Prologue
Je sens mon cœur battre plus vite qu'il n'a jamais battu de ma vie. Allongée sur le ciment, au dernière étage d'un immeuble désaffecté, je caresse mon arme comme si c'était une femme. Je regarde dans le viseur. Elle est sur le point de sortir de ce restaurant où ils déjeunent si souvent ensemble. Je ne pouvais pas mieux choisir. C'est un endroit familier, où ils laissent tomber leur défense, leur défiance, leur méfiance. En attendant je regarde la neige tombé. Noël vient de passer, quel beau cadeau je vais faire à cette femme. Une maison. Sa dernière demeure même.
Enfin, ça y est ils sont dehors. J'allume mon Ipod et la Flûte enchanté raisonne dans mes oreilles, m'isolant du monde extérieur. Je vérifie une dernière fois que tout est rangée, que je n'ai plus qu'à mettre mon arme dans mon sac avant de partir.. J'enlève le cache du viseur. Me concentre, vise. Je retiens ma respiration, savoure ma vengeance, si longtemps attendu. Je sens mon sexe ce durcir par anticipation de ce moment si bon pour moi. D'un geste sec et doux, j'appuie enfin sur la détente. Je risque 3 secondes pour observer ma réussite, mon plus beau coup, mon œuvre d'art !
Cette magnifique brune, belle comme un Ange est allongée. Son sang souille la neige blanche. Lui, son arme à la main, tente de voir d'où vient le coup. Il n'a pas encore regardé en haut. Je prends une photo, rapidement. Je lance mon arme et l'appareil dans mon sac de sport. Je me change, enfile un sweat noir à capuche montrant ma supposée adoration pour Nirvana, baggie et des vans en lieu et place de ma tenue de combat. Je Je le jette sur mon épaule. Je change la musique de l'Ipod pour un Coldplay banal à souhait. Par les escalier, je descends dans les étages. J'enfile un bonnet , abats la capuche de mon sweat et mets en évidence . Dehors, je récupère mon Skate. Avec mes boucles blondes qui dépassent de mon bonnet, mon baggie et mes vans, sur mon skate, je passe pour n'importe quel autre adolescent américain.
Et comme n'importe quel autres gamins de mon âge, je m'approche des lieux du « crime », le portable à la main et prévient les secours de ma voix la plus angoissée avant de rejoindre l'homme pour lui dire que j'ai appelé une ambulance.
Je suis Baile Breen, j'ai 20 ans, je viens de tuer le docteur Temperance Brennan et ceci est mon histoire.