Citations du moment :
Tacs. [Teal'c donne le nom d'une arme goauld]
Tac'n'ktel? [O'Neill]
Tacluchnatagamuntoron... Tacs. [Teal'c]
Imagine

Petite Sam : Chapitre 1

Petite Sam

 

Courriel : Tasha_Yar@hotmail.com (indiquer le titre de la fic dans objet SVP)

Site Web : http://www.geocities.com/ariellilyc/fanfictions4everyone.html
Spoilers: Thread, saison 8
Note de l’auteur : je n’ai pas reçu d’argent pour cette histoire, les personnages ne m’appartiennent pas.  Encore une petite fic qui devait sortir de ma tête. Je me suis demandée pourquoi Sam a accepté d’aller pêcher.  Ceci est un des scénarios parmi tant d’autres, je vais sûrement écrire d’autres fics avec d’autres scénarios.  J’espère que vous allez apprécier.  Si vous voulez publier mes fics sur votre site, demandez-le moi avant s’il vous plaît !  Commentaires bienvenus ! J

 

 

Ding, dong !  Je lève la tête de mon pot de crème glacée.  Qui ça peut bien être à cette heure ?  Je n’ai pas envie de voir personne !  Les 48 dernières heures ont été très éprouvantes et je veux rester seule !  Toc, toc, toc !  Ça m’a l’air urgent.  J’abandonne ma Häagen-Dazs et vais ouvrir la porte.

 

-         Ah !  Mademoiselle Carter, Dieu merci vous êtes là !  Il faut absolument que vous m’aidiez !  Mon ex m’a retrouvée et je dois absolument protéger ma fille !  Vous trouverez tout ce dont vous aurez besoin dans son sac.  Je devrais être de retour très vite.  Merci beaucoup !

 

En moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je me retrouve avec une petite fille de deux ans dans les bras ainsi que sa poupée et un sac plein à craquer.  Je n’ai pas le temps de placer un mot que ma voisine est déjà repartie en courant.  Je reste là, plantée comme un piquet, le cerveau fonctionnant à toute vitesse.  Qu’est-ce que je vais faire ?  La petite se met soudain à pleurer.

 

-         Maman !

 

C’est tout ce que ça me prend pour me reconnecter à la réalité.  Un petit cri qui vient du fond du cœur et qui fait écho à mes propres cris silencieux.  Je referme la porte, dépose le sac sur la petite table dans le vestibule et emmène la petite au salon avec moi, tout en essayant de la réconforter du mieux que je peux.

 

-         Chut !  Ne t’inquiète pas ma chérie, maman va revenir très bientôt.

 

Les pleurs ne font que redoubler et je me sens encore plus misérable.  Je n’ai jamais vraiment eu le tour avec les enfants.  Je serre la petite contre moi mais les pleurs ne diminuent pas.  Mon pot de crème glacée commence à fondre et il me vient une idée.  Je prend la cuillère et la tend au bout de chou collé sur moi.

 

-         Tu en veux ?

 

Elle me fait signe que oui avant de prendre la cuillère à son tour et de se mettre à manger en se salissant.  Bon sang, qu’est-ce que je vais faire de cette enfant ?  Je n’ai pas l’équipement ni les aptitudes pour m’occuper d’une fillette haute comme trois pommes !  Mais je ne peux pas l’abandonner non plus !  Je pourrais appeler mes amis à la rescousse !  Teal’c est parti rejoindre les Jaffas, Daniel se remet de sa seconde désascension et le général doit être très occupé avec les représentants Tok’Ra à propos de mon père.  Je n’ai donc pas le choix, je vais devoir m’en occuper toute seule.

 

La petite a cessé de manger et me regarde avec ses grands yeux bleus.

 

-         Tu as terminé ?

 

Elle me fait signe que oui à nouveau et je vais chercher une serviette humide pour la débarbouiller.  Elle me suis partout où je vais et me colle comme une ombre.  Elle me fait penser à Cassie lorsque nous l’avons trouvée.  Elle ne voulait pas me lâcher.

