Citations du moment :
I didn't leave, because I'd have rather died myself than lose Carter... Because I care about her... a lot more than I'm supposed to. [O'Neill]
Imagine

Magie enfantine 2 : Chapitre 1

Magie enfantine 2

 

Auteur : DarkAthena et EnfantTV

Genre : drame/romance

Résumé: « Dans toutes les larmes s'attarde un espoir »

Note de l'auteur : Les personnages et les lieux sont la propriété de la MGM. Ce fanfic a pour but de divertir les fans de la série Stargate Atlantis.

 

EnfantTV : Magie enfantine ne pouvait pas restée sans suite alors avec DarkAthena on s’est dit « Pourquoi ne pas en faire une trilogie ?! ». Et bien voilà chose faite. Après plusieurs mois d’attente, voici enfin le deuxième volet. Encore un grand plaisir à écrire ce fanfic avec toi DarkAthena.


DarkAthena : Une suite qui s’est malheureusement fait trop attendre, et j’en suis responsable, à mon grand regret. Surtout que la tournure de la saison 4 m’a plutôt rendue dubitative. Mais quoi de mieux au final, qu’écrire nous même les aventures de nos héros, les vrais ? Alors c’est avec plaisir que nous sommes enfin venues à bout de ce chapitre 2. Merci à toi EnfantTV d’avoir attendu si patiemment, et d’avoir encouragé mes idées.

 

 

***

 

Etoile des neige, sèche tes beaux yeux
Le ciel protège les amoureux
Ne perds pas courage, il te reviendra
Et tu seras bientôt encore entre ses bras

 

 

Elle ferma les yeux et respira un grand bol d’air frais. Ce matin, il ne faisait pas chaud et elle adorait ça. Elle avait enfilé sa veste avant de sortir avec sa tasse de café dans les mains. Tout était très calme dans la cité. Les personnes se remettaient doucement de la journée d’hier.

 

Elle ne put s’empêcher de sourire en évoquant cette journée. C’est comme si cela avait été hors du temps. Magique comme l’aurait si bien dit John. Elle ouvrit les yeux et fixa l’horizon. Le temps était gris, très laiteux et l’air était frais. Elle était certaine qu’il ne tarderait pas à reneiger.

 

Ils avaient tous passés d’excellents moments la veille. Quoi que chacun en dise, ils s’étaient amusé et avait passé une bonne journée. Cela faisait des années qu’elle ne s’était pas sentie aussi bien à Noël. Elle avait enfin dit au revoir à son père et accepter qu’il ne reviendrait plus.

 

Elle bu une gorgée de son café qui commençait à refroidir rapidement mais qui gardait encore une chaleur convenable. Elle avait posée ses deux mains sur sa tasse comme pour se réchauffer. Elle avait eu du mal à trouver le sommeil hier soir.

 

John l’avait raccompagné jusqu’à ses quartiers et elle avait apprécié ce retour en tête à tête. Ils avaient mis un long moment avant de se dire enfin bonne nuit. Ils avaient encore partagé un moment fort sans qu’aucunes paroles ne soient échangées excepté un « Merci » de la part d’Elizabeth.

 

Leur relation avait évolué et elle en était heureuse. Ils avaient échangé un nouveau baiser pour se dire bonne nuit et John l’avait quitté doucement, en lui lançant des regards jusqu’à ce qu’ils se perdent de vue.

 

Elle avait passé la nuit à repenser à cette journée et à John. Elle devait avouer qu’elle avait faillit à plusieurs reprises se lever et partir le rejoindre dans ses quartiers. Elle avait eu envie d’être à nouveau avec lui… mais sa conscience l’avait ramené dans le droit chemin. Il ne fallait rien accélérer. Leur relation allait déjà être assez difficile comme ça.

 

Elle avait une sensation assez bizarre. Elle avait assez peur de savoir ce qu’il l’attendait avec John mais elle en était aussi heureuse. Elle était prête à prendre ce risque et faire en sorte que cela fonctionne.

 

Elle entendit les portes s’ouvrirent.

 

Voix : J’étais certain de te trouver ici !!!

 

Elle se retourna légèrement et croisa le regard de John qui s’avançait vers elle. Il lui avait manqué. Elle se demandait si elle n’en faisait pas trop. Elle lui sourit.

 

Elizabeth : Bonjour !

 

Il se plaça à ses côtés.

 

John : Bonjour !

 

Ils se fixèrent un long moment. John avait ce sourire et cet air heureux qu’elle aimait tant. Elle ne put s’empêcher de lui sourire en retour. Elle ne savait pas trop quoi faire. Il est vrai qu’hier soir, ils s’étaient quittés en très bons termes et que tout le monde s’attendait à les voir ensemble mais rien n’avait été décidé. Est-ce qu’elle en avait besoin ? Elle savait ce qu’elle ressentait et John lui avait montré qu’il était présent pour elle.

