Citations du moment :
Une femme qui est enceinte, par exemple, elle est aware qu'elle attend un enfant ... J.C. VanDamme
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Trou noir : Chapitre 1

X : « Ben, on devrait partir d’ici. Si quelqu’un nous voyait dans cette situation … »

 

Ben : « Andy, je t’en prie ! Un vrai froussard ! Tiens, c’est qui celle-là ? Ca va enfin devenir intéressant ! Le major Samantha Carter… on a de la chance aujourd’hui ! »

 

Andy : « Le major Carter ? ? ? Oh merde ! Tu ne te rends vraiment pas compte. Si un autre nous surprenait dans le vestiaire des mecs à épier le vestiaire des femmes par un petit trou dans le mur, on serait bon pour … »

 

Ben : «  Récurer les chiottes à vie ! De toute façon, tout le monde est au courant de ce trou dans le mur. »

 

X (visiblement en colère) : «  Je peux peut-être vous aider les gars ? »

 

Andy (à Ben qu’il foudroyait du regard) : « Apparemment, pas tout le monde ! ! »

 

Ben : «  Colonel O’Neill ! ! Quelle bonne surprise … »

 

Andy : « T’aurais dû y penser plus tôt, abruti ! Ils viennent sûrement de rentrer de mission, et si le major Carter était de l’autre côté, c’est que les autres n’allaient pas tarder à arriver ! »

 

Ben ( tout bas à Andy, la voix chargée de reproches) : « Chut ! Tais-toi, imbécile ! »

 

Jack : « ? ? Le major Cart … ? » (cette fois-ci très en colère) : « SORTEZ ! ! Et que je ne vous croise pas dans les couloirs avant un bon bout de temps. Compris ? »

 

Andy (déglutissant avec difficulté, un brin effrayé) : « P … p … pourquoi ? Qu’est-ce que vous allez … nous … faire ? »

 

Jack : « Pensez plutôt à ce que je ne vais pas vous faire ! »

 

Ben (entraînant Andy avec lui)  : « OK ! On se tire ! »

 

 

 

Jack se retrouvait ainsi seul. Seul dans une si grande pièce, devant un si petit trou.
Si petit… mais tellement mystérieux… tellement tentant.
Il était seul, avec face à lui, un interdit incomparablement attirant…

 

 

Non ! Jack, tu ne peux pas faire ça.

 

 

Et pourquoi pas juste un petit coup d’œil ! Après tout, personne ne le saura.

 

 

Jack s’approchait de cette minuscule ombre sur le mur, ombre qui lui semblait s’agrandir au fur et à mesure, comme si elle l’attendait, comme si elle l’invitait à commettre une indiscrétion des plus alléchantes …

Une force invisible semblait le pousser.

Il avançait, hypnotisé par cette tâche sur le mur vert.

Il aurait juré ne l’avoir jamais remarquée auparavant, et pourtant il lui semblait maintenant ne plus voir qu’elle !

 

 

Non ! Tu ne peux décidément pas le faire ! Tu ne pourrais plus jamais la regarder dans les yeux !

 

 

       VOYEURISME

                                                Nudité
                                                                             Sam dans les vestiaires
                                                                                                                                 TENTATION
                                                                             Sam nue dans les vestiaires
                                    Violation d’intimité
        TRAHISON

 

 

Jack : « Râhh ! Non, je ne peux pas ! Ce serait mal. Très mal. Et pourtant … il suffirait que je me baisse, que j’aligne mon œil avec l’ouverture et que … »

 

Jack secoua vivement la tête.

 

Jack : « C’est pas vrai ! Qu’est-ce qui m’arrive ? … BOUCHER ! Il faut que bouche ce foutu trou ! »

« Et le plus vite possible », ajouta-t-il en se reprenant et en reculant de quelques pas : il venait de commencer ce qu’il décrivait à l’instant comme étant un jeu d’enfant !

 

 

A portée de main …

 

 

Jack : « J’ai l’impression d’être retombé en enfance. Jack, tu n’es plus un gamin ! Et là, tu deviens plus que pitoyable », se sermonna-t-il.

 

Après quelques minutes à avoir fixé inlassablement cette … chose, les yeux dans le vague, pensif, Jack repoussa les images plus ou moins correctes qui s’imposaient et envahissaient son esprit.

 

Il se passa les mains sur le visage, comme pour effacer ces mêmes images décidément difficiles à chasser.

 

Soudain : « MAINTENANT ! Je dois le reboucher immédiatement ! »

 

Et il partit à la recherche de ce qu’il lui fallait, mis à part une bonne douche froide, très froide… glacée…

 

Lorsqu’il revint, ce ne fut pas pour perdre son temps : il se mit aussitôt au travail.

 

 

RESISTER, RESISTER A LA TENTATION ! !

 

 

A aucun moment il ne fit ce qu’il redoutait … et peut-être eut-il quelques regrets…

 

Enfin !
                   SOULAGEMENT
                                                                                                                   regrets

 

 

Lorsqu’il sortit, les outils sous le bras, Jack rencontra Sam qui visiblement, venait de quitter les vestiaires.

Jack essayait de ne pas trop montrer à quel point les cheveux mouillés qu’il fixait le déstabilisaient. Il tentait tant bien que mal de ne pas penser à ce qu’il avait raté …

 

 

Sam : « Mon colonel, que faites-vous avec tout ce matériel ? »

 

Jack : « J’ai … j’ai …(raclement de gorge) … voyez-vous, il y avait un léger … trou dans le mur … et je l’ai rebouché. »

 

Sam : « Pourquoi cela ? », demanda-t-elle, ne loupant pas l’embarras inhabituel de son supérieur.

 

Jack : « Et bien, il donnait sur vous… enfin, euh, sur les vestiaires du personnel féminin », se reprit-il rapidement, redoublant ainsi non seulement sa gêne, mais aussi l’amusement de son interlocutrice.

« Et, poursuivit-il, je ne voulais pas que tout le monde vous… enfin, vous voyez ! »

 

Il était tellement gêné qu’il ne remarqua pas l’éclair de déception qui traversa les yeux de son major. D’un autre côté, pensa-t-elle, une telle attention de la part de son colonel était particulièrement touchante…

 

 

X : « Sam ! Tu ne devineras jamais ! »

 

Sam se crispa soudainement. JANET ! ! ! Elle ne devait pas avoir remarqué le colonel qui était caché par un mur ! !

 

 

Sam : « Janet … »

 

Janet (continuant sur sa lancée) : « On ne voit plus rien ! Un imbécile a dû reboucher le trou qu’on avait … »

 

 

Ca en était trop ! ! STOP !

 

 

Sam : « JANET ! ! ! »

 

Janet : « Quoi ? »

 

Puis elle vit enfin l’homme qui était aussi son supérieur.

 

Les outils.
                 Le regard de Sam.
                                                La tête du colonel.

Elle comprit.

 

Janet : « Oups ! ! ! »

 

 

 

 

 

 

FIN

 

 

 

Ne m’oubliez pas quand vous enverrez vos mails ! ! !

 

Bisous à tous

 

Aurélie, alias « Orélila »

 

orelila84@hotmail.com

 

 
 
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