Citations du moment :
Il ne faut pas penser à l'objectif à atteindre, il faut seulement penser à avancer. C'est ainsi, à force d'avancer, qu'on atteint ou qu'on double ses objectifs sans même sans apercevoir.
[Bernard Werber]
Imagine

La nouvelle amie de Samantha : Chapitre 1

Le Général Hammond, venait d’accorder à SG1 une semaine de vacances. Daniel s’était précipité à l’aéroport, pour je vous le donne en mille…aller en égypte. Teal’c était parti comme d’hab’ sur Chulak et Sam était dans son labo.

Elle était penchée sur son réacteur sans pouvoir toutefois se concentrer, elle savait qu’avant de partir, Jack allait venir la voir pour l’inviter à la pêche.

***Sam***

Bon, je l’ai vu préparer son sac, il ne devrait pas tarder à venir ici. Qu’est ce que je vais lui dire ? Et si je disais oui pour une fois, après tout on ne vit qu’une fois. Je regarde trop la télé moi. Et puis pourquoi pas, nous sommes adultes et nous savons ce que nous faisons. Ok, cette fois j’accepte…courage, j’entends ses pas. D’abord un air innocent***

Jack (entrant) : Salut Carter

Sam (semblant surprise) : Mon Colonel, vous n’êtes pas encore parti ? (pensant) Je suis douée

Jack : Dans un instant, que faîtes vous ?

Sam (souriant): Vous tenez à le savoir ?

Jack (souriant): Non pas vraiment…en fait, je voulais vous demander quelque chose

Sam : Oui quoi ? C’est bien ma petite continue de jouer les innocentes

Jack (hésitant): Ben voilà, je pars à la pêche et ….comment dire…vous pourriez aller chez moi demain, le plombier doit passer, il faudrait lui ouvrir la porte. Il vient à 13h

Sam : Le plombier ?

Jack : J’ai une grosse fuite dans la cuisine, d’habitude la voisine ouvre aux réparateurs quand je ne suis pas là, mais elle est dans sa famille.

Sam : Vous avez pensé à moi alors.

Jack (intimidé): Oui, Daniel est parti et vous vous restez ici

Sam : Et si n’est pas le cas ? Ben oui, j’ai une vie sociale moi, enfin si on veut…

Jack : Vous aviez prévu autre chose ?

Sam : Oui mais vous avez de la chance, ça vient d’être annulé Allais range ta canne à pêche ma petite

Jack : Vous êtes d’accord ?

Sam (souriant): Que ne ferais-je pas pour mon supérieur…..

Jack (lui donnant ses clés) : Merci, je vous ramènerais un souvenir

Sam : Evitez le poisson

Jack : Bonnes vacances Carter et encore merci dit il en lui faisant une bise sur la joue avant de partir vite

Sam fut surprise mais contente de ce geste.

***Sam***

Lamentable, ma pauvre fille, tu t’es fait avoir en beauté. Maintenant, je vais devoir aller chez lui pour causer avec un plombier. Avec un peu de chance, il aura un gros bide et quand il se penchera, on verra le début de ses fesses, le total look quoi. Beurk !!! C’est vrai, je connais pas de plombier sexy. Jack lui est très sexy.

Bon arrête de rêver Sam, le grand Jack O’Neill va faire mumuse avec des poissons plutôt qu’avec toi !***

Sam se mit à rire toute seule de sa stupidité, voyant un autre signe, qu’il ne devait rien se passer entre eux. N’ayant pas envie de bosser, elle rentra chez elle.

Lundi

Le lendemain, elle se rendit chez Jack un peu avant 13 h pour ne pas que le plombier attende et parte. Comme elle l’avait parié, il était bedonnant et laissait paraître une partie de son anatomie en se penchant sous l’évier. Le must étant le tatouage. Un gros cœur bleu barré d’une flèche, où il y avait écrit Georgette For ever. Le pire, c’est qu’il se croyait irrésistible et il faisait des blagues assez lourdes.

Pendant deux heures Sam dû le supporter en se jurant de se venger auprès de Jack. Et en plus, le Colonel avait oublié de laisser de quoi payer. Sam lui fit donc un chèque et le plombier cru bon d’ajouter

Plombier (lisant le chèque): Merci de me donner votre adresse Mademoiselle. Vous aimez les hommes bricoleurs ?

Sam : Oui, j’en été un il n’y a pas longtemps encore

L’homme la regarda dégoutté et parti sans demander son reste.

Alors que Sam faisait le tour de la cuisine pour voir si tout était en ordre, elle vit un taxi déposer une personne, qui se dirigeait vers la maison.

La sonnette retentie, Sam alla voir

Sam (ouvrant) : Oui ?

Femme (surprise): Je dérange, je reviendrais

Sam : Non, attendez, entrez, que vous arrive t’il ?

En effet, la femme se tenant devant elle, pleurait toutes les larmes de son corps et portait la trace de coup sur le visage

Femme : Je ne veux pas m’imposer

Sam : Vous êtes Sara O’Neill n’est-ce pas ?

Sara : Oui, on se connaît ?

Sam : Pas vraiment, nous nous sommes aperçues une fois, il y a longtemps. Je suis Samantha Carter, je travaille avec le Colonel O’Neill

Sara : Oui, je me souviens

Sam : Je peux vous aider, il est absent pour la semaine ?

Sara : Je n’aurais pas du venir

Sam : Asseyez-vous, je vais voir si je trouve de quoi vous soigner

Sara : Non, attendez

Sam (revenant) : Il n’a rien. Qu’est ce qu’il peut être désordonné pour un militaire !

Sara (maigre sourire) : C’est tout Jack

Sam : Venez, je vous emmène chez moi

Sara : Ce n’est pas grave

Sam : J’y tiens, vous ne pouvez pas rester ainsi…

Sam aida la femme à monter dans sa voiture. Puis fit route jusque chez elle. Entre temps, elle téléphona à Janet, pour qu’elle la rejoigne. En arrivant, Janet les attendait déjà.

Sam (les faisant entrer) : Janet, je te présente Sara O’Neill, la femme du Colonel. Madame, voici le Docteur Fraiser, une amie. Elle travaille avec nous

Sara : Un docteur, ce n’est pas utile

Janet : Ne vous inquiétez pas et laissez moi voir

Sam : Je vous apporte un café

Janet soigna Sara et Sam fit discrètement des photos avec son numérique. Cela pourrait-être utile pensa t’elle. Janet les laissa seules et repartie à la Base qui venait de l’appeler.

Sara : Merci Melle Carter, pardon je ne connais pas votre grade

Sam : Major, mais appelez-moi Sam

Sara : Moi c’est Sara.

Sam : Vous voulez m’expliquer ?

Sara : C’est Allan, mon conjoint

Sam : Il vous bât souvent ?

Sara : Pas de cette manière

Sam : Que lui a t’il prit ?

Sara : J’en avais assez, je voulais le quitter. Il a cru que c’était parce qu’il ne s’engageait pas avec moi, alors il m’a demandé en mariage. J’ai refusé et voilà

Sam : Désolée, vous avez bien fait de partir

Sara : Je ne savais pas où aller, je ne voulais pas retourner chez mon père alors, je suis venue voir Jack

Sam : Il est malheureusement parti à la pêche

Sara : J’aurais dû m’en douter, il part tous les ans à la même époque pour la pêche au gros avec Marty

Sam : C’est possible

Sara : Je ne voulais pas vous déranger tous les deux

Sam (rouge) : Ce n’est pas ce que vous croyez, le Colonel est un ami et mon supérieur. Il voulait que je vienne ouvrir au plombier voilà tout

Sara : Je comprends

Sam : Vous devriez aller voir la police

Sara : Non, la Police c’est Allan !

Sam : Que voulez vous dire ?

Sara : Allan est inspecteur de police et très apprécié, j’aurais plus d’ennuis si je porte plainte

Sam : Je vois, je comprends ce que vous voulez dire

Sara : Il s’appelait comment ?

Sam : Qui ?

Sara : Celui qui fait que vous me comprenez

Sam : Scott, un militaire très estimé aussi. Et Jonas.

Sara : Vous vous en êtes sorti, avec les deux ?

Sam : Non sans mal mais oui et plus jamais je ne subirais ça

Sara : Où sont ils maintenant ?

Sam : Jonas sûrement en enfer, il a pété un câble en mission, il est mort. Quant à Scott probablement Colonel dans un endroit planqué

Sara : Excusez-moi, je suis indiscrète, je vais vous laisser

Sam : Pour aller où ?

Sara : Je ne sais pas

Sam : Je pourrais vous laisser la clé du Colonel mais si Allan vous cherche, il ira directement la bas ou chez votre père

Sara (pleurant) : Il est fou

Sam (la prenant dans les bras): Restez ici quelques jours, le temps que votre mari revienne de ses vacances

Sara : Non, je ne vais pas m’incruster

Sam : Cela me fera de la compagnie, j’insiste

Sara : Merci

Sam : Venez, je vous emmène à la salle de bain, un bain chaud vous fera le plus grand bien. Je vais vous prêter des vêtements aussi

Sara : Je ne sais comment vous remercier

Sam : Inutile, entre femmes il faut s’aider. Au faite, c’est quoi le nom de famille d’Allan ?

Sara : Robinson pourquoi ?

Sam : Des fois que j’entendrais parler de lui. Allez faite comme chez vous, je vous apporte des vêtements

Après lui avoir tout laissé à disposition, Sam téléphona pour se renseigner sur ce Allan Robinson. Elle tenta de contacter Jack mais ne réussi pas. La pêche aux gros étant en haute mer, elle s’en doutait un peu.

Sam prépara le dîner en se demandant comment le hasard l’avait réuni avec la femme de Jack. En plus elle la trouvait sympa. Quelques minutes plus tard, Sara descendait, elles s’installèrent à table

Sara : Vous n’auriez pas du vous donner tout ce mal

Sam : Une bonne raison pour moi d’éviter le plateau télé

Sara : C’est très bon, merci Sam

Sam (souriant): Arrêter de me remercier tout le temps, je vais finir par avoir la grosse tête, c’est pas esthétique

Sara : Mon Dieu vous avez le même humour que Jack

Sam (grimaçant): Pitié, je savais que c’était contagieux, j’aurais du faire attention ria t’elle

Sara (souriant): Vous en faîte pas, je ne dirais rien. Cela vous gêne si on se tutoie ?

Sam : Pas du tout. Vous, pardon, tu as trouvé tout ce dont tu avais besoin ?

Sara : Oui, mais je n’ai rien sur moi

Sam : Demain, si tu veux, je t’accompagne chez toi pour rassembler tes affaires

Sara : Si Allan est là ?

Sam : Il suffit d’y aller pendant qu’il travaille, au pire nous aviserons…

Sara : Bien, il n’est jamais là le matin de 9h à 12h

Sam : Ca laisse de la marge. Allais parlons de choses plus réjouissantes.

Sara : Tu connais Jack depuis longtemps ?

Sam : Un peu plus de sept ans

Sara : Tu arrives à le supporter au travail, il n’est pas tendre à ce qui paraît ?

Sam : Le Colonel est très bien, notre équipe est très soudée. Nous sommes tous amis. C’est vrai qu’il peut paraître dur au début mais quand on le connaît, on l’apprécie. C’est la première fois que j’ai un supérieur qui oublie que je suis une femme

Sara : Connaissant Jack, je doute qu’il l’oubli

Sam : Ce que je veux dire, c’est qu’il me respecte, qu’il me fait confiance

Sara : Au point de te laisser sa clé

Sam (gênée): Oui. D’ailleurs, la prochaine fois, il se débrouille avec le plombier, si tu avais vu ce type, beurk !

Sara : Je crois comprendre pourquoi tu t’entends bien avec Jack

Sam : Ah oui ?

Sara : Tu es plein d’humour et généreuse. Bon, c’est vrai qu’en plus tu es une jolie femme et ça il doit aimer

Sam (rouge) : Nous sommes juste amis, il n’y a aucun rapport entre officiers.

Sara : Je sais, mais pour qu’il te fasse confiance, tu dois être importante pour lui

Sam : Je te l’ai dit notre équipe est très unie, comme une famille. Et pourtant ce n’était pas gagné d’avance.

Sara : Pourquoi ?

Sam : La première fois que j’ai vu le Colonel O’Neill, il y a eu des étincelles. Je me suis dit encore un macho prétentieux. J’ai compris ensuite que le fait que je sois une femme ne le dérangeait pas mais le fait que je sois scientifique oui !

Sara : Tu es scientifique en plus ?

Sam : Théoricienne en astrophysique pour être exact

Sara : Ben alors, là Jack doit vraiment t’apprécier pour travailler avec toi depuis si longtemps, il déteste tout ce qui à rapport avec la science

Sam : Je sais, mais le Docteur Jackson est aussi son ami

Sara : J’ai l’impression de découvrir un autre Jack

Sam : Tu sais en sept ans, nous avons tous changer Daniel, Murray, lui et moi. Notre travail nous y oblige

Sara (triste): Je me doute que cela ne doit pas être facile. Je ne sais rien de ce qu’il fait mais je me souviens de la fois où j’ai vu le clone de mon Charly

Sam : Je ne voulais pas te rappeler de mauvais souvenirs, pardon

Sara : Ce n’est rien. Et cette Porte des Etoiles dont j’ai entendu parlé cette fois là, c’est quoi ?

Sam : Je ne peux rien te dire, c’est

Sara (la coupant) : Top secret, je sais avec Jack j’avais l’habitude.

Les deux femmes finirent la soirée parlant de tout et de rien. Elles s’entendaient très bien et elles se racontaient des choses personnelles comme si elles se connaissaient depuis des années.

Mardi

Sam et Sara partirent tôt chercher les affaires de cette dernière. Elle restèrent devant la maison, cachées, en attendant de voir Allan s’en aller. Puis elles se dépêchèrent de rentrer dans la maison pour emporter ce qui appartenait à Sara.

Sara : Je ne sais pas par où commencer

Sam (s’activant): Il faut faire au plus vite, pas question de tout ranger avec soin, regardes, tu retires le tiroir et hop tu le retournes dans tes valises ou tes sacs. Allez

Sara était un peu perdue, elle voyait Sam vider ses armoires à une vitesse folle sans laisser aucune trace de son passage. Au bout de deux heures, tout était dans la voiture.

Sam : Tu n’as pas de meubles à récupérer, j’espère ?

Sara : Non, ici c’est chez lui, mes meubles sont dans la maison où nous vivions avec Jack, mon père y vit encore

Sam : Tant mieux, on peut s’en aller alors

Sara : C’est dingue quand je vois la maison, on dirait que je n’ai jamais vécu ici. L’Armée est douée pour effacer une personne. Quand je vois ce que tu as fait à toi toute seule, je suis sûre qu’avec plus de monde on pourrait faire disparaître toute trace de vie.

Sam : Tu n’imagines pas à quel point !

Chez Sam

Les deux femmes étaient assises dans le canapé en train de se reposer après les dernières heures.

Sara : Où je vais mettre tout ça ?