 

Elle fit quelques pas vers lui et planta son regard dans le sien. Oui rien n’avait été dit mais cela avait été bien plus fort. Et puis elle avait envie d’aller vers lui et retrouver à nouveau cette complicité de la veille. Et le regard de John à cet instant lui fit comprendre qu’il était dans le même état d’esprit qu’elle.

 

Mais il la laissa venir vers lui et il posa délicatement une main sur les hanches de la jeune femme lorsqu’il sentit ses lèvres se poser contre les siennes. Il n’avait aucune envie que ce baiser se termine mais ce n’était ni le moment ni l’endroit le plus approprié.

 

Lorsqu’ils se détachèrent ils restèrent le regard dans celui de l’autre. Elizabeth baissa un instant les yeux vers sa tasse puis regarda de nouveau John. Il lui souriait toujours.

 

Elizabeth : Vous êtes bien matinal ?

John : Oui… il faut bien. Briefing avec l’équipe 4 avant leur départ.

 

John grimaça.

 

John : Et rien qu’entendre Kavanaugh se plaindre… s’il me fait encore son cinéma, je lui envoie Ronon !

 

Elizabeth ne put s’empêcher de sourire à la remarque. Même si elle n’appréciait pas ce genre de méthode, elle devait avouer que Kavanaugh était assez agaçant. Et ce qu’il l’agaçait au plus au point, ce n’était pas cet homme mais le fait qu’elle n’arrive pas à gérer la situation. Elle était la dirigeante de cette expédition, elle devrait pouvoir se contrôler mais face à lui, c’était plus fort qu’elle.

 

Mais elle n’avait pas envie de penser à ça ce matin. John le remarqua. Il s’adossa à la rambarde tout en la regardant. Elizabeth bu une gorgée de café qui commençait sérieusement à refroidir.

 

Elizabeth : Il va pourtant falloir vous contrôler !

 

John leva un sourcil étonné et continua de fixer Elizabeth. Après la journée d’hier, il lui semblait tout naturel pour lui d’instaurer une nouvelle inimité avec le tutoiement. Mais venant d’Elizabeth cela ne l’étonnait pas.

 

John : Quelle est ton excuse ?

 

Elizabeth se redressa légèrement surprise par le tutoiement que venait d’employer John. Elle se sentit simplement heureuse. John la fixait attendant une réponse.

 

Elizabeth : Je te signale que je suis à la tête de cette expédition et que j’ai du travail qui m’attend sur mon bureau.

John : A 6h30 du matin ?!

 

John s’était redressé et rapproché d’Elizabeth. Celle-ci tenait toujours de ces deux mains sa tasse de café. Il planta son regarda dans le sien comme il savait si bien le faire lorsqu’il voulait lui soutirer des informations.

 

Elle le détestait de si bien la connaitre. Elle lui sourit.

 

Elizabeth : Je n’avais pas très envie de dormir ce matin !

John : Ah oui !

 

Il se rapprochait dangereusement d’elle. Elle se redressa pour pouvoir lui faire face. Elle adorait la manière qu’il avait de la regarder et de la taquiner aussi.

 

Elizabeth : J’ai vécu trop de choses hier pour trouver un sommeil paisible.

John : Je vois !

 

Il n’était plus qu’à quelques centimètres d’elle. Alors qu’il réduisait l’espace entre eux, elle écarta sa tasse, anticipant très bien ses gestes. Il passa ses bras autour d’elle.

 

John : Des regrets ?!

 

A peine avait-il posé la question qu’il su la réponse en regardant le regard d’Elizabeth. Non elle n’avait aucun regret.

 

Elizabeth : Aucun.

 

Leurs visages se rapprochèrent et ils échangèrent un baiser très tendre. Elizabeth posa sa main libre sur le torse de John et le baiser s’éternisa. Ils se retrouvèrent front contre front puis se détachèrent légèrement.

 

John : Je crois que je vais être beaucoup plus souvent matinal !

 

Elizabeth sourit. Elle devait avouer aussi qu’elle appréciait énormément ce moment passé avec John. La cité était très calme et la mer peu agitée. Le soleil venait à peine de se lever et elle se retrouvait dans les bras de l’homme qu’elle aimait.

 

Elizabeth : Je vais alors pouvoir te confier plus de briefings…

John : Non… en fin de compte je crois que je vais simplement m’habituer à ce petit rituel matinal !

 

Il se pencha pour l’embrasser de nouveau mais les portes s’ouvrirent. Le Major Lorne apparut et vit John et Elizabeth dans les bras l’un de l’autre et un léger sourire apparut sur son visage.

 

Elizabeth et John se tournèrent vers le nouveau venu. John sentit Elizabeth faire un léger mouvement de recul mais par une légère pression sur ses hanches, il lui fit comprendre que c’était inutile.

