Citations du moment :
I think 'Make love, not war' might be the most profound statement that's ever been make. If people were spending more time having sex, they'd be a lot less inclined to be violent. -Jorja Fox
Imagine

Sursis : Chapitre 1


   Il était déjà tard. Pratiquement tout le monde dormait dans la cité d'Atlantis à part quelques gardes de la sécurité et Rodney. Il errait dans les couloirs, à la recherche d'on-ne-sait-quoi. Mais le savait-il lui même pourquoi il errait?
Ses pas le menèrent aux quartiers de John Sheppard. Il allait frapper quand soudain, il apparut... en uniforme, comme toujours... Rodney se demandait si il l'enlevait pour dormir... il chassa cette idée de son esprit. John avait les cheveux mouillés, il avait sans doute pris sa douche quelques minutes plus tôt...

J: qu'est-ce que vous faites là?
R, prenant conscience de la situation et essayant de trouver un prétexte quelconque: je... je venais m'excuser...

John n'en croyait pas ses oreilles! C'était la première fois de sa vie qu'il entendait cette phrase de la bouche de mackay! Mackay, le magnifique, le parfait auto-proclamé! Soudainement intéressé, il s'effaça pour le laisser entrer.

J, en montrant une chaise de son menton: asseyez-vous.
R, obéissant: ...
J, s'asseyant a son tour en face de lui: alors comme ça vous venez vous excuser?
R, confus: oui...
J: et pourquoi?
R: pour ce que je pense à votre égard.
J, levant le sourcil: pardon?
R, se levant: bon il se fait tard! Je suis fatigué je vais dormir!

Il se dirigea vers la porte mais John lui barra le chemin.

R, orgueilleux: laissez moi passer.
J: dites moi d'abord la vraie raison de votre visite!
R: vous verrez...
J: vous avez interêt à me le dire rodney!
R, le défiant: sinon...
J: je vais devoir prendre des mesures!
R, riant: quel genre de mesures?
J: le genre désagréable!

Rodney avanca d'un pas mais john ne bougea pas. Il regardait le scientifique de toute sa hauteur.

 


R: vous allez me laisser passer oui?
J: rodney!
R: vous voulez me retenir dans votre chambre jusqu'à l'aube?
J: si vous ne me répondez pas...
R, ravi a l'idée de passer une nuit en compagnie de john: je ne répondrai pas.
J: vous y tenez à rester dans ma chambre ou quoi?
R, croisant les doigts dans son dos: absolument pas.

Il avanca d'encore un pas.

J: rodney! Restez où vous êtes!

Pour le contredire, il avança encore et fini par se retrouver face a lui, très très près...

J, la voix soudain rauque: reculez rodney!
R, idem: laissez moi passer.
J: jamais!
R: très bien, je ne bougerai pas alors.

Ils restèrent quelques instants l'un en face de l'autre, à quelques centimètres seulement. Rodney pouvait sentir et entendre la respiration de john... et l'effet sur ses fonctions cérebrales était étrange... il respirait au même rythme que lui. La situation perdura pendant 5 minutes au moins, qui parurent les plus longues de sa vie à rodney quand finalement, il céda et se retourna.
John laissa échapper un soupir de soulagement. Ils étaient tous les deux en sueur, sans savoir exactement pourquoi.

J, après un instant: alors? La raison de cette visite nocturne rodney...
R: je crois que vous la connaissez non?
J: c'est une mauvaise excuse ça!
R: comment ça?
J: même un adolescent pourrait trouver mieux!
R:...
J: alors... je vais perdre patience...
R:...
J: rodney, vous allez me forcer a faire quelque chose que je vais regretter!
R:...


John se leva soudain, attrapa mackay par le col et le tira a lui en l'embrassant passionément...

... quand le réveil de rodney sonna!

Il se réveilla en grognant.

R, à lui même: c'est quoi ce rêve?

Il se leva et alla prendre une douche froide, très froide.

Il enfila un peignoir et commenca à manger une barre énergétique en guise de déjeuner, quand soudain, quelqu'un toqua a la porte.
Rodney, étonné, regarda par la fenêtre. Le soleil venait de se lever... il devait être tôt.
Il se leva et alla ouvrir.

IL était la, devant lui.


R: major sheppard?

Le militaire le regarda de haut en bas dans son peignoir et déglutit difficilement.

J: je vous dérange peut etre?
R: major, il est cinq heures du matin!
J: mais vous êtes levé!
R: c'est exact... mais entrez!

Il le laissa entrer et alla enfiler quelque chose de plus décent.

Pendant ce temps, john regardait les photos que rodney avait accrochées un peu partout dans la pièce.
Une photo de quand il avait reçu son premier doctorat, une de lui et de sa soeur, une de lui tenant un diplôme bien en vue, et d'autres, toutes le mettant en valeur le plus possible, ce qui reflétait bien son caractère orgueilleux.

Le scientifique sortit de ce qu'on peut qualifier de « salle de bain » habillé comme d'habitude avec son uniforme bleu sombre.

R: alors, qu'est-ce qui fait lever si tôt le major john sheppard?
J: rien, je me baladais et comme j'ai vu de la lumiere sous votre porte, je me suis dit que je pourrais passer vous saluer!
R: quand vous avez frappé, il n'y avait pas de lumiere sous ma porte.
J, annoncant: mackay 1 , sheppard 0.
R: alors?
J: oh je passait voir si vous alliez bien...
R: mauvaise réponse...
J, poursuivant sans tenir compte de l'intervention de rodney: depuis votre dédoublement de personnalité...
R, le coupant: ce n'était pas un dédoublement de personnalité! C'était un officier qui s'était installée dans mon esprit...
J: bien sûr... et c'était aussi cet officier qui vous avait forcé à embrasser Carson...
R, s'énervant: eh! Si je voulais embrasser Carson, je l'aurais fait depuis longtemps! Vous ne croyez tout de même pas que je suis...

