Disclaimer : Rien n’est à moi…
Saison début 8
Genre : Romance Sam/Jack
Dédicace : Tout d’abord dans la fic « Jardin secret », j’avais oublié de la dédicacer à ma p’tite Sarah, qui m’avait inspiré ce petite texte.
Cette deuxième mini fic elle est pour Hito, qui m’a mise au défi décrire un petit texte ship, en quelques minutes, pendant notre conversation sur MSN. Voilà le résultat, petit texte écrit en 20 minutes chrono.
Soyez indulgents. Et bonne lecture.
Résumé : Dans la série des petites fics très courtes et très ship.
Ses yeux s’étaient fermés tout seuls, elle n’avait plus la force de les tenir ouverts. Pourtant elle aurait voulu encore voir ce chaud regard brun l’envelopper, elle aurait voulu détailler la courbe de son visage, ce visage viril qu’elle aurait tant aimé caresser.
Jamais elle ne s’était permis un tel geste qu’elle aurait trouvé déplacé.
Sous ses paupières lourdes, elle sentait ce regard inquiet, elle pouvait deviner ses yeux embués de larmes. Elle pouvait toujours entendre son prénom qu’il chuchotait à voix basse, près de son oreille. Elle pouvait sentir son souffle sur sa peau tandis qu’il portait ses doigts alanguis à ses lèvres.
Tout ça elle le sentait du fond de sa fièvre. Cette fièvre qui la brûlait depuis des jours et qui la consumait.
Il n’y avait plus aucun espoir, les médecins avaient baissé les bras. Aucun médicament ne pouvait la soulager, elle s’éteignait sous le regard désespéré de Jack et de ses amis.
Il lui avait tenu la main pendant des heures. Il s’était imprégné de ce pauvre visage rougi et amaigri.
Il la revoyait vivante, si belle, tournoyant dans le soleil, lui souriant, lui envoyant des messages par l’intermédiaire de ce regard bleu, si bleu.
Ces messages il ne les avait pas compris. Il s’en voulait. Entre eux, rien n’avait été dit, rien n’avait été fait, tout n’était que sous entendus, phrases à peine ébauchées aussitôt interrompues, petits sourires gênés, ou regards furtifs.
Rien, il n’y avait jamais rien eu.
Alors Jack, poussé par on ne sait quelle force la prit dans ses bras, la porta à travers les couloirs, ne vit ni n’entendit les gens qui l’appelaient et qui se demandaient ce que faisait le général avec son colonel dans les bras. Arrivé à la porte des étoiles il demanda l’ouverture immédiate du shapaï vers une planète Tokra.
Tout le monde était pétrifié, mais son regard n’incitait pas à la désobéissance, ni même à la plus petite remarque. La porte s’ouvrit immédiatement, et il franchit le vortex avec son fardeau si léger, léger comme une plume, léger comme une mourante.
Elle se savait contre lui, elle entendait son cœur battre à grands coups sourds dans sa poitrine, elle sentait les légères secousses de son pas tandis qu’il franchissait l’anneau de pierre de la planète Tok’ra.
Il la serrait très fort, mais pas trop de peur de la briser, elle était si légère si faible…
Tout alors alla très vite. Ils furent entourés aussitôt d’hommes en armes. Depuis la rupture des relations avec la Terre les Tok’ra étaient devenus très méfiants.
-Je veux voir Selmac hurla t-il, elle se meurt.
Le tableau qui s’était figé un moment, Jack avec son fardeau dans les bras et les hommes armés, commença à bouger ; Chacun prit conscience de l’urgence.
-Selmac n’est pas là, mais pour la fille de son hôte, nous pouvons faire quelque chose.
L’homme passa alors la pierre de guérison sur la poitrine de la jeune femme. Celle –ci poussa un soupir et ouvrit les yeux.
La première chose qu’elle vit fut le visage de Jack, un visage inquiet, tourmenté comme elle ne l’avait encore jamais vu.
Elle lui sourit de son regard lumineux et dit seulement
-Je me sens bien.
Alors elle se souleva et il la prit délicatement dans ses bras, elle sentit la tension relâcher ses muscles noués. Il avait eu peur de la perdre, si peur et maintenant elle était là contre son cœur.
C’était sa place de toute éternité.
Fin