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Ah les hommes ! : Chapitre 1

Il y avait un peu plus d’une semaine que le Jack avait dénoncé les agissements de Makepeace et du NID. L’ambiance de SG1 était restée la même, à un point prêt, Sam s’acharnait sur son travail afin d’oublier la remarque déplacée de son supérieur hiérarchique et montrer sa vraie valeur.

Elle était dans son laboratoire depuis plus de 5 heures lorsque l’équipe fut appelée en salle de briefing, elle mit fin à ses travaux et se dirigea vers le niveau -26. Quand elle arriva, Teal’c, Daniel et le général étaient déjà à leur place. Son siège était déjà prit par une femme, colonel vu les différentes décorations de son uniforme. Elle se mit au garde à vous devant ses deux supérieurs et s’installa prêt du Jaffa.

La nouvelle recrue était assez jolie : brune, les cheveux bouclés attachés parfaitement en queue de cheval, les yeux vert émeraude. Lorsqu’elle s’était levée pour répondre au salut de Sam, cette dernière remarqua sa ligne parfaite.

Le colonel O’Neill arriva avec son quart d’heure de retard habituel, il salua tout le monde et se figea devant le nouveau colonel.

 

J : Elisabeth !

E : Jack ! Qu’elle bonne surprise, je ne savais pas que tu travaillais ici !

J : Eh bien si ! (En s’asseyant) Tu connais tout le monde ?

E : Non, nous n’avons pas encore fait les présentations.

H : Bien je pense que le colonel O’Neill n’est plus à présenter ! Colonel Johnson voici le major Carter, Daniel Jackson et Teal’c.

D : Enchanté

T : Enchanté Colonel Johnson !

S : Enchantée mon Colonel !

E : Merci enchantée également. Jack, tu n’as pas changé !

J : (Gêné) Heu… Merci… (Changeant de conversation) Alors tu vas diriger SG3 ?

E : Eh oui ! (Fixant Sam) Je mérite amplement cette place, je n’ai pas un père dans l’armée, j’ai travaillé dur.

 

Un blanc s’installa immédiatement. Sam savait qu’elle devait le prendre pour elle, prise de court elle ne sut quoi répondre, ni les autres d’ailleurs. Jack ne put s’empêcher de sourire à cette remarque, ce qui blessa profondément son second, il croyait à cette abnégation.

J : (rompant le silence devenu gênant) Tu verras SG3 est une très bonne équipe, ils sont excellents.

E : Je n’en doute pas !

H : Bon désolé de vous interrompre dans votre discussion. Si je vous ai réuni c’est pour vous informer que vous partez ensemble avec SG3 demain sur P3X986, cette planète a déjà été visitée mais je veux approfondir les recherches de Naquada. Briefing demain matin 7h00, major je veux un rapport complet de la dernière mission. Colonel faites visiter la base à votre collègue. Rompez !

J/S/E : A vos ordres !

 

Le général quitta la pièce, il était très affecté par la remarque du colonel envers Sam, mais étant parent à celle-ci elle avait toujours refusé les traitements de faveur, il comprenait maintenant pourquoi.

Sam le suivi de peu, elle n’appréciait pas le nouveau colonel et savait qu’elle serait dans sa ligne de mire. Mais le pire de tout c’est que son colonel souriait à ses réflexions. Elle se demandait pourquoi elle s’était acharnée à le ramener d’Edora.

Une fois Carter partit, Elisabeth regarda les trois hommes.

 

E : Je déteste les pistonner !

D : (cachant mal sa colère) Elle a prouvé plus d’une fois qu’elle méritait d’être accepter pour ses qualités de soldat !(Fusillant Jack) Et vous devriez vous le rappeler Jack car sans elle vous seriez encore sur Edora, ou mort à cet instant précis. Teal’c vous venez ?

T : Avec plaisir Daniel Jackson.

J : (Attendant qu’ils soient partis) Comment peux-tu dire cela alors que tu ne la connais pas ?

E : (Méchante) Il n’y a qu’à la regarder.

 

Jack ne dit rien, il savait qu’Elisabeth pouvait souvent se montrer de mauvaise fois lorsqu’elle se sentait en concurrence. Il lui fit un signe de la main pour qu’elle passe devant lui. Ils passèrent l’après-midi à visiter la base, en se racontant leur vie depuis leur séparation.

En effet, Jack et Elisabeth avaient été amants, mais celle-ci n’était pas du genre fidèle, elle avait trompé Jack plusieurs fois. O’Neill avait ainsi rencontré sa future femme Sarah et avait laissé Elisabeth, celle-ci l’avait plutôt bien prit.

Le soir venu, Jack proposa de retrouver ses équipiers pour le dîner. Mais ne savait pas comment dire à Elisabeth de laisser son major. Il n’avait jamais eu le courage de lui faire des remarques, il n’avait jamais compris pourquoi. Ils se dirigèrent avec leur plateau vers ses équipiers et s’installèrent à la table.

 

J : (Souriant) Alors Carter, vous avez bien travaillé ?

S : (Stoïque) Oui, mon colonel !

D : Et vous ? Vous vous êtes bien promenés ?

J : Oui bien ! Je ne suis jamais rendu compte à quel point la base était grande !

T : Avez-vous vu un endroit vous plaisant plus que les autres colonel Johnson ?

E : (Regardant Sam) Oui la chambre de Jack ! J’attends de mieux la connaître.

Jack et Daniel faillirent s’étouffer. Mais à la surprise d’Elisabeth, Sam ne sourcilla pas. « Elle joue bien son rôle » se dit Elisabeth, avec toutes les rumeurs à leur sujet.

J : Heu… Tu ne crois pas que tu t’avances un peu !

E : Tu n’as jamais résisté à une belle femme, Jack !

D : (Voyant le visage de Sam et la connaissant bien) Bon ! Pas que votre conversation m’ennuie mais d’autres sujets plus intéressant peuvent être abordés.

T : J’ai une question O’Neill ?

J : Allez-y Teal’c !

T : Qu’est-ce que le karaté ?

J : C’est un sport de combat, (regardant Sam) d’ailleurs si vous voulez apprendre, je vous conseille Carter comme maître, elle m’a déjà battu !

S : (Souriant) C’est faux mon colonel ! « Décidément, elle ne pouvait résister à son regard »

J : Ah non Carter ! Pas de modestie avec moi, vous êtes la meilleure au karaté et de loin celle de toute la base.

E : (Ne supportant pas de ne pas être dans la conversation) Plus maintenant ! Tu oublies que je suis excellente, Jack.

D : Ah bon ! (Chuchotant dans l’oreille de Sam) Et pas prétentieuse avec ça !

S : (Souriant) Vous voyez mon colonel je suis détrônée.

E : Major ! La ferme !

S : (Docile) A vos ordres !

E : (hurlant presque) A vos ordres, mon colonel et au garde à vous !

Tout le mess suivait la scène, tous savaient que le major était quelqu’un de très respectueux, peut être un peu trop d’ailleurs.

S : (Se levant et au garde à vous) A vos ordres, mon colonel !

 

Jack n’avait rien dit, il ne pouvait contredire un autre colonel, surtout devant autant de monde. Il était prit au piège, regardant son major se plier aux exigences du colonel Johnson. Le reste du repas se passa dans le silence le plus total. Sam ne finit pas sa gelée prétextant trop de travail et partit se remettre au travail. Mais une fois dans son labo et la porte fermée, elle ne put retenir ses larmes. Elle était fatiguée, depuis la disparition du colonel et n’avait guère put se reposer. De plus, depuis le retour de celui-ci tout se bousculait.

Après une heure à pleurer et une heure à essayer de travailler, elle laissa tomber et partit se présenter à l’infirmerie. Quand Janet vit arriver son amie, elle sut de suite que quelque chose ne tournait pas rond.

 

Ja : Sam ! Tu vas bien ? Tu es pâle ?

S : Je suis juste un peu fatiguée Janet, je peux avoir un somnifère pour dormir, je ne trouve pas le sommeil très facilement c’est dernier temps.

Ja : Bien sûr mais si tu vois que les symptômes persistent, tu n’hésites pas à venir me consulter d’accord !

S : (Trouvant la force de sourire) Pas de problème, je te le promets !

 

Sam partit se coucher, elle avait besoin de dormir, arrivée dans sa chambre, encore habillée, elle s’allongea sur son lit s’endormit sans plus attendre.

A 6h00 son réveil se mit à retentir dans ses quartiers, elle se rendit compte qu’elle était encore habillée, puis éteignant son réveil la jeune femme sortie de son lit et se dirigea vers la salle d’eau attenante.

A 7h00 tout le monde était en salle de briefing, enfin non un seul et irrésistible colonel était attendu, il entra dans la salle et s’installa aux côtés de son second qui avait récupéré sa place, arrivée bien plutôt exprès, elle était pale et Jack s’en aperçu immédiatement, il lui fit un sourire rassurant et elle y répondit avec le « spécial Jack » comme le surnommait bon nombre de soldat. Elisabeth regardait leur manège et une soudaine colère apparut, il ne l’avait même pas regardé, elle.

Le briefing dura une bonne heure, les équipes SG1 et 3 iraient sur P3X986, comme prévu la veille, une simple mission de routine afin que le colonel Johnson voit le fonctionnement des équipes. Cette dernière fulminait, elle en n’avait plus qu’assez des regards de Jack envers Sam. Le général Hammond leur donna l’ordre d’aller se préparer, ils devaient se présenter dans une demi-heure en salle d’embarquement.

Les deux équipes en salle d’embarquement attendaient la fin de l’ouverture de la porte, Jack fit signe aux 6 membres de passé l'anneau de naquadah, il attendit que Johnson soit près de la masse bleutée.

 

J : Alors tu es prête ?

E : Je n'ai jamais été aussi prête de toute ma vie ! Quel effet ça fait !

J : Bah les premiers temps tu te serais cru nue en Alaska, mais carter à travailler dessus et depuis c'est comme si tu traversais une porte normale sauf que tu voyages dans l'univers.

E : Ah encore elle !

J : Arrête avec Carter ! Elle fait de l'excellent travail et si tu apprenais à la connaître, je suis sûr que vous vous entendriez bien !

E : (Murmurant) Cela m'étonnerai.

J : Tu disais ?

E : Non rien.