Sam : Le plus encombrant, tu le mets dans mon garage, le reste dans la chambre que tu occupes, après on verra

Sara : Tu sais, la maison où vit mon père est la mienne mais je n’ose pas y retourner pour l’instant. Affronter mon père m’effraie

Sam : Je comprends, je n’ai jamais rien dit à mon père quand j’étais dans ta situation. Mais lui et moi nous étions fâchés, quand tu seras prête, tu lui parleras, il comprendra, j’en suis sûre.

Sara : T’es toujours en froid avec ton père ?

Sam : Non, mais nous nous voyons peu, à cause du travail, il est Général dans l’USAF

Sara : Il ne sait toujours pas ?

Sam : Non, le problème, c’est que j’ai l’impression qu’en tant que militaire je n’ai pas le droit à ce genre d’erreur.

Sara : Nul n’est à l’abri

Sam : Je sais, mais je raisonne toujours en soldat et je n’y peux rien

Sara : A cause de l’éducation paternelle sûrement ! Tu es entrée dans l’Armée pour faire comme lui ?

Sam : Pour le défier, il voulait que je rentre à la NASA. Mon père était souvent absent de la maison et à l’adolescence, c’était l’affrontement.

Sara : Et ta mère la dedans, c’est elle sur la photo la bas ?

Sam : Oui, elle est morte quand j’avais 15 ans

Sara : Désolée, j’ai perdu la mienne à 18 ans, elle avait un cancer

Sam : Maman est morte dans un accident de voiture. Après ça mes relations avec mon père étaient pires, mon frère a quitté la maison, et il ne restait que lui et moi. Enfin j’étais souvent seule. J’ai choisi l’Armée parce que mon père me disait sans cesse que mon comportement était inacceptable et que si je continuais, je foutrais ma vie en l’air.

Sara : Alors tu as choisi ça pour te recadrer ?

Sam : Non, quand il est revenu un mois plus tard, j’avais signé pour l’école militaire. Et je lui ai dit que comme lui j’allais gâcher ma vie et celle des autres en devenant un militaire.

Sara : Heureusement mon père m’a toujours aidé, nous avons appris à vivre ensemble. Si bien qu’après mon divorce d’avec Jack, papa est venu pour que je ne reste pas seule ou pour me surveiller, je ne sais pas vraiment.

Sam : C’est bizarre

Sara : Quoi ?

Sam : Je te parle de chose que je n’ai jamais dite à personne et tu es la femme de mon supérieur en plus

Sara : Je sais mais j’ai l’impression que l’on peut tout se dire ou presque. Et ne me voit pas comme la femme de Jack mais comme une amie.

Sam : Merci, tu es une des rares femmes à être mon amie avec Janet. Je vis entourée d’hommes et en général mes collègues féminines ne portent pas dans leur cœur

Sara : Pourquoi ?

Sam : Je l’ignore, j’ai toujours eu plus d’amis hommes. A la Base les femmes me considèrent comme un véritable glaçon, une petite machine de guerre doublée d’une scientifique zélée

Sara : Jalousie tout simplement

Sam : Ah oui, de quoi ?

Sara : Tu es jolie, intelligente et d’après ce que j’ai compris, tu as une place importante dans ta Base

Sam : Disons, que je suis la seule experte dans mon domaine en fait, notre équipe est l’un des pilier, sans nous vanter bien sur, c’est juste qu’à nous quatre nous avons plus de connaissances et d’expériences que les autres.

Sara : C’est si important que ça ?

Sam : Oui. Le Colonel est le second. Il a une énorme influence sur tout

Sara : Et toi ?

Sam : Je ne suis que Major,

Sara : Mais tu es importante, je le sens

Sam : A cause de mon statut, je suis comment dire le numéro 3, si on veut. Mais je reste Major et dois me plier aux ordres des plus gradés. C’est mon côté scientifique qui me donne cette position particulière

Sara : Ne sois pas modeste !

La journée se passa bien, elles allèrent se promener et faire du shopping, le soir elles dînèrent avec Janet et Cassandra

Mercredi

Après le petit déjeuner, Sara rangeait un peu toutes ses affaires et les triaient. Sam travaillait un peu sur son ordinateur, elle lut un Mail qui lui donnait des informations sur Allan Robinson. Le dossier principal de celui ci comportait son cursus. Père policier, mère au foyer, aîné de cinq enfants, élève moyen, sportif. Il est entré dans la police dès la fin de ses études, et s’est révélé un excellent officier. Médailles, reconnaissance de ses supérieurs. Un vrai boy scout pensa Sam. Un peu trop parfait pensa t’elle tout à fait le genre à battre sa femme sans éveiller le moindre soupçon. Elle fouilla un peu et découvrit des choses passées sous silence. Il avait déjà eu quelque problème de violence conjugale dans un autre état et il avait frappé un témoin durant un interrogatoire. Au vu de ses états de services tout a été étouffé, il a juste été muté.

Sam s’étira et vit Sara la regarder.

Sam : Ca va ?

Sara : Oui, je me disais que lorsque tu travailles, tu sembles différente, ton côté militaire ressort, Jack est pareil

Sam : C’est un compliment ?

Sara : J’en sais rien, c’est juste que je crois que tu ne te rends pas compte que tu n’es pas que soldat ou scientifique. Tu devrais laisser la femme que tu es s’exprimer davantage, tu n’as pas à être parfaite

Sam : Mais je ne le suis pas

Sara : Tu es du genre à bosser tout le temps, ça se voit, tu es toujours en alerte. Amuse-toi plus, la vie est courte

Sam : J’ai l’impression d’entendre le Colonel O’Neill

Sara : Il dit ça ?

Sam : Parfois. J’ai une idée, ce soir on commande des pizzas, on loue des films avec des beaux mecs et on redevient des femmes futiles

Sara : Un peu comme les soirées d’ado, masque de beauté, manucures, secrets et potins

Sam : La dernière fois que j’ai fait ça, c’était avant la mort de ma mère

Sara : Moi, c’était pour mon enterrement de vie de jeune fille

Sam (souriant): Ca te tente ?

Sara (souriant): Tu parles, je sens que l’on va bien s’amuser

Comme prévu, en début de soirée Sam et Sara commencèrent les festivités. Les pizzas étaient arrivées et elles étaient assises dans le canapé leurs visages colorés en vert grâce à un masque à l’avocat. Les pieds sur la table basse, du coton entre les orteils elles vernissaient leurs ongles. En bleu pour Sam et en rouge pour Sara

Sara : Bleu, c’est original

Sam : J’aime ce qui sort de l’ordinaire.

Sara (riant): Regarde-nous, si quelqu’un arrivait, il aurait la frayeur de sa vie

Sam : Une tequila ?

Sara : Tu sais, je ne tiens pas très bien l’alcool

Sam (levant les épaules): Pas grave, nous irons nous coucher

Sara : T’as raison, je vais chercher des verres

Sam : Je m’occupe des bouteilles.

Dans une démarche élégante due au coton toujours à leurs pieds, ces dames allèrent chercher ce dont elles avaient besoin. Puis elles mirent une vidéo.

Sam : J’adore ce mec, il trop mignon

Sara : Pourquoi on n’en rencontre jamais des comme ça ?

Sam : Je crois que nous ne ressemblons ni à Julia Roberts ni à Sharon Stone

Sara (riant) : Surtout à cet instant

Sam : Ce qui m’énerve dans c’est film, c’est que ça fini toujours bien. L’amour plus fort que tout, il y a que les scénaristes pour imaginer ça !

Sara : C’est à cause de ça, que l’on rêve du prince charmant, et on peut toujours chercher, on ne risque pas de trouver dit elle en rembobinant la cassette

Sam :(hésitant) : Tu n’as jamais voulu reprendre ta vie avec le Colonel ?

Sara : Si, bien sur que si. Je crois que d’une certaine manière je l’aime toujours

Sam : Tu sais, il tient beaucoup à toi. Pendant une mission, où nous avons failli perdre la vie, le Colonel blessé, délirait, il te réclamait

Sara : C’est vrai ?

Sam : Oui

Sara : Tout ça est loin, nous avons toujours des sentiments l’un pour l’autre mais ce n’est plus de l’amour. Jack est le père de mon fils et c’est ça qui nous unis.

Sam : Le temps n’efface rien

Sara : Et toi, tu as quelqu’un dans ta vie ?

Sam : Mon boulot !

Sara : Tu dois avoir des dizaines d’hommes à tes pieds.

Sam : Je leur fais peur souvent, je suis trop indépendante, ils se sentent inutiles. Et puis une femme qui aime bricoler toutes sortes de trucs, ce n’est pas très sexy

Sara : Je vois, moi j’adore la mécanique. De toute façon, j’ai toujours su faire plein de chose pour la maison. Il fallait bien, Jack était absent souvent, il fallait que je me débrouille

Sam : Ouais, j’ai toujours aimé bidouiller pleins de trucs, mais le célibat oblige à savoir tout faire

Sara : Jack aimait ce côté de moi, je doute qu’il aime les femmes qui se contentent de faire la cuisine, le ménage ou la couture. Même s’il aime la féminité.

Sam : Je ne sais pas, il aime avoir du pouvoir sur les femmes, il joue les protecteurs, l’indépendance doit l’effrayer, je pense qu’il veut être utile

Sara : Il est difficile à cerner, Jack a toujours eu une petite cours autour de lui. Je vais te dire un secret. Quand parfois, il ne veut pas faire quelque chose, il fait semblant de ne pas y arriver. Et hop, aussitôt une âme charitable le fait à sa place. C’est ce pouvoir là qu’il a sur les femmes. Méfie-toi quand il te demande quelques choses, Jack est un esclavagiste avec ses femmes dit elle en riant

Sam : J’imagine, pendant qu’il joue avec sa canne à pêche, je dois surveiller son plombier.

Sara : Il t’a eu. En plus, c’est ton supérieur, il doit adorer pouvoir donner des ordres à une femme aussi intelligente que toi

Sam : Ca je le sais, heureusement c’est rarement sérieux. Et je ne me laisse pas faire !

Sara : T’as raison. (Réfléchissant)Je peux te dire quelque chose ?

Sam : Vas-y

Sara : Si j’étais encore mariée avec Jack, je n’apprécierais pas qu’il travaille avec toi

Sam (étonnée): Pourquoi ?

Sara : Parce que tu es le genre de femme qui le fait craquer

Sam (rouge) : Dis pas n’importe quoi

Sara : Je te jure. En plus, tu as ce que je n’ai pas, tu le comprends, tu partages ses secrets, tu es militaire.

Sam : Mais ce n’est pas une raison, Le Colonel est un ami et mon supérieur. Les relations sont interdites entres deux personnes comme nous

Sara : Peut-être, mais je ne serais pas rassurée pour autant.

Sam : C’est un homme fidèle, je pense

Sara : Oui, mais la gente féminine l’a toujours apprécié

Sam : Je sais, je vois bien les femmes de la Base le regarder

Sara (riant): Elles matent ses petites fesses alors ?

Sam : Sûrement

Sara : Quand je l’ai rencontré, c’est ce que j’ai vu en premier, il était penché pour ramasser quelque chose. Il a de très jolies fesses

Sam : Si tu le dis

Sara : Quoi, tu n’as jamais regardé ?

Sam (mal à l’aise): Non, c’est mon supérieur

Sara : Et alors, ose dire que tu ne regardes jamais les fesses des hommes ?

Sam : Pas de lui

Sara : Oh, tu peux le dire, je ne lui dirais rien, alors tu les trouves comment ?

Sam (rougissant): J’ai peut-être regardé, mais juste une fois.

Sara : Alors ?

Sam : Pas mal (pensant) J’adore, trop craquantes ses fesses

Sara (prenant la photo de SG1) Et eux, Daniel et Murray, c’est ça ?

Sam : Oui. Je dirais, pas mal non plus. C’est Janet qui pourrait le dire, elle leur fait des piqûres dans les fesses

Sara : J’imagine, travailler comme médecin dans une Base militaire, ça en fait des fesses à voir !

Sam (grimaçant): Je te jure, y’en a que je ne voudrais pas regarder

Elles riaient comme des folles, en décrivant le genre d’hommes qu’elles aimaient, l’alcool aidant.

Sara (avalant d’un trait une tequila) : Tu ne m’as toujours pas dit si tu as un homme dans ta vie

Sam (buvant à son tour) : Rien de sérieux depuis des lustres, juste des histoires d’une nuit ou deux sinon, personne, ma vie est un désert.

Sara : Il doit y en avoir qui n’attendent qu’un geste de ta part

Sam : Qu’ils attendent alors, (se levant) attends, je vais te faire voir un truc

Sara : C’est quoi ?

Sam : Des photos, dedans il y a des clichés de la plupart des hommes avec qui je suis sortie, où des hommes avec qui il aurait pu avoir quelque chose

Sara : Tu gardes tout ça ?

Sam : J’adore les photos, et là je trouvais ça drôle

Sara (riant): C’est ton tableau de chasse

Sam (riant) : Si on veut, lui, c’est mon premier baiser, il était mignon tout plein

Sara : Dis-moi, il était un peu plus vieux que toi

Sam : Tu vas constater que c’est toujours le cas

Sam lui fit voir différentes images, ajoutant certains commentaires, riant de plus belle.

Sam : Voilà Scott

Sara : C’est un canon ce mec, dommage qu’il soit violent

Sam : Hum, hum, là c’est Jonas

Sara : Pas mon type lui. Et eux, pourquoi juste des photos d’identité ?

Sam : Parce que je n’ai pas eu le temps de les connaître assez pour faire des clichés plus personnels. Lui, c’est Martouf, lui Narim, Orlin…

Sara : Avec tous ces hommes, tu n’as pas trouvé le bon ?

Sam : Difficile, la plupart sont morts, les trois derniers, Jonas, lui, lui, lui, lui et lui

Sara (avec de grands yeux étonnés): Même le gamin ?

Sam : Un incendie dans sa maison, il est mort avec sa mère, il avait 15 ans à l’époque.

Sara : Tu plaisantes, il n’y en a pas autant de morts ?

Sam : Je te jure, accident, incendie, suicide, missions, il y en a peut-être d’autres mais je l’ignore….à la Base, je crois qu’il y en a qui m’appellent la veuve noire. Où je passe les hommes trépassent !

Sara : Ne joue pas les indifférentes, je vois bien que tu en souffres

Sam : Il faut savoir ce protéger, sinon j’aurais déjà fait une bêtise. (sérieuse et triste) Parfois j’ai envie de tout plaquer et fuir aussi loin que possible dit-elle le regard dans le vide

Sara : Ca m’est arrivé aussi

Pendant un moment, les deux amies restèrent silencieuses, pensant à leurs différents malheurs.

Sam : Bon, on ne va pas déprimer ce soir quand même !

Sara : T’as raison pour une fois que l’on peut s’amuser sans un homme pour nous ennuyer

Sam : Profites-en, le Colonel rentre dimanche.

Sara : Je ne sais pas quel plaisir il a à aller pêcher aussi souvent

Sam : Il aime ne rien faire voilà tout

Sara : Ca c’est vrai !