Il marqua une pause.

J: je ne crois rien, mackay. Je constate.
R: si j'étais réellement avec Carson à l'heure qu'il est, pourquoi n'est-il pas dans mon lit?!

Quelqu'un toqua a la porte.
Rodney ne pouvait pas concevoir de se ridiculiser devant john! Il pria pour que ça ne soit pas beckett.


Il se leva et alla ouvrir... et ses craintes se réalisèrent...
Carson était là, devant la porte avec des relevés médicaux dans la main.
Rodney le fit entrer et s'asseoir sur une autre chaise.
John pouffa de rire.
J: bonjour docteur beckett!
C: major sheppard?
J: je vois que vous aussi vous êtes venu lui passer un petit coucou?
R: messieurs, venons-en au fait!
C: j'ai vos relevés médicaux mais ils sont confidentiels...
J, rigolant: ça va ça va j'ai compris je vous laisse entre vous
R, froidement: merci major!

Carson ne comprenait pas pourquoi rodney et john se parlaient de cette façon...

C une fois john parti: alors, votre cohabitation avec un autre esprit dans votre corps a déclenché une sorte de tâche dans votre cerveau. Cela m'inquiète, rodney...
R:... une tumeur?
C: c'est possible...
R, sous le choc: pardon?
C: une tumeur est fort...
R, le coupant: ... combien de temps?
C: pourquoi?
R: avant que je ne...
C: ah... euh... 3 jours...
R, hurlant: QUOI? TROIS JOURS?
C: calmez vous rodney...
R, toujours en hurlant: VOUS VOULEZ QUE JE ME CALME ALORS QU'IL NE ME RESTE QUE TROIS MISERABLES JOURS A VIVRE?
C: rodney... calmez vous...
R, reprenant son calme: oui... mais... il y a un moyen de me soigner?
C: nous travaillons dessus actuellement.
R, souceux: merci Carson... maintenant, j'aimerais être seul...
C: il y a autre chose...
R: oui?
C: cette tache... elle grossit, elle va prendre toutes vos facultés... demain, vous ne pourrez plus marcher... je dois vous emmener a l'infirmerie...

Rodney devint soudain livide et tourna de l'oeil avant de s'écrouler par terre.

C criant: MAJOR SHEPPARD!? QUELQU'UN VITE!
J, en entrant en trombe: quoi? Qu'est-ce qui se passe?
C: Rodney est tombé dans les pommes...

Il écouta son coeur un instant

C: il fait un malaise, il faut l'amener d'urgence à l'infirmerie!
J: je le prends sur mon dos!
C: d'abord, il faut lui faire un massage cardiaque...
J: ben allez-y qu'est-ce que vous attendez????
C: j'ai le rhume... il va m'en vouloir si je lui transmets...
J, exaspéré: bon allez chercher l'équipe médicale, je m'occupe de lui.

Lorsque Carson quitta la piece, John était à califourchon sur Rodney à lui presser le torax pour la troisième fois. Il aurait donné n'importe quoi pour voir le bouche à bouche!

3... 4... 5... 6... le moment fatidique arriva.

John prit sa respiration et boucha le nez de Rodney.
Il se pencha sur lui en priant pour qu'il ne se réveille pas et ses lèvres entrèrent en contact avec celle du scientifique.
Cependant il attendit un moment avant de souffler l'air dans les poumons de l'accidenté...
Il gardait ses lèvres soudées aux siennes sans pour autant faire quoi que se soit d'autre...
Juste... ce contact lui plaisait mais il n'arrivait pas à se l'avouer.
Il souffla.
Une fois, deux fois, trois fois, il se releva et recommenca le massage.
Et il recommenca mais fit durer plus longtemps le bouche à bouche cette fois et sans boucher le nez de l'accidenté.
Rodney ouvrit un oeil et vit dans quelle situation il était. Le major à califourchon sur lui, lui faisant un bouche-a-bouche plutot... long... et il commencait à transpirer... plutot... violemment. Il referma les yeux pour qu'il ne se rende pas compte qu'il était réveillé. Mais ces lèvres... douces, chaudes, contre les siennes... il adorait ça! C'était dur à concevoir pour un homme comme lui mais... il éprouvait une attirance physique envers le major sheppard...
Et vu la durée du... « bouche à bouche » c'était réciproque...
Quand soudain, la langue de john entra en contact avec la sienne. Cela le fit sursauter mais le militaire ne s'en rendit pas compte. Mais à quoi il jouait? il... il l'embrassait? Non! Impossible! Inconcevable! Pourtant... il sentait l'intruse parcourir toute sa bouche... et se laissa aller à ce jeu.
Quand soudain, par reflexe, la sienne se mit à chercher l'autre! Il n'en pouvait plus! Il transpirait à grosses gouttes... et il sentit les mains de john se mettre derrière sa nuque pour renforcer ce que l'on peut appeler un baiser! Mon dieu!
John Sheppard était en train d'embrasser Rodney Mackay! Et ce dernier répondait volontiers à son baiser!
Ca ne pouvait plus durer! Sinon Rodney finirait noyé dans sa propre sueur! Il attendit que John se calme avant de faire mine de se réveiller.

R, en sentant les mains de john derriere sa nuque: hummpffff!!!!
J se séparant brusquement de lui: euh... j'étais.. je...
R, reprenant son souffle: merci major...
J: pour quoi?
R: pour m'avoir...

Il marqua une pause

J rompant le silence: sauvé!
R: oui voilà...