 

Elle passa la porte sans même attendre Jack, il suivit en pensant que cela ne serait pas une mince affaire de la supporter, elle et ses humeurs. En arrivant de l'autre coté, il vit son équipe en train de faire certain relevé, le major Woods était avec son second, ils devaient parler science vue l'enthousiasme des deux militaires, il se surprit à ne pas apprécier leur complicité. Elisabeth s'approcha et lui fit un super sourire.

 

E : J'ai l'impression que le major ne respecte pas vraiment le règlement !

J : (sortant de ses pensées) Quoi mais qu'est ce que tu racontes ! Se sont deux scientifiques, ils discutent des relevés c'est tout.

E : Bien sûr ! On n'y croit tous !!!!

S : (voyant son supérieur et souriant) Mon colonel, les relevés indiquent une forte présence de Naquadah à environ 6 km au sud.

J : Je croyais que c'était une mission de routine et que la planète avait déjà été visitée ?

S : Oui, par SG6 monsieur, mais apparemment ils sont passés à coté d'une mine ou peut-être que le relevé indique autre chose que du Naquadah avec des données similaires.

J : Bon allons voir ce que cela peut-être !

S : (Souriant) Bien mon colonel !

E : Quoi ! Si la planète a déjà été visitée c'est que vous vous trompez major Carter !

S : Ce n'est pas moi qui sors les données mon colonel !

E : (Criant) Je ne vous ai pas demandé de réponse, si Jack admet l'insubordination, ce n'est pas mon cas !

J : (Essayant de calmer le jeu) Bon Daniel, Teal'c et Carter allez au sud ! Woods, Jordan et Thomson au Nord ! Elisabeth et moi allons vers l’Est... On se retrouve dans quatre heures, Carter si c'est du Naquadah faites un appel radio, on reste tous sur le canal 3. Bien à plus tard les enfants...

 

Les équipes se séparèrent.

 

D : Je ne comprends pas pourquoi cette femme s'en prend à vous !

S : C'est mon supérieur !

T : Ce n'est pas une raison Major Carter, vous êtes un très bon soldat vous ne méritez pas toutes ces réprimandes.

S : (Touchée) Merci Teal'c c'est très gentil.

T : C'est la vérité...

D : Et pourquoi Jack ne dit rien ! Il pourrait prendre votre défense.

S : Il ne fait que me supporter ! Il me l'a fait comprendre, il y a 2 semaines.

T : Je ne pense pas que le colonel O'Neill pensait ce qu'il a dit !

S : Je crois que si au contraire.

D : Qu'est-ce qu'il a fait ?

S : Rien d'important...

T : Il a dit au major que son travail était de lécher les bottes de grader incompétent...

D : Quel crétin !

S : Je vous en prie Daniel, on ne peut pas aimer tout le monde, je suis son second, c'est tout. (Changeant de sujet) Bon allons prouver que je dis bien la vérité.

D : Nous vous suivons Sam.

 

Après 1h30 de marche, Les trois équipiers arrivèrent devant un champ un peu spécial...

 

S : Je comprends la quantité de Naquadah !

T : Je ne connaissais pas cet endroit.

D : Je crois que l'on devrait prévenir Jack.

S : Je le fais...

T : (La coupant) Je le fais, je n'ai pas confiance dans le colonel Johnson.

D : C'est préférable.

T : (A la radio) O'Neill ?

J : Teal'c, alors quoi de neuf ?

T : Vous devriez venir, nous avons trouvé quelque chose de très intéressant.

J : Nous arrivons, SG3 au rapport !

W : Colonel O'Neill ?

J : Vous avez entendu Teal'c ?

W : Oui !

J : Alors on se retrouve au Sud.

W : Bien mon Colonel.

 

Avant l'arrivée des autres membres de l'expédition, SG1 moins le Colonel commencèrent l'inspection, en effet, une vingtaine de vaisseaux cargo étaient déposés sur un terrain vague, apparemment en mauvais état. Aucune trace de vie, ni humaine, ni extraterrestre. Au bout de 2h Sam sortie d'un vaisseau la tête sur son écran de PC Portable, elle entendit le colonel l'appeler.

 

J : Carter !

S : (Souriant) Mon Colonel !

E : Eh moi je suis transparente ?

S : Excusez-moi madame.

J : Bon alors, c'est quoi tous ces vaisseaux ?

S : des Cargos en très mauvais état et vide.

J : On peut en récupérer un ?

S : Je ne crois pas, ce qui m'étonne c'est que tous les circuits ont grillé de la même façon !

J : Ce qui veut dire !

S : Je ne le sais pas encore, mais je cherche toujours mon colonel.

E : Ca fait deux heures que vous cherchez vous devriez avoir trouver.

J : (La faisant taire) Continuer, si nous pouvons trouver une solution pour les réparer et les ramenés ce serait génial.

S : Bien, j'attends le Major Woods, il a déjà étudier un vaisseau cargo avec mon père et Selma’c, il devrait pouvoir m'aider à trouver la panne.

D : (Regardant méchamment Jack et Elisabeth) En tout cas cela explique pourquoi SG6 ne les ont pas trouvés.

J : Ils ne devaient pas être là.

E : Comment sont-ils arrivés ici ?

D : Là est la bonne question.

J : Pas de trace de serpent ?

S : Je ne ressent rien et Teal'c non plus !

T : En effet O'Neill. On dirait un cimetière à vaisseau.

J : Bon au travail, il faut chercher des indices, je veux un rapport complet dans 4h.

 

Sans plus attendre, tout le monde se mit au travail, lorsque le reste d'SG3 arriva, Woods rejoignit Carter afin de trouver une explication plausible à ces pannes. Le temps impartit était écoulé et Sam cherchait son colonel, elle le retrouva dans les bras d'Elisabeth, tous les deux enlacés et s'embrassant. Etant trop loin elle ne les distinguaient pas vraiment. Elle se détourna vite et partit informer les autres qu'elle ne les avaient pas retrouvés. La mort dans l'âme elle se remit au travail. Une demi-heure plus tard, les deux Colonels réapparurent, Jack gêné et Elisabeth souriant, apparemment plus ravie que jamais.

 

J : Alors du nouveau ?

D : Tiens enfin vous voilà, Sam vous a cherché partout sans succès.

E : C'est qu'elle ne sait pas chercher.

J : (Pâle) Euh, où est-elle ?

W : Elle s’est remise au travail.

E : Elle fait vraiment beaucoup de Zèle.

T : Le major Carter est quelqu'un de consciencieuse et recherche toujours la cause du problème, cela s'appelle de la conscience professionnelle il me semble !

D : Je n'aurais pas dit mieux. Je pense que nous pouvons rentrer, mais il faudrait envoyer une équipe scientifique pour comprendre le problème.

J : Oui, attendez là, je vais chercher Carter !

E : Je viens avec toi !

J : (l'arrêtant) J'ai dis, je vais chercher Carter, cela signifie tout seul.

 

Jack chercha son major pendant 5 minutes environ, il l’a trouva penché sur son ordinateur, connecté au réseau du vaisseau goau’ld.

 

J : (arrivant derrière son second) Alors ça avance ?

S : (Se retournant) Pas vraiment colonel !

J : Bon nous rentrons, nous enverrons l'équipe du docteur Lee (la voyant aussi pâle) Vous allez bien ?

S : (Se relevant et souriant) Bi... (Perdant l'équilibre mais se rattrapant) Bien, un peu fatiguée, c'est tout.

J : Vous êtes sur, Sam !

S : (Froidement) Oui colonel.

 

Puis elle partit vers l'extérieur, elle ne pouvait plus rester seule avec cet homme. C'est à 18h00 qu'ils arrivèrent en salle d'embarquement, attendu par le général Hammond et Jacob, celui-ci venait voir sa fille. Quelle ne fut pas sa surprise lorsque sa fille évita son regard, elle ne le faisait jamais, sauf lorsqu'elle lui en voulait mais il ne s'était pas revu depuis trois mois environ donc cela n'était pas possible. SG1 et 3 attendaient sur la rampe qu'Hammond leur donne les consignes. Les deux généraux rejoignirent les nouveaux arrivant.

 

H : Alors comment c'est passé cette mission ?

J : Bien mais il faut envoyer une équipe scientifique là bas ?

Jacob : Pourquoi ?

E : Nous avons trouvé un cimetière de vaisseaux cargos.

H : tous en panne ?

D : Sans exception ! Et le plus bizarre la même pour tous les vaisseaux ?

Jacob : Si tu le veux bien Georges je souhaiterais accompagner tes équipes ?

H : Je n'y vois pas d'inconvénient. (Se retournant vers Carter qui n'avait pas bougé) Jacob venait vous voir major Carter.

S : (Essayant de se donner contenance) Je suis ravie de te voir papa !

Jacob : Tu vas bien Sam ?

S : (Souriant) Très bien !

H : Bon tous à l'infirmerie, je vous veux à 20h00 en salle de briefing pour un rapport complet.

SG3/S/J : A vos ordres mon général.

 

A l'infirmerie, Janet sépara les deux équipes. Pendant qu'elle s'occupait de SG3, Jack voulait prendre des nouvelles de son major, mais elle restait près de son père à discuter de tout et de rien, son sourire était faux et elle était fatiguée, Daniel lui donna un coup de coude.

 

D : Je crois que vous en avez assez fait, laissez la tranquille !

J : Je n'ai rien fait !

D : Mais bien sûr, depuis que Johnson est ici elle se fait engueuler tout le temps, injustement, en plus, et vous vous laissez faire.

J : J'ai dis à Elisabeth de laisser Carter tranquille.

D : Super, merci pour elle.

J : Daniel, vous savez que j'estime Carter.

D : Bien, t'en mieux pour vous Jack !

J : Bon alors, comment va-t-elle ?

D : Qui ?

J : Carter ?

D : Bien, elle est un peu fatiguée, elle doit tout le temps être au four et au moulin, tout le monde croit que c'est un robot, elle finit par le croire mais je pense que sa santé ne suit pas.

Janet : (Entrant en salle d'attente) A vous SG1.

Cela faisait plus d'un mois qu'Elisabeth avait intégré le SGC, elle avait trouvé une parade, pour ne pas avoir à faire aux foudres de Jack, s'en prenant toujours au major mais en douce, quand personne n'était présent, lui en demandant toujours plus, l'épuisant toujours plus.