Sam : Il a emmené Murray dans son chalet une fois, le pauvre ne s’en est jamais remit. Il déteste la pêche

Sara : Jack ne se rend pas compte que tout le monde n’aime pas les même choses que lui

Sam : Je sais, il continue d’inviter Murray, il refuse catégoriquement maintenant. Daniel lui prétend être allergique au poisson.

Sara (riant): Il invite tout le monde histoire de faire partager ses joies

Sam : Il m’a invité je ne sais pas combien de fois mais j’ai toujours refusé aussi

Sara (surprise): Ah oui, pourquoi ?

Sam : J’ai du travail en général. Et toi, il t’a traîné souvent dans son chalet ?

Sara : Il allait dans le Minnesota avec Charly ou avec des amis mais moi je n’y suis jamais allée

Sam : Tu n’aimes pas la pêche ?

Sara : Je n’ai rien contre, mais Jack disait que son chalet était uniquement pour les hommes, qu’aucunes femmes n’y étaient conviées.

Sam (mal à l’aise) : Oh…

Sara : Comme tu dis, tu es sans doute la seule a y être invitée

Sam (essayant l’humour): Tu vois, quand je te dis qu’il oublie que je suis une femme, il me considère comme l’un de ses hommes

Sara : Un de ses hommes, tu crois ?demanda t’elle d’un air de dire, ne sois pas naïve

Sam (changeant de sujet): Dis, tu veux un peu de glace, j’ai vanille, chocolat, fraise

Sara : Non, merci. Je crois que je vais retirer ce masque de beauté

Sam : T’as raison, ça devient gênant

Elles discutèrent encore une bonne partie de la nuit, sur des sujets, futiles. Puis elles allèrent se coucher.

Jeudi.

Sam et Sara étaient au supermarché en train de faire leurs courses. Elles avaient décidé de se faire une autre soirée mais avec un bon dîner, tenue correcte et tout le tra la la.

Sara rangeait les achats dans le coffre pendant que Sam était partie chercher un bouquet de fleur pour leur table. Un homme s’approcha de la voiture.

…. : Salut

Sara (se retournant) : Mon Dieu, Allan !

Allan : Alors, contente de me revoir ?

Sara (effrayée): Laisse-moi !

Allan (sourire mauvais): Tu rigoles, tu es venue chez moi comme une voleuse pour reprendre tes affaires et tu veux que je ne dise rien

Sara : Je n’ai pris que ce qui est à moi

Allan : Oui mais toi, tu es à moi lui dit il en lui attrapant le bras et en serrant

Sara : Lâche-moi, tu me fais mal

Sam (arrivant) : T’as entendu ce qu’elle a dit, laisse là !

Allan : Occupe-toi de ce qui te regarde ma poule

Sam : Mais cela me regarde, Sara est mon amie

Allan (serrant encore plus Sara): Tu as des amies toi maintenant ?

Sara (les yeux humides) : Tu me fais mal !

Sam (le bousculant) : Je t’ai dit de la laisser !

Allan (s’approchant de Sam) : Ok, je vais m’occuper de toi avant

Sam : Bien, viens apparemment t’as besoin de frapper une femme pour être un mec !

Allan (essayant de la frapper) : Tu vas en avoir pour ton compte

Sam (esquivant) : Tu me déçois

Allan fulminait, Sam avait évité son coup avec une facilité qui l’énervait. Il tenta plusieurs fois de la frapper mais, il n’arrivait pas à la toucher. Sam riait de plus en plus et la rage de l’homme augmentait.

Allan : Tu vas me payer ça !

Sam : Bon ça suffit, maintenant c’est à moi de jouer dit elle en le frappant en plein visage

Allan (content): Tu sais que tu viens de frapper un flic, tu vas avoir des ennuis

Sam (souriant) : Tu sais que tu viens de m’agresser, moi, un Major de l’USAF

Allan (surpris) : J’ai beaucoup de relations même dans l’Armée

Sam : Tiens, moi aussi, j’ai un copain qui travaille au bureau ovale, comment c’est son nom, les autres l’appellent le Président je crois

Allan (voulant encore la frapper) : Tu ne me fais pas peur

Sam évita le coup et le fit tomber au sol. Elle lui bloqua la main dans le dos et serra au maximum.

Sam : Si je pousse encore, je te casse le bras. Alors tu vas m’écouter. Si tu ennuis encore Sara même si elle a ne serait-ce qu’une migraine en pensant à toi, je te jure que tu auras de gros problèmes avec moi. Dis-toi que j’ai aussi des amis moins sympas que moi.

Allan : Tu regretteras

Sam : Viens Sara on s’en va (à Allan toujours au sol) : Pour ta gouverne, je suis Samantha Carter, inutile de trop te casser pour avoir plus d’infos sur moi, tu ne trouveras pas grand chose.

Allan lui attrapa le bras mais elle lui donna un coup de genoux dans le bas ventre. Il tomba, plié en deux

Sam (a son oreille) : Sara ne porte pas plainte mais j’ai des preuves s’il le faut. Je te jure que je t’aurais autrement, un jour

Sara : Viens Sam, laisse-le, il a comprit, je crois

Sam : En route

Sam démarra sa voiture et elles partirent laissant Allan ruminer une prochaine vengeance.

Chez Sam

Sara : Je dois dire, que tu m’épates, il n’a même pas réussi à te toucher

Sam : Merci l’Armée !

Sara : J’ai eu si peur, si tu n’avais pas été là, je n’aurais pas su quoi faire

Sam : Si tu veux, je t’enseignerais quelques techniques d’autodéfense

Sara : J’aimerai.

Sam : Ok

Sara : Bien préparons notre soirée.

Elles firent la cuisine une bonne partie de l’après midi, une fois le repas prêt, elles disposèrent une jolie table dans le jardin puis allèrent enfiler des jolies robes. Sara avait opté pour une robe droite, verte celle s’arrêtant au-dessus des genoux. Sam, elle avait choisi une robe bleue, courte aussi, avec un décolleté et la jupe évasée dans le bas.

Elle prirent un apéritif au champagne et s’installèrent dans le jardin.

Sara : On a fait du bon boulot

Sam : Je suis plutôt fière, ça change des pizzas et des surgelés

Sara : Il y avait longtemps que je n’avais pas prit plaisir à cuisiner

Sam : Idem ici !

Sara : Fais-moi plaisir, laisse moi faire le reste, je vais surveiller la cuisson et faire le service ce soir

Sam : Non, il n’y a pas de raison

Sara : Ca me fait plaisir, et puis c’est une façon de te remercier de faire tout ça pour moi, s’il te plait

Sam : Si tu veux, merci.

En buvant leurs coupes de champagnes, elle reprirent des discussions féminines. Parlant des hommes de leurs vies, des bêtises d’ados elles riaient encore beaucoup.

Une voiture s’arrêta devant la maison, un homme descendit et se dirigea vers la porte d’entrée. Il frappa mais personne ne répondit. Celui ci entendant du bruit à l’arrière fit le tour de la maison

Sara : Je vais voir où en est l’entrée

Sam : Je t’attends.

Sam servait deux autres coupes de champagne, quand elle entendit des pas derrière elle.  Elle se retourna rapidement en envoyant son pied en direction de l’intrus.  A la dernière seconde elle voulut stopper son élan en reconnaissant le visiteur mais celui ci lui retint la cheville avant que le pied atteigne son visage.

;;;: Quel accueil !

Sam : Mon Colonel ?

Jack: Vous êtes agile Carter. Comment allez-vous ?

Sam : Ca va. Dites, vous pourriez me rendre ma jambe ?

Jack : Euh, oui, c’est préférable dit il en remarquant que dans cette position, il avait une vue sur sa petite culotte

Sam : Posez vos yeux ailleurs !

Jack (rouge): Pardon

Sam : Que faites-vous ici, vous deviez rentrer dimanche?

Jack (espiègle): Vous me manquiez

Sam : Très drôle dit elle mal à l’aise sachant que Sara n’était pas loin

Jack (déçu): Je vous dérange, vous avez un invité ?

Sam : Oui mais vous ne dérangez pas

Jack (rassuré): C’est une femme d’après ce que je vois. Dit en regardant la table

Sam : Pardon ?

Jack : Ben, oui, il y a du rouge à lèvre rose sur le verre et vous portez un brillant à lèvres transparent

Sam : Waouh, j’ignorais que vous vous y connaissiez en cosmétique !

Jack : Et oui. Au fait avec le plombier pas de problème ?

Sam (avec une mine désespérée): Vous n’êtes pas allez chez vous on dirait

Jack (s’inquiétant): Pourquoi ?

Sam (soupirant): C’était plus important qu’une fuite. Bref, vous avez votre cave d’inondée, il a fallu casser le carrelage de la cuisine, et il faut remplacer toute la tuyauterie

Jack (catastrophé): C’est pas vrai à ce point !?

Sam (souriant) : Une vraie piscine dit-elle moqueuse

Jack : C’est une blague ?

Sam : Oui, pour me venger, votre plombier est une horreur

Jack : Bob est charmant, je suis sûr que vous lui avez tapé dans l’œil

Sam : Disons que maintenant, il croit que vous vivez avec un transsexuel

Jack : Vous lui avez dit que vous étiez un homme ??

Sam : En effet. mon amie va revenir, je veux que vous la voyiez

Jack (surpris): Pourquoi ?

Sam (mystérieuse): Vous verrez

Jack (la fixant) : Quoi vous allez encore me présenter un membre de votre famille, après votre père, oh la la ça devient sérieux entre nous

Sam (souriant): Mon Colonel dit-elle en soutenant son regard

Sara arrivait à ce moment, elle n’avait rien entendu mais vit l’échange de regard

Sara : Jack ?

Jack (surpris) Sara ?

Sara : Bonjour

Jack : Je peux savoir ce qu’il se passe et c’est quoi cette marque à ton visage ?

Sam : Tu devrais lui dire maintenant, je vais vous laisser

Sara (insistant): Non, tu peux rester

Jack (agacé): Eh les filles, on m’explique

Sara : Assieds-toi.

Jack (reprochant): Carter, c’est vous qui avez entraîné Sara dans une bagarre ?

Sam (un peu en colère): Vous plaisantez j’espère

Sara : Jack, laisse moi t’expliquer.

Jack : Vas-y !

Sara : J’ai quitté Allan parce qu’il me frappait

Jack : Au moins tu dis les choses sans détours. Pourquoi, tu ne m’as rien dit ?

Sara : A quoi, cela aurait servit ?

Jack : Je lui en aurais fait passer l’envie. Depuis quand ça dure ?

Sara (soupirant): Trop longtemps

Jack (élevant la voix): Tu aurais du le quitter avant !

Sara : C’est pas si simple

Jack : Si, il te frappe, tu te casses. Qu’a dit la police ?

Sara : Je n’ai pas porté plainte

Jack : Tu es folle, il te frappe et toi tu ne fais rien ?

Sara (s’emportant): Tu ne comprends rien, je suis contente d’avoir rencontré Sam, elle ne me juge pas, elle

Jack : Carter, essayez de la convaincre de porter plainte

Sam (calmement): Sara fait ce qu’elle veut

Jack (énervé): Mais enfin Carter, vous cautionnez ça ?

Sara : Laisse là, tu ne comprends rien, elle sait de quoi je parle. Toi tu juges. Jack O’Neill sait tout mieux que les autres dit elle en rentrant dans la maison

Jack : Sara !

Sam : Elle a raison mon Colonel.

Jack : Comment pouvez vous dire ça, vous qui êtes prête à risquer votre vie pour la cause féminine

Sam : Ecoutez, Sara à besoin de votre soutien pas de votre jugement.

Sam se leva est partie rejoindre Sara pour la convaincre de parler encore avec Jack. Sara retourna auprès de lui et Sam les laissa seuls.

Jack : Excuse-moi Sara

Sara : C’est pas grave

Jack : Explique-moi

Sara : Pas maintenant, laisse moi reprendre mes esprits

Jack : D’accord

Jack la prit dans ses bras et déposa un petit baiser sur ses lèvres. Sam qui revenait les aperçu et sentit son cœur s’arrêter. Elle retourna dans la cuisine pour reprendre une contenance. Après tout, Sara était la femme de Jack, elle devait se faire une raison. Elle prit une assiette des couverts et alla les rejoindre.

Sam (se forçant à sourire) : Mon Colonel, vous dînez avec nous ?

Jack : Avec plaisir

Sara : Laisse, Sam je t’ai dis que je m’occupais de tout

Sam : C’est toi la patronne alors

Le repas se passait normalement, les femmes parlaient de tout et de rien avec Jack. Lui se sentait bizarre, entouré de Sara et de Sam. En plus, selon ses observations, elles semblaient très complices. Le téléphone sonna et Sam alla répondre.

Jack : Tu as l’air de bien t’entendre avec Carter ?

Sara : Oui, Sam est géniale, nous sommes devenues amies. Nous nous comprenons

Jack : Je veux bien te croire mais tu sais, elle a un fort caractère même si elle ne te dit rien je suis certain qu’elle ne comprend pas pourquoi tu ne fais rien contre Allan, tout comme moi.

Sara (secouant la tête): Pauvre Jack, je connais Sam depuis seulement quelques jours, et je sais plus d’elle que toi en sept ans

Jack : Que veux tu dire ?

Sara : Ce n’est pas à moi qu’il faut que tu poses la question, si tu veux en savoir plus, demande-lui.

Sam (revenant) : C’était Steve

Sara (souriant): Le Steve de la station ? Que te voulais t’il ?

Sam : Un rancart !

Sara (impatiente) : Et ?

Sam : Et ben, j’ai dis que j’avais du monde, que l’on se re-contacterait plus tard

Sara : Il a l’air bien tu sais, tu devrais aller boire un verre avec lui

Sam (pas convaincue du tout): J’en sais rien, j’ai pas envie de ça

Sara : Je ne sais pas quel est le nom de celui qui t’empêche de vivre ta vie mais tu dois vraiment tenir à lui

Sam : De quoi tu parles ?

Jack (se sentant de trop) : Dites, mesdames

Sara (le coupant): Attends Jack, alors Sam quel est l’homme qui te fait renoncer aux autres et pourquoi tu n’es pas avec lui ?

Sam (rouge): Il n’y a personne.

Sara : Ok, tu ne diras rien. Mais je le saurais un jour

Sam (tirant la langue): La prochaine fois, je ne te dirais pas qui m’appelle

Jack : Si je vous gêne

Sara : Quoi, tu n’es pas mal à l’aise quand même ?

Jack (sec): Disons, que je n’ai pas l’habitude, d’entendre mon second parler de sa vie tumultueuse

Sam : Je vais chercher le dessert ! dit elle en partant vexée

Sara : T’es pas malin, pourquoi tu lui parles comme ça ?

Jack : Comme quoi ?

Sara : Tu es dur avec elle, moi qui croyais que vous étiez amis

Jack : Nous le sommes, c’est juste que je voudrais comprendre vos relations à toutes les deux

Sam (revenant): Servez-vous !

Jack : Désolée Carter, je ne voulais pas être désagréable

Sam (levant les épaules): C’est oublié

Sara : Jack se demande comment nous nous connaissons

Sam : Tu ne lui as pas dis ?