L'équipe médicale arriva et on embarqua Rodney sur un brancard en direction de l'infirmerie.

Elizabeth Weir arriva en catastrophe à l'infirmerie.

E: Rodney! On m'a dit! Est-ce que ça va?
R: ça pourrait aller mieux.
C en posant une perfusion à mackay: il a fait un malaise.
R: c'est plutot normal, vu la révélation que vous m'avez faite...
E et J d'une même voix: quelle révélation?

Carson toussota et quitta la piece après avoir dit a rodney que si il avait besoin de lui, il serait dans la pièce voisine.

 


J se retournant vers Rodney: alors?
R:...
J: dites le!
R:...
J, en posant sa main sur l'épaule de rodney: allez mon vieux!
R:... j'ai une tumeur...
J abasourdit:... pardon?
R: vous avez très bien entendu major... je vais mourir dans trois jours...
E, faussement rassurante: ne vous inquiétez pas rodney... carson et son équipe vont trouver un remède... après tout, nous sommes dans la cité des anciens! Ils ont bien un stok de médicaments...
R: j'en doute, elizabeth. Nous avons déjà exploré 75% de la cité... les statistiques pour trouver un tel remède sont de 1 000 000 contre 1... qui-plus-est en trois jours...
E: je vous promets que nous intensifierons les recherches!
J: je suis prêt à partir!
E: vous devriez veiller rodney, major...
R, inconsciement ravi a l'idée d'être veillé par john: oui, veillez moi au lieu d'aller risquer votre peau à trouver un médicament pour me sauver, moi, le scientifique possédant multiples doctorats et tout ça...
J, souriant: taisez-vous un peu!


Carson entra avec un médecin qui prit la veste de rodney et lui fit enfiler une chemise rouge pour l'infirmerie à la place.

C: rodney, vous devez vous reposer. Major sheppard, je vous charge de veiller sur lui.
J: ok.
C: Elizabeth, vous devriez le laisser se reposer.
E: d'accord.

Elle salua tout le monde et repartit dans son bureau. Carson fit de même quelques secondes plus tard.

R se tournant vers john: dites, pourquoi vous aviez vos mains derriere mon cou quand je me suis réveillé?
J, gêné: eh bien... vous savez... je...
R souriant: non rien c'est bon...

soudain, john se rappela que sa main était posée sur l'épaule de rodney. Il l'enleva doucement.

J, le regard tendre et protecteur: vous devriez dormir...
R: écoutez, major! Si il ne vous restait que trois jours a vivre, est-ce que vous les passeriez à dormir?
J, souriant: non, vous avez raison... vous voulez qu'on aille sur le balcon?
R, souriant: volontiers!


John alla chercher ce qui ressemblait à un fauteuil roulant et prit rodney dans ses bras afin de l'y installer. Il le déposa mais ne le lâcha pas pour autant... pour le plus grand plaisir du concerné. Il s'ennivrait de son odeur... mais le contact ne dura pas et john finit par le lâcher.


J, après un moment: bon on y va?
R: c'est vous qui avez les commandes...
J: exact!

 

Ils partirent donc en direction du balcon qui surplombait Atlantis. Ils passèrent saluer Teyla après un commun accord. Elle leur offrit le thé, selon la coutume de sa planète.
Après une heure à discuter, ils partirent et reprirent la direction du balcon.
Et s'arretèrent finalement chez Ford pour voir comment il allait.

H: major!
J: bonjour ford! Comment ça va?
H: bien et vous monsieur?
J: ça peux aller...
H: j'ai appris pour vous, professeur mackay... mes condoléances...
R: eh! Je ne suis pas encore mort!
H: oui...

et ils parlèrent ainsi pendant quelques heures...
le ventre de rodney commençait à réclamer alors ils se rendirent au refectoire.


J: qu'est-ce que vous prendrez?
R: n'importe...
J: ok.

Ils s'assirent face a face...

Ils riaient ensemble a chaque remarque de l'un ou de l'autre, ce qui fit remonter le score.

J, après avoir repris son souffle: 1-1 balle au centre.
R, riant: je prends la main?
J, tendant sa main: tenez!

Ils rirent longtemps. John commencait a se poser des questions au sujet de rodney. D'habitude, il l'aurait envoyé balader en le traitant de intelligement inferieur ou autre. Mais la, il riait avec lui... peut etre la nouvelle de son surcis l'avait travaillé?

l'après midi se déroula comme sur des roulettes (de chaise roulante! Ok elle était pas drole... =>)
mais le lendemain, rodney se réveilla en criant de douleur se qui réveilla aussi john qui dormais sur une chaise a coté de lui.

J: qu'est-ce qui se passe?
R: rhaaaaaaaaaaa! Mes jaaaaaaambes! Je sent plus mes jambes! La douleur... c'est atroce!!!
J: DR BECKETT!!!!!
C arrivant en catastrophe: quoi? Qu'est-ce qui se passe?????
J: les jambes de rodney lui font mal!!!! donnez lui un anti douleur! Faites quelque chose!!!!
C ajoutant un liquide bizarre dans la perfusion de rodney: sa devrais aller mieux... si il se plaint encore, appelez-moi.
J: pas de probleme.

Il se rapprocha du scientifique.

J, inquiet: sa va mieux?
R, faible: j'ai connu des moment meilleurs... mes jambes, sa va mais mon dos... vous devez me prendre pour un vieux courbaturé...
J: non rodney! Vous ètes malade et je compte bien m'occuper de vous jusqu'à votre dernier souffle!
L'interessé se senti rassuré a l'évocation des derniers propos de john.

J: vous avez mal au dos?
R, grimacant: oui... beaucoup...
J: DOCTEUR!
C: oui?
J: administrez lui autre chose pour son dos!
C: tout de suite.