 

Lorne savait qu’il dérangeait mais on lui avait expressément demandé de venir chercher le lieutenant colonel.

 

Les rumeurs allaient bon train ce matin. Rien qu’en se rendant à la cafétéria, ils avaient entendu au moins 6 personnes échangés leurs suppositions concernant le futur de leur deux leaders. De la nuit passée ensemble, au mariage jusqu’aux enfants. Cela l’avait beaucoup amusé. Connaissant les deux personnes concernées, il savait que cela serait totalement différent. Il était heureux pour eux, comme la plupart des membres de cette expédition.

 

Lorne : Bonjour Madame, Monsieur ! Désolé de vous déranger mais les membres de l’équipe sont prêt Monsieur !

 

John fit un signe à Lorne.

 

John : J’arrive !

 

Lorne les salua puis retourna à l’intérieur. Il sourit. Ils étaient touchants. Certains à sa place auraient profités de cette prise sur le fait pour les critiquer ainsi que leur jugement face à leur rôle dans la cité. Mais Lorne n’était pas de cet avis. Le Dr Weir et le lieutenant colonel Sheppard avaient toujours très bien tenus leurs rôles jusqu’à présent. Il ne voyait pas pourquoi cela changerait aujourd’hui.

 

Ces dires furent confirmés lorsqu’il vit John arriver à son tour à l’intérieur de la cité  et le rejoindre pour se rendre ensemble au briefing. John était un sacré bon militaire pour pouvoir laisser une femme comme Elizabeth et venir écouter un type comme Kavanaugh. Lui-même n’aurait pas pu le faire.

 

 

Elizabeth traversa la salle de contrôle en saluant les quelques personnes de présentes et se rendit dans son bureau. Elle fit tout le chemin avec un immense sourire. Elle était heureuse. John la rendait différente et elle adorait cette douce sensation qu’elle ressentait à cet instant.

 

Elle entra dans son bureau. Son regard s’arrêta sur les deux boules à neige qui trônaient derrière son fauteuil. Elle s’assit et prit celle que John lui avait offerte dans les mains.

 

Elle était vraiment magnifique. C’était réellement la cité en miniature. Aucun détail n’avait été oublié. Son regard se posa sur l’inscription qu’il avait fait graver. « A tout jamais… John ». Elle passa son doigt dessus comme pour voir si elle ne s’effaçait pas. Non elle était toujours là. Comme lui.

 

Elle ne pu s’empêcher de la secouer à nouveau. Elle adorait voir la neige tomber sur le décor miniature. Et elle apprécia d’autant le plaisir retrouvé de ce simple geste qu’elle avait fait si souvent lorsqu’elle était petite fille.

 

Elle reposa l’objet et se tourna pour se mettre au travail. L’espace d’un fugace instant, une sourde appréhension s’empara d’elle. Car même si elle avait réussit à dire au revoir à son père, elle avait toujours cette peur au ventre bien ancrée en elle. La peur de perdre l’être cher…. Non, elle devait cesser de se laisser aller à ce genre de pensées.

 

Elle porta son attention sur son ordinateur portable et elle ne pu s’empêcher de regarder l’heure en bas de l’écran à droite alors que cela ne faisait que 5 minutes qu’elle s’était posée. Elle était pressée d’être à l’heure du déjeuner car John lui avait dit qu’il viendrait la chercher et qu’elle n’avait aucune excuse pour ne pas se joindre à lui.

 

Elle se ressaisit tout en se souriant à elle-même. Cet homme lui faisait vraiment perdre la tête. Et elle devait avouer qu’elle adorait ça. Il la rendait différente ou plutôt il faisait ressortir une femme qu’elle avait essayé de cacher.

 

Elle s’assit à son bureau et reprit certains rapports de ces dernières semaines et même de ces derniers mois. Elle se retrouva vite devant la réalité de la cité…. De la réalité de ses choix.

 

Cela faisait des nuits qu’elle ne dormait plus en pensant à tout ça. Tout cela la hantait et à de nombreuses reprises, elle avait remit ses choix, sa présence même sur la cité en cause. Elle craignait souvent de se retrouver dans ses quartiers, seule face à ses peurs et ses doutes. Elle avait tenté d’y échapper en prétextant avoir énormément de travail mais Carson lui avait vivement conseillé de se reposer un peu.

 

C’était toujours la même chose : elle s’allongeait et toutes ces choses ne faisaient que tourner et retourner dans sa tête. Même la fatigue n’en venait pas à bout. A contrecœur, elle avait dû demander à Carson de l’aider en lui donnant de quoi dormir…. Et même quelques temps plus tard, de renforcer la dose.

 

Elle savait que tout cela n’était pas bon pour elle. Qu’elle commençait à en être dépendante… mais elle ne pouvait pas faire autrement. Elle avait un rôle à tenir.