Ce soir là dans les vestiaires, Elisabeth racontait à des infirmières que Jack voulait se débarrasser de Carter, il ne la voulait plus dans son équipe, espérant une rumeur, sans la mettre en cause, mais Sam était dans sa douche, écoutant et enregistrant les paroles du colonel Johnson. Quand tout le monde partit, elle sortit de sa cabine et s'habilla afin de se remettre à travailler. Mais son corps ne supportait plus cette cadence et une fois sur son microscope elle s'écroula, évanouie. Le garde de service, devant ses caméras, assista à la scène et avertit l'infirmerie. Janet, inquiète pour son amie, courut vers le laboratoire, elle arriva essoufflée, palpa le pouls de Sam et demanda à deux infirmiers de la mettre sur un brancard et de la transporter à l'infirmerie dans une chambre isolée. Elle avertit aussitôt le général et Daniel.

Ce n'est que le lendemain matin en rentrant de chez lui que Jack apprit pour son second, il se rendit directement dans sa chambre, y trouvant un Daniel fatigué et inquiet.

 

J : (Murmurant) Que c'est il passé ?

D : Elle s’est évanouie hier vers 18h30 et n'a pas reprit connaissance depuis.

J : Mon Dieu, (s'approchant du lit) Eh Dorothée, il faut se réveiller !

D : Quel est son avenir au sein de SG1 ?

J : Quoi son avenir ? Ce n'est qu'un malaise ? Son intégrité n'est pas à remettre en cause !

D : Une infirmière est venue me voir hier soir, il paraît que vous ne voulez plus d'elle dans l'équipe !

J : Mais c'est n'importe quoi ! C'est elle la tête pensante, si nous sommes en vie c'est grâce à elle, jamais je me séparerais d'elle ! (Se retournant et murmurant) J'ai trop besoin d'elle, même si elle est très distante ces derniers mois. Qui a fait courir cette rumeur ?

T : (Entrant) Le colonel Johnson !

D : Tiens cela ne m'étonne guère.

J : Je n'ai jamais rien dit de tel, surtout que je n'ai pas vu Elisabeth depuis 1 semaine.

D : Elle était avec vous dans votre chalet ce Week-end !

J : Ah non ! Elle m'aurait encore fait des avances et je l'ai déjà rejeté !

D : Quand vous a-t-elle fait des avances ?

J : Lors de notre première mission sur P3X machin truc.

T : Où étiez vous ?

J : Dans le vaisseau cargo 3 je crois, pourquoi ?

D : (regardant Teal'c) Oups...

J : Quoi oups ?

S : (Se réveillant) Janet !!!!

D : Je vais l'appeler, surtout ne bougez pas Sam. (Puis il sortit de la pièce)

J : Comment allez vous ?

S : Bien, juste un peu...

J : Je veux la vérité Sam !

S : Sam ??? C'est pour mieux me virer que vous utilisez mon prénom.

J : Ecoutez...

S : Sortez d'ici mon colonel.

J : Sam, s'il vous plait !

T : (persuasif) Je crois que vous devriez faire ce qu'elle vous demande O’Neill.

J: Je vous promets que j'aurais cette discussion avec vous.

 

Janet entra dans la chambre et se dirigea vers sa patiente, elle fit sortir tout le monde sans exception et examina la jeune femme, tension trop basse, température trop élevée.

 

S : Je vais bien, j’ai juste besoin de me reposer une ou deux heures…

Janet : Stop ! Sam, tu es inconsciente depuis plus de 12h, tu ne te reposes pas, tu ne sais même pas ce que signifie ce mot. Je suis obligée de t’interdire l’accès de la base, je vais te faire reconduire chez toi…

S : Mais…

Janet : (Criant) Avec ou sans ton accord est-ce bien compris ?

S : Je… (Voyant le regard meurtrier de son amie) Oui, j’ai bien compris… (Pleurant) Je suis tellement désolée.

Janet : (Prenant Sam dans ses bras) Tu n’as pas à l’être, je veux seulement que tu reposes, je ne veux pas que ma meilleure amie se tue à la tâche…

S : Elle dit qu’il ne veut plus de moi dans son équipe… Je pensais avoir fait mes preuves, faire partie de SG1 mais je crois que je me suis trompée.

Janet : Tu mérites cette place plus que quiconque Sam et tes équipiers et je dis bien tous tes équipiers t’apprécie à ta juste valeur, tu aurais du voir son état quand il a appris que tu étais à l’infirmerie.

S : J’ai besoin d’être seule, je peux sortir ? J’ai l’impression d’étouffer.

Janet : Bien, tu es sur la bonne voie, je vais te faire raccompagner… Une semaine de repos, et tu reviens me voir, je te dirais si tu es apte au travail ou pas.

S : J’aimerai que tu dises aux autres que je dors, je ne veux pas leur parler.

Janet : Je ne sais pas si c’est une bonne idée, mais si c’est ce que tu veux ! (Puis elle sortit)

 

Une heure plus tard, Janet avait trouvé un soldat pour raccompagner Sam, elle quitta la base sans avoir vu personne, son amie regrettait ce comportement. Janet alla déjeuner, elle retrouva SG1 avec le colonel Johnson. Elle allait les éviter lorsque Jack l’appela, maudissant son supérieur, elle s’installa avec eux.

 

J : Alors comment va Carter ?

Janet : Fatiguées, mais elle est rentrée chez elle, un éloignement lui fera le plus grand bien.

J : (Surpris) Quoi elle est rentrée, mais nous ne l’avons pas vu !

E : C’est bon, tu voulais qu’elle te dise quoi ?

J : Qu’elle me parle, qu’elle me dise ce que tu lui fais subir dès que j’ai le dos tourné.

E : Mais qu’est ce que tu racontes, c’est elle qui te fais croire cela, je n’y suis pour rien.

J : Tu veux que je te dise, je préfère croire Carter.

 

Il se leva et sortit du mess, se dirigeant vers le bureau du général afin de lui demander une permission pour aller parler à son second. A peine arrivé devant la porte, il se figea, et écouta une discussion entre son supérieur et Jacob.

 

Jacob : Je comprends mieux pourquoi elle m’évitait comme la peste le mois dernier.

H : Je me suis rendu dans son bureau il y a une semaine et elle m’a demandé de ne pas me mêler de l’histoire.

Jacob : Pourquoi ?

H : Parce que je suis son oncle.

Jacob : (Tristement) Qu’aurait fait Elisabeth ?

H : Elle nous aurait demandé d’avoir confiance en Sam et elle n’aurait pas tord.

Jacob : Ta sœur était vraiment la meilleure.

H : Et oui ! Je ne comprends toujours pas pourquoi elle t’a épousé !!!

Jacob : Et qu’a fait O’Neill ?

H : Jack ne voit rien, à force de l’éviter, il en oubli que c’est une femme fragile et non un soldat 24h/24.

Jacob : Je ne comprend pas pourquoi elle ne lui dit pas !

H : Je pense que certains sentiments entre eux lui interdisent et elle a raison, il n’est pas prêt à les entendre.

 

Jack finit par apparaître dans l’embrasure de la porte, les deux généraux s’arrêtèrent.

 

H : Oui colonel ?

J : J’aimerais pouvoir sortir de la base, j’ai… Euh… Comment dire, je dois voir Carter, il faut que je lui parle, apparemment il y a un malentendu…

Jacob : (Cassant) Vous ne croyez pas que vous en avez assez fait.

J : Malgré tout le respect que je vous dois, c’est à Carter et moi de régler cette affaire.

H : Je ne pense pas que cela soit une bonne idée colonel.

J : Je pense au contraire que plutôt nous parlerons, plutôt elle récupérera.

Jacob : Je crois qu’il n’a pas tord, même si je ne suis pas ravi de l’admettre.

H : Alors je vous conseille de ne pas l’affaiblir plus qu’elle ne l’est sinon vous vous en mordrez les doigts.

J : (Souriant) Compris mon général. Merci.

 

C’est comme cela qu’il se retrouva devant chez son second vingt minutes plus tard, cherchant comment se faire ouvrir la porte de celle-ci qui ne se laissera pas faire, il le savait, Sam avait du caractère. Toujours au pas de la porte, cherchant ses mots, il allait frapper lorsque la porte s’ouvrit pour se refermer aussitôt, mais il retenta sa chance, une bonne dizaine de fois afin que la porte s’ouvre en grand, laissant apparaître une Sam fatiguée et les yeux rougis.

 

J : Excusez moi mais il faut que nous parlions.

S : (Méchamment) Je n’ai pas envie de parler, ni de vous écouter.

J : (Suppliant) S’il vous plait.

S : C’est bon je vous écoute.

J : Pas comme cela… je peux entrer.

S : (Soufflant mais le laissant passer) Allez y !

J : Merci, (faisant son entrée en matière) Ecoutez, je sais que depuis quelques mois je ne suis plus très présent, mais…

S : Vous comptez m’annoncer que vous me virer de l’équipe quand ? Vous pouvez y aller toute la base le sais donc…

J : (lui coupant la parole et criant) Jamais, vous m’entendez jamais.

S : Et si je décidais de laisser tomber SG1 ?

J : Je ne vous laisserai pas faire.

S : (criant) Je ne vous demande pas votre avis.

J : Sam !

S : (toujours en colère) Pourquoi êtes vous là ?

J : Pour comprendre ce qui se passe.

S : (Sarcastique) Mais il ne se passe rien, comme d’habitude.

J : (sur le même ton) Ne jouer pas avec moi à ce petit jeu.

S : Mais je ne joue pas, colonel.

J : Vous voulez quoi un rapport pour insubordination ? Vous croyez que je vais vous le coller ?

S : Ne vous gênez pas.

J : (calmant le jeu) Je ne vous virerais pas de mon équipe.

S : (craquant) Et si moi je n’en peux plus ?

J : (étonné) Vous êtes fatiguée, mais cela va passer.

S : (Voulant le faire partir) Bon je ne vous retiens pas.

J : vous croyez que je vais partir comme ça…

S : C’est pourtant ce que vous faites de mieux, partir quand cela devient intéressant.

J : Aujourd’hui c’est vous qui fuyiez.

S : (criant) je ne fuis pas je suis fatiguées de devoir me justifier, de devoir trouver une solution à tous les problèmes.

J : (Criant aussi) On ne vous le demande pas.

S : Si (murmurant) mais vous ne vous en rendez même pas compte.

J : (réalisant) Pardon et merci…

S : (Etonnée) Merci de quoi ?

J : De m’avoir ramené et sauvé.

S : Je ne demande pas un mer…

J : Non mais je vous le dois, comme je dois m’excuser de ne pas avoir vu le manège du colonel Johnson.