Il lui injecta un autre produit et attendit un moment.

C: alors?
R: je ne sent... pas de difference...
J: il n'y a rien a faire contre sa alors?
C: j'en ait bien peur...
J:...
C: dormez rodney! Il est 9h du matin, je ne veux pas vous voir hors de votre lit avant 14h c'est clair?
R: mais...
J, répondant a sa place: très clair monsieur!
C: bien.

Et il partit.

R: pourquoi vous avez répondu a ma place?
J: vous allez voir...

Il observa le doc s'eloigner et mis rodney sur la chaise roulante avant de s'élancer dans les couloirs pour le balader un peu.
 
R: vous ètes un petit malin vous!

Ils croisèrent ronon, le nouveau, qui ne les calcula meme pas... Puis Zelenka qui sourit franchement a rodney avant de lui serrer chaleuresement la main et s'excuser en partant comme quoi il avait du travail...

Ils se baladèrent ainsi pendant quelques heures qui parurent des secondes a mackay...
Il se sentait en sursis, il voyait la mort approcher a chaque minute qui passait...
A la fin de la journée, john le ramena a l'infirmerie et le remis dans son lit, pour la derniere fois pensa-t-il.

Rodney grimaca quand john le lâcha.

J: quoi?
R: mon dos...
J: qu'est-ce que je peux y faire?
R: rien... vous avez raison...

C: rodney! Je crois que j'ai trouvé un moyen de faire reculer le surcis!
R: de combien?
C: d'un jour...
J: c'est déjà sa...
R: bah allez y qu'est-ce que vous attendez? Que je sois mort?

Carson lui injecta un autre liquide vert clair cette fois.

C: maintenant, sa vous aidera a dormir.
R, dans les vapes: ghu...

Il tomba en arriere sur son oreiller et s'endormis aussitôt.


C, chuchotant: major sheppard.
J, idem: oui?
C: veillez sur lui.
J, en regardant le scientifique qui dormait: c'est déjà fait...

Carson s'en alla et john s'installa sur un fauteuil qui se trouvait a coté du lit.
La main de rodney glissa et tomba molement sur le coté du lit alors, john la prit dans la sienne pour la remettre.
Mais celle du scientifique se crispa lorsque john lacha. Rodney commencais a gémir de douleur dans son sommeil.

J, reprenant sa main: battez vous rodney...

Et il s'endormit, tenant la main de mackay comme un pere qui veille son enfant malade, sous le regard attendrit de carson qui travaillait dans la piece voisine.

Le lendemain très tot, rodney ouvrit un oeil, puis l'autre, évalua son état de santé:
ses jambes: inutilisable et douloureuses
son dos: très très très douloureux
sa main: chaude...


Il tourna la tete pour voir pourquoi sa main ne lui faisait pas mal et vit que john la tenait dans la sienne en dormant paisiblement.
Il sourit légerement et se recala dans son lit.

Quelques minutes plus tard, john se reveilla et pris conscience qu'il avait très faim. Il lacha doucement sa main et se leva sur la pointe des pieds. Arrivé a la porte de l'infirmerie, il se retourna et observa mackay qui dormait comme un bébé.

Puis il partit au refectoire.

Rodney ne sentait plus la chaleur de cette main, il était perdu, dans un environnement aggressif, dangereux, froid et désespérément seul. Seul face a son destin, son destin qui était de mourir et il le savait. Il ne l'avait pas encore accepté mais il le savait...

Il se réveilla d'un coup en se relevant brutalement. Son dos avait bien souffert. Il ronchona de douleur et se rassit sur son lit.

On lui avait enlevé la perfusion. Il profita de cette liberté pour se mettre sur le ventre et esseyer de se rendormir...


Carson entra.

C: rodney! Je viens de trouver un anti douleur pour votre dos!
R, grognant: ben injectez le moi...
C: c'est une pomade il faudra vous faire masser mais pas avant midi.
R: et pourquoi sa?
C: parce que elle contient des...
R, le coupant: d'accord!
C: je vais vous en appliquer un peu pour voir si sa marche...
R: ben allez-y!
C, géné: vous devez enlever votre... votre tee-shirt...
R: vous rigolez!
C: en ai-je l'air?
R: bon d'accord...

Rodney se releva et enleva son tee shirt. Il se remit sur le dos et carson lui appliqua la pomade qui le soulagea beaucoup. Il s'endormit. Carson repartit et croisa john. Il lui explica comment appliquer la pommade et le laissa entrer.

John posa la pomade sur la table de chevet de rodney. Il remonta ses couvertures car le scientifique était dos-nu et la température de la piece n'atteignait pas des sommets...

Il s'assit a coté de lui et l'observa un moment, sans arrieres pensées, juste le voir paisiblement endormit, serein, calme, il aimait l'expression de soulagement qu'affichait le visage du malade.

R, a moitié endormit: major... sheppard?...
J, souriant: non. John.
R, completement dans les vapes: a... vos... ordres...

et il se rendormit sous le regard amusé de son protecteur.

John était fatigué lui aussi. Il alla prendre son livre dans ses quartiers et revint, rodney dormait toujours a poings fermés.
Il se rassit et commenca a lire en attendant le réveil de son protégé.

