Je m’appelle Samantha Carter.

J’aime la gelée bleue.

J’aime quand le soleil s’éparpille en mille scintillements sur la mer.

J’aime me souvenir du parfum de ma mère quand elle se penchait sur moi pour m’embrasser le soir. J’aime le coca light.

J’aime sentir le regard respectueux d’un homme dans la rue.

J’aime passer des week-ends avec la famille de Mark et imaginer que la vie puisse être si facile.

J’aime pouvoir penser à papa et savoir qu’il est parti en paix.

J’aime piloter un x302 et m’amuser comme une gamine.

J’aime enfiler enfin un jean.

J’aime avoir des messages sur mon répondeur quand je rentre.

J’aime voir Thor cligner des yeux quand il ne comprend pas.

J’aime résoudre enfin un problème compliqué.

J’aime regarder un téléfilm romantique pelotonnée sur mon canapé et pleurer bruyamment.

J’aime jouer aux échecs avec Cassandra.

J’aime écouter Cassandra pendant des heures me raconter ses déboires sentimentaux.

J’aime faire un gâteau au chocolat et lécher la casserole.

J’aime écouter avec le plus grand sérieux ma voisine me raconter en détails tous ses soupçons sur les complots gouvernementaux.

J’aime passer tous les postes de garde et entendre « bonjour, mon colonel. »

J’aime le tintement de l’ordinateur quand un email arrive.

J’aime regarder les albums photos, surtout ceux avec Janet.

J’aime tout ranger d’abord, et me reposer ensuite.

J’aime savoir que Pete va bien.

J’aime parler de mon enfance avec Mark, et rire.

J’aime rouler des heures à moto et rentrer quand il fait nuit.

J’aime l’instant où le soleil disparaît à l’horizon et où tout soudain devient bleu.

J’aime me souvenir de ces moments où nous marchions tous les quatre en silence, ailleurs.

J’aime quand Daniel éternue.

J’aime quand il finit une phrase que j’ai commencée, et me sourit.

J’aime son excitation devant une traduction impossible.

J’aime quand il lève les yeux au ciel à chaque blague de Jack.

J’aime le voir rougir parce qu’une femme lui sourit.

J’aime quand il remet ses lunettes en place sur son nez.

J’aime la sérénité dans ses yeux bleus.

J’aime son humanité.

J’aime quand il est content d’avoir réussi à nouer son bandana du premier coup.

J’aime son bureau et son désordre religieux.

J’aime sa façon de caresser un livre du bout des doigts avant de l’ouvrir.

J’aime quand il parle à toute allure.

J’aime quand il boit une bière et se met à parler plus vite encore.

J’aime quand il marche dans le SGC en lisant un document et qu’il percute quelqu’un.

 

 

J’aime pouvoir me blottir dans les bras de Teal’C et savoir que rien ne peut m’y atteindre. J’aime ses paroles si rares et si justes.

J’aime la fierté dans son regard quand il retrouve Ry’ac.

J’aime quand il incline le visage en souriant.

J’aime les blagues jaffas.

J’aime son rire.

J’aime m’entraîner en salle de sport contre lui et savoir que ce coup là, il ne l’a pas évité aussi facilement que d’habitude.

J’aime son dévouement sans faille.

J’aime quand j’arrive à dire « en effet » à sa place.

J’aime son chapeau noir de cow-boy.

J’aime ses expressions saugrenues.

J’aime regarder Starwars avec lui.

J’aime le voir s’asseoir au mess avec un plateau couvert de nourriture.

J’aime savoir que je ne le dérange jamais.

J’aime son calme.

J’aime le savoir à la fois si fort et si mesuré.

 

 

J’aime sa façon de dire mon nom. J’aime savoir qu’il va entrer dans mon labo avant même qu’il ouvre la porte.

J’aime quand il interrompt un exposé que j’ai mis 4 heures à préparer d’un tonitruant « Rhaaa !!! Carter, allez au fait !!! »

J’aime quand il parle des Simpsons comme si c’était le sujet le plus grave de la galaxie.

J’aime apercevoir un instant le père qu’il a été quand il regarde un enfant qui joue dans un jardin.

J’aime sa démarche souple et puissante.

J’aime sentir son regard sur moi quand je marche devant lui.

J’aime ses cauchemars.

J’aime ses blessures.

J’aime ses cicatrices. Surtout celle en bas, tout en bas…

J’aime le respect dans les yeux de tous ceux qui le rencontrent.

J’aime qu’il me laisse toujours le choix.

J’aime son t-shirt noir.

J’aime piloter à ses côtés.

J’aime qu’on n’ait pas besoin de le dire.

J’aime son humour dans les situations désespérées.

J’aime quand il vient dans mon labo sous le prétexte de fuir Walter.

J’aime son regard de chien battu quand Walter le retrouve.

J’aime savoir qu’il tire à la perfection, mais qu’il emmêle à tous les coups le fil de son yoyo.

J’aime suivre ses ordres.

J’aime son omelette à la bière.

J’aime sentir dans son regard que je ne suis pas qu’un soldat.

J’aime quand il fait sourire Teal’C.

J’aime savoir qu’il me garde toujours un coca light.

J’aime son espièglerie.

J’aime son sérieux malgré lui.

J’aime quand il foudroie du regard le soldat qui vient de prendre la dernière gelée bleue devant moi.

J’aime son sourire de gamin quand il a enfin poussé Daniel à bout.

J’aime son demi sourire, qui lui remonte à peine la commissure des lèvres mais illumine le brun de ses yeux.

J’aime ses joutes verbales avec Daniel.

J’aime qu’il soit là à l’infirmerie, à chaque fois.

J’aime voir ses longs doigts fins jouer machinalement avec un stylo.

J’aime sa justice, sa justesse.

J’aime quand il essaye de me refiler des rapports à lire à sa place.

J’aime quand il est gêné.

J’aime la fierté dans son regard sur moi.

J’aime le voir froncer les sourcils quand il essaye vraiment de comprendre ce que je dis.

J’aime son intégrité, son impartialité.

J’aime tout lire dans son regard.

J’aime quand sa haute stature se découpe dans l’embrasure de la porte de mon labo.

J’aime quand il me murmure « approchez ».

J’aime le contact, l’odeur de sa peau.

J’aime savoir qu’il sera toujours là pour moi.

J’aime ce frisson quand il me regarde.

J’aime pêcher.

 

 J’aime Jack O’Neill.

 

 

FIN