S : Ce… Ce n’est pas de votre faute…

J : Pourquoi ne pas avoir laisser Hammond la sanctionner ?

S : C’est assez compliqué.

J : On sait que vous n’êtes pas sur ce projet grâce à votre Oncle.

S : Comment ?

J : J’ai surpris une conversation entre votre père et le général, ils s’inquiètent pour vous, comme nous d’ailleurs.

S : Je vais bien (pleurant) je suis juste…

J : (lui tendant les bras) Venez !

 

Elle se blottit dans ses bras et continua à pleurer, une fois calmée, elle se détacha un peu de lui mais un contact physique leur était nécessaire, les mains dans les mains, installés sur le canapé. Jack avait envie de remettre la discussion sur le tapis, mais il compris qu’elle n’était pas en état.

 

J : Vous avez faim ?

S : (Gênée) Je dois avouer !

J : Vous voulez sortir ?

S : Non j’ai plutôt envie de commander, (Se levant) Vous voulez manger avec moi ?

J : Ok, pour manger je suis toujours d’accord !

S : J’ai envie de japonais, ça vous tente ?

J : Oui, excellente idée, ça fait longtemps que je n’ai pas mangé japonais.

 

Aussitôt dit, aussitôt fait, Sam lui proposa la carte à emporter d’un restaurant qu’elle aimait, ils choisirent leur menu et passèrent commande. La soirée se passait bien, Jack n’osait toujours pas aborder le sujet, Ils regardèrent un film et à la fin de celui-ci Sam dormait à point fermé. Il l’a prit dans ses bras et la monta jusque dans sa chambre, redescendit et écrivit un petit mot, puis il partit pour la base.

Une fois sur son lieu de travail il alla voir si Daniel travaillait toujours, mais fut déçu en voyant la porte fermée. Il prit la direction de ses quartiers, il entra ne prenant pas la peine d’allumer la lumière, se dirigea vers la salle d’eau, se changea et alla se coucher. Il était fatigué, mais heureux de la soirée passée avec son major, il s’endormit avec le sourire aux lèvres.

 

A son réveil, Sam fut surprise de se retrouvée dans son lit, elle ne se souvenait pas y être entrée, elle n’avait pas quitté ses vêtements de la veille, elle souffla, ce n’était pas un rêve, la soirée d’hier était bien réelle. Elle descendit se faire du café et y découvrit le mot de son supérieur :

 

«Sam,

 

J’ai passé une très bonne soirée, je ne voulais pas vous réveiller, je repasserai demain soir.

Bonne journée,

 

Votre colonel.»

 

Il repasserait, un sourire plus beau que jamais naquit sur son visage, elle aussi avait passé une bonne soirée et elle ne comptait pas en rester là. Elle décida de s’occuper d’elle afin d’être à son avantage.

Lorsqu’il se réveilla, il sentit un poids sur son torse, étrange, il ouvrit les yeux et découvrit le colonel Johnson à demi nue dans son lit, le regardant d’un air décidé à obtenir ce qu’elle désirait. Il sentit une main parcourir son corps, il l’a poussa et sortit du lit, les yeux coléreux.

 

J : Que fais-tu ici ?

E : Je sais que je te manque !

J : (Méchamment) Cela fait bien longtemps que tu ne me manques plus ! Alors sort de ma chambre…

E : Tu crois que tu peux l’avoir dans ton lit ? Tu te trompes, tu es trop bien pour elle !

 

Quelqu’un frappa à la porte, Elisabeth répondit directement d’entrer.

 

Jac : (Rouge de rage) Je voulais des nouvelles de ma fille mais je vois que je vous dérange.

D : Je vois que vous passez vite de Sam à l’âne.

E : Cela ne vous regarde pas !

J : Bien sûr que cela les regarde, tu n’es qu’une nymphomane… Jacob je voulais vous voir justement. (Se tournant vers Teal’c) Pouvez vous ramenez le colonel dans ses quartiers et vous assurer qu’elle prenne une douche froide.

T : Bien O’Neill avec plaisir !

E : Tu ne sais pas que ce que tu perds !

J : (cinglant) Peut-être mais je sais ce que je gagne !

Jac : Que se passe-t-il ?

J : Je suis rentré tard hier, votre fille dormait.

Jac : Et ?

J : Et quoi ?

D : Jacob veut savoir si vous vous êtes expliqués ?

J : Bah on a commencé, mais elle est fragile, je me suis excusé, cela devrait aller mieux, j’y retourne ce soir !

Jac : Elle le sait ?

J : Je lui ai laissé un message ! Pourquoi ?

Jac : Je demande c’est tout !

D : Et cette soirée vous avez fait quoi ?

J : Je vous en pose des questions moi Daniel !

T : (Revenant) J’ai ramené le colonel Johnson à ses quartiers.

J : Merci Teal’c cette femme est un pot de colle !

Jac : Pourtant elle est plutôt jolie ?

J : Mais cette fille n’a rien à raconter d’intéressant !

D : Tout le contraire de Sam ?

J : Oui (regardant Jacob) Enfin… Bon pourquoi vous veniez me voir ?

D : Nous voulions savoir comment allait Sam ?

J : Elle va bien elle est juste fatiguée, mais une bonne semaine de repos et on retrouve Carter en pleine forme.

Jac : Pour mieux la ré épuiser ensuite ?

J : (l’air sur de lui) Ah non, il n’en ai pas question et j’y veillerai personnellement, maintenant si vous voulez bien… Messieurs… J’aimerai me préparer avant de finir mes rapports en retard ! (Teal’c poussa légèrement Daniel afin de laisser les deux militaires ensemble)

Jac : Je repars sur Vorash, je suis en mission pour deux mois et malheureusement je ne pourrais pas prendre de nouvelles de Sam, je vous la confie !

J : Je promets que lorsque vous reviendrez elle sera en parfaite santé…

Jac : (Se dirigeant vers la porte) Merci beaucoup !

J : (Fier de la confiance que Jacob lui accordait) Mais de rien !

 

Jacob sortit des quartiers de Jack, quelque peu rassuré que sa fille est un supérieur aussi attentionné, peut-être un peu trop d’ailleurs.

La journée se passa tranquillement, Jack s’évertuait à éviter Elisabeth, il était resté dans son bureau, il avançait rapidement dans ses rapports en retard, afin de négocier sa soirée hors de la base. Vers 17h30, il arriva devant le bureau d’Hammond, les bras chargés de rapports, il frappa à la porte du bureau.

 

H : Entrez !

J : (Entrant) Mon général !

H : Que puis-je pour vous colonel ?

J : Je vous rends mes rapports de mission.

H : Tous vos rapports ?

J : Euh… oui !

H : Que voulez vous me demander ?

J : J’aimerai pouvoir passé la soirée hors de la base !

H : Pourquoi ?

J : Je dois passer voir Carter.

H : C’est bon allez y !

J : (Souriant) Merci mon général, je rentre à la base ce soir.

H : Pas la peine, vous pouvez rentrer chez vous, je vous donne 4 jours, le temps que le major se repose un peu. SG1 est au repos.

J : Merci mon général, bonne soirée…

H : Merci, vous aussi.

 

Jack partit de la base directement, il rentra chez lui et prit une bonne douche, celle du matin avait été écourtée, il ne voulait pas tomber sur Elisabeth. Il sortit de chez lui, monta dans sa voiture et arriva chez son second 30 minutes plus tard. Il n’y avait pas beaucoup de lumière à travers les fenêtres. Il s’avança jusqu’à la porte et frappa une première fois, n’obtenant pas de réponse il réitéra son geste, il n’avait pas plus de succès, il tenta d’entrée, la porte s’ouvrit, il appela son major, toujours pas de réponse. Il commença alors le tour de la maison, il s’inquiétait, il arriva à la cuisine et vit son major en pleine préparation, son MP3 sur la tête. Essayant de ne pas lui faire peur il s’approcha doucement, il l’observa quelques instant, voir Carter cuisiner, elle n’était pas censé ne pas savoir le faire. Jack décida de s’approcher vraiment d’elle, jusqu'à la frôler, enleva son baladeur et lui murmura.

 

J : Je croyais que vous ne saviez pas cuisiner.

S : (Ne se retournant pas) Euh… Je ne sais pas.

J : (La retournant) Sam ?

S : (S’essuyant les yeux) Mon colonel ! Je suis désolée…

J : Ce n’est rien Carter, se sont vos nerfs, allez-y lâchez-vous.

 

Il l’a prit dans ses bras, deux fois en deux jours, même s’il savait que l’état de son second était préoccupant, il ne s’habituerait pas à la voir pleurer, à part peut être pour avoir l’excuse de la prendre dans ses bras. Il décida d’attendre le dîner pour parler des différentes tensions entre eux depuis plusieurs mois. Une fois que Sam se calma, il s’éloigna d’elle, et lui proposa un repas, il avait faim et elle n’avait pas du se nourrir réellement depuis la vieille au soir.

Sam accepta et continua le repas tandis que son supérieur mettait la table. Une fois devant leurs assiettes Jack se permit d’entamer le sujet qu’il redoutait tant.

 

J : Depuis combien de temps nous ne communiquons plus ?

S : Quoi ?

J : Vous et moi, vous vous êtes éloignés depuis plusieurs mois et je voudrais savoir ce qui a engendré cette… (Cherchant le mot)

S : Distance ?

J : Oui c’est cela, je pense que c’est lorsque votre double est arrivé avec Kawalski.

S : (Gênée) Non bien sûr que non ! Qu’est ce qui peut vous faire croire cela ?

J : Je vous ai embrassé !

S : (Cachant sa colère) Non, vous avez embrassé le docteur Carter.

J : Euh… Oui ! Mais je l’ai fais pour elle !

S : (Sarcastique) Vous êtes un héros alors !!!

J : Je n’ai pas dis cela Carter ! C’est juste pour que vous sachiez que je n’ai pas profité de la situation.

S : (Relevant le sourcil digne de Teal’c) En êtes vous sûr ?

J : (Ayant du mal à cacher sa colère) Mais que voulez-vous ?

S : (Criant) La vérité pour une fois, arrêtez de vous cacher, vous ne trompez personne.

J : Vous voulez quoi ! Que je vous dise que ce baiser m’a plus !

S : (Se levant et continuant de crier) Et pourquoi pas ? Pourquoi vous sembliez plus proche ? Parce que dans sa réalité, nous… Ils étaient mariés. Cela ne vous a pas posé de problème ?