R, un peu engourdit par le sommeil: qu'est-ce que... vous lisez?
J, souriant et posant son livre: la guerre des mondes.
R: je l'ai lu quand j'avais 6 ans, il ne m'a pas spécialement interéssé. De toute façon, c'était scientifiquement impossible qu'une telle chose se produise, la différence de gravité et d'écoulement du temps depuis mars feraient que...
J, le coupant: rodney...
R: oui... vous avez raison... pardon...
J, n'en revenant pas: attendez...
R: quoi?
J: vous venez de vous excuser?
R, après un moment de reflexion: non!
J: je crois que si...
R: puisque je vous dit que non.
J: n'insistez pas, vous venez a l'instant de le faire!
R: je m'en souviendrais!
J: je vous dit que vous venez de me demander pardon!
R: cette conversation est ridicule major...
J, le coupant: John!
R: john?
J: pas major! John! Tout simplement!
R, un peu embarassé: si vous insistez...
J: j'insiste.
R: très bien...

après un moment de silence, john se souvint des recommandations du dr beckett. Il regarda sa montre.

J: il est bientôt une heure de l'après midi...
R: oui et alors?
J: je vais appeler le dr beckett pour qu'il vous mette la pommade.
R: d'accord...
J: DOCTEUR BECKEEEEETT!!!!!
 
pas de réponse.

J: je vais voir, je reviens.


Quelques minutes plus tard, il revint mais sans carson.


J: il est occupé a chercher le remede. Il m'a expiquer comment vous l'administrer. Je vais devoir m'en charger...

Rodney devint violement pourpre a la simple image de john lui faisant un massage... seul... dans l'infirmerie... il secoua la tete et acquiessa avant de se remettre sur le dos en esseyant de respirer profondément et a intervales réguliers pour ne pas trop transpirer, sinon sa aurait l'air suspect, pensa-t-il. Mais john avait déjà fait le premier pas en l'embrassant l'autre jour pendant qu'il était dans le coma! Plus rien n'aurait l'air suspect après sa!


J, géné: esseyez de vous détendre...
R, encore plus géné: d'accord...

John mit un peu de pomade dans sa main, il la frotta contre l'autre et souffla de l'air chaud dessus car elle était glaçée. Il inspira pronfondément et posa délicatement la paume de sa main contre de creu du dos de rodney. Ce contact les fit frissoner en meme temps.
Il décrivit plusieurs cercles sur le dos du malade. Montant en sentant la chaleur monter en lui, et redescendant en esseyant de garder son calme. La température de la piece avait considérablement monté!

R, entre deux grognements de plaisir: c'est moi ou quelqu'un a touché le termostat?
J, en enlevant sa veste: j'allais vous le demander...

 

 

John transpirait très violement et il s'épongea le frond du revers de sa main avant de reprendre son parcours du dos nu de rodney. Décidément, il n'arrivait a rien depuis là ou il était placé! Il était a coté du lit mais ce n'était pas un point stratégique pour un massage... l'idée de monter sur le lit lui traversa l'esprit mais il la chassa immédiatement en sentant d'autres gouttes de sueur tomber devant ses yeux!

Après un moment qui parut une éternité a john, il enleva ses mains du dos de rodney qui laissa échapper un soupir de déception.

J, prenant sa veste et s'essuyant le visage dégoulinant avec: voilà...
R: maj... john, merci.
J: derien...
R: dites, vous avez déjà pris des cours?
J: non pourquoi?
R: vous massez mieux que le doc!
J, très géné: ah... euh... merci...
R: serieusement... vous massez...

il allait ajouter « comme un dieu » mais se retint et toussa a la place.

J, préoccupé: sa va?
R, la voix rauque: j'ai juste avalé de travers c'est tout...

après un moment

R: vous pouvez me rendre mon tee shirt s'il vous plait?
J, géné: ah euh oui bien sur!

Il prit le tee shirt et le lui tendit.
Il se releva et les couvertures glissèrent ce qui laissa apparaître son torse nu, pas spécialement musclé, pas du tout meme, mais ce torse appartenait a rodney, et cela suffit a refaire transpirer john.
Mackay se dépécha de remettre son tee shirt, refaisant paraître son extreme pudeur.

Après un moment de silence géné, carson entra.

C: alors comment allez vous aujourd'hui?
R, souriant sincèrement: bien merci! Et tout sa grace au major sheppard!
C se retournant vers john: eh bien merci major!
J, modeste: c'est tout naturel.
C: major, vous devriez aller voir le docteur weir, elle voudrait vous parler.
J: j'y vais. (se retournant vers rodney) a tout a l'heure.
R: oui.
C: je reviens.
R: vous me laissez tous en plan!
C: j'ai dit je reviens carson! Je reviens!


Une fois sorti de l'infirmerie, carson s'adressa a john.

C: dites, simple curiosité, qu'est-ce que vous lui avez fait pour qu'il ait l'air en si grande forme?
J, souriant: un massage! Comme vous me l'avez dit...
C: je vois... excusez moi mais j'ai dit a rodney que je reviendrais, alors, j'y vais.
J: très bien.

Carson revint au chevet de rodney.

C: alors, du changement?
R: je ne sentait plus rien en dessous de l'estomac mais maintenant sa va mieux.
C: depuis quand?
R: depuis le massage du major.
C souriant: ah je vois...
R: quoi? Qu'est-ce que vous voyez?
C: rien rien!
R: attention carson!
C: je n'ai rien dit! Au niveau de vos jambes?
R: plus mal mais je ne sent rien en dessous du molet.
C notant sur un papier: et vos bras?
R: froid aux mains et aux autres extremités...
C: votre visage?
R: yeux fatigués, oreilles brulantes...
C: très bien... merci rodney. Maintenant reposez vous!
R: mais c'est ce que j'ai fait pendant 2 jours!
C: et bien vous le ferez un jour de plus
R, le coupant: qui, je vous le rappelle, sera mon dernier!
C: très bien... vous avez gagné!

Carson mit rodney dans une chaise roulante et lui expliqua le fonctionement. Celui ci fut très heureux de pouvoir enfin se promener dans la cité.

La premiere direction qu'il prit fut le bureau du docteur weir!