Sara : Non, à toi l’honneur

Jack : Je vous écoute Dorothée

Sam (souriant) : C’est tout simple, quand je suis allée chez vous pour le plombier au moment où j’allais partir, Sara est arrivée.

Sara : Continue

Sam : Elle avait le visage tuméfié et en sang, elle pleurait. Alors…

Sara : Alors, Sam m’a fait rentrer chez toi en me prévenant de ton absence. Ensuite elle m’a emmené chez elle pour me soigner.

Sam (modeste): En fait, j’ai appelé Janet

Sara : Sam pensait qu’il était trop dangereux pour moi de rester chez toi ou d’aller chez mon père

Jack : Allan a du te chercher là en premier

Sara : C’est ce que Sam pensait. Bref, elle m’a offert l’hospitalité

Sam : Voilà, vous savez tout. Comme vous voyez nous nous entendons bien !

Les deux femmes continuaient à parler, Sara était étourdie par l’alcool et riait pour un rien.

Jack : Et qu’avez-vous fait ensemble ?

Sara : La fête dit-elle en avalant son verre de vin

Jack : Carter, vous savez que Sara ne tiens pas l’alcool ?

Sam (riant): J’ai cru remarquer hier et en la voyant ce soir, il faudrait être aveugle

Sara : Je suis un peu gaie, c’est tout

Jack : Un peu ?

Sara : Un peu….c’est pour ça que je vais me coucher tout de suite dit elle en se levant et ayant du mal à trouver l’équilibre

Sam : Vous devriez l’aider Monsieur, elle vous montrera le chemin

Jack aida Sara à monter, elle n’était vraiment ivre mais elle était toute guillerette. Sam débarrassa la table et commença la vaisselle en essayant de ne pas penser qu’ils étaient à deux dans la chambre. Jack restait avec sa femme et ne redescendait pas. Même si elle était triste, elle était contente pour Sara et Jack, ils avaient le droit au bonheur après tout ce qui leur était arrivé. Elle était perdue dans ses pensées quand elle sentie une douleur dans la main, elle venait de se couper

Sam : Merde !

Jack : On jure Carter ?

Sam (grimaçant): Parfois.

Jack : Faîtes voir dit-il en lui attrapant la main.

Sam (gênée): C’est rien

Jack (lui passant la main sous l’eau) : Une belle entaille quand même, vous avez de quoi désinfecter ?

Sam : Oui, dans la pièce à côté

Jack : J’y vais, ne bougez pas

Jack revint avec des pansements et du désinfectant. Il prit la main de Sam et commença à nettoyer

Jack : Sara m’a dit ce que vous avez fait pour elle

Sam : Je sais, j’étais là

Jack : Je parle, du fait que vous l’avez emmené chercher ses affaires chez Allan et aussi d’aujourd’hui au supermarché

Sam : Vous auriez fait pareil

Jack : Oui mais, vous ne connaissez pas Sara depuis longtemps

Sam : C’est vrai mais j’ai l’impression du contraire

Jack : C’est ce qu’elle m’a dit. Quoiqu’il en soit, merci de l’avoir aidé

Sam : C’est normal.

Jack : Voilà, votre pansement est fini

Sam : Merci, un café ?

Jack : Volontiers

Sam (de dos préparant le café) : Vous savez, si vous voulez vous pouvez passer la nuit ici avec votre femme, cela ne me dérange pas

Jack : Sam pourquoi voulez-vous que je passe la nuit avec mon EX-FEMME.

Sam (gênée) : Ben…vous savez

Jack : Je ne sais pas ce que veut dire ex pour vous mais pour moi, c’est clair

Sam (changeant de sujet): Un sucre, c’est ça ?

Jack : Oui, merci

Sam : Installez-vous, je vous en prie

Jack : J’avoue que je ne comprends pas, la réaction de Sara au sujet d’Allan

Sam : C’est compliqué et elle a peur

Jack : Je sais mais même si je suis vos conseils en la soutenant sans commentaires, je ne saisi pas et j’ai du mal à l’accepter ?

Sam (soupirant) :…

Jack : Sara prétend que vous savez ce qu’elle ressent, j’aimerai savoir de quoi elle parle ?

Sam : Disons, qu’elle et moi avons des points communs. Mais je ne veux pas en parler. Si vous ne pouvez pas l’accepter d’une personne comme Sara ce que je pourrais vous dire vous l’accepteriez encore moins d’une femme comme moi

Jack : Quelle est la différence ?

Sam : Je suis militaire Mon Colonel

Jack : Nous sommes amis, non ?

Sam : Je l’espère en tout cas. Alors pourquoi êtes vous rentrez plus tôt que prévu ?

Jack (souriant): Je vous l’ai dis

Sam : Soyez sérieux

Jack : Je vous ai ramené un souvenir

Sam : Si c’est une baleine, non merci ma baignoire est trop petite !

Jack (lui donnant un paquet) : Tenez, ouvrez dit il en souriant

Sam ouvrit le paquet délicatement, contente qu’il lui offre quelque chose même s’il lui avait offert une bouteille pleine de sable, elle aurait aimé. Au lieu de ça, elle découvrit un gros coquillage en l’ouvrant une petite sirène se mit à danser sur une vague et on entendait le bruit de l’eau des mouettes, bref les bruits de la mer. Le visage de Sam s’éclaira d’un magnifique sourire, elle adorait.

Sam (spécial Jack) : Merci Mon Colonel, c’est magnifique dit-elle en lui faisant une bise sur la joue

Jack (se caressant la joue): J’aurais du rapporter un dauphin les remerciements auraient été encore plus agréables

Sam (gênée) :Vous n’auriez pas dû, ce n’était pas utile

Jack : Si, ça me fait plaisir de vous faire plaisir. Et comme ça, le bruit de l’océan vous donnera l’impression d’être en vacances

Sam se leva et posa l’objet sur la cheminée, près du portrait de sa mère. Elle regarda une nouvelle fois Jack et lui sourit. Comme elle l’aimait, s’en était douloureux de respirer tellement elle l’aimait. C’était encore plus douloureux de ne pas pouvoir être avec lui.

Jack : Carter ?

Sam (perdue dans ses pensées) :…

Jack : Sam ?!

Sam : Pardon, vous disiez?

Jack : Rien, vous étiez dans la lune ?

Sam : Je réfléchis.

Jack : Au fait, vous avez parlé de moi avec Sara ?

Sam (avec un grand sourire moqueur) : Très peu

Jack : Elle m’a dit la même chose avec le même genre sourire

Sam (riant) :Tiens donc, c’est sûrement parce que c’est vrai

Jack : Faut pas se demander

Sam : Vous avez raison, il ne faut pas

Un long silence s’en suivit. Sam le brisa

Sam : Ma proposition tient toujours, vous pouvez aller la rejoindre

Jack : Sam, Sara est mon ex femme, je tiens à elle mais c’est tout. Il n’y a plus rien. Nos vies sont différentes à présent.

Sam : Vous pouvez quand même rester là cette nuit

Jack (souriant) : Ah oui, vous m’invitez ?

Sam (rouge) : J’ai une troisième chambre !

Jack : J’avais compris

Sam : C’est comme vous voulez mais Sara serait contente de vous voir demain matin

Jack : Vous savez, je ne sais pas de quoi vous avez discuté toutes les deux mais Sara se sent bien, cela l’a aidé.

Sam : Ca m’a aidé aussi dit elle en s’enfonçant dans le canapé

Jack : J’imagine, vous avez l’air plus détendue

Sam : Nous nous sommes liées d’amitié tout de suite

Jack : Ca fait bizarre de vous voir toutes les deux. A table, être assis entre elle et vous, me paraissait surnaturel

Sam : Pourquoi, cela vous gêne que nous soyons amies ?

Jack : Non, mais être entre mon ex femme et…..vous, c’est étrange, enfin vous voyez, nous deux…

Sam : Ce n’est pas comme si vous aviez votre femme et votre maîtresse dans la même pièce. Vous et moi, nous sommes amis. Et Sara tient encore beaucoup à vous

Jack : Et vous ?

Sam : Je vous l’ai dit, j’aime bien Sara

Jack : Sam, vous savez que ce n’est pas d’elle dont je parlais

Sam : Vous savez, ce que je pense de vous

Jack : Et Steve ?

Sam : Il est gentil mais ne m’intéresse pas

Jack : Pourquoi ne pas avoir répondu à Sara, il y a quelqu’un qui occupe votre esprit à part naqui ?

Sam : Je suis fatiguée, je vais aller me coucher. Faîtes comme chez vous dit elle en se levant

Jack : Je ne vous ai pas menti Sam, vous me manquiez

Sam (lui souriant) : Bonne nuit mon Colonel

Jack : Bonne nuit Major

Jack resta dans le canapé, en réfléchissant. En voyant Sara et Sam en même temps, il avait réalisé à quel point il tenait à Sam. Bien sûr, il savait qu’il était attaché à elle, mais la, il eu une confirmation. Sara serait toujours dans son cœur mais c’est Sam qu’il voulait.

 ***Jack***

Comment faire comprendre à Sam, que Sara et moi c’est bien fini. Elle à l’air de penser que je suis toujours amoureux de mon ex femme. C’est vrai que je ferais tout pour que Sara soit heureuse, mais c’est juste une grande affection que j’ai pour elle. J’espère que Sam m’a cru quand, je lui ai dit qu’elle me manquait. C’est la vérité, si je suis rentré plus tôt c’était dans l’espoir qu’elle accepte de venir passer le reste de nos vacances dans le Minnesota. Encore une fois, ça tombe à l’eau***

Jack s’endormit ainsi.

Vendredi

Sam se leva en premier, après avoir prit sa douche, elle descendit pour préparer le petit déjeuner. Elle sursauta en entendant un bruit dans le salon, elle alla voir et trouva Jack en train de dormir dans le canapé. Elle l’observa quelques minutes en souriant, elle aurait tellement souhaité sentir les bras de l’homme autour d’elle, juste une étreinte comme il le faisait avec Sara.

Sam (revenant à la réalité) : Sara murmura t’elle pour se rappeler que Sara aimait Jack et qu’elle devait les laisser faire

Elle retourna dans la cuisine et mit la table. Elle passa un coup de téléphone et lu le journal en attendant les autres.

Jack (arrivant) : Hello

Sam : Salut, bien dormi?

Jack : Très bien merci et vous ?

Sam : Ca va, vous auriez dû prendre la chambre que je vous ai proposée

Jack : Le sofa est très confortable, et puis je ne savais pas où elle était.(espiègle) J’aurais été capable de rentrer dans votre chambre, et j’étais si crevé que j’aurais pu me coucher à vos côtés sans le savoir

Sam (espiègle): Vous l’auriez su, ne vous inquiétez pas

Jack (souriant): Ah oui, et comment ?

Sam : J’ai toujours les pieds glacés

Jack : Ca veut dire que vous les auriez collés sur moi

Sam : Vous avez vu hier, vous avez failli l’avoir en pleine figure

Jack : Ce n’est pas ce qui m’a plus frappé à vrai dire, c’est plutôt un petit bout de dentelle dont je me souviens

Sam (rouge) : Amusant, la prochaine fois je ne retiendrai pas ma jambe, cela vous remettra les idées en ordres

Sara : Salut tout le monde

Sam : Salut, pas trop mal à la tête ?

Jack : Bonjour

Sara : Non, ma tête se porte plutôt bien, à croire que je m’habitue

Sam : Le vin fait moins mal que la tequila c’est tout. Assieds-toi. Servez-vous, j’apporte le café

Sara : Tu as dormi ici Jack ?

Jack : Je me suis endormi dans le canapé

Sara : J’ai bien réfléchi, je vais aller voir ma sœur à New-York pour quelques jours

Sam : Tu ne vas pas voir ton père avant ?

Sara : Non, je l’appellerai pour lui expliquer mais j’ai envie de quitter la ville quelques jours

Jack : T’es sûre ?

Sara : Oui

Sam : Tu es la bienvenue ici Sara, n’importe quand

Sara (souriant): Merci. Cela ne te gêne pas si je laisse mes affaires chez toi encore un peu ?

Sam : Non, récupère les quand bon te semble, tu as la clé viens quand tu veux

Jack : Sara, tu es certaine de ne pas vouloir porter plainte ?

Sara : Jack nous en avons déjà discuté

Jack : Je sais mais je ne comprends pas, comment tu as pu rester aussi longtemps avec ce type, alors qu’il te frappait. Je ne t’aurais jamais fait ça.

Sara : Ce n’est pas facile à expliquer, je savais qu’il fallait faire quelque chose mais je ne pouvais pas

Sam : Vous savez, en général, ces hommes là savent très bien manipuler les autres. Ils arrivent à vous faire croire que vous n’êtes rien et qu’ils vous sont indispensables. Tant qu’il n’y a pas un déclic, la femme reste

Jack : Carter, je vous jure que vous me surprenez, vous qui êtes capable de mettre un homme à terre vous trouvez ça logique. Un déclic et quoi encore !

Sam (l’ignorant): Sara, qu’est ce qui t’a poussé à réagir ?

Sara : C’est stupide en vrai. Je revenais de faire les courses et j’ai remarqué qu’il n’y avait plus de whisky et je n’en avais pas acheté. Allan en boit un tous les soirs en rentrant du travail. Je savais qu’il pourrait être violent rien que pour ça. Mais je ne voulais pas retourner au magasin. Je me suis dit, ça suffit, je le quitte. Il est rentré dans l’après midi pour venir chercher quelque chose et je lui aie dit que c’était fini. Allan a cru que je partais parce qu’il ne s’engageait pas avec moi. Il m’a demandé de l’épouser. Jusque là, j’avais encore des doutes mais, j’ai compris que je ne supporterai pas de finir ma vie avec lui, il me battrait toujours, je le savais maintenant. J’ai refusé, il a frappé. Il m’a laissé par terre, en me disant qu’on n’en parlerait le soir et il est retourné travailler. J’ai prit mon sac à main et j’ai filé chez Jack

Jack (sidéré): C’est une bouteille vide qui t’a fait comprendre, c’est insensé

Sam : Non, parfois, ce n’est pas grand chose

Sara : Et toi, Sam qu’est ce qui t’a fait réagir ? demanda t’elle, en pensant que Jack était au courant maintenant

Sam (mal à l’aise) : C’est particulier

Jack : Vous Carter ?

Sam : Oui moi !

Sara : Explique-nous Sam

Sam : Scott à commencer à me frapper du jour au lendemain. Comme je l’ai dit, il exerçait une pression psychologique sur moi, je croyais n’être plus bonne à rien. A mon travail, j’étais sûre de moi, mais avec lui… Bref, le déclic pour moi, c’était l’hôpital. Un jour, j’ai dû être hospitalisée en urgence, j’ai été opéré. Le médecin a dit que j’avais eu de la chance, un coup supplémentaire et je perdais l’occasion d’avoir des enfants un jour. J’ai réalisé qu’il pouvait me tuer. J’ai dit ce qu’il s’était passé aux médecins, à mes supérieurs, aux siens. Personne ne m’a cru

Jack : Pourquoi ?