J : Vous saviez pour eux ??? Le docteur m’avait pourtant dit que vous ne deviez pas être au courant !

S : Vous me croyez à ce point stupide pour ne pas voir lorsque je suis malheureuse, vous me croyez assez bête pour n’avoir pas vu que vous étiez déçu de revenir sur terre après Edora ? Je suis peut-être une lèche botte, mais je suis observatrice, moi je fais les choses bien, ce qui n’est pas le cas de tout le monde dans cette pièce.

J : Je n’ai jamais été déçu de revenir sur terre, j’avais juste perdu… (Il s’arrêta)

S : Vous aviez perdu quoi ??

J : Oh et puis zut ! Si cela vous fait du bien de croire cela !

S : (Sarcastique) C’est vous qui avez abordé le sujet, Monsieur !

J : Carter ça suffit !

S : Pourquoi tout se termine quand vous le décidez ?

J : Ce n’est pas fini, nous sommes toujours dans une impasse !

S : Mais nous ne sommes pas dans une impasse ! Il n’y a jamais eu d’impasse !

J : (Se levant et criant également) Si ! (Se radoucissant) Sinon je ne serais pas ici…

 

Ils se regardèrent dans les yeux, chacun épuisé du combat avec l’autre. Sam se rassit et s’immobilisa, tous les deux se fixant. Puis, Jack compris qu’il ne règlerait rien par la colère, il baissa la tête.

 

J : J’avais perdu espoir !

S : (étonnée) Pourquoi ?

J : Parce que vous vous aviez Teal’c et Daniel, moi je n’avais personne.

S : Nous n’aurions jamais laissés tomber.

J : Maintenant je le sais. La première fois que nous avons traversé la porte des étoiles, je comptais rester sur Abydos, mourir. Sur Edora, je me suis projeté quelques années en arrière.

S : (Secouant la tête) je suis désolée, je ne voulais pas…

J : J’avoue que de vous voir vous éloignés m’a permis de réfléchir, au début je trouvais que vous aviez raison…

S : Et maintenant ?

J : Je ne veux pas que vous souffriez par ma faute !

S : Oh !!!!

J : Je vais partir, (prenant la direction de la porte) bonne soirée Sam !

S : (Le rattrapant) Non ! (Cherchant une excuse) Vous… Vous n’avez pas mangé le dessert.

J : Je ne crois pas…

S : (souriant) S’il vous plait… Jack !

J : Sam !!!! Pourquoi ?

S : Parce que je pense moi aussi que nous devons sortir de cette impasse.

 

Elle l’avait dit, elle avait admis des tas de chose par une si petite et si banale phrase. Lui était sous la révélation, après un silence moins pesant que les autres, ils se redirigèrent vers la table et s’installèrent. Ils mangèrent tout en essayant de remettre le sujet sur le tapis, mais impossible, ils en avaient déjà suffisamment dit, ils n’aimaient pas parler de leur sentiments et chacun le savait, il fallait du temps afin que tout redevienne comme avant. Il était minuit lorsque Jack regarda sa montre pour la première fois de la soirée, Sam était fatiguée, il commençait lui aussi à ressentir les effets de la fatigue. Pourtant il ne voulait pas la quitter, il ne voulait pas partir sans la sentir totalement en confiance, il ne voulait pas refaire les pas qu’ils avaient faits ce soir. Alors quand Sam lui proposa un café, il accepta. Dans le salon tous les deux dans le canapé, ils s’endormirent l’un à côté de l’autre.

C’est un puissant mal de dos qui lui fit ouvrir les yeux, il se rendit compte, qu’il était dans le salon de son second. Elle était près de lui, tous deux allongés et dans les bras l’un de l’autre. Comment avaient-ils fait pour prendre cette position ? Quand il regarda Sam, un sourire apparu sur son visage. Il voulait connaître l’heure, d’un geste très lent, il porta son bras à son visage. Il était 3h00 du matin, il fallait qu’elle aille dans son lit, mais il ne voulait pas rompre ce moment. Il prit la couverture, sur le dossier du sofa et recouvra leur deux corps, elle ne devait pas attraper froid. Il l’a regardait, elle avait l’air sereine, elle était belle, vraiment, il craquait. Il passa son bras autour de sa taille, elle se blottit un peu plus dans ses bras. Il ferma les yeux et s’endormit, et depuis longtemps, d’un sommeil réparateur. Il était bien dans cette position même si un mal au dos serait certain le lendemain.

Elle était bien et n’osait pas ouvrir les yeux, elle avait sentit son parfum, son corps contre le sien. Il bougea et grogna, elle savait qu’il avait mal au dos, plusieurs fois Sam avait entendu Janet lui dire faire attention. En ouvrant les yeux elle tomba sur un regard brun gêné de l’avoir ainsi réveillée.

 

J : (Toujours accroché à son regard) Bonjour !

S : Bonjour !

J : Bien dormi ?

S : (S’étirant) Très bien et vous ?

J : (S’efforçant de sourire) Très bien !

S : (Riant) Je ne vous crois pas un seul instant.

J : (souriant) Si, si je vous jure mais j’ai très mal au dos.

S : Je connais un remède très efficace contre le mal de dos, enfin si vous voulez ?

J : Et c’est quoi ?

S : un massage avec une pommade chauffante très efficace !

J : Euh… Je ne peux pas vous demandez ça !

S : Je me propose (Se levant) Attendez moi ici je reviens.

 

Elle s’absenta et revint les bras chargés de produit, elle posa le tout et installa un tapis au sol.

 

S : Installez-vous sur le ventre après avoir enlevé votre T-shirt.

J : Sam, je ne crois pas que cela soit une bonne idée…

S : Mon père souffrait beaucoup du dos après la mort de ma mère. Il devait avoir des massages régulièrement, son kiné m’a appris à les faire vu que cette tête de mule ne voulait pas se déplacer, alors ayez confiance, je ne vous ferais pas mal.

J : Je le sais, j’ai confiance en vous. (Voyant son air déterminé) Bon d’accord !

Jack s’installa sur le ventre, une fois torse nu, il était plutôt mal à l’aise mais il devait avouer que ce massage lui ferait le plus grand bien. Une fois en position Sam se mit près de lui.

S : Si je vous fais mal, n’hésitez pas à me le dire.

J : D’accord.

 

Elle commença sa douce torture. Jack sentit ses mains expertes et souriait de contentement, c’est vrai que cela lui faisait le plus grand bien. Sam quant à elle était concentrée sur sa tache, le fait d’être aussi proche de son supérieur lui faisait du bien elle aimait cette proximité, il était détendu, elle le savait. Elle l’entendit caché un petit cri, elle venait de toucher le point douloureux, alors, rajoutant un peu de crème dans ses mains, le caressant doucement, le frôlant presque, elle s’attarda sur cette zone, il fallait que le mal passe.

Jack faillit s’endormir, il était bien, entre de bonnes mains. Il appréciait plus que nécessaire ce traitement. Puis un autre son sortit de sa bouche.

 

J : C’est bon ! (Gêné par sa précédente phrase) Je suis désolé !

S : Ce n’est rien, j’avoue que j’adore également les massages. Vos muscles commencent à se détendre.

J : Voilà contrairement au doc, vous êtes douce.

S : C’est surtout que je n’ai pas de piqûre.

J : Bah la prochaine fois que j’ai mal au dos, je viendrais vous voir.

S : Pas de soucis ! (Très doucement) J’adore vous voir aussi détendu…

 

Jack regarda son second, perplexe, elle n’avait pas l’air gêné de cette phrase, alors qu’elle semblait vraiment ambiguë. Sam souriait. Elle continua le massage pendant au moins 20 minutes. Il essayait de se concentré sur le tracé de ses mains et de ses doigts et se rendit vite compte que cela n’était pas une bonne idée, mais impossible de changer ses pensées, il était avec une personne à qui il tenait énormément, plus qu’il ne le devrait et passer c’est deux soirées avec elle ne faisait qu’accroître ses sentiments.

Il se rendit compte qu’elle avait arrêté, il se tourna à moitié et la contempla, elle le fixait, un sourire espiègle sur le visage.

 

J : Quoi ?

S : Vous auriez aimé que je continue ?

J : Je ne voudrais pas abuser ! Je vous remercie, cela m’a vraiment fait du bien !

S : Mais tout le plaisir était pour moi. Je vous offre un petit déjeuné ?

J : Oh !!! Si vous me prenez par les sentiments comment voulez vous que je résiste.

S : Qui vous demande de résister ?

J : (Gêné) Je vais dans ma voiture, j’ai quelques affaire à prendre, si cela ne vous gêne pas je souhaiterais prendre une douche avant de rentrer chez moi ?

S : Non ça ne me gêne pas le moins du monde.

Ils se séparèrent, Jack remit son T-shirt et partit à sa voiture, Sam, elle se dirigea vers la cuisine ou elle prépara le petit déjeuné, lorsqu’il entra dans la cuisine, elle mettait la table. Elle avait retrouvé cette lueur dans ses yeux, son sourire heureux. Il en était fier.

Ils déjeunèrent et se partagèrent leur repas, Sam lui donnait de son croissant tandis que lui proposait son pain grillé. Eentre deux fou rire. Un vrai petit couple pensa t’elle, elle comprenait maintenant pourquoi son double était si malheureuse après l’avoir perdu, elle ne pourrait pas vivre sans cet homme.

 

S : Vous devez rentrer à la base aujourd’hui ?

J : Non nous avons eu 4 jours. Pourquoi ?

S : Je me demandais… Enfin si cela ne vous dérange pas… On pourrait passer la journée ensemble ?

J : (Avec un sourire magnifique) Je suis d’accord ! Que voulez-vous faire ?

S : à vrai dire je ne sais pas !

J : On devrait se préparer et voir ensuite !

S : D’accord, monsieur !

J : Sam ! Commencez par m’appeler Jack. C’est vrai, je vous appelle bien par votre prénom depuis deux jours, alors faites de même.

S : Je vais essayer.

 

Ils se préparèrent, une fois tous les deux dans le salon, ils restèrent à se regarder, sans pouvoir prononcer un mot.

 

J : Il y a une fête foraine à environ 20 km d’ici, ça vous tente ?

S : Oui, beaucoup.