Il toqua a la porte.

E: entrez!
R: bonjour elizabeth!
E: rodney! Comment allez vous?
R: sa va... grace aux bons soins du major sheppard!

Celui ci rougi a l'évocation du massage.

R: alors? Du nouveau?
E: je crois que nous avons trouvé...
R: qu'est-ce que vous attendez! Administrez-le moi!
E: nous ne sommes pas encore surs... que se soit le bon remede...
R: eh bien je serais le cobaye mais si il y a une seule chance meme infime de prolonger ma durée de vie meme de quelques secondes, dites le moi et agissez sans tarder! Demain soir je ne serais peut etre plus de ce monde alors dépéchez vous! Je ne suis pas immortel!
E: nous non plus rodney... nous non plus...
J, se levant: mackay a raison elizabeth! Il faut se bouger avant qu'il ne soit trop tard!
E: major...

mais il était déjà partit avec rodney en direction du bureau du docteur beckett.

 


J, entrant sans frapper: doc! Administrez-lui le remede! Vite!
C: j'ai bien peur que ce ne soit impossible... nous ne savons pas comment il faut l'administrer.
R: comment sa?
C: par voie orale, par perfusion, par voie recta...
R, le coupant: oui mais il n'y a pas un moyen de le savoir? Faites le au hasard, qu'importe!
C: si nous vous le transfusons alors qu'il doit etre avalé, cela vous tuerai, et pareil dans le cas inverse...
R: je m'en fiche!
J: ou alors, on attend demain au dernier moment pour vous l'administrer.
R: oui pas mauvaise idée... au moins, si sa ne marche pas, je ne vivrais pas moins longtemps, mais si sa marche, je serais sauvé... on va faire comme sa...
C: je pense que d'ici a demain on aura trouvé comment il marche. Mais il reste toujours une autre solution...
R, comme si il lisait dans ses pensées: n'y pensez meme pas!
C: c'est peut etre la seule solution
R: mais je ne veux pas!
J: quoi donc?
R: le doc veut m'implanter un symbiote goa'uld!
C: tok'ra, rodney! C'est pas la meme chose!
R: tok'ra ou goa'uld c'est tout les deux des serpents. J'ai pas envie! Point final!
C: mais...
J, calmement: respectez son choix doc...
C: entendu...
R: bref, demain, vous m'administrez le médicament... disons... par perfusion!
C: d'accord rodney...
R: en attendant, bonne journée carson!


Et il s'en alla suivit de près par son garde du corps.


J: et si on allait sur le continent?
R: trop d'allergènes dehors...
J, regard de chien battu:...
R, soupirant: entendu...

 

John alla chercher un jumper, il fit entrer rodney a l'interieur et mis les machines en marche. Il décola avec un sourire qui en disait long sur les idées qui lui traversaient la tete.

J: attachez votre ceinture rodney! Sa va swinger!

L'interessé ouvrit des yeux ronds et s'empressa d'obéir.

R, pas rassuré: qu'est-ce-que vous voulez faire?
J, souriant: c'est peut etre votre dernier vol, rodney... autant qu'il soit inoubliable!

Il monta en piqué jusqu'à une altitude relativement haute, au dessus des nuages, et coupa les moteurs. Le jumper décrivi un arc de cercle avant de plonger droit vers le sol. John s'amusait comme un fou et rodney était enfoncé dans son siege a prier.


J: yeeeepeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!!!!!!!!!
R: ... aaaaaaaaaaaaaaah!!!!!

Le sol n'était plus qu'à quelques metres quand soudain, le vaisseau rétablit la ligne d'horizon et se stabilisa.

J: alors? C'était pas génial?
R, traumatisé: si... si...
J: vous voulez prendre les commandes?
R, sourire mesquin: pas de problemes!

Rodney se concentra et le jumper accéléra brutalement. Il lui fit faire un ou deux loopings avant de ralentir la manoeuvre et de sourire, satisfait, a john émerveillé.

J, n'en revenant toujours pas: waaaa! Comment vous avez fait sa????
R, riant: je n'en ait pas la moindre idée!


Décidément, rodney avait énormément changé depuis l'annonce de son sursis. L'ancien aurait vomi tripes et boyaux dans la meme situation, mais le nouveau a fait quelque-chose d'incroyable avec le vaisseau! John n'en revenait toujours pas...


R: si on retournait a atlantis? Il va bientôt faire nuit...
J: oui vous avez raison...


Ils retournèrent a l'infirmerie et rodney s'endormit facilement en tenant fermement la main de john contre sa joue. Ils se rapprochaient, c'était évident.

Le soleil se leva sur le dernier jour de rodney, mais contrairement a la logique, il n'en était pas triste, il ne regrettait rien. Ces derniers jours avaient été les plus géniaux de toute sa vie. Il était heureux et comblé.
Il se réveilla et sentit la douce chaleur de la main de john sur sa joue.

J, souriant: alors rodney, on est lève-tot je vois...
R, engourdit par le sommeil: oui... quelle heure est-il?
J: il doit etre 5h.
R: quel est le programme?
J: on va passer prendre le thé avec teyla dans un quart d'heure, ensuite on doit retourner a l'infirmerie pour les visites des personnes qui souhaitaient vous dire aurevoir, a midi on est invités sur le continent a manger, l'après midi on va faire la fete sur le continent et le soir... on verra bien!
R: que voilà un programme chargé pour une derniere journée...
J, posant son autre main sur l'épaule de rodney: c'est justement parce que c'est la derniere qu'il faut la graver dans les annales.
R: elle le sera, john... elle le sera...
J: et sa va mieux vous?

Rodney se leva et s'écria
R: je peux marcher!

John sourit et ils partirent en direction des quartiers de teyla pour le thé.