 

Et pourtant, ces derniers jours, elle avait réussi à dormir quelques heures sans rien prendre. Depuis que John avait décidé de mettre tout le monde en vacances en fait. Et c’était peut-être de ça dont elle avait besoin.

 

John avait eu raison d’organiser cette fête de Noël. Cela avait fait certes du bien à tout le monde mais n’allait pas pour autant effacer tout ce qu’il s’était passé auparavant. Ni ce qu’elle avait fait, ni les décisions qu’elle avait prises. Elle savait que certains démons peuvent mettre du temps à être vaincus.

 

Elle s’adossa à sa chaise en laissant son regard vagabonder devant elle. Elle avait déjà envisagé de tout arrêter… plus d’une fois. Pour son bien mais aussi pour le bien de son équipe et de ce projet. Elle doutait à certains moments, de prendre les bonnes décisions et cela mettait la vie de ces hommes en danger.

 

Mais elle se raccrochait à cette force encore présente en elle. Cette volonté d’aller jusqu’au bout de cette aventure…. De se surpasser…Mais elle menait un vrai combat intérieur.

 

Rodney entra dans son bureau. Elle leva les yeux vers lui tout en nouant ces mains sur son bureau devant elle.

 

Rodney : Elizabeth, vous ne devinerez jamais ce que je viens de découvrir sur TR567 !

 

Elle sourit. A chaque fois que Rodney dans son bureau dans cet état c’était pour lui annoncer une nouvelle extraordinaire dont lui seul avait le secret.

 

Rodney : Si j’ai raison…

 

Il se stoppa lui-même.

 

Rodney : Bien sur que j’ai raison !

 

Elizabeth sourit à la remarque du scientifique. Rodney restait toujours fidèle à lui-même.

 

Rodney : J’ai trouvé des ZPM !

 

Rodney et Elizabeth se regardèrent un long moment. Avait-elle bien comprit ce qu’il venait de lui annoncer ?

 

GENERIQUE

 

 

Rodney : … Et les derniers relevés que j’ai terminé il y a maintenant deux heures confirment la présence de plusieurs ZPM sur la planète.

Elizabeth : Eh bien voilà qui semble inespéré ! Après tous ces mois d’efforts et de recherches, nous voyons peut être enfin le bout du tunnel. Et vous certifiez que cette planète est inhabitée Rodney ?

Rodney : J’en suis pratiquement sûr oui. Les derniers signes de civilisation semblent remonter à plusieurs centaines d’années.

John : Pratiquement ?

 

Le ton sceptique de John agaça quelque peu Rodney que la découverte avait rendu euphorique.

 

Rodney : Disons que j’en suis sûr à 98 %

John : Et pour les 2 % restant ?

 

Rodney foudroya John du regard avant de répondre.

 

Rodney : Ce n’est qu’une simple question de dernière vérification, qui m’attend d’ailleurs dans mon labo.

John : Mais…

Elizabeth : Colonel ?!

 

Elizabeth dévisageait John d’un regard faisant gentiment comprendre qu’il n’était pas l’heure de plaisanter. John lui répondit d’un petit sourire amusé avant de lever les mains pour signifier qu’il arrêtait.

 

Elizabeth : Bien. Donc Rodney, j’attends vos derniers résultats aussitôt que vous aurez terminé avant de pouvoir autoriser quelque mission que ce soit.

Rodney : Bien entendu

Elizabeth : Dans ce cas, le briefing est terminé. Merci à tous.

 

L’équipe se leva et quitta la salle de briefing, non sans un regard échangé entre John et Elizabeth avant de partir chacun de leur coté.

 

 

 

 

Le Docteur McKay était concentré sur les derniers relevés de la planète. Dos à la porte, il ne vit pas plus qu’il n’entendit John Sheppard arriver derrière lui.

 

John : Bouh !

 

Rodney fut si surpris qu’il en sursauta, faisant tomber ses notes.

 

Rodney : Non mais vous voulez ma mort Sheppard ! J’ai failli faire une crise cardiaque !

John : Failli seulement ? répondit John avec le sourire d’un enfant fier de sa bêtise.

Rodney : Arrêtez un peu vos gamineries. Au cas où vous l’auriez pas remarqué, il y en a qui ont du travail ici !

John : Que dois-je comprendre Rodney ? lui demanda-t-il suspicieux

Rodney : A votre avis ?

 

Sans attendre de réponse, Rodney se baissa pour ramasser ses notes tombées sous la table, et se cogna la tête en relevant.

 

Rodney : Ouch ! Maudite table ! (Voyant John en se frottant la tête) Quoi ? Vous êtes encore là ? Qu’est ce que vous voulez ?

John : Savoir où vous en étiez dans l’étude de TR 567.

Rodney : Eh bien si on arrêtait de m’interrompre toutes les 5 minutes, Elizabeth aurait déjà mes résultats.