J : Alors c’est partit…

 

Ils se dirigèrent alors vers la voiture de Jack et se rendirent à cette fête foraine, ils s’amusaient vraiment et personne n’aurait pu croire qu’ils étaient militaires. A la sortie d’un manège, Jack tendit la main à Sam afin de l’aider à sortir, elle accepta sans l’ombre d’une hésitation et tout naturellement ils restèrent les mains liées. Il était tard et ils commençaient à avoir faim, Jack proposa un hot dog. Ils en prirent un différent afin de faire goûter à l’autre. Toujours main dans la main, ils étaient bien et tous les deux se sentaient dans leur élément. Il était près de minuit lorsqu’ils rentrèrent chez Sam, Jack la raccompagna jusqu’à sa porte.

 

J : Bah ! Vous voilà de retour chez vous !

S : Oui, merci pour cette journée, c’était vraiment très bien.

J : De rien ! J’ai adoré aussi, cela fait longtemps que je ne m’étais pas autant amusé, et je n’ai pas eu mal au dos de toute la journée.

S : T’en mieux !

J : C’est grâce à vous, (charmeur) vous êtes une masseuse merveilleuse !

S : (Rougissant) Je ne crois pas !

J : (Essayant de détendre l’atmosphère) Ah non ! J’ai toujours raison, vous devriez le savoir depuis le temps.

S : (Riant) C’est vrai j’oubliais…

J : (Souriant déçu) Bon je vais vous laisser !

S : Je n’ai pas envie de vous voir partir !

J : Vous voulez quoi ? (Sarcastique) Que je reste avec vous !

S : (Sérieuse) Pourquoi pas !

J : Sam…

S : Jack ?

J : (Se rapprochant) Vous jouez à un jeu dangereux major !

S : (Comblant le vide entre eux) Qui vous dit que je joue colonel ?

J : (captant son regard) Et si nous arrêtions de nous chercher ?

 

Ils s’embrassèrent très tendrement, savourant ce contact doux et sensuel. Jack serra Sam dans ses bras, tandis qu’elle entourait son cou de ses bras. Lorsqu’ils arrêtèrent, leurs regards continuaient à se fixer.

 

J : Et qu’est-ce qu’on fait maintenant ?

S : Je n’en ai pas la moindre idée, mais nous avons 3 jours pour y penser !

J : 3 jours ?

S : Oui avant que tu ne reprennes le travail !

J : Alors, il faut que cela soit intensif.

S : (Espiègle) Très intensif…

J : Il faut vraiment que nous arrêtions sinon je ne sais pas si je vais pouvoir me contrôler !

S : Jack O’Neill, ne pouvant plus se contrôler ??? J’aimerai voir cela !

J : (Sérieux) J’aimerais aller doucement !

S : (Sérieuse aussi) Je n’ai pas l’habitude d’emmener un homme dans mon lit le premier soir !

J : Je m’en doute, mais bon tu m’as déjà emmené dans ton canapé…

S : (Souriant) Oui c’est vrai.

 

Elle entra dans la maison et Jack la suivit, il ne savait plus comment se comporter, il avait une folle envie de l’embrasser à nouveau. Alors sans plus réfléchir, il fondit sur elle et reprit ses lèvres, elle répondit à son étreinte, aussi douce mais plus passionnée que la précédente. Cependant l’étreinte restait sage, sans précipitation, ils avaient le temps. Ils ne voulaient pas se séparer. Le colonel s’éloigna de son second, il y avait une lueur dans son regard qu’il ne lui connaissait pas, instantanément, il sourit, heureux.

 

J : J’aime beaucoup !

S : Quoi ?

J : Ton regard à cet instant…

S : Et qu’a-t-il de spécial ?

J : Je ne saurais le dire, juste qu’il n’est plus le même.

S : (Souriante) Ah !!!!!!! Que dirais tu de faire comme cette nuit ?

J : Je ne suis plus tout jeune pour dormir sur le canapé !

S : Je te propose mon lit, on y dort mieux, il est vraiment bien pour les maux de dos…

J : (Enfantin) Chouette !

 

Sam se mit à rire et prit la main d’un Jack plus qu’heureux de partager une autre nuit avec elle. Elle le laissa dans sa chambre le temps de se changer, il lui fallait une tenue assez sobre pour ne pas l’aguicher, mais pas trop tue l’amour, il fallait seulement le faire patienter, pas le faire fuir. Elle opta pour un pyjama en satin. Jack lui se mit en caleçon et en T-shirt, heureusement qu’il avait laissé ses affaires dans le couloir. Lorsque son major entra dans la chambre, il lui ouvrit les couvertures, elle y entra et se blotti contre lui. Ils discutèrent longtemps et s’endormirent.

Se fut le téléphone qui les réveilla, Jack grogna en reconnaissant la sonnerie de son portable, il aurait dû l’éteindre, « Arrrrrrrrrgggggg !!! Je hais, la technologie » marmonna t-il, ce qui fit rire Sam. Il prit son courage à deux mains et attrapa son portable.

 

J : Allô !

X : Salut Jack !

J : Daniel pourquoi m’appelez vous à 4h00 du matin ?

D : Désolé de vous déranger. Nous avons eu des nouvelles de la tock’ra, Martouf est ici, Jacob est retenu prisonnier !

J : (Criant) Quoi ?

D : Je dois en informer Sam, mais je ne sais pas comment le lui annoncer !

J : Je vais aller la voir, je la ramène à la base ! Je fais aussi vite que je peux.

D : D’accord à tout de suite !

 

Jack raccrocha son téléphone, Sam avait compris qu’il parlait d’elle, elle le regardait d’un air grave, Daniel ne l’aurait pas déranger si cela n’avait pas été important.

 

J : Il faut que nous allions à la base !

S : (Prise de panique) C’est mon père ?

J : Oui, apparemment sa mission, ne se passe pas très bien ! Martouf est venu nous prévenir !

S : (Se levant) Non c’est pas vrai !

J : (La rattrapant et la forçant à le regarder) Nous allons le sortir de là Sam, ce n’est pas la première fois.

S : Je sais… Mais en ce moment… (Pleurant) Tu vois je pleurs pour un rien.

J : C’est de ton père dont nous parlons Sam, il est normal que tu sois inquiète, mais fais moi confiance nous allons le retrouver et le ramener d’accord !

S : (Se blottissant dans ses bras) Je te fais confiance… Sers-moi…

 

Jack s’exécuta, ils avaient un peu de temps, s'ils arrivaient trop tôt il y aurait suspicion. Il savait que si c’est amis avaient un soupçon ils ne diraient rien, mais il y avait d’autres soldats près à envenimer une rumeur. Sam n’avait pas besoin de cela et il n’était pas d’humeur. Une fois Sam calmée, il l’a laissa se préparer et fit de même. Ils étaient rapides par force d’habitude. Ils ne prirent que la voiture de Jack, celui-ci regardait régulièrement sa passagère, elle n’avait pas décroché un mot depuis qu’ils étaient sortis de la maison. Elle prenait sur elle, il le savait et ne voulait pas changer les habitudes, elle lui parlerait dès qu’elle serait prête, il en était sûr.

Lorsqu’ils arrivèrent à proximité de la base Jack arrêta sa voiture sur le bas côté. Sam tourna la tête vers lui, une boule d’angoisse lui noua l’estomac, il allait mettre fin à leur relation, la mort dans l’âme elle attendit qu’il commence son récit.

 

J : Bon alors, il va falloir que l’on soit professionnel, nos trois jours sont un peu écourté, mais nous remettrons la discussion sur notre avenir dès que cette histoire est finie. Tu es d’accord ?

S : (Soupirant de soulagement) Oui, bien sûr ! Je ne voyais pas les choses autrement.

J : Je le sais, en fait je voulais juste te voler un baiser avant de faire l’autruche…

S : Tout ce que vous voulez, mon colonel.

J : (Souriant et détendant l’atmosphère) J’aime les femmes soumises…

S : (Riant) N’importe quoi !

 

Puis elle l’embrassa, juste un effleurement, ses lèvres contre les siennes. Elle était heureuse malgré tout, il ne renonçait pas à eux. Il fallait faire comme si elle n’avait pas vécu cette journée, ce rapprochement, qu’elle voulait crier au monde. Mais son père était au centre de ses pensées, elle avait toujours ce haut le cœur, cette nausée qui ne passait pas. Ne voulant pas inquiéter son compagnon, elle gardait la tête froide, elle redevenait un soldat. Le colonel enclencha une vitesse et ils repartirent, Sam replongeant dans ses pensées et Jack commençait à trouver les tock’ras plus que faiseur de trouble. Pourquoi espérait-il que tout se passe bien alors qu’il retrouvait enfin le bonheur.

Un quart d’heure plus tard, ils pénétrèrent en salle de briefing, SG3, SG5 ainsi que Teal’c, Daniel, Martouf et Hammond étaient présent. Elisabeth regardait Jack bizarrement, apparemment n’appréciant guère qu’ils arrivent tous les deux en même temps. Les deux retardataires s’installèrent l’un à côté de l’autre, attendant patiemment que le général commence le briefing. Après un regard furtif à Sam, il commença à expliquer ce que Martouf avait déjà dit avant de prévenir les équipes prévues pour le sauvetage, puis le tock’ra prit la parole, il regardait s’en cesse Sam qui ne le regardait pas, elle paraissait dans ses pensées, il en fut peiné.

Jack quant à lui voyait le regard persistant de Martouf sur la jeune femme, il faudrait qu’il règle quelques détails avec lui. Il secoua la tête, il n’allait pas être jaloux, il n’avait aucune raison de l’être, il devait avoir confiance en Sam, à cette pensée, il sourit, cela lui valut un regard interrogateur de Daniel. Il n’écoutait plus il avait déjà un plan, cela n’allait pas plaire à tout le monde, mais peu importe, il fallait qu’il sauve Jacob.

 

J : On sort les prisonniers de là et on fait tout sauter…

Sourire de Sam.

D : Mais bien sûr ! Je savais bien que vous alliez nous pondre un plan comme cela ! Nous ne pouvons pas tout résoudre avec du C4.

J : Et pourquoi pas ?

S : Mon colonel, nous pourrions essayer de ramener le vaisseau mère, nous aurions ainsi un point de référence pour les vaisseaux en panne, cela pourrait nous constituer un moyen de défense efficace contre l’ennemi.

J : Ah bah vous voyez Daniel, je préfère l’argument de Carter ! Elle sait me parler elle.

D : Excusez moi mais contrairement à elle, je n’ai pas un sourire (faisant le signe des guillemets) « spécial Jack ».

S : (Rougissant) Daniel !

D : Sam ?