 

-         Comment tu t’appelles ?

 

Elle hausse les épaules et continue de me fixer.

 

-         Tu ne veux pas me le dire ?

-         Je sais pas.

 

Elle a une toute petite voix qui fait penser à un lutin.

 

-         Tu ne sais pas ?  Tu dois bien avoir un nom ! 

-         Sam.

-         Quoi ?!?!

-         Sam.

-         Tu t’appelles Sam ?

-         Oui.

-         Moi aussi !

 

Elle éclate de rire et je ne peux résister longtemps avant d’éclater de rire à mon tour.  Lorsque nous sommes calmées, nous allons voir ce que son sac contient.  Je trouve un pyjama et une couche que je m’empresse de lui enfiler.  Une fois qu’elle est changée, je l’installe à côté de moi sur le divan pour regarder la télé mais au bout de quelques minutes, elle grimpe sur mes cuisses et s’installe confortablement.  Plus le temps passe et plus je la sens se ramollir contre moi.

 

Je la soulève délicatement, l’emmène dans ma chambre et la couche dans mon lit.  Je me lève pour partir mais elle me retient par la main.

 

-         Reste avec moi, s’il te plaît.

 

 

Je suis incapable de refuser et je m’allonge à côté d’elle.  Elle ferme les yeux et tout ce que je peux faire c’est la regarder s’endormir.  Elle a les cheveux blonds presque blancs qui bouclent sur sa nuque.  C’est fou comme elle me ressemble.  Pourtant, ce n’est pas ma fille.  Comme j’aimerais qu’elle le soit !  Ma fille et celle de Jack.  Je donnerais n’importe quoi pour un moment comme celui là avec notre fille ou notre fils.  Je doute seulement que cela arrive un jour.

 

Je l’ai beaucoup fait souffrir dernièrement.  Il n’a pas apprécié Pete ni le fait que je me fiance avec lui.  Mon père m’a fait comprendre que je ne devais pas laisser les règlements dans mon chemin.  Mais j’ai si peur !  J’ai tellement imaginé ma vie avec lui, qu’est-ce que je vais faire si je le déçois ?  Je l’aime tellement, je ne pourrais pas vivre sans lui à mes côtés.

 

Je me lève pour retourner au salon mais la petite ouvre les yeux immédiatement et me fait signe de rester.  Je me rallonge et pose ma tête sur mon bras replié.  La petite Sam referme les yeux et je reprends ma contemplation et le fil de mes pensées.

 

Je me rend compte à quel point je peux aimer Jack O’Neill.  Il m’est vital au même titre que l’air, l’eau et le soleil.  Sans lui je n’existe plus.  Comment ai-je pu être assez stupide pour croire que je parviendrais à l’oublier dans les bras d’un autre ? 

 

Je ne sais pas depuis combien de temps j’aime cet homme ni pourquoi je l’aime exactement, mais je sais que j’en ai assez d’attendre.  J’en ai assez de voir un réglement diriger ma vie.  J’en ai assez d’être seulement satisfaite.  Je veux être heureuse.  Je veux être avec l’homme que j’aime, porter ses enfants et vieillir à ses côtés. 

 

Je laisse mes pensées dériver et laisse mon esprit être envahi par son image.  Je me réveille en sursaut quand j’entends la sonnette de la porte d’entrée.  Je me lève avec précautions pour ne pas réveiller la petite qui n’a pas bougé d’un poil.  Je jette un coup d’œil à mon radio réveil et je vais répondre à la porte.  Ce doit être ma voisine qui revient chercher sa fille.  Personne ne vient sonner chez les gens passé minuit !

 

-         Mon général ?!?!  Il y a un problème à la base ?

-         Non, non, Carter, tout va bien.  Je peux entrer ?

 

Je m’efface pour le laisser passer et nous allons nous asseoir au salon où mon pot de crème glacée trône toujours sur la table à café.

 

-         Ça a fonctionné ? me demande-t-il.

 

Je le regarde sans comprendre.