John : McKay, il nous faut ces ZPM. Grouillez-vous un peu !

 

Et John quitta le laboratoire de Rodney aussi vite qu’il était entré, laissant le Docteur complètement abasourdi.

 

Rodney : Non mais je rêve !

 

Voyant bien qu’il ne pourrait passer son exaspération sur personne, McKay se pencha à nouveau sur ses notes, non sans marmonner quelques critiques bien senties à l’égard d’un certain militaire.

 

 

...

 

 

Elle avait passé une très grosse journée. Hier avait été une journée de fête mais aujourd’hui, il fallait continuer à faire tourner la cité. Elle avait mal dans la nuque. Elle avait passé presque toute sa journée à son bureau ou a un briefing.

 

Elle avait à peine eu le temps de se poser 5 minutes, de déjeuner et encore moins de voir John. Il avait été très occupé lui aussi et ils avaient dû annuler leur déjeuner ensemble. Heureusement qu’elle n’avait pas vu la journée passée.

 

Elle passa rapidement sa main sur sa nuque pour essayer de la détendre tout en avançant vers ses quartiers. Il était plus de minuit passé et les couloirs étaient déserts. Elle n’avait qu’une envie, c’est de prendre une bonne douche et se coucher.

 

Cette pensée la surprit. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas eu envie d’aller dormir. D’habitude, elle essayait à tout prix de repousser ce moment. Elle se demandait si tout cela n’était pas dû à un certain colonel. Elle sourit légèrement. Il lui apportait une certaine force, une stabilité. Et elle appréciait cela.

 

Ces couloirs lui semblaient beaucoup plus longs le soir que le matin lorsqu’elle se rendait en salle de contrôle. La fatigue commençait sérieusement à se faire ressentir. Les portes de ses quartiers apparurent enfin au bout du chemin.

 

Il la vit s’arrêter devant sa porte. S’il n’accélérait pas le rythme, il n’allait pas arriver à temps pour l’empêcher de rentrer dans ses quartiers. Il se mit légèrement à courir et il arriva juste avant qu’Elizabeth n’entre dans sa chambre.

 

Il l’attrapa par le bras ce qui la fit sursauter et légèrement crier. Ils se retrouvèrent à l’intérieur de la chambre contre un des murs près de la porte. Elizabeth fut soulagée de voir John en face d’elle.

 

Elizabeth : John !!! Tu m’as fait une de ces peurs !!! Ne refais plus jamais ça !

 

Il lui sourit légèrement pour se faire pardonner.

 

John : Désolé !

 

John avait attrapé Elizabeth par les hanches et la gardait tout contre lui. Elle avait placé ses mains entre elle et lui comme pour se protéger mais elles étaient maintenant posées sur le torse de John.

 

John : Je ne voulais pas que tu m’échappes ?

Elizabeth : T’échapper ?

 

Elle lui sourit.

 

John : J’ai cru que cette journée n’allait jamais se finir !

 

Elle lui sourit de plus belle.

 

John : Je préfère de loin les journées en mission !

Elizabeth : Bienvenue dans mon monde !

 

Elle lui avait dit cela avec son air qu’il connaissait si bien. De femme dirigeante. Elle lui avait manqué. Durant cette journée, où ils avaient tout les deux assurer leur rôle, il avait attendu cet instant, ce moment où elle se retrouverait à nouveau dans ses bras.

 

John : J’avais envie de te voir !

Elizabeth : Une envie subite ?!

John : Une envie que je combats depuis ce matin !

 

Aucun des deux ne pourrait dire de quoi ils parlaient exactement à cet instant. Ils se fixèrent un long moment avec un regard charmeur en étant à la fois très tendre.

 

Elizabeth n’avait aucune envie de laisser partir John. Elle s’approcha de lui et lui déposa un baiser auquel John répondit. Leurs corps se retrouvèrent l’un contre l’autre très rapidement. Les mains d’Elizabeth glissèrent le long du torse de John pour aller se glisser sur sa nuque et sur sa joue. Quand à John, il serra Elizabeth contre lui et laissa ses mains vagabonder sur les hanches et le dos de la jeune femme.

 

Lorsqu’ils se détachèrent, tous les deux comprirent qu’ils ne se sépareraient pas ce soir. Elizabeth fit quelques pas en arrière, tout en gardant une des mains de John dans la sienne, ils basculèrent tout les deux sur le lit. John fit attention à ne pas trop peser sur elle. Il resta un long moment à la regarder. La pièce était plongée dans l’obscurité. Seule la lumière de la nuit et d’Atlantis, pénétrait dans la chambre. John avait planté son regard dans celui d’Elizabeth comme pour savoir si elle était sûre.

 

Elle posa sa main sur la joue de John pour lui faire comprendre qu’elle était prête. Toute fatigue semblait l’avoir soudain abandonnée. Elle se redressa et l’embrassa à nouveau et ce fut le début. Le baiser s’intensifia et les caresses se firent de plus en plus nombreuses.