 

 

T: docteur mackay, major sheppard.
R et J: teyla.
T: voulez vous des accompagnements avec votre thé?
R et J, d'une meme voix: non merci.

Ils se regardèrent et rigolèrent.

Après quelques minutes, le thé fut terminé et ils devaient se mettre en route pour l'infirmerie.

Ils saluèrent l'athosienne et entrèrent dans l'endrois en question.

Puis ce fut un défilé de pratiquement toutes les personnes présentes dans la base, un seul manquait a l'appel: Kavanagh. Lui, personne ne pouvait se le voir! Rodney y compris alors personne ne remarqua son absence.

A midi, pratiquement tout le monde était passé.

La petite chinoise dit qu'elle avait apprécié de travailler avec rodney, pareil pour zelenka, weir, et tout les techniciens de la base, les medecins, les scientifiques, les civils, les militaires et les athosiens...

puis john et rodney allèrent au jumper pour aller sur le continent.

Le repas fut un festin! Tout le monde chantait, parlait, dansait, c'était une fete...

Ford arriva avec une petite radio et mis une cassette a l'interieur.

c'était une nouvelle chanson que le général o'neill leur avait fait passer.

Sur le boitier de la cassette, on pouvait lire « le titre de cette magnifique chanson m'a parut très approprié pour le destin du docteur mackay. Amicalement, le général o'neill. »

La chanson s'apellait « bad day ». quand haiden la mit, tout le monde se leva et commenca a dancer.

T: lieutenand ford?
H: teyla.
T: savez vous danser?
H: je crois que je n'ai pas oublié...
T: m'accorderait vous de m'apprendre?
H, tout sourire: avec plaisir.

Tout le monde était sur la piste a part quelques personnes, weir, zelenka, un ou deux techniciens, rodney et john.

Les personnes s'entre-invitèrent et finalement, john et rodney étaient les seuls a rester en retrait, assis sur un banc a regarder les autres dancer. Il était plus de 17h.

 

J: dites rodney.
R: oui?
J: sa vous dirait de...

il marqua une pause.

R: avec grand plaisir.


Ils se leverent et alèrent danser un slow, enlacés, bercés par le son de la musique. Personne ne les remarqua. Personne ne comptait plus maintenant. Ils le savaient aussi bien l'un que l'autre. Ils planaient, enivrés par l'odeur de l'autre, suivant le rythme doux de la musique, sans troubler ce moment de plénitude extreme, qui faisait partie des dernieres heures du scientifique.
Puis, la musique s'arreta et ils se regardèrent longuement, les yeux dans les yeux, sans pouvoir bouger. Et ils se séparèrent, la chaleur de l'autre manquait mais ils se résignèrent et allèrent se rasseoir.


Après un moment.

J, regardant sa montre: je crois qu'il est temps d'aller voir le docteur beckett rodney...
R, soupirant: l'heure est venue...

le retour a atlantis se passa sans probleme et ils se rendirent a l'infirmerie tout les deux...

C: vous ètes pile a l'heure.
R, ironiquement: la mort n'attend pas...
C: vous ètes sur de votre choix rodney?
R: je n'ai jamais été aussi sur carson... croyez moi...
C: j'ai fait une découverte. Si je vous injecte le produit maintenant, il faudra attendre demain matin et je devrait vous en réinjecter pour qu'il fasse effet...
R: mais d'ici là je serais mort!
C lui injectant le meme liquide que la derniere fois: voilà c'est la derniere chose que je peux faire
pour vous rodney...
R: et maintenant, injectez moi le produit qui est sensé me sauver...
C: vous avez été un ami fidèle rodney, je ne vous oublierais pas...
J: moi non plus...
R, les larmes aux yeux: allez-y...

Carson lui injecta le produit qui le fit hurler de douleur.

J, après que rodney se soit calmé: sa va mieux?
R: et maintenant?
C: vous avez votre derniere soirée a vous...
R: merci carson...

il tapa amicalement sur l'épaule de son ami et sortit de l'infirmerie suivi par john.

J: ou on va?
R: je ne sait pas...
J: une balade en jumper? Je connais un coin sympa pour dormir a la belle étoile.
R: ce sera parfait.


Ils se rendirent a un coin reculé du continent. La nuit était fraiche mais le ciel était clair et dégagé, ce qui offrait une magnifique vue sur les etoiles.

J: je suis completement désorienté, les constellations ne sont pas les memes que sur terre...
R souriant: cela fait bientôt deux ans que nous sommes ici et vous ètes encore perdu?
J: oui...

rodney frissona.

J, ouvrant ses bras et l'invitant a s'y blottir: allez. Venez là.

Rodney obéis et se réchauffa vite. Ils observaient le ciel.

R: quand je ne serais plus là, promettez moi... promettez moi de ne pas reggreter.
J: pourquoi?
R: parce que moi, je ne regrette pas. J'ai passé les jours les plus géniaux de ma vie, alors sa me ferais mal au coeur que vous reggretiez.
J: je ne regrette pas.
R: tant mieux.

Il y eut un moment de silence.

Rodney ferma les yeux. Il était si bien dans les bras de john... et bientôt, il rejoindrait ceux de l'éternité... ils ne pouvaient pas etre aussi confortable que ceux du militaire mais... il n'avait pas le choix.

Il releva la tete en direction du visage du major. Il avait les yeux embués.

R: ne pleurez pas pour moi john! Je vous l'interdit! Sa me rends malade de vous voir triste a cause de moi!
J, s'essuyant les yeux: oui pardon...

après un moment

R: grace a mon sursit, j'ai fait des choses que je n'aurais jamais osées, imaginées... pourtant, une seule chose manque. Et pas des moindres...
J: dites-le...
R : je crois que les gestes en disent plus que les mots.