S : La ferme !

Daniel fut étonné, Sam sortant une réplique de Jack, elle passait vraiment trop de temps avec lui. Hammond souriait, sa nièce allait mieux, il faudrait qu’il remercie le colonel pour avoir prit soin d’elle. Les autres équipes riaient discrètement, ravis de voir qu’SG1 n’était pas au bord du gouffre comme certaines rumeurs le faisaient croire.

J : Merci Carter !

S : De rien mon colonel.

E : Moi je ne trouve pas cela très drôle ! Au cas ou vous l’auriez oublié major nous parlons de votre père.

S : Je le sais madame, mais comme le dis souvent le colonel il faut rester optimiste et j’ai confiance en lui et aux équipes ici présente.

Woods : Et nous le ramènerons Major, nous lui devons bien cela !

S : (Souriante) Merci.

 

Ils redevinrent sérieux et élaborèrent un plan afin de sortir Jacob sans trop de casse de ce guet-apens. Une heure plus tard, tout le monde était prêt dans les vestiaires, Elisabeth n’arrêtait pas de regarder Sam, cette dernière se dépêchait afin d’aller à l’infirmerie afin que Janet examine sa tension. Elle s’était rendue compte que le colonel la dévisageait, mais ce qui importait pour le moment était de retrouver son père et de finir cette semaine avec Jack. Elle partit sans même un regard.

Sam se rendit à l’infirmerie ou Janet l’attendait. Une fois l’examen terminé, Janet la déclara apte pour la mission mais avec certaine précaution, malgré une tension encore trop basse, sa température était retombée. Sam partie donc dans la salle d’embarquement, en route elle croisa O’Neill qui lui demanda un rapport suite à sa visite ce que son second fit dans les détails. Il était quelque peu rassuré.

Une fois les équipes au complet devant la porte des étoiles, le sergent Harriman  commença la programmation de l’ouverture, alors dans un grondement habituel, l’iris s’ouvrit et laissa à la vue de toutes les personnes présentes une masse bleuté. O’Neill donna ensuite le feu vert pour les équipes et suivit avec la sienne. Il se faisait un point d’honneur d’éviter le colonel Johnson. Une fois de l’autre côté du Shapaï, les équipes, en alertes, sondaient les alentours afin de se frayer un passage. La porte n’étant pas gardée, SG1 en déduisit que le goau’ld ne se sentait pas le moins du monde en danger, cela leur laissait un champs d’action relativement aisé.

Après deux kilomètres de marche, ils arrivèrent devant le vaisseau du Goau’ld, Jack ordonna aux équipes de se séparer, il fallait mettre toutes les chances de leur côté. Il faisait preuve d’une extrême prudence et malgré son apparence sereine, les autres membres de SG1 savaient qu’il appréhendait le face à face avec le serpent, un ennemi totalement inconnu.

 

J : Daniel, Teal’c vous allez vers la droite pour poser du C4 au cas ou nous serions obligés de faire diversion. Carter et moi vers la gauche, on garde le contacte radio.

D : Ok faites attention à vous !

T : Très bien O’Neill, à tout à l’heure !

S : A tout à l’heure, faites attention à vous aussi !

J : (Souriant à Sam) Allez, je veux retourner en vacances, elles avaient très bien commencé !

 

Sam rougit et continua à marcher, Daniel n’eut pas le temps de répliqué que Teal’c le tirait déjà par le bras.

Ils avançaient prudemment dans les couloirs du vaisseau et ne parlait pas, tous deux en professionnels qu’ils étaient, restaient concentrés sur leur mission, ramener Jacob sur terre. A un détour de couloir, ils rencontrèrent des Jaffas, ils n’eurent pas le temps d’aller se cacher, ils devaient les affronter, utilisant les zats pour éviter d’alerter d’autres serviteur du maître. Ils repartirent un peu plus sur le garde après avoir éliminés leurs ennemis.

L’alarme fut donnée.

D : Jack, nous avons un problème, SG3 est passé devant nous, ils se sont fait attrapé.

J : Je savais que c’était trop facile.

D : Oui moi aussi !

J : Suivez les prisonniers, nous continuons de chercher Jacob, plus nombreux nous serons, plus facilement nous sortirons…

D : D’accord.

J : Terminé. (Se retournant vers Sam) Bon allons chercher votre père Major !

S : Ok, (désignant un endroit du doigt) les cachots sont à droite.

J : D’accord…

 

Puis il reprit son chemin, Arrivé devant les cellules ils y découvrirent Jacob dans un état plus que critique.

 

S : Papa ! Comment vas-tu ?

Jac : Selma’c essaye de me guérir, mais il est affaiblit aussi, je ne sais pas si je vais tenir !

J : Vous avez plutôt intérêt, d’ailleurs vous n’avez pas le choix, nous vous ramenons à la maison.

S : (Aidant son père à se lever) Oui, tu n’as pas le choix.

Jac : Si vous le dites ! Où est le reste de votre équipe ?

S : Ils suivent SG3 qui c’est fait prendre, nous allons les retrouver, tu te sens capable de nous aider ?

Jac : Oui, je crois, mais il me faudra de l’aide pour courir !

J : Vous en aurez ne vous en faites pas.

 

Ils repartirent après avoir demander la position des autres membres du SGC. Avançant en essayant de ne pas se faire remarquer, ils étaient sur le qui vive, dans l’espoir de ne pas tomber trop tôt sur une armée de Jaffa. Ils arrivèrent dans la salle du trône, et rejoignirent Teal’c et Daniel, il voyait le goau’ld interroger durement les membres de SG3, Jack ordonna à Daniel de faire exploser le C4 afin de créer une diversion pour que l’équipe puisse sortir de l’impasse, lors de la détonation, Elisabeth reprit ses réflexes de militaire et après avoir subtilisé un zat à un jaffa. Puis elle tira une première fois sur le faux dieu, elle était fière. Une fois tout le monde rassemblé, ils repartirent en direction de la porte des étoiles. Ils pressaient le pas, malgré la mort du goau’ld, les jaffas les traquaient.

Alors qu’ils atteignaient la porte, une troupe de jaffa les prirent en grippe et commençait à tirer. Sam voyant un jaffa tirer sur le colonel Johnson essaya de la protéger mais pris la décharge pour elle, retombant lourdement et se pliant en deux de douleur. Elle n’entendit pas Jack crier son nom et courir vers elle, la souffrance lui faisant perdre connaissance. Elisabeth n’avait pas bougé.

Jack craignant le pire, couru vers son second et l’a prit dans ses bras, rassuré qu’elle respire, il ordonna à Daniel d’ouvrir la porte et une fois celle-ci ouverte il fit passer tout le monde, Teal’c étant le dernier à passer pour pouvoir couvrir les autres. Ils se retrouvèrent en salle d’embarquement. Janet s’occupait déjà de Sam et de Jacob.

 

H : Colonel ! Que s’est-il passé ?

J : Une troupe de jaffa nous a pris par surprise, Carter à voulu protéger le colonel Johnson.

H : Allez à l’infirmerie, briefing dans 3h00.

J : A vos ordres.

E : Et tu crois qu’elle a fait ça pour me sauver, elle pensait surtout t’impressionner !

Daniel allait répliquer, lorsque Jack se retourna, le regard noir de fureur.

J : Tu devrais être reconnaissante, parce qu’à sa place je n’aurais pas fait un tel sacrifice, reconnaît le, elle est meilleure que toi, elle préfère sauver une femme qui ne le mérite pas que de garder la vie.

E : J’espère au moins qu’au lit elle en vaut la peine…

J : (Levant la main) Tu as de la chance, j’ai d’autres choses plus importantes à faire.

 

Puis la laissant au milieu du couloir, il repartit vers l’infirmerie, suivit de Daniel et de Teal’c, heureux de ce revirement de situation. Lorsqu’ils arrivèrent Sam avait reprit connaissance et essayait de ne pas hurler tandis que Janet lui faisait un pansement.

Sans plus attendre Daniel et Teal’c détournèrent le regard, contrairement à O’Neill.

 

J : Comment allez-vous ?

S : (Souriant) Très bien, j’aurais mal pendant un ou deux jours mais je vais bien !

Ja : Un ou deux jours, tu es bonne pour 15 jours de congés, la déflagration à faillit être beaucoup plus grave. Tu as eu de la chance.

J : Pourquoi avez vous fait ça ?

S : Je ne suis que blessée, elle aurait pu mourir alors le choix est vite fait.

J : Je suis content de vous voir en bonne santé, j’ai vraiment eu peur !

Ja : Bon je vais voir Jacob, je te donne de ses nouvelles dans 5 minutes.

S : Oui, merci, je m’inquiète.

Ja : Ne la fatiguée pas trop, et je vous veux en salle 2 dans 10 min !

J : (Faisant la moue) D’accord doc.… (Une fois la porte fermée) Tu vas bien ?

S : (Souriant) Je vais bien, une furieuse envie de pleurer tellement j’ai mal mais au moins je sais pourquoi ?

J : Ne me refais plus une peur pareille.

S : Ca ne risque pas !

J : Quoi ?

S : Le prend pas mal mais je crois que…

J : (La coupant) Je ne te comprends pas…

S : (Prenant sa main afin de le rassurer) Je n’ai plus envie de partir en mission, je veux me consacrer à mes recherches, concilier les deux n’est pas chose facile et je fais le choix de quitter l’armée.

J : Sam, tu ne peux pas faire ça !

S : Bien sûr que si ! Ne t’inquiète pas, j’y ai beaucoup réfléchi ces derniers temps et c’est une bonne solution.

J : Alors, nous ne nous cacherons pas ?

S : Non, enfin si, le temps que ma démission soit acceptée, il faudra être discret.

J : (Fier) Promis.

 

Les deux autres membres du groupe arrivèrent et ils discutèrent encore un peu avant que les trois hommes passent leur visite médicale.

Une heure après tous les participants à la mission, excepté Sam et Jacob, étaient réunis dans la salle de briefing, attendant le général. Quand celui-ci arriva, il jeta un œil sur le Colonel O’Neill, peu rassuré ce dernier se fit tout petit. Après le rapport de chacun sur la mission, le général donna congés à ses soldats et demanda à voir O’Neill, mais avant de rentrer dans le bureau de son supérieur il fut apostrophé par Elisabeth.

 

E : Jack ?

J : Oui !

E : Je souhaiterai te voir, j’ai à te parler…

J : (La coupant) Je vais d’abord voir Hammond, ensuite je verrai si j’ai le temps.