 

John avait besoin de sentir cette femme encore plus près de lui. Il resserra son étreinte et il sentit Elizabeth se cambrer sous ses caresses. Elle noua ses bras autour de son cou et laissa ses doigts, jouer dans les cheveux de son amant.

 

Les mains de John trouvèrent le chemin vers la peau d’Elizabeth. Elles glissèrent sous le haut d’Elizabeth et caressèrent doucement le bas du dos de la jeune femme. A ce contact, elle se cambra encore plus contre lui.

 

Elle laissa aussi ses mains vagabonder sur le corps de John. Leur jeu était devenu de plus en plus sensuel et beaucoup plus intense. Leurs souffles se mêlaient en un même gémissement.

 

La bouche de John commença son exploration du cou d’Elizabeth et s’attarda un moment à la base de son cou et de son épaule. Elle avait glissé les mains dans les cheveux de John comme pour l’encourager à continuer.

 

Son corps en demandait plus et les mains de John répondaient à cette demande. Elle ne se reconnaissait plus ou plutôt elle découvrait une femme en elle qu’elle connaissait très peu. John traçait de légers sillons de baisers dans son cou et cela l’a rendait la folle de désir.

 

Voix : Elizabeth !

 

La voix la ramena quelque peu à la réalité mais John ne s’arrêta pas pour autant. Rodney venait d’essayer de la joindre sur radio. L’écouteur d’Elizabeth s’était enlevé et était tombé sur le lit. John et elle pouvaient entendre Rodney appeler Elizabeth.

 

John murmura quelques mots tout en continuant son parcours le long du cou de la jeune femme.

 

John : Ne répond pas !

 

Elizabeth était à deux doigts de le faire mais un dernier appel de Rodney la fit douter. Elle attrapa l’écouteur. John se redressa et planta son regard dans celui d’Elizabeth. Il était sur qu’elle allait faire cela. Il sourit légèrement.

 

Elle mit l’écouteur sans quitter John des yeux. Rodney avait intérêt à avoir une excellente raison de la déranger. Elle enclencha la communication.

 

Elizabeth : Je vous écoute Rodney !

Rodney : Elizabeth enfin !

 

Elle avait énormément de mal à rester concentrer sur ce que lui disait le scientifique surtout lorsque John la regardait de cette manière. Elle sentait ses mains posées sur ses hanches et le poids de son corps contre le sien… et tous ses sens étaient en éveil.

 

Rodney : …et j’en suis arrivé à la conclusion que vu la puissance d’énergie consommée pour rien… les 4 ZPM ne tiendront pas longtemps. Selon les relevés transmis par le MALP, ils sont utilisés à 75%...

 

Ils avaient le regard planté dans celui de l’autre et aucun des deux n’allaient briser ce contact. Le regard de John à cet instant la déstabilisait au plus haut point. Elle ne savait pas si elle devait en rougir ou en être fière… Elle était peut-être même bien entrain de faire les deux en cet instant.

 

Rodney : Vous m’écoutez Elizabeth ?

 

La question de son interlocuteur la ramena à la réalité. Mais cela ne brisa pas le regard échangé.

 

Elizabeth : Je vous écoute Rodney !

 

Elle venait de mentir. Elle n’écoutait qu’à moitié… même voir au tiers. Ce n’était pas vraiment le bon moment et le bon endroit pour parler de ça.

 

Elizabeth : Nous devrions en reparler demain matin si vous le voulez bien Rodney ?!

Rodney : Demain il sera trop tard ! A ce rythme là les ZPM seront vides dans 72 heures… et chaque minute que nous perdons, nous éloigne de ces très chères sources d’énergie.

Elizabeth : Qu’attendez-vous de moi ?

Rodney : J’aurai besoin de vos talents de traductrice pour traduire certains passages qui me sont encore flous.

Elizabeth : Maintenant ?

 

Elle n’en revenait pas. Il fallait que Rodney, ce petit génie, ait besoin d’elle à ce moment précis.

 

Rodney : Si nous voulons qu’une mission soit organisée sans risques, ce qui est malheureusement fort improbable concernant l’équipe du Colonel Sheppard…

 

Elizabeth ne pu s’empêcher de sourire en regardant John. Il suivait la conversation et lorsque Rodney fit cette remarque il plissa légèrement les yeux.

 

Rodney : … Il faut que j’ai toutes les données et là, je n’ai pas tout… alors si vous voulez que je puisse vous fournir des réponses…

Elizabeth : C’est bon Rodney !

 

Elle resta un moment silencieuse en regardant John. Son rôle de leader la rattrapait et elle espérait que John la comprendrait. Elle n’avait pas le choix.

 

Elizabeth : J’arrive !