Il se releva et se placa face a john. Il sonda ses yeux un instant. Il y vit de la tristesse, de la peine, de l'amour et une foule d'autres choses.
Il le regarda intensément pendant quelques secondes, puis, presque imperceptiblement, leurs levres se rapprochèrent, leurs souffles se melerent, ils fermèrent les yeux et se laissèrent emporter par la folie de la passion. Ils s'embrassèrent passionément. Tous leurs sentiments affectueux se manifestèrent tour a tour dans ce baiser, et ils vécurent une nuit inoubliable découvrant les sentiments refoulés de l'autre, chaque parcelle de leurs esprits fusionnèrent en n'en formant qu'une.


Le lendemain matin, rodney se réveilla dans la partie arriere du jumper. John avait sa tete posée sur son torse, ils étaient tout les deux sous une couverture.
Rodney commenca a caresser les cheveux du militaire. Il adorait ces cheveux. Il adorait cet homme tout entier! Il déposa un baiser sur le dessus de sa tete.

John grogna et ouvrit péniblement les yeux.

R: bonjour toi.
J, endormis: bonjour...
R: bien dormis?
J: peu mais bien... c'est moi ou est-ce qu'il fait froid d'un coup?
R: il ne fait pas chaud...
J, se blotissant dans les bras de rodney: je n'ai plus peur de le dire maintenant. Je t'aime...
R: moi aussi, john. Moi aussi.

Il ressera son étreinte.

R: maintenant, il est temps pour moi de partir...
J: il faut aller voir beckett.

Ils s'habillèrent et repartirent en direction d'atlantis sous le soleil levant qui offrait un magnifique spectable derriere la cité.

R: john?
J: rodney?
R: merci...
J: pourquoi?
R: pour tout...
J: toi aussi...

ils se donnèrent la main et ne se lachèrent pas en allant dans les couloirs.


Arrivés a l'infirmerie, carson les acceuillis.

C: rodney, major.
R: carson...
J: docteur...
C: rodney, veuillez vous installer sur le lit j'arrive, je vais chercher les transfusions.

Rodney s'assit et soupira en regardant l'horizon par la fenetre.

J: il reste peut etre un espoir...
R: peut etre... en tout cas, je veux que tu sache que je t'aime.
J: moi aussi.
 Ils s'embrassèrent doucement et s'enlacèrent.

C: me revoila.

Quelques médecins étaient venus pour l'occasion.

C: rodney, je doit vous dire que l'effet sera immédiat. Soit vous vous écroulez raide mort, soit vous etes guéri.
R: merci carson.
C: derien. Vous me dites quand vous etes prêt.
R: attendez...

Il se leva et embrassa langoureusement john. Il lui prit la main et s'allongea.

R, après avoir réspiré un grand coup:... je suis prêt.

Il lanca un dernier regard en coin au militaire, puis Carson le connecta a un encéphalogramme et enfin, il lui injecta le produit. La main de rodney se crispa sur celle de john.
Il hurla.

R: AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH!!!!!
J, lui tapotant sur la main: chut... rodney... sa va aller... calme toi...

il pleurait. Le militaire endurcit pleurait! Lui! John sheppard! Celui qui ne montre jamais ses sentiments, celui qui construit une muraille autour de son coeur, il pleurait. Il pleurait comme jamais il n'eut pleuré.

Quelques minutes passèrent, l'encéphalogramme accelerait de plus en plus, rodney hurlait toujours et john tremblait.

Puis, le « bip bip » rapide cessa et les pointes et creux se transphormèrent en une ligne plate.
Vide.
Un silence de plomb. Un silence de mort.
La main de rodney dessera son etreinte et glissa, froide, inanimée.

John enfouis son visage dans ses mains, desquelles perlaient des larmes.

Il pleura ainsi un instant. Et il se ressaisit, se leva et hurla des injures contre les wraith, qui étaient a l'origine de tout sa. Puis il partit en courant en direction de ses quartiers.

Carson restait tete baissée, la seringue encore dans la main. Puis, les medecins emportèrent le corps de mackay a l'endrois amménagé pour la morgue.

John arriva essouflé a sa chambre. Il prit un P90 et son gilet par balles et fonca prendre un jumper.
Il activa la porte en direction d'une planete colonisée par les wraith et s'y engouffra, dans la ferme intention de venger l'homme qu'il aimait.

John sheppard mouru quelques minutes plus tard, on retrouva son corps qu'on rapatria a atlantis. La cérémonie funéraire dura quelques heures, on mit les deux amants cote a cote sur une barque qu'on mis sur l'eau. Tout le monde regardait s'éloigner cette embarquation qui emmenait john sheppard et rodney mackay vers leur derniere demeure.

Le jour de leur mort devint un jour de receuillement sur atlantis. On donna leur nom a une constellation pour que perdure le souvenir de feu le militaire a grand coeur, le plus imprévisible, la plus belle chevelure et le plus beau sourire, john sheppard décédé dans un combat inégal contre 12 wraiths et feu le meilleur scientifique de la base, le plus brillant, le plus arrogant et maintenant le plus serein, rodney mackay, décédé a la suite d'une tumeur au cerveau.

Ensembles pour l'éternité.


FIN

Note de l'auteur 1 : kleenex en vente a l'entrée.
Note de l'auteur 2: je m'esseye au drame alors si sa vous a pas plu, dites le moi... mais faites un signe quoi! Soyez pas radin! sk08@hotmail.fr
Note de l'auteur 3: fanfic dédicacée a mon maître, bébé sokar, que je salue promptement, et a ma cousine que si elle la lit, elle va etre encore plus déprimée...

 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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