Sam : Voyons, le Grand Scott Macafferty, frapper une femme, lui qui est si bon, si droit, un si bon soldat. Non, la jeune Samantha Carter mentait

Jack : Le Major Scott Adrian Macafferty?

Sara: Tu connais?

Jack : Un peu, j’ai travaillé sur une mission avec lui, un excellent soldat

Sam : Vous voyez, personne ne pouvez me croire

Jack : Ce n’est pas ce que je voulais dire, je le connais à peine, il me parlait souvent de sa fiancée, il l’appelait Beth je crois

Sam : C’est vrai, il se servait parfois de mon deuxième prénom

Jack : C’était vous ?

Sam : Sans doute.

Sara : Personne ne t’a aidé alors ?

Sam : Tu vas rire, le seul qui m’ait cru, était un soldat, il ne me connaissait pas mais il est venu me proposer son aide.

Sara : En quoi c’est drôle ?

Sam : C’était Jonas

Jack : Jonas Hansen ?

Sam: Lui-même. Nous nous sommes devenus plus proches, j’ai fini par croire que je l’aimais et j’ai accepté sa demande en mariage. Pourtant, j’ai remarqué qu’il était très possessif et jaloux. Il voulait contrôler ma vie. Au début, je ne me méfiais pas, il m’avait sauvé la vie. Et ensuite, je sentais que mon amour pour lui était illusoire mais je ne voulais pas le blesser. Un soir, pour une remarque sur sa conduite pendant son travail, j’ai prit son poing en pleine figure. Cette fois, j’ai répliqué et je suis partie.

Sara : Qu’a t’il fait, il a dû vouloir te récupérer ?

Sam : Je suis allée chercher mes affaires peu après, il était là. Il s’est excusé en jurant que cela n’arriverai plus. Je lui ai dit que je lui pardonnais mais que c’était fini. Cela ne lui a pas fait plaisir mais il n’a rien fait.

Jack : Parce qu’il pensait que vous reviendriez vers lui.

Sara : Tu le connais aussi ?

Jack : Il est venu travailler avec nous à la Base un peu avant qu’il meure. Carter, je suis désolé pour vous. Cependant, vous devriez justement comprendre qu’il faut faire quelque chose contre Allan. Vous me décevez, je pensais que vous auriez poussé Sara à faire le bon choix

Sam : Pensez ce que vous voulez de moi Colonel. Dit elle en sortant de la cuisine

Sara (outrée): De quel droit, tu nous juges ?

Jack : Ce n’est pas ça, je croyais vous connaître mieux toutes les deux

Sara : Tu ne sais rien surtout de Sam

Jack : Je la connais très bien, c’est pour cela que je suis surpris

Sara : Ah oui, tu la connais bien ? Tu ne sais que ce qu’elle veut te montrer, tu vois uniquement le militaire, la scientifique, mais la femme tu la vois moins, mieux tu ne veux pas voir

Jack : Ne dis pas de bêtise.

Sara : Que connais-tu d’elle en dehors de la Base ?

Jack : Elle aime la moto, la vitesse, le cola light, la gelée bleue, déteste les cookies. Je connais son père, l’histoire de sa mère. Je sais qu’elle a un frère et des neveux

Sara : Tout ce qu’il y a de plus banal. Sam aime rester des heures à observer les gens dans le parc parce qu’elle voit la vie et non la mort. Elle adore les photos et est une bonne photographe. Son frère elle ne le voit que très peu, juste pour voir les enfants parce qu’il refuse de parler avec elle. Elle a perdu un nombre incalculable de personnes qu’elle aimait. Est-ce que tu sais qu’elle a envie de tout plaquer parfois, que sa lettre de démission est dans son bureau, qu’elle n’a plus qu’à la dater et la signer pour le jour où elle sera décidée ?

Jack (surpris et songeur): Non, je ne savais pas tout ça

Sara : Tu ignores beaucoup d’elle.

Jack (soupirant): Je m’en aperçois.

Sara : Tu sais quand elle m’a dit que vous étiez amis en plus d’être collègues. Je n’ai pas vraiment comprit. Vous n’êtes pas seulement amis, vous êtes très proches l’un de l’autre, c’est flagrant.

Jack : C’est normal, nous risquons nos vies ensembles depuis sept ans

Sara : Je t’en prie Jack, je vois comment tu la regardes, cette lueur dans tes yeux et la façon dont elle te souris te rends heureux.

Jack : Qu’imagines-tu ?

Sara : Je te connais, Jack. Tu es amoureux de Sam. Je pense que c’est réciproque mais va savoir pourquoi, elle s’efface

Jack (tout bas): Le règlement, toi…

Sara : Le règlement ne l’effraie pas, quant à moi, c’est stupide. Je t’aime Jack et cela sera toujours le cas mais nous deux, c’est fini. Tu restes un souvenir, et notre vie ensemble est loin. Il n’y a plus qu’une grande affection entre nous

Jack : Je sais

Sara : Mais pas elle. Sam à tendance à faire passer le bonheur des autres avant le sien. Elle est terrifiée aussi, la peur d’aimer et de perdre encore une fois cet amour.

Jack (mal à l’aise): Pourquoi tu me dis tout ça ?

Sara : Parce que tu es sévère avec elle, l’aimer ne te donne pas le droit d’agir comme tu le fais parfois. Tu la blesses. Je crois aussi que tu devrais lui parler de tes sentiments.

Jack : Si j’ai bien capté, tu me pousses vers Sam

Sara : Oui, refais ta vie avec elle, vous êtes fait l’un pour l’autre et vous avez le droit d’être heureux.

Jack : Merci Sara. Mais rien n’est simple.

Sara (moqueuse): Jack O’Neill impressionné par une femme, jamais je n’aurais cru voir ça un jour.(Sérieuse) Enfin, fais ce que tu veux mais si tu attends trop, tu la perdras. Je vais faire mes valises, je prends le prochain vol pour New-York dit elle en partant.

Jack ne savait plus trop quoi faire, il savait que Sam partageait ses sentiments mais il était mort de trouille. En plus, il découvrait une autre partie d’elle. Il se surprit à penser qu’il aimait ce qu’il découvrait tout du moins sa sensibilité, sa fragilité, son côté très femme qu’il n’avait vu que très rarement, pour ne pas dire jamais. Il se leva est alla voir ce qu’elle faisait.

Sam était assise dans son bureau en train de pianoter sur son ordinateur. Elle était très concentrée sur un travail qu’elle savait important. La porte s’ouvrit sur Jack et elle enregistra vite les données avant de fermer le dossier. Elle ouvrit autre chose.

Jack : Toujours au boulot !

Sam (sans quitter l’écran des yeux): Oui mais c’est pour moi cette fois

Jack (timide): Je peux entrer ?

Sam (sans le regarder): Allez-y

Jack : C’est joli ici, la déco est mieux que votre labo

Sam (ne le regardant toujours pas): Merci

Jack (embêté): Vous m’en voulez ?

Sam (plantant ses yeux dans ceux de Jack): Non, contrairement à vous, je comprends votre façon de voir les choses

Jack : Pourquoi ne m’en avoir jamais parlé ?

Sam : C’est personnel et pas facile à dire, je suis militaire, c’est le genre de chose qui ne devait pas m’arriver. C’est moi qui risquais mon travail, j’aurais pu être déclarée psychologiquement instable

Jack : Je ne le conçois pas comme ça. Militaire ou non, le problème reste le même.

Sam : Vous savez que l’on attend toujours des femmes dans l’Armée qu’elles montrent qu’elles sont faibles

Jack : Vous ne l’êtes pas. Vous avez supporté des choses dont certains hommes n’ont pas idée. Je suis certain que d’autres n’auraient pas résisté.

Sam : Merci, je prends ça comme un compliment.

Jack (sérieux): Je suis fier de vous Sam. N’hésitez jamais à me parler de quoique ce soit, je suis là. En tant que Colonel mais aussi et surtout en tant qu’ami.

Sam (petit sourire): C’est noté. (hésitant)Comment avez vous connu Scott ?

Jack : Black Ops, nous avons fait une mission ensemble. Jamais je n’aurais pensé ça de lui. Nous avons passé plusieurs semaines ensemble et il semblait si bien. Il me parlait de Beth, enfin vous. Il était pressé de rentrer pour vous voir, il disait que vous étiez sa raison de vivre, que lorsqu’il vous avait vu la première fois, il avait su que vous seriez la mère de ses enfants. Il paraissait si amoureux…

Sam : L’art du faux-semblant, il était champion. Je sais qu’il m’aimait pourtant.

Jack : Personne ne voyait, il y avait sûrement des traces ?

Sam : Oui, il me frappait rarement au visage cependant. Quand cela arrivait, il prétendait que je me blessais en entraînement ou au travail.

Jack : C’est sur, c’est une excuse plus valable que l’escalier ou la porte.

Sam : Oui, vous savez une fois, un de nos amis m’a demandé ce que j’avais fait à mon visage. Je lui ai dit Scott m’a frappé. Il a rigolé en disant que mon humour le ferait toujours rire

Jack : Scott était très respecté, j’ai vu. Maintenant il doit être Colonel dans un endroit sympa.

Sam : C’est certain.

Jack : Vous devriez trouver autre chose que les militaires

Sam (souriant tristement): Ils ne sont pas tous pareils, fort heureusement et que voulez-vous, on ne dicte pas ses sentiments. On se méfie plus, c’est tout. Je vous jure que plus jamais je n’accepterais ça. Sara non plus, elle est plus forte maintenant.

Jack : Grâce à vous, même si elle ne fait rien vous lui avez fait prendre conscience qu’elle ne devait plus avoir peur.

Sam : Vous savez qu’elle a accepté que je lui donne des cours d’autodéfense ?

Jack : C’est une bonne idée, vous serez un bon professeur.

Sam : Mon Colonel ?

Jack: Oui?

Sam: Merci de faire des efforts pour essayer de comprendre

Jack : Je ne sais pas si j’y parviendrais, mais vous avez mon soutien toutes les deux

Sam : C’est Sara qu’il faut aider, moi tout est loin derrière moi, je m’en suis sortie.

Jack : Je sais. Mais si vous avez besoin …

Sam : Vous aussi….

Jack : Ca tombe bien, si jamais j’ai besoin de vous pour le plombier

Sam : Ne rêvez pas, je préfère encore faire les réparations moi-même

Jack (avec un sourire stupide): Hum, hum, je vous vois bien sous mon évier avec votre ceinture à outils et un tatouage marqué Naqui for ever

Sam (riant) : Allons rejoindre Sara

Jack : Elle part sur le prochain vol

Sam : Déjà ?

Quelques heures plus tard, ils se retrouvèrent tous les trois à l’aéroport. Jack les laissa pour aller faire enregistrer les bagages de Sara.

Sara : Je te remercie pour tout Sam

Sam : Pas de quoi, tu m’appelles en arrivant ?

Sara : Bien sur, je te donnerai des nouvelles et puis, je ne pars que pour quelques jours. Quand je rentrerai, nous nous referons une soirée entre filles avec Cassandra et Janet.

Sam : Janet pourra nous dire qui a les plus belles fesses la Base

Sara (riant): Tu crois qu’elle aura des photos ?

Sam (riant) : Malheureusement non !

Sara (sérieuse) Sam, il faut que je te dise un truc

Sam : Tu me fais peur, quoi ?

Sara : T’inquiètes. Je veux que tu saches que entre Jack et moi c’est fini, nous ne sommes plus amoureux l’un de l’autre.

Sam : Pourquoi me dire ça ?

Sara : Tu le sais très bien. Fais attention à lui

Jack (arrivant) : Voilà Sara, tout est réglé dit il ne laissant pas à Sam le loisir de répondre à Sara

Sara : Merci. Bon, je crois que c’est l’heure

Jack : Tu es sûre de ne pas vouloir que je t’accompagne ou Carter ?

Sara : Oui (serrant Sam) merci et prend soin de toi.(à Jack à l’oreille) Veille sur elle et bouge toi !

Après le départ de Sara, Jack raccompagna Sam chez elle, il hésita puis osa l’inviter à dîner. A sa grande surprise, elle accepta. Il lui sourit et l’averti qu’il passerait la prendre à 20h.

Sam se posait des questions sur le sens des paroles de Sara. Avait-elle comprit qu’elle aimait son supérieur ? En tout cas, Sara le prenait bien. Sam retourna toute son armoire pour trouver quoi mettre. Elle cherchait quelque chose de classe, un peu sexy mais pas trop. Après tout cela n’était pas vraiment un rendez-vous. Elle voulait que Jack la trouve jolie mais il ne fallait pas que la tenue soit cérémonieuse. Simple mais efficace. Elle passa des heures à chercher puis elle trouva la robe idéale. Celle ci était légère de couleur parme, lassée dans le dos. Elle arrivait un peu au-dessus des genoux et légèrement décolleté. Une robe à porter en toute occasion, seuls les accessoires permettaient de l’adapter. Sam fit sobre. Ainsi peu importe l’endroit où il l’emmènerait, elle se fondrait dans le décor. Elle se maquilla légèrement et descendit les escaliers au moment où il sonnait

Sam (ouvrant) : Bonsoir mon Colonel

Jack (déglutissant) Carter ?

Sam (moqueuse): Qui croyez-vous voir, les Simpson ?

Jack : Vous êtes en beauté

Sam : C’est juste une robe, la première que j’ai trouvée d’ailleurs (pensant) La première après avoir vidée tout le dressing

Jack : Je regrette que nous ne puissions pas être en civils dans la Base

Sam : Je doute que cela soit envisageable, quoique vu les tenues que portent Tracy en dehors du travail, les hommes seraient contents.

Jack : Allons-y ! Et croyez-moi, Tracy pourrait passer nue devant les hommes de la Base, c’est vous que l’on remarquerait, vous êtes splendide.

Sam (rougissant): Flatteur, vous avez besoin d’un service ?

Jack : Je suis sincère et le seul service que je vous demande, c’est de ne pas parler travail ce soir

Jack emmena Sam dans un petit restaurant italien à l’ambiance feutrée mais pas trop intime. Comme tout bon resto italien qui se respecte, ils se retrouvèrent assis à une toute petite table si bien que vu leur stature, leurs jambes se touchaient en permanence. Ce qu’aucun d’eux ne déplorait. Ils commandèrent un apéritif, et parlèrent de la déco autour d’eux ne sachant pas trop quoi se dire pour l’instant tant ils étaient intimidés l’un par l’autre.

Jack : Alors qu’est-ce que vous vous êtes racontés avec Sara ?

Sam (vexée): Ok, c’est pour ça que nous sommes là, vous voulez savoir si votre femme ne m’a rien dit de trop personnel. Rassurez-vous, votre honneur est sauf mais nos discussions étaient privées. Dit elle en se levant prête à partir

Jack (lui attrapant le bras) : Attendez

Sam regarda la main qui la retenait d’un air noir, pour lui faire comprendre de lâcher. Jack se rendant compte de son erreur, glissa sa main du bras de la jeune femme, jusqu'à sa main, pour lui indiquer que ce n’était pas un geste de menace.