 

Elizabeth coupa la communication et resta un instant sans bouger à voir la réaction de John. Il resta à la fixer.

 

Elizabeth : Je suis désolée !

 

Elle se redressa et déposa un léger baiser sur les lèvres de John avant de se libérer de son emprise et se lever.

 

Poussant un soupir à fendre l’âme, John se leva et se mit en route avec Elizabeth. Surprise, celle-ci l’interrogea du regard.

 

John : Je viens avec toi. Rodney peut être un peu trop excité parfois.

 

Cette remarque fit sourire Elizabeth, et c’est ensemble qu’ils se dirigèrent vers le laboratoire.

 

 

 

Malgré l’heure tardive, Rodney McKay n’arrivait pas à dormir. Les litres de café qu’il avait bu dans la journée y étaient peut être pour quelque chose, mais l’excitation qu’il ressentait alors qu’il touchait enfin au but n’y était pas étrangère non plus.

 

Impatient, il regardait sa montre, trouvant qu’Elizabeth mettait bien du temps à venir jusqu’à son laboratoire. C’est alors qu’il la vit arriver.

 

Rodney : Ah enfin ! Vous en avez mis du temps !

 

Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit arriver John derrière elle.

 

Rodney : Sheppard ? Vous êtes encore debout à cette heure-ci ?

 

Alors que John prit un air offusqué qui arracha un sourire à Elizabeth, Rodney sembla soudain réaliser quelque chose.

 

Rodney : Mais au fait, depuis quand vous arrivez lorsque j’appelle Elizabeth ? Et en même temps qu’elle en plus ?

 

Le regard insistant de Rodney mit quelque peu Elizabeth mal à l’aise. Car même si elle était sûre de ce qu’elle ressentait pour John, et que la cité était au courant pour eux, elle souhaitait rester discrète.

 

Voyant la gène d’Elizabeth, et connaissant l’habituelle discrétion de Rodney, John répliqua.

 

John : N’allait rien vous imaginer McKay. J’ai rencontré Elizabeth en regagnant mes quartiers. Elle m’a dit que vous aviez besoin d’elle. Je suis juste venu voir si je pouvais être utile.

 

Elizabeth remercia John du regard.

 

Rodney : C’est bien la première fois que ça vous arrive !

John : Quoi ?

Rodney : De proposer de l’aide à une heure avancée de la nuit !

 

Voyant que la conversation entre ces deux-là pourrait s’éterniser, Elizabeth décida d’y mettre fin.

 

Elizabeth : Messieurs, vous ne croyez pas qu’il y a plus urgent à faire ? Rodney, vous vouliez que je traduise quelque chose ?

Rodney : Oui, en effet.

 

Ils se dirigèrent tous deux vers les écrans, plantant John devant la porte. Comprenant qu’il risquait bien de ne pas revoir Elizabeth avant le lendemain, et qu’il n’était de toute façon d’aucune utilité ce soir, il se résigna à regagner ses quartiers.

 

John : Bon, bien puisque personne ne veut de moi, je vais aller dormir. Ne travaillez pas trop tard Elizabeth.

Rodney : Regardez-moi ça comme c’est mignon. Il s’inquiète pour vous.

John : McKay, encore un mot de travers, et je vous oublie sur une planète lors de notre prochaine mission.

 

La menace de John fit grimacer Rodney, qui s’en retourna vers son travail. John et Elizabeth échangèrent un long regard. Chacun y pouvait lire le regret de cette nuit interrompue. Mais ils se promirent que ça n’était que partie remise. Ce fut d’une voix tendre qu’ils se séparèrent.

 

John : Bonne nuit

Elizabeth : Bonne nuit

 

John quitta le laboratoire de Rodney à regret, laissant les deux Docteurs travailler.

 

 

 

 

Le départ en mission de l’équipe de Sheppard avait était programmée pour 11h30. Elizabeth et Rodney avaient travaillés jusqu’à 2h du matin avant de venir à bout des traductions. Un briefing avait été programmé à 9h pour faire part des résultats à l’issue duquel Elizabeth avait autorisé la mission.

 

Le départ était prévu dans 5 minutes. Devant la Porte des Etoiles, Ronon, Teyla et Rodney vérifiaient une dernière fois leur équipement. Au panneau de contrôle, les techniciens vérifiaient les dernières données, comme d’habitude.

 

Dans le bureau d’Elizabeth, John et elle revoyaient les derniers détails avant le départ.

 

John : …Et ne t’inquiètes pas, un petit tour de passe-passe, et on sera de retour à la maison avec 4 jolis ZPM tout neufs !

 

Le grand sourire avec lequel John termina sa phrase, et la confiance qu’il affichait ne firent pas s’envoler l’appréhension qui l’avait saisie dès son réveil. Bien que tout avait été vérifié, que Rodney avait certifié que la planète était déserte, Elizabeth ne pouvait s’empêcher d’avoir un mauvais pressentiment. La peur de perdre à nouveau l’être aimé l’étreignait au fur et à mesure que l’heure du départ approchait.