E : C’est important Jack !

J : (faisant un signe de la main) D’accord, je viens te voir après ! (Il entra dans le bureau)

H : Colonel, Entrez !

J : Mon Général !

H : Je voulais vous voir, le major Carter a donné sa démission il y a une heure, je voulais vous tenir informer (voyant que Jack n’avait pas l’air étonné). Mais je vois que cela ne vous dérange pas.

J : Si cela me dérange beaucoup mais Carter m’a déjà averti de sa décision, elle veut se consacrer à la recherche, il va de soit qu’elle sera toujours bienvenue dans mon équipe si elle décide de partir de temps en temps.

H : Je sais qu’elle est fragile mais de là à démissionner.

J : Elle n’est pas fragile, elle est fatiguée, je ne suis pas totalement d’accord avec elle, mais je pense qu’il faut la soutenir, aujourd’hui plus que jamais.

H : Vous n’avez pas l’air déçu, cela vous arrange peut-être ?

J : Je suis déçu et dans un sens, oui cela m’arrange, mais pas pour les raisons que vous croyez !

H : Pas de relation que le départ du major arrangerait ?

J : Heu… Je ne vois pas de quoi vous parlez !

H : (Souriant) En êtes vous sûr ?

J : Heu… C’est-à-dire…

H : Depuis combien de temps ?

J : (Décidant de jouer franc jeu) Bah en faite, une journée. Mais il ne c’est rien passé…

H : Je vois, je veux que vous restiez professionnels !

J : Il n’en sera pas autrement Monsieur !

H : Mais le plus dure reste à faire !

J : (dubitatif) Je ne crois pas, sauf votre respect.

H : (Souriant à pleines dents) Oh que si, Jacob, reste le plus dure à faire…

J : Si vous nous laissez un peu de temps, je suis sûr que nous y arriverons.

H : En tout cas, bonne chance Jack !!!!! Vous pouvez disposer.

J : Bien merci mon Général.

 

Jack sorti du bureau et se dirigea aussitôt vers les quartiers d’Elisabeth, dans la peur de devoir encore la remettre à sa place. Lorsqu’il arriva devant ceux-ci, la porte était fermée, il frappa et n’obtenant pas de réponse, ouvrit. Elle était là devant lui dans une nuisette, un sourire aux lèvres.

 

E : Je savais que tu ne résisterais pas à l’appel de la chair.

J : Je crois que tu as un gros problème, (S’énervant) je ne suis pas intéressé !

E : (Se rapprochant) Je sais que tu mens.

J : Tu ne parles vraiment pas la même langue que moi… (Se reculant) Je ne suis et ne serais jamais intéressé.

 

Il se retourna vivement et sortit de la chambre en claquant la porte, il fut surpris d’y retrouver Sam, immobile.

 

J : (Gêné) Ce n’est pas ce que tu…

S : (Souriant) Je sais, j’ai confiance (Malicieuse) et je crois que toute la base a entendu que tu n’étais pas intéressé !

J : (Soulagé) Qu’est ce que tu fais par ici ?

S : Elle m’a appelée pour me parler, je comprends mieux de quoi !

J : Aller ! On retourne à l’infirmerie…

S : Très discret le tutoiement…

J : Je m’en fou, il faut juste que je fasse attention à ton père !

S : Et au général !

J : Non pas vraiment, il a deviné pourquoi tu démissionnais.

S : Explique-moi !

 

En la raccompagnant à l’infirmerie, il lui raconta ce que lui avait sous entendu Hammond, une fois arrivée devant la chambre, les deux autres membres de SG1 étaient devant la porte, l’air peu content.

 

D : Comment pouvez-vous faire ça ?

J : J’ai rien fait Daniel !

T : Pas vous O’Neill, le major Carter…

S : Pour la démission ?

D : (Exaspéré) Oui pour la démission, Sam !

J : Hey, faut vous calmer mon grand, c’est pas bon pour votre cœur…

T : Cela ne vous ennuie pas, O’Neill !

S : On va allez discuter dans ma chambre, je commence à fatiguer debout !

J : Allez ! Viens…

D : Viens !

J : (Faussement énervé) Oh ça va vous !

 

Sam riait et Teal’c levait un sourcil très perplexe… Une fois Sam allongé, Jack la regarda d’un air gamin.

 

S : C’est bon, dites-lui, mon colonel…

J : Voilà étant donné que Carter veut se consacrer à la recherche, elle a décidé de donner sa démission.

T : Je trouve que c’est une raison valable. Je suis de tout cœur avec vous Docteur Carter.

S : Merci Teal’c.

D : Et ?

S : Et… (Voyant son père) c’est tout !

J : (Ne voyant pas Jacob) Oh non ce n’est pas tout, Sam et moi (Voyant la tête de Sam) Quoi tu préfères que je dise nous…

Jac : Vous êtes un nous ??

J : Jacob (Souriant) Vous êtes debout !

Jac : Oui, et je crois que la discussion peut m’intéressé…

J : (Gêné) Je ne crois pas, nous parlions de la démission de votre fille…

Jac : (S’énervant) La quoi ???

S : Ne t’énerve pas, je reste en tant que scientifique, mais les missions c’est fini, enfin je pense que j’aurais l’autorisation de faire des sorties Off World de temps en temps.

J : Elle sera toujours la bienvenue dans notre équipe.

Jac : Ne me dis pas que tu as pris cette décision pour être avec ce type…

J : (Bas à Sam) Je crois qu’il le prend bien non !!

S : Papa… Ce n’est pas une décision prise à la légère, j’y réfléchis depuis pas mal de temps tu sais…

Jac : Depuis combien de temps vous êtes ensemble…

D : Bah pas depuis bien longtemps, ça se saurait.

J : La ferme Daniel !

S : Non nous ne sommes pas ensemble depuis longtemps…

J : Depuis hier seulement !

Jac : Et tu démissionnes aussi rapidement, vous ne savez même pas si vous serez compatible !

S : Nous sommes au courant de cela mais nous voulons en profiter et ne pas enfreindre de règlement, il a fallu faire des concessions et nous avons commencé à en faire.

T : Et je suis sûr qu’ils sont compatibles général Carter !

D : Je suis assez d’accord avec Teal’c, il faut juste qu’ils trouvent leurs marques.

Jac : Et Elisabeth ?

S : Elle n’est pas au courant, (avec un sourire sadique) mais j’ai hâte de lui apprendre !

J : Sam !

D : (riant) La vengeance d’une blonde !

S : (Souriant) Oui nous pouvons voir les choses comme ça. (Prenant la main de Jack) Mais je ne suis pas sûr qu’elle apprécie cette vengeance…

J : J’aimerais que tu m’épargnes… J’en peux plus de cette folle…

Janet : (Entrant dans la chambre) Je trouve qu’il y a beaucoup de monde, tout le monde dehors que ma patiente se repose.

S : Je pourrais sortir quand ?

Janet : Si la nuit n’est pas trop douloureuse, demain, pourquoi ?

S : Je voudrais rentrer chez moi !

Janet : Pas de soucis… SG1 il vous reste 3 jours de repos, profitez en !

J : Je vais rester ici ce soir …

D : Je serais bien allé boire un coup…

J : (Hésitant) Bah, je ne sais pas…

S : Vas-y, je te demande juste de venir me chercher demain matin !

J : (l’embrassant furtivement) Promis, bonne soirée, repose toi bien…

 

Ensuite tout le monde sorti de la pièce à part Jacob et Janet, ils parlèrent un peu tous les trois et se séparèrent pour laisser Sam se reposer. Elle pensait à Jack et s’endormit heureuse, ayant son père et son amant à ses côtés. Le lendemain matin, elle se leva au aurore, faible, sa brûlure la faisait souffrir, mais elle voulait vraiment rentrée chez elle. Janet l’examina, lui donna un cachet pour la douleur.

La jeune femme devait attendre l’arrivée de Jack pour pouvoir sortir de l’infirmerie, Janet la trouvait encore fatiguée et ne voulait prendre aucun risque. Alors qu’elle patientait, Elisabeth entra dans sa chambre, Sam la regarda et attendit qu’elle commence à parler.

 

E : Je suis désolée pour hier, merci de m’avoir sauvée.

S : Je n’ai fais que mon devoir, madame.

E : Vous savez, Jack est venu me voir hier, nous avons réglé le conflit, nous allons essayer de vivre ensemble.

J : (Entrant dans la pièce) Bonjour ! (Se dirigeant vers Sam et l’embrassant) Tu as bien dormi ?

S : (Souriant) Non pas vraiment, j’ai mal mais ça passera avec le temps.

E : Qu’est-ce que tu fais là ?

J : Oh bonjour, je ne t’avais pas vu ! Bah je suis venu chercher Sam, nous rentrons, nous sommes en congés pourquoi ?

S : Elle me disait que vous alliez essayer de vivre ensemble !

J : (Regardant Sam et souriant) Merci de me prévenir mon ange !

S : Mais de rien…

E : Major ! Fermez là !

S : Euh, je n’en ai pas vraiment envie !

E : C’est de l’insubordination !

H : (derrière eux) Je ne crois pas et même si cela était le cas, je ne lui en tiendrais pas rigueur.

E : (Vexée et sortant de la pièce) Bonne journée…

J : Oui c’est ça bonne journée (regardant Sam) Bon tu es prête !

S : Oui je dois juste m’habiller, j’y vais, je vous laisse tous les deux.

H : Oui vas-y ! Il t’attend ici.

S : (Se levant difficilement) J’arrive.

 

Elle s’absenta, Jack et George en profitèrent pour parler longuement. Une fois la jeune femme revenue, ils partirent en direction de chez Sam, Jack avait pris quelques affaires pour ne pas la laisser seule.

Ils profitèrent des 3 jours restant à Jack pour se connaître, discuter et profiter l’un de l’autre. Dès que la démission de Sam fut effective, Jack s’installa chez elle, ne gardant que son chalet du Minnesota.

Elisabeth resta au SGC encore quelque temps, mais la pression des autres soldats fut tellement insupportable qu’elle démissionna.

Daniel et Janet s’étaient rapprochés également mais personne n’en avait la preuve, sauf 3 protagonistes, mais rien ne sortirait de leur bouche…

Après encore 4 ans, Hammond fut muté à Washington et Jack prit sa place comme général, cela tombait bien, l’heureux papa ne voulait plus partir en mission…

 

Fin

 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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