Jack (lui tenant la main): Je m’excuse, ce n’est pas pour cette raison, que je vous ai invité

Sam : Pourquoi alors, un problème de plomberie ?

Jack : Je veux juste apprendre à vous connaître

Sam (plus calme) : Vous ne croyez pas que l’on se connaît depuis le temps ?

Jack (la regardant dans les yeux): Je connais bien le Major Carter ainsi que le Docteur Carter, je connais un peu Sam mais ce soir je voudrais connaître Samantha

Sam (s’asseyant de nouveau) : Excusez-moi, je me sens ridicule de m’être emportée.

Jack : C’est moi, je ne savais par quoi commencer, et quoiqu’elle vous ait dit sur moi, je m’en moque, je n’ai pas de secret pour vous

Sam : Je ne comprends pas, ce que vous voulez vraiment dire, vous me connaissez mieux que quiconque

Jack : C’est ce que je croyais, mais ces derniers jours, je me suis aperçu que finalement je ne connaissais pas la femme, que je ne vois qu’une partie de vous.

Sam : Je pourrais dire la même chose de vous

Jack : Je sais, nous pouvons y remédier, non ? Croyez-vous que je puisse rencontrer Samantha ?

Sam (souriant) : Et moi, puis-je rencontrer Jonathan ?

Jack (levant son verre) : A la face cachée du Colonel et de son Major

Sam : Mon Colonel…

Jack (la coupant): C’est Jack, ce soir !

Sam (timide): Jack, est ce que c’est un rendez-vous galant ?

Jack : On peut dire ça

Sam : Oh !

Jack : Ca vous dérange?

Sam : Non, mais il va falloir que je laisse planer le mystère autour de moi pour que vous ne fuyez pas

Jack : Aucun risque, laissez le mystère, il plane sur vous depuis longtemps déjà

Sam : C’est vrai que vous voulez connaître mes sombres secrets

Jack : Pour l’instant dînons, nous évoquerons nos secrets après.

Ils mangèrent en racontant des petites choses sur eux, Jack appris que Sam aimait aller faire des photos un peu partout avec une préférence pour les mouvements d’eau. Qu’elle détestait les chocolats que l’on offre à Noël et qu’elle craquait sur la cuisine française, de plus elle parlait cette langue, ainsi que l’espagnol. Sam appris que Jack avait fait de brillantes études en aéronautique pendant ses classes, et qu’il était sorti major de sa promotion malgré quelques problèmes avec l’autorité et la hiérarchie. Il était capable de piloter n’importe quels avions et hélicoptères. Il était aussi un excellent stratège. Bien sur, il était resté modeste mais Sam l’avait compris, sans qui lui dise. Il lui parla un peu de sa passion pour les étoiles, un de leurs points communs.

Il égaya naturellement le repas de son humour et Sam de son rire. Bref, la soirée était bonne.

En sortant du restaurant, Jack ne retourna pas à la voiture, il l’entraîna dans des rues étroites et sombres. Sam se demandait ce qu’il faisait mais se laisser guider, elle lui faisait confiance. Ils se retrouvèrent dans un bar ou il régnait une ambiance douce et chaleureuse. Une petite scène ou un homme au piano ainsi qu’une femme chantant, se trouvait dans la salle. La lumière tamisée et les notes de musique donnaient une impression d’être dans un film.

Un homme s’approcha.

Homme : Jack, il y a longtemps que l’on ne t’a pas vu !

Jack : Bonsoir Tony, je sais mais je travaille dur moi

Tony : Tu me présentes ta charmante amie ?

Jack : Oui pardon, Tony voici Samantha. Sam je vous présente Tony, un vieil ami

Sam : Enchanté Monsieur

Tony : Moi de même mais appelez-moi Tony, les amis de Jack sont mes amis

Jack : On peut avoir une table ?

Tony : La tienne est disponible

Jack : Parfait, vous venez Sam dit il en l’amenant s’asseoir

Sam (s’asseyant) : J’ai l’impression qu’Al Capone va débarquer d’un instant à l’autre

Jack (riant) : Ne craigniez rien, Tony est rangé maintenant

Sam : J’avais pas tort ?

Jack : Vous êtes plutôt observatrice, ça ne me surprend pas

Sam : Je dois m’attendre à quoi maintenant, après un ex mafioso au bar, et un au piano ainsi qu’une chanteuse probablement ancienne prostitué et les deux flics au comptoir ?

Jack (plus que surpris) : C’est un endroit très bien ici, les gens sont sympas et se refont une vie correcte. Mais comment avez-vous vu ça, si vite ?

Sam : Je vous rappelle, que je suis militaire, mon rôle est d’observer.

Jack : Comment avez vous devinez, et surtout pourquoi pensez-vous que la chanteuse est une ancienne prostitué ?

Sam : D’abord, pour Tony, c’est simple sa façon de parler et de se mouvoir. Le pianiste porte encore la chevalière de son clan. Les deux hommes au bar ont des armes, vu leurs styles ce sont des armes de la police. Quant à la jeune femme, elle porte un tatouage qui signifie qu’elle appartenait à un parrain sans doute.

Jack : Bravo, j’ignorais pour Emma, la chanteuse. Vous m’épatez

Sam : J’ai travaillé dans différente section de l’Armée, notamment avec psychologue et profiler. Mon job consistait à deviner les gens pour qu’ils puissent être approchés

Jack : Waouh ! J’ai déjà bossé avec ce genre de magicien indirectement quand j’étais dans les forces spéciales, on recevait des infos d’eux parfois. Mais c’est loin de votre domaine pourtant.

Sam : J’aime faire des tas de choses différentes, en plus de l’astrophysique, j’ai fait un peu de psychologie. Vous connaissez l’Académie Foolridge ?

Jack : Oui, c’est là où vont tous les petits génies de l’Armée. Un milieu très discret. Une élite. Ils apprennent à être opérationnels dans diverses fonctions utiles à l’Armée.

Sam : Selon leurs envies et compétences, c’est vrai. Peu de personnes connaissent ce centre.

Jack : Vous y êtes allée ?

Sam : Quelques temps

Jack : J’aurais dû m’en douter, une personne aussi intelligente que vous

Sam (rouge): Arrêtez, si j’étais si intelligente, je ne me serais pas fait virer poliment

Jack (riant) : Vous, viré ?

Sam : Problème de discipline, de toute façon je voulais retourner à mes amours : L’Astrophysique. Pour eux, je n’étais qu’un rat de laboratoire supplémentaire

Jack : Dans votre dossier, il n’y a aucun manquement à la discipline

Sam : Normal, il ne faut pas faire de vague. Je leur faisais un peu peur, j’ai découvert des choses pas très nettes la bas

Jack : Sam, plus j’en apprends sur vous, plus j’ai envie de savoir plus, vous êtes exceptionnelles !

Sam : Parlez-moi un peu de vous, comment connaissez-vous cet endroit ?

Jack : Je n’étais pas un ange avant de rentrer dans l’Armée, en y réfléchissant même après. Disons, qu’un gentil monsieur en costume noir et avec la voix cassée m’a prit sous son aile quelque temps. Je n’ai rien fait de très illégal avec eux mais mes fréquentations n’étaient pas très catholiques. Sergio, mon « protecteur » m’a suggéré l’Armée pour un meilleur avenir, après une petite bêtise de ma part. Il a conclu un accord avec la Police. Soit l’Armée ou la prison pour moi

Sam : Je suis assez surprise, jamais j’aurais pensé ça, je sais que vous avez du faire des choses pas très clairs avec les Black Ops mais je ne vous voyais pas en  apprenti caïd de la Mafia

Jack : Ca vous fait peur ?

Sam : Pas vraiment, je sais ce que vous êtes aujourd’hui. Et je ne suis pas une sainte sans avoir été aussi loin.

Ils restèrent silencieux quelques minutes, écoutant la voix mélodieuse d’Emma. Tony leur apporta un petit cocktail maison auquel Jack conseilla à Sam de se méfier, ça se buvait comme du petit lait mais c’était fort.

Sam : C’est très bon. Jack ?

Jack : Oui ?

Sam : Vous savez, vous risquez de découvrir des choses qui peuvent ne pas vous plaire. Déjà que l’histoire de Scott vous gêne

Jack : Ca ne me gêne pas. Je me rends compte que votre vie n’est pas aussi rose que je le pensais. J’aimerai que vous n’ayez jamais de crainte à me parler. Vous êtes si discrète sur votre vie privée

Sam : Je vous renvoi le compliment. C’est dans notre nature, que nous le voulions ou non nous avons l’Armée ancrée en nous. En ce qui me concerne j’ai grandi dans des Bases militaires…Et vous dans des milieux secrets.

Jack : Nous faisons sûrement souffrir notre entourage à cause de ça

Sam : Je vous propose un marché. Vous avez le droit à n’importe quelles questions, je répondrais.

Jack (souriant) : J’en ai des tas

Sam : Attention, c’est donnant donnant. Je me réserve aussi le droit à des Jokers mais je ne mentirais pas

Jack : Nous allons bien rire, je crois. J’ai déjà la première

Sam : Allez-y !

Jack : Bon, d’après ce que j’ai compris vous n’êtes pas aussi sage que je le pensais. Alors dîtes moi si vous avez déjà enfreint le règlement pour quelques chose qui n’avait rien à voir avec la survie de qui que ce soit ?

Sam : En effet

Jack : Racontez-moi !

Sam : Je ne suis pas sûre que vous allez apprécier mais j’ai promis. Je passe les banalités du genre faire le mur et les nuits dans le bloc des garçons. La plus significative des entorses au règlement, c’était à l’Académie, ma dernière année, à cause du Major Beckett.

Jack : Il vous a fait des misères ?

Sam : Pas vraiment, Beckett était notre instructeur au pilotage, le peu d’élèves féminines qu’il y avait, était folle de lui

Jack : Vous aussi alors ?

Sam : Physiquement il était super, mais je n’ai jamais été une groupie, donc je laissais les regards de braises pour les autres. Beckett bien sur s’en foutait royalement de ces filles, il était sympa avec moi cependant. Au bout de quelques temps, la façon dont il me regardait n’était plus aussi…

Jack (souriant): Pure ?

Sam : Ouais, je dois dire que cela m’amusait, je ne comprenais pas ce qui faisait qu’il me regarde ainsi alors qu’il avait des dizaines de femmes à ses pieds

Jack : C’est parce que vous semblez inaccessible et intouchable

Sam : Ah oui ? Enfin un soir je l’ai rencontré par hasard dans un bar, nous avons discuté. C’est dingue, cet homme si autoritaire si sur de lui était totalement déstabilisé par moi. J’avoue qu’il ne me déplaisait pas alors après avoir joué à la jeune élève studieuse et désintéressée, j’ai fini par entamer une relation avec lui. Oubliant le règlement, lui comme moi mais c’est lui qui risquait plus que moi en fait. Ca a duré 3 mois, jusqu'à la fin de l’année. Il pensait que j’allais rester avec lui mais je suis partie sans même lui dire au revoir.

Jack (songeur) : Je vois

Sam : Je vous ai dit que cela ne vous plairez pas.

Jack : Ce n’est pas ça.

Sam : Quoi alors ?

Jack Sam, pourquoi je vous ai posé cette question précisément, d’après vous ? (la voyant hausser les épaules) J’avoue que je ne veux même pas imaginer cet homme et vous mais votre réponse bien que je ne m’attendais pas à ça, me plait.

Sam : Je ne comprends pas

Jack (souriant):: Vous avez enfreint une règle particulière, la loi de non-fraternisation, ce qui m’amène à d’autre question mais pas aujourd’hui, j’ai le temps

Sam : Merci. Pourquoi dites-vous que je suis inaccessible et intouchable ?

Jack : C’est l’image que vous donnez, c’est pour cette raison que les hommes de la Base fantasment sur vous, l’interdit c’est tentant.

Sam (déçue) : Je suis une sorte de défi pour vous Jack, une curiosité à satisfaire ?

Jack : Non, je sais que tout ce qu’on peut dire sur votre attitude est faux. Je crois que c’est une façon de vous protéger. Sam si vous n’étiez qu’un défi, je n’aurais pas attendu tout ce temps, il y a longtemps que je vous aurais fait des avances pour vous mettre dans mon lit. Je n’aurais pas perdu de temps pour apprendre à vous connaître.

Sam : C’est peut-être une stratégie, tout simplement.

Jack : Vous compliquez tout. Pour être explicite pour moi vous n’êtes pas la femme d’une nuit.

Sam : Mon …Jack, tenteriez vous de…me séduire ?

Jack : Vous savez, j’aime quand vous dites « mon Jack »

Sam : Vous n’avez pas répondu

Jack : Je fais ce que ferais un homme normal rencontrant une femme normale qui lui plait. Je vous invite à dîner, vous emmène dans un endroit que j’aime et essais d’en savoir plus sur vous. Qui sait comment cela va se passer, ce n’est qu’un premier rendez-vous. Reste à savoir si il y aura des suites

Sam : Je crois que j’ai saisi. Qu’allez vous faire maintenant, monter sur scène et m’épater en jouant du piano comme un dieu ?

Jack (souriant) : Je pourrais, mais il s’avère que je suis plus doué à la batterie, je sais c’est moins romantique

Sam : Tant mieux parce que je me voyais mal m’allonger sur le piano pour vous faire les yeux doux en chantant. La météo risquerait d’être perturbée.

Jack : Donc vous chantez faux, vous êtes une droguée du travail, vous êtes susceptible quels autres défauts encore ?

Sam : Vous le découvrirez bien assez tôt.

Après avoir encore longuement discuté, Jack la ramena chez elle, ils étaient devant chez Sam dans la voiture de Jack

Jack : Vous vous êtes bien amusée ?

Sam : Oui, c’était très bien

Jack : Si vous le voulez nous pouvons faire quelque chose demain

Sam : C’est à dire, que

Jack (déçu): D’accord, j’ai compris

Sam (le reprenant vite): Non, ce n’est pas ce que vous pensez. C’est juste que j’ai prévu d’aider une amie ce week-end, c’était programmé

Jack : Je pensais …

Sam (le coupant) : Si je n’avais pas voulu voir ce qu’il peut se passer, j’aurai fui quand vous m’avez affirmé que c’était un rendez-vous galant.

Jack : Alors, vous ne me trouvez pas irréaliste ?

Sam : Non, mais pourquoi maintenant, qu’est ce qui est différent pour que vous ayez envie que notre relation change maintenant ?

Jack : Je ne suis certain que ma réponse vous plaise, tout du moins une certaine partie

Sam : Allez-y !

Jack : Bien, comme vous le savez j’étais parti à la pêche avec un ami. Marty, avait invité deux amies à lui, Tanya et Sandy

Sam (levant les yeux au ciel): Je vois quel rapport avec moi ?

Jack : Laissez moi continuer, Sandy s’est montrée très entreprenante, si vous voyez ce que je veux dire

Sam : Je crois voir, en effet

Jack : La vérité, c’est que bien qu’elle soit plutôt jolie et sympathique, je l’ai tout simplement repoussé.