 

-         Lorsque Janet nous a quitté, je vous ai vue engloutir un pot similaire en très peu de temps et quand je vous ai demandé pourquoi vous agissiez ainsi, vous m’aviez répondu que vous espériez que le froid allait vous geler le cerveau pour que vous puissiez oublier à quel point vous aviez mal.  Ça a fonctionné cette fois ?

 

Je lui offre un pauvre sourire tout en essayant vainement d’empêcher les larmes de se former dans mes yeux.

 

-         C’est trop dur…

 

J’éclate en sanglots et il me prend dans ses bras.  Je ne sais pas combien de temps nous restons enlacés mais je sais que je me sens bien.  Je me sens à ma place.  Je me suis calmée et il s’écarte de moi pour mieux plonger son regard dans le mien.

 

-         Sam…  Sam, je sais à quel point c’est difficile et que seul le temps peut t’aider à guérir. 

 

Je ne dis rien, attendant la suite.

 

-         Sam, Kerry a rompu avec moi hier.  Elle a compris que mon cœur était déjà pris depuis longtemps.  Elle m’a fait réaliser que je pouvais diriger le SGC en étant civil.  Maintenant que les Réplicateurs ont été éliminés et que les Goa’ulds ne sont presque plus une menace, j’ai envie de vivre.  J’ai envie de vivre, Sam, et de vivre à tes côtés.  J’ai envie de nous donner une chance d’être, une chance de vivre ce que nous avons laissé dans cette pièce il y a quatre ans.  Je n’ai pas grand-chose à t’offrir si ce n’est mon cœur et mes sentiments pour toi.  J’aurais dû te dire ça il y a des mois.  Je ne veux pas que tu épouses Pete.  Je t’aime Sam.

 

Avant que je puisse dire quoi que ce soit, la petite Sam entre dans le salon en se frottant les yeux.

 

-         Maman ?

 

Je me lève, prends la petite dans mes bras et regarde Jack.  Son regard est devenu dur et ses yeux lancent des éclairs.  Je sais à quoi il pense et je m’empresse d’essayer de le détromper :

 

-         Jack, ce n’est pas ce que tu penses…

-         C’est mon général pour vous, colonel Carter !  C’est exactement ce que je pense et je m’en veux d’avoir été aussi stupide de croire que vous aviez des sentiments pour moi.  Je suis désolé de vous avoir embêtée avec mes propres sentiments, oubliez tout ce que je vous ai dit, ça n’a plus aucune importance.  J’espère que vous allez être heureuse avec votre fille, Carter, et n’oubliez surtout pas de saluer son père pour moi !

 

J’ai l’impression d’avoir une épée enfoncée dans le cœur.  Comment peut-il croire que je ne ressens rien pour lui après tout ce que nous avons vécu ?  La petite Sam se met à pleurer, effrayée par les vociférations de Jack, pardon, du général.  Je fais de mon mieux pour la consoler alors que je suis moi-même au bord des larmes.

 

Je reste plantée là, à serrer la petite contre moi pour m’empêcher de me coucher en petite boule et de pleurer jusqu’à l’épuisement.  Mon père est mort, j’ai quitté Pete pour lui et maintenant tout est terminé avant même d’avoir commencé.  Tout ça à cause d’un malentendu.  J’entends des voix dans le vestibule et je m’approche lentement, en m’assurant de ne pas être vue.

 

-         Oh bonsoir !  Vous devez être le fiancé de mademoiselle Carter ?  Je suis Jenny, la voisine d’à côté, je suis venue chercher ma fille.

-         Votre fille ?

-         Oui !  Je suis désolée de vous l’avoir laissée comme ça mais j’avais une urgence à régler et je devais la mettre en sécurité.  Elle n’a pas fait de difficultés ?

-         Pas du tout, je réponds en m’avançant. 

-         Maman !

 

La petite se décolle de moi et je la dépose sur le sol.  Elle saute dans les bras de sa mère qui la serre très fort contre elle.

 

-         Tu ne t’es pas trop ennuyée ma chérie ?

 

La petite Sam fait non de la tête et fait un énorme sourire à sa mère.