 

John se rendit compte qu’elle semblait perdue dans ses pensées, soucieuse et inquiète. Il voulait la rassurait.

 

John : Elizabeth ? Liz ?

 

Mais elle ne lui répondait pas. Son regard s’était fixé sur la boule de neige. John contourna le bureau et s’accroupit devant elle, lui prenant le bras. A son contact, Elizabeth observa la main de John sur son bras, avant de plonger son regard dans celui de l’homme qu’elle aimait. L’inquiétude qu’il y lisait lui serra le cœur.

 

John : Liz, je te promets que tout va bien se passer.

Elizabeth : Ne me fais pas de promesses que tu ne pourras tenir John.

John : Elizabeth, tu sais que je tiens toujours mes promesses. Et je te promets de revenir. Je reviendrai toujours, tant que tu seras là.

 

Malgré ces paroles rassurantes, Elizabeth baissa le regard. Refusant de s’avouer vaincu, John lui prit le menton et lui releva la tête.

 

John : Je reviendrais....

 

Ils se fixèrent un long moment et Elizabeth vit dans le regard de John qu'il était tout ce qu'il y a de plus sincère et qu'il croyait réellement en ses paroles.

 

***

 

Sur la plate-forme de départ, Rodney commençait à s’impatienter. Teyla et Ronon échangèrent un regard complice devant l’attitude de leur coéquipier.

 

Rodney : Mais qu’est ce qu’il fabrique encore ?

Teyla : Le colonel est en train de voir les derniers détails avec le Docteur Weir.

Rodney : Ben voyons ! Et pendant ce temps là, l’heure tourne. Si vous voulez mon avis, ces deux-là font autre chose que régler les derniers détails !!

 

Le regard inexpressif de ses coéquipiers lui fit comprendre que ses paroles ne trouvèrent pas échos. La patience n’étant décidément pas son fort, Rodney s’apprêtait à monter vers le bureau d’Elizabeth, lorsqu’il se retrouva bloqué par une montagne de muscles en la personne de Ronon. Le regard que lui lança celui-ci le dissuada de toute action à l’encontre de Sheppard. Il ne put alors lancer qu’un regard exaspéré vers le bureau d’Elizabeth.

 

Teyla : Je ne vois pas pourquoi vous êtes si pressé Rodney. La planète est déserte. Les ZPM ne vont pas s’envoler.

Rodney : Chaque minute qui passe est une minute de perdue. N’oubliez pas que les Wraiths peuvent attaquer à n’importe quel moment ! De plus, le flux d’énergie que gaspille les ZPM sur une planète déserte…

 

Au même moment, John et Elizabeth sortirent du bureau, coupant ainsi McKay dans son élan. Alors qu’il se dirigeait vers la plate-forme, Elizabeth se posta sur le balcon qui dominait la salle d’embarquement.

 

Elizabeth : Lancez la séquence d’initialisation.

 

De sa hauteur, elle put voir John rejoindre ses coéquipiers et entendre Rodney grogner.

 

Rodney : Ah ben quand même !

John : Un problème McKay ?

Rodney : Oui en effet ! …. Hey !

 

Il fut coupé net dans son élan par Teyla qui le tira par le bras et le poussa dans le vortex avant de s’élancer à sa suite. Ronon s’élança à son tour, suivit de John qui lança un regard rassurant à Elizabeth avant de franchir la porte.

 

Elizabeth resta encore quelques secondes après la fermeture du vortex à contempler la Porte avant de regagner son bureau.

 

 

Cela faisait plus de trois heures que l’équipe de Sheppard n’avait pas données de nouvelles. Connaissant la réputation de l’équipe, cela ne pouvait être étonnant en soi, mais Elizabeth sentait l’appréhension la gagner peu à peu. Car la mission ne présentait aucun danger, et même si le risque zéro n’existait pas, ils auraient dû au moins déjà passer un appel.

 

Inquiète, Elizabeth ne parvenait pas à se concentrer pleinement sur ses dossiers. Cela faisait plusieurs minutes déjà qu’elle se tenait devant la baie vitrée de son bureau et observait la Porte. Le colonel Caldwell venait de rentrer d’une mission d’exploration à bord du Dédale et était venu un peu plus tôt lui faire son rapport. Elle l’avait écouté d’un air distrait qu’il n’avait pu s’empêcher de remarquer. Il avait alors mit sèchement fin à leur entrevue.

 

Un rire cristallin retentit soudain derrière elle, qu’elle reconnut aussitôt. Faisant volte-farce, elle en rechercha l’origine mais elle était seule dans son bureau.

 

Voix : Il reviendra…

 

Et la voix disparue comme elle était venue.

 

 
 
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