Sam : Pourquoi ?

Jack : A cause de vous, je sais qu’il n’y a pas vraiment quoique ce soit entre nous, mais j’aurais eu l’impression de vous trompé en quelque sorte. Tout du moins de ne pas être très honnête vis à vis d’elle et de vous. Cette fille n’aurait été qu’un jeu

Sam : Jack, soyez honnête, je pense que les aventures d’une nuit ou de quelques jours ne vous sont pas étrangères

Jack : C’est vrai, je l’admets mais cette fois c’était différent peut-être parce que nous nous sommes encore rapprochés, c’est dernières semaines, j’en sais rien. Je suis donc rentré avec l’espoir de vous emmener dans le Minnesota afin que l’on discute enfin des non-dits entre nous.

Sam : Je comprends, je sais aussi que nous aurions dû discuter de ces non-dits depuis très longtemps

Jack : Vous ne m’en voulez pas de tout ce que j’ai pu dire ou faire. Vous croyez que l’on pourra encore se voir en tant que Sam et Jack, malgré tout ?

Sam : Pour vous le prouver, c’est moi qui vous invite à dîner, disons mardi

Jack : D’accord. Merci pour cette soirée Sam dit-il en déposant un petit baiser sur sa joue

Sam (souriant): Merci à vous. Bonne nuit Jack

Sam se sentait bien, elle aurait aimé être avec lui le lendemain mais elle ne pouvait pas, elle avait des choses importantes à faire.

Le week-end défila à une vitesse incroyable pour Sam, elle avait été tellement occupée qu’elle n’avait pas vu le temps passer.

De son côté Jack avait essayait de trouver cet Allan Robinson, histoire de lui faire passer l’envie de frapper une femme. Mais rien, il n’avait pas réussi à mettre la main dessus et ça l’agaçait prodigieusement.

SGC

Le Général Hammond et SG1 étaient en salle de briefing avant mission, naturellement il manquait quelqu’un à l’appel.

Daniel : Mais que fait Sam ?

Jack : Elle ne va pas tarder, pour une fois que je ne suis pas en retard

Hammond : De toute façon, ce n’est pas grave, elle sait de quoi la mission sera faite. Commençons

Sam arriva à la fin du briefing, elle rentra bredouillant des excuses

Hammond : Ce n’est rien Major, je vous laisse vous partez dans 1 heure

Sam (regardant le Général partir) : Je pensais qu’il aurait été furieux, bonjour tout le monde, désolée pour le retard

Daniel : Vous prenez les habitudes de Jack

Jack : Je ne suis jamais autant en retard moi !

Sam (grimaçant): J’ai eu un petit souci au labo

Jack : Rien de grave ?

Sam : Non, si ce n’est que Felger aura la couleur d’un schtroumph pendant une semaine au moins

Teal’c : Qu’est-ce qu’un schtroumph ?

Daniel : Ce sont des personnages de bandes dessinées, ils sont petits et bleus

Jack (se tapant le front avec la main): Qu’est ce qu’il a encore inventé ?

Sam : Il n’a pas voulu me le dire, je crois qu’il était très gêné

Daniel : Il a sans doute encore cherché un moyen de vous plaire Sam

Sam : Ne dites pas n’importe quoi

Jack : Daniel a raison il vous veut comme schtroumphette

Sam : Désolée mais le bleu ne me sied pas au teint

Sur P4 X257

C’était une mission de routine, ils se dirigeaient en discutant vers une grotte. Jack râlait intérieurement car il n’avait pas encore vu Sam seul.

Daniel : Au fait, ces vacances, c’était bien ?

Teal’c : J’ai pu passer du temps avec Rya’c, j’ai tenté de lui enseigner quelques coutumes terriennes

Jack : C’est bien, ça. Moi j’ai attrapé une baleine

Daniel : Même pas une sardine. Et vous Sam, vous avez encore bossé, vous avez l’air fatiguée ?

Sam : Non, j’ai passé la semaine avec une amie. Mais ce n’était très reposant. Et vous l’Egypte ?

Daniel : Pas grand chose de nouveau mais toujours aussi intéressant

Jack : Daniel, regardez nous y sommes, vous allez pouvoir faire joujou avec vos cailloux

Daniel (ne l’écoutant plus) : C’est merveilleux, c’est encore intact, il faut que...

Jack : Du calme petit scarabée. Teal’c accompagnez le quand il est dans cet état, ça m’effraie

Sam (la tête dans ses appareils) : Mon Colonel, puis-je aller voir dans cette direction, je détecte une source de vie, des animaux je pense.

Jack : Ok, je vous accompagne.

Un peu plus loin une fois seuls

Jack : Alors, ce weekend ?

Sam: Bien, un peu fatigant

Jack : Je vois, vous avez une petite mine

Sam : Je dors mal, depuis quelques jours

Jack : Oh, il doit y avoir un homme la dessous

Sam : Oui mais ce n’est pas lui la cause de mes insomnies (pensant) du moins pas encore

Jack : Et comment est-il ?

Sam : Il est très bien, il est bedonnant, il porte un marcel et son tatouage c’est très sexy.

Jack (tapant la main sur son front): Bob, le plombier, je savais que je n’aurais du vous le présenter, elles sont toutes folles de lui

Sam : C’est le jeans qui descend sur ses fesses sûrement !

Jack (riant) : Ca doit être ça. (Sérieux) Qu’est ce qui vous empêche de dormir alors ?

Sam (ramassant des plantes) : Vous savez comme moi que la semaine n’a pas été de tout repos, avec les soirées entres filles et le stress habituel

Jack : Je paierais cher pour voir ce que font les femmes entre elles pendant ces soirées

Sam : Il ne vaut mieux pas, vous seriez choqué !

Sam ne trouva rien d’intéressant, et il rebroussèrent chemin. Un peu avant qu’ils arrivent à l’endroit où était Daniel et Teal’c, Jack sans la regarder brisa le silence.

Jack (tout bas): Vous m’avez manquez ce week-end Major

Sam (souriant mais sans le regarder): Vous aussi Mon Colonel

Jack (souriant) : Alors Teal’c où est Daniel ?

Teal’c : La dedans

Pour indiquer la direction Teal’c tendit le bras, il ne vit pas Daniel arriver et celui ci prit le poing du Jaffa dans le visage, il s’écroula et sa jambe prit un angle bizarre.

Teal’c (confus) : Daniel Jackson, vous allez bien ?

Daniel : Vous m’avez cassé le nez

Sam (grimaçant): Et la jambe.

Jack : On rentre, décidément Daniel vous en loupez pas une

Salle d’embarquement

SG1 passait le Vortex, Teal’c portait délicatement Daniel, très gêné par la situation, il s’en voulait beaucoup. Sam et Jack suivant essayaient de ne pas exploser de rire

Hammond : Que se passe t’il, encore ?

Jack : Daniel et ses maladresses mon Général

Teal’c (déposant Daniel sur un brancard) : Je suis navré tout est de ma faute

Hammond : Infirmerie, débriefing dans 1 heure

Après le passage à l’infirmerie, SG1 sans Daniel, participèrent à un débriefing que Jack qualifié d’amusant. Teal’c ne savait plus où se mettre et ne savait pas comment faire pour s’excuser auprès de Daniel. C’est Sam qui avait dû raconter la mésaventure car le Jaffa était perturbé et se pourfendait en excuse et Jack n’arrivait pas à garder son sérieux. A l’annonce des faits, le Général eu lui-même dû mal à se contenir mais il resta digne.

Teal’c trouva une solution pour sa pénitence avait-il déclaré. Il resterait avec Daniel et ferait tout pour l’aider.

L’archéologue fut assez surprit de voir son ami s’asseoir à ses côtés et le fixer en attendant les ordres exécutions.

Jack et Sam se dirigeaient vers le mess pour boire un café, en arrivant, ils virent Janet attablées avec le Colonel Graham, tous les deux riaient aux éclats

Jack : Je ne savais pas que Graham était aussi copain avec Doc

Sam : Ils connaissent depuis longtemps, ils sont amis

Jack (approchant d’eux) : Alors Doc, Fred qu’est ce qui vous fait rire ainsi ?

Janet : Colonel, Sam. Nous parlions d’un ami commun

Fred : J’ai croisé Felger

Sam (levant les yeux) :Je comprends mieux

Janet : Je voudrais bien savoir quel genre d’expérience il tentait ?

Sam : Il n’a pas voulu me le dire

Fred : Moi, je sais dit-il mort de rire

Jack : Comment tu peux savoir ça ?

Fred : Disons, qu’une de ses assistantes m’aime bien

Sam : Peut-on savoir Colonel Graham où est-ce un secret ?

Fred : Major, je crois que vous n’allez pas aimer ça

Janet : Raconte

Jack : Te fais pas prier

Fred : Jack tu n’es pas patient. Alors voilà, ce n’est un mystère pour personne que Felger est totalement fou de vous Major Carter

Sam : Il s’intéresse à mon travail c’est tout

Janet : Arrête Sam, tu m’as dit toi-même qu’il te faisait souvent des visites pour des prétextes bidons

Sam : Bon d’accord, mais quel rapport avec le fait, qu’il soit bleu ?

Fred : Felger, voyant qu’il n’avait aucune chance, a voulu créer un parfum qui attire les femmes et l’expérience a foiré

Jack (mort de rire) : Tu veux dire qu’il voulait séduire Carter avec son après-rasage ?

Fred (pareil) : Ouais, il est vraiment cinglé ce type

Jack : Pourquoi il travail au SGC celui là ?

Janet : Il a des compétences, enfin je crois

Jack : Carter, vous ne dites rien, vous devriez être flattée

Sam : Mon Colonel, est ce que j’ai l’air flatté ?

Fred : Voyez les choses du bon côté Major, il aurait très bien pu vaporiser ce parfum sur vous ?

Sam : S’il avait fait ça, il pourrait intégrer la chorale en tant que soprano

Janet : Je vous laisse, Sam méfie-toi, si ça se trouve ça marche

Fred : Attends-moi Janet je t’accompagne

Sam : Arrêtez de vous marrer Mon Colonel, ce n’est pas drôle. Felger fait catastrophe sur catastrophe

Jack : Vous devriez lui parler de Bob, il se calmera

Sam : Enfin, bien fait pour lui ! Au fait, Sara m’a appelé ce matin, elle a prévenu son père, il a été secoué. Il est parti la rejoindre à New-York

Jack : Son père est quelqu’un de bien. Vous savez ce week-end, j’ai essayé de trouver Allan, pour lui expliquer mon point de vue, mais je ne l’ai pas vu.

Sam (sur un ton de reproche): Je croyais que vous aviez dit à Sara que vous ne vous en mêleriez pas ?

Jack (s’énervant): Je ne vais pas rester les bras croisés !

Sam : Vous lui avez promis de ne rien faire

Jack (élevant la voix): Je suis dépassé Carter, comment pouvez-vous laisser faire ? Il faut arrêter ce type

Sam : Sara…

Jack (la coupant) : Vous me sidéré, ce mec est violent, il manque de vous frapper aussi et vous ne dîtes rien ; Quand allez vous réagir ? Il s’en prendra à une autre, vous voulez encore un mort sur la conscience

Sam (palissant) : Vous n’avez pas le droit

Jack (méchamment): Si, je l’ai. Je ne vous connais vraiment pas, nous sommes vraiment différents l’un de l’autre, trop différent

Sam (froide): Vous avez raison, vous ne me connaissez pas, vous ne savez rien de moi Colonel O’Neill dit-elle en partant

Jack (criant) : Je vous pensais plus intelligente Carter

Sam : Vous vous trompiez encore une fois

Heureusement que le Mess était vide, leur dispute aurait défrayé la rumeur. Sam retourna dans son labo, furieuse, elle y resta enfermée le reste de la journée.

Jack était en colère, il n’arrivait vraiment pas à comprendre l’attitude Sam. Il lui en voulait, il alla se défouler en salle de sport.

Sam sorti de la Base en fin de journée, elle passa au supermarché faire des courses. En sortant de celui –ci elle regarda dans son rétroviseur.

Sam : Les dés sont jetés dit-elle à haute voix.

Elle arriva devant chez elle et fit la grimace pensant « c’était pas prévu ça »

Des amis attendaient devant chez elle. Elle sorti de sa voiture et alla les saluer, en pensant qu’ils étaient là au mauvais moment.

Ses amis étaient de passage en ville et repartaient le lendemain à la première heure, Sam les invitaient souvent alors ils s’étaient dits qu’ils pouvaient passer la nuit chez elle. Elle ne refusa bien sur pas.

La soirée lui sembla longue bien qu’elle fut heureuse de les voir. De temps en temps elle jetait un coup d’œil par la fenêtre pour observer la Jeep noire, garée un peu plus loin.

Cette nuit là elle ne dormit pas, elle repensait aux paroles de Jack. Sam était en colère mais aussi blessée par ce qu’il avait dit.

Vers 6 heures du matin, ses amis lui dire au revoir, Sam de toute façon devait partir travailler. En les saluant sur le pas de porte, elle vit que la Jeep était toujours là. Elle s’en félicita intérieurement. Elle se dépêcha de retourner dans son salon, tapa quelque chose sur le clavier de son ordinateur portable et attendit. Elle vit un homme approcher de sa maison, celui ci sonna. Elle prit une grande inspiration et s’encouragea mentalement.

Sam alla ouvrir la porte, celle ci fut à peine ouverte que Sam se retrouva projetée violemment à l’arrière. Elle se releva.

Sam : Vous pourriez dire bonjour avant Allan

Allan : Où est Sara ?

Sam : Ca ne vous regarde pas, sortez de chez moi

Allan : J’ai vu que tu avais pris des renseignements sur moi, alors quelque chose de passionnant ?

Sam : Vous êtes un flic de seconde zone, qui bat les femmes rien de plus

Allan : Nous avons un compte à régler tous les deux, l’autre jour au supermarché tu as réussi à esquiver les coups mais cette fois je ne vais pas te louper

Sam (ironique): J’ai peur

Allan (la frappant) : Tu fais moins la maligne, là c’est juste nous deux sans témoins

Sam : Ca y est vous vous sentez un vrai mec

Allan : T’es comme Sara tu aimes les coups dit il en la giflant

Sam (moqueuse): Aie

Allan : Tu vas comprendre qui est le patron.

Allan la frappa beaucoup plus fort, Sam tomba sur le sol. Elle se releva un peu étourdie, puis porta la main à ses lèvres qui saignaient. Elle regarda ses doigts tâchés de sang et leva la tête vers Allan en souriant.

Allan : Retire ce sourire espèce de sale P***

Il s’approcha en rage et menaçant mais au moment où il voulut la frapper, elle esquiva le coup et le fit tomber. Elle le bloqua au sol et chercha de quoi le calmer. Celui ci tenta une dernière fois de lui donner un coup mais elle l’assomma. Elle trouva sur lui des menottes et l’attacha avec. Elle se releva et prit son téléphone portable.

SGC

Jack arrivait à la Base, il entendit le Général donner des ordres d’une voix inquiète, il s’approcha

Jack : Bonjour Général, un problème ?