 

-         J’ai mangé de la crème glacée et j’ai regardé un film.  Tu sais maman, Sam elle s’appelle comme moi !  Et puis on est allées faire dodo puis le monsieur il criait fort et moi j’ai eu très peur et Sam elle a eu de la peine !

 

Ma voisine jette un œil au général qui trouve soudainement le bout des ses chaussures très intéressant.  Je me sens mal également.  La vérité sort de la bouche des enfants à ce qu’il parait.  Au bout de quelques secondes de silence, Jenny se reprend et se tourne vers moi.

 

-         Je suis désolée de vous l’avoir imposée comme ça.  Merci beaucoup d’en avoir pris soin.  Mille excuses encore une fois.

 

Elle attrape le sac et repart avec sa fille qui m’envoie la main et des baisers.  Je lui envoie la main à mon tour et lui souffle un baiser magique avant de refermer la porte.  Le général n’a pas bougé et je ne sais plus quoi faire.  J’ai envie de le gifler et de l’embrasser à la fois.  Je ne sais pas comment j’ai réussi à me rendre dans la cuisine sans lui sauter dessus.  Je sors un nouveau pot de crème glacée du congélateur, bien déterminée à réussir à me geler le cerveau pour oublier à quel point j’ai mal.

 

Soudain, je le sens derrière moi.  Je ne l’ai pas entendu venir.  Il m’arrache le pot des mains et le remet dans le congélateur.  Il prend ma main et m’entraîne dans le salon.  Il me force à m’asseoir sur le sofa et s’installe à mes côtés dans la même position qu’il était lorsque la petite Sam est venue nous interrompre il y a quelques minutes.  Je croise les bras sur ma poitrine et attends.  Je n’ai pas l’intention de lui faciliter la tâche en commençant la conversation.

 

-         Je suis désolé, dit-il au bout d’un instant.  J’ai réagi trop vite et je ne t’ai pas donné le temps de t’expliquer.  Je n’ai pas réfléchi, j’ai sauté aux conclusions et je me suis comporté comme un véritable imbécile.  Et je lui ai fait peur en plus.  J’ai cru que c’était sa fille à lui… Ça ne m’a même pas traversé l’esprit que c’était totalement impossible.  J’ai cru que je t’avais perdue pour de bon…  Je ne sais pas ce que j’ai cru mais j’ai eu tellement mal, Sam.  Je t’aime et je m’excuse pour mon attitude.  Est-ce que tu pourras me pardonner un jour ?

 

J’ai encore les larmes aux yeux.  Bon sang, depuis quand je suis devenue un saule pleureur ?  Je prends une grande inspiration pour me calmer et je me jette à l’eau.

 

-         Jack, avant que Sam n’arrive, j’ai voulu te dire que j’ai quitté Pete aujourd’hui.  Je n’aurais pas pu être heureuse avec lui parce que c’est toi que j’aime.  Je t’ai toujours aimé.  Moi aussi j’ai envie de vivre et de vivre avec toi.  Mon père avait raison, je ne dois pas laisser les règlements dans mon chemin et  je peux encore avoir tout ce que je veux.  C’est toi que je veux.  Toi, ton cœur et tes sentiments.  Je n’ai pas besoin de plus pour être heureuse.

 

Il s’est rapproché de moi et je sens enfin ses lèvres sur les miennes.  Wow !  J’avais oublié à quel point il embrassait bien et il goûtait bon.  Il s’arrête un instant et  me regarde intensément.

 

-         Tu veux venir dans le Minnesota ?

-         Qu’est-ce que les autres vont dire ?

-         J’ai invité Daniel et Teal’c également.  Ça passera pour des vacances entre coéquipiers.

-         D’accord.

-         D’accord ?

-         Oui, Jack, d’accord.

 

Il sourit avant de recommencer à m’embrasser avec de plus en plus de passion.  Le baiser s’approfondit et se prolonge jusqu’au matin.  Jusqu’à l’avenir ensemble.

 

 

 

Fin ?

 

 

Si vous voulez une suite, il faut m’envoyer plein de commentaires !
 
 
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