Hammond : Je viens d’envoyer une équipe de sécurité et l’équipe médicale, chez le Major, elle a été agressée chez elle

Jack : Général, je

Hammond : Allez-y Colonel

Jack se précipita  à la surface, il sauta dans sa voiture en se maudissant. Il s’en voulait de s’être disputé avec Sam, s’il lui arrivait quelque chose il ne se le pardonnerait pas. Il se rendit compte qu’il ne pensait pas tout ce qu’il lui avait dit. Leurs différences faisaient leurs liens.

Jack avait l’impression que la route se rallongeait. Quand il arriva enfin devant chez son Major, les voitures de l’Armée étaient déjà là. Il se précipita à l’intérieur.

Au sol, un homme était allongé et menotté. Il chercha Sam du regard craignant le pire et il l’entendit râler

Sam : Doucement, si vous cassez quelque chose, vous payez

Infirmier : Major, il faut que je vous emmène à la Base pour des examens

Allan (revenant à lui) : Détachez-moi !

Sam : Et puis quoi encore

Allan : Je suis officier de police, je m’appelle Allan Robinson, détachez-moi

Soldat : Major ?

Sam : Non, cet homme a forcé ma porte et m’a agressé

Jack (se faisant voir) : Emmenez-le à la Base, il sera interrogé la bas.

Infirmier : Major, nous devons y aller

Sam : Pas tant qu’il y aura encore tout ce monde chez moi

Soldat : Nous devons faire des relevés et des photos Major

Jack : Major, allez-y, je reste, je fermerai votre maison avant de partir

Sam (froide): Bien Colonel, merci

Sam partie donc avec l’équipe médicale pendant que l’équipe de sécurité embarquait Allan. Ils l’amenèrent dans une partie réservée du complexe et le laissèrent dans la salle d’interrogatoire. Sam avait exigé d’être présente pendant qu’on l’interrogerait.

Quelques heures plus tard

Après l’infirmerie, elle alla le rejoindre. Le Général Hammond, Teal’c, Jack et un autre officier étaient présent.

Hammond : Bien, Major puisque vous êtes là, nous allons commencer

Allan : Je suis inspecteur de police, vous n’avez pas le droit de me garder là

Hammond : Nous avons tous les droits, vous avez pénétré chez un membre de l’Armée

Allan : Que me reproche t’on ?

Officier : Coups et blessures

Sam : Avec préméditation naturellement

Allan : De quoi parlez-vous ? Je suis allé chez Melle Carter…

Jack (le coupant): Major Carter !

Allan: Si ça vous amuse. Donc je suis allé chez le MAJOR Carter pour lui poser des questions, je voulais l’interroger sur un cambriolage commis dans sa rue. Quand je lui ai dit que j’étais de la Police elle a essayé de me frapper, je me suis défendu.

Teal’c : Vous auriez pu éviter de cogner aussi fort non ?

Allan : C’est vrai que j’ai réagi trop violemment mais c’était involontaire. Et puis finalement c’est elle qui m’a assommé.

Hammond : Major ?

Sam (souriant) : Jolie histoire monsieur Robinson

Allan : Inspecteur !

Sam : Bien monsieur Robinson, j’ai un truc à vous montrer, si vous permettez Général.

Hammond : Faîtes !

Sam mit une cassette dans le magnétoscope de la salle et alluma l’écran. Elle se poussa afin que tous puissent voir. A l’image on voyait tout ce qui s’était passé chez Sam. Tout avait été filmé. L’écran était partagé en plusieurs parties, suivant l’angle de diverses caméras. Il y en avait une qui donnait sur l’extérieur où l’on voyait la Jeep d’Allan rester toute la nuit dans la rue.

Allan se décomposait à mesure que les images défilaient.

Sam : Désolée, ce n’est pas votre bon profil là

Hammond : Je crois que c’est clair

Allan : C’est un montage !

Sam : Tout ceci était filmé en directe, les images parvenaient au fur et à mesure dans ces locaux. Je crois même, qu’une copie vient d’être envoyée à la Police des Polices. Il va de soit que je porte plainte contre vous.

Allan : Vous ne pouvez pas me garder là

Hammond : L’Armée porte également plainte, le Major Carter est sous notre protection, vous devrez répondre devant l’Etat Major ainsi que devant votre hiérarchie. En attendant, vous êtes notre invité. Soldat, emmenez-le en cellule !

Teal’c : Je l’accompagne

Sam(regardant Allan) : Je t’avais dit que je t’aurais et merci d’avoir parlé du supermarché, cela fera une preuve de plus.

Hammond : Major, il se fait tard vous pouvez rentrer chez vous, je veux votre rapport demain en fin de journée

Sam : A vos ordres !

Sam retourna dans les vestiaires pour prendre ses affaires et rentrer chez elle. Jack entra

Jack : Carter ?

Sam : Colonel O’Neill

Jack : Tenez, vos clés

Sam : Merci, à demain dit elle en se dirigeant vers la porte

Jack : Attendez, vous allez rentrer comment ? Votre voiture est restée chez vous

Sam : Je vais demander que l’on me ramène

Jack : Je vous raccompagne…ne discutez pas

Le silence dans la voiture était pesant, Sam regardait le paysage défiler la tête contre la vitre. Jack jetait un œil discret dans sa direction de temps à autre. Puis ils arrivèrent devant chez elle. Jack coupa le moteur et descendit de la voiture, il l’a suivit. Sam ne disait rien mais savait qu’ils allaient avoir une discussion. Elle craignait ce qu’elle allait entendre et en même temps elle lui en voulait encore.

Sam entra chez elle.

Sam : Non mais c’est pas vrai!!! cria t’elle

Jack : Un problème ?

Sam : Ils ne peuvent pas s’essuyer les pieds avant de rentrer tous ces soldats, ils vont m’entendre demain. Dit-elle en colère

Jack (souriant) : C’est pas grave

Sam : Je vais devoir tout nettoyer encore !

Sam était folle de rage, bien sur les traces de pas sur son carrelage n’étaient pas la cause exacte mais c’est ce petit truc qui la fit exploser. Jack allait lui dire quelque chose, quand le téléphone sonna.

Sam (décrochant pas très aimable) : Carter !….Qui ?….Steve ?….La station ?…..Ecoutez, vous êtes bien gentil mais non….Samedi non plus…..En fait, jamais ! dit-elle en raccrochant

Sam se laissa choir dans le canapé, Jack s’assit sur la table basse en face d’elle et attendit qu’elle retrouve un semblant de calme.

Jack : Depuis quand aviez vous préparé tout ça ?

Sam : Depuis le début ou presque

Jack : Je peux avoir des explications ?

Sam : Quand j’ai vu Sara devant votre porte, j’ai su tout de suite ce qu’il s’était passé. Le regard qu’elle avait disait tout, ce n’était pas une agression au coin de la rue. C’était une histoire de couple. Je savais que je ne pouvais pas laisser passer, pour diverses raisons. En discutant avec elle par la suite, je savais qu’elle ne pourrait pas porter plainte, j’ai essayé de trouver quoi faire et j’ai trouvé le jour ou nous avons rencontré Allan sur le parking du supermarché. Mon plan n’était pas défini, mais je savais que je m’en sortirais. Alors sur le parking, je l’ai provoqué délibérément, je connais ce genre d’homme, ils détestent qu’une femme leur résiste. Il s’est senti humilié quand je l’ai frappé et que j’ai rit. Je lui ai donné mon nom pour qu’il sache où me trouver.

Jack : Il aurait pu venir le soir même

Sam : Non, aussi violent qu’il soit c’est un lâche comme tous les autres, je lui avais fait peur. Il fallait qu’il s’en remette avant. J’avais déjà pris des renseignements sur lui, le jour où j’ai rencontré Sara. Mais là j’ai recommencé, ce week-end, laissant une trace de mon passage, il devait savoir que je fouillais sa vie. Le reste à était simple, samedi et dimanche, j’ai installé le matériel, j’ai fait en sorte aussi qu’il ne soit pas en ville pendant ces deux jours. Premièrement pour que je puisse tout préparer et deuxièmement pour qu’il ne vous rencontre pas.

Jack : Je comprends mieux

Sam : Je pensais avoir à faire à lui hier soir, mais des amis ont débarqué, il a du attendre ce matin. Tout était en place. Quand je l’ai vu arriver, j’ai mis les caméras en marches.

Jack : C’est donc pour cela que vous ne vous êtes pas défendu tout de suite

Sam : Il fallait qu’il me frappe en premier et suffisamment fort pour laisser des traces. Je l’ai stoppé quand j’ai obtenu ce que je désirais. Tout était filmé et arrivait directement au SGC. Le Sergent Johns, veillait à ma demande au bon déroulement de l’histoire. Il devait prévenir le Général quand je faisais sonner le téléphone.

Jack : Pourquoi ne m’avoir rien dit ?

Sam : Parce que contrairement à vous, moi je savais ce que vous alliez faire, je savais qu’à la première occasion vous iriez casser la figure de ce type. Et nous n’aurions pu rien faire contre lui. Et si vous connaissiez mes intentions, vous auriez tout fait foirer dès qu’il m’a bousculé. J’avais besoin de preuve. Maintenant c’est moi qui porte plainte, Sara acceptera d’être un témoin, je pense.

Jack : J’étais loin d’imaginer que vous feriez tout ça

Sam (énervée): Comment avez vous pu croire que je ne ferais rien contre Allan ? Comment avez vous pu douter de moi ?

Jack : Je sais mais après tout ce que j’avais entendu

Sam : Peut-être, mais vous auriez du savoir, vous m’avez dit connaître le Major Carter, alors comment avez-vous pu croire que je laisse Allan s’en sortir ? Que ce soit le Major, le Docteur, l’ami ou même la femme que je représente, jamais je n’accepterais de laisser un homme frapper une femme sans réagir. Seulement, je n’agis pas sans réfléchir.

Jack : Je ne sais pas très bien quoi vous dire, c’est derniers temps, il y a eu tellement de choses

Sam (la voix tremblante): Vous l’avez dit, nous sommes trop différents l’un de l’autre, vous exigez beaucoup de moi, je ne suis pas parfaite, et je ne le serais jamais.

Jack : J’avais tort, oui nous sommes différents mais c’est pour cela que nous nous entendons, nous nous complétons. Et si je suis si dur avec vous, si exigeant, c’est parce qu’on l’est toujours plus avec les personnes auxquelles nous tenons.

Sam : M’avoir rappelé que j’avais des morts sur la conscience était une façon pour vous de me dire que vous avez de l’affection pour moi, peut-être ?

Jack : Non, je suis désolé, j’étais en colère, je m’en veux. Si vous saviez à quel point j’ai eu peur, quand on m’a dit que l’on vous avait agressé. Je ne savais pas ce que vous aviez, j’étais terrifié à l’idée de ne pas pouvoir m’excuser. Je ne sais pas quoi vous dire d’autre. Je ne sais même pas ce que je peux faire pour vous, je n’ai jamais été très doué pour ça

Sam : Comme je l’ai déjà dit, il n’y a rien à faire pour moi, c’est le passé, c’est Sara qu’il fallait aider et vous l’avez fait, maladroitement mais vous l’avez fait. Moi, je n’avais besoin que de votre confiance, comme celle que j’ai en vous.

Jack : Vous avez ma confiance et quoi que vous en pensiez, vous avez besoin d’un soutien aussi. Je sais pourquoi vous ne dormez pas, j’imagine vos cauchemars, la vie qu’on mène n’est pas facile. Et je sais que l’histoire de Sara a fait ressurgir vos démons.

Sam (les larmes aux yeux): ….

Jack : Le problème, c’est que je n’ai jamais su comment vous soutenir dans les épreuves, il n’y a qu’à voir ce qu’il s’est passé à la mort de Daniel.

Sam (tout bas): Il suffit de peu, je ne demande rien de spécial. Juste ça. Dit-elle en se blottissant contre lui

Jack soupira et l’entoura de ses bras. Elle avait raison, pas besoin de mot, juste savoir que quelqu’un est là, qu’il est attentif. Ils restèrent plusieurs minutes ainsi, Sam profitant de la chaleur de ses bras. Ce geste là, n’avait rien à voir avec un désir amoureux, non c’était le besoin de ressentir sa présence, comme on peut le faire parfois avec de simple ami, ou un parent proche. Une étreinte rassurante.

Jack : Vous avez raison, c’est tout simple, et je suis un vieux militaire froid. C’est sur qu’en matière d’étreintes SG1 n’est pas doué

Sam : Détrompez-vous, Daniel et Teal’c n’hésitent jamais à avoir de tels gestes envers moi, et c’est réciproque.

Jack : Même notre grand Jaffa fait preuve de plus de chaleur humaine que moi ?

Sam : A de nombreuses reprises. Vous savez, ils viennent me voir très souvent, nous passons parfois des soirées à trois. Parfois c’est Daniel seul parfois c’est Teal’c que j’amène avec moi. Je ne compte plus le nombre de fois où ils ont dormis ici. Ou moi chez Daniel.

Jack : Je ne savais pas

Sam : Je sais, eux viennent comme ça s’ils ont envie. Teal’c en général m’appelle pour que puisse le faire sortir si Daniel n’est pas là. Vous vous n’êtes jamais passé à l’improviste, je n’ai jamais compris pourquoi, ni pourquoi je ne le faisais pas non plus.

Jack : Nous sommes trouillard voilà tout ! Nous avions peurs d’être à deux. Même avec les deux autres, nous risquions de devoir laisser le militaire à la Base.

Sam : Sans doute.

Jack : C’est bizarre, j’ai du mal à imaginer Teal’c vous téléphoner pour que vous alliez le chercher

Sam : Je sais, Teal’c n’est pas le genre à faire ça et pourtant, même si c’est rare, il le fait. En général, il téléphone pour me proposer de voir la guerre des Etoiles, c’est comme un code. Alors il vient, nous ne faisons pas forcément quoique ce soit. Par moment, je reste à mes occupations où je le laisse seul chez moi. Je crois qu’il a juste besoin de sortir de la Base par moment.

Jack : Teal’c devrait avoir le droit d’avoir son appartement en ville ou au moins de sortir comme il l’entend, même seul.

Sam : C’est ce que je pense, vous pouvez peut-être influencer le Général

Jack : J’essaierai. On s’égare, non ?

Sam : Oui mais ce n’est pas grave, j’accepte vos excuses. Le principal étant, qu’Allan ne fasse plus des siennes

Jack (lui passant la main sur la joue) : Mais pour ça, il a fallu que vous vous preniez les coups, vous avez du avoir mal dit il en regardant l’ecchymose

Sam (souriant): Pensez-vous, il frappe comme une fille. J’ai connu pire. Cela doit être moins douloureux que ce qu’a enduré Daniel avec Teal’c hier

Jack (souriant): Je veux bien vous croire. Il faut un steak !

Sam : Vous avez faim ?

Jack (riant) : Non, c’est pour mettre sur votre joue

Sam : Je vois, je n’en ai pas et franchement, je n’aime pas trop cette idée.

Jack : Tant pis dit-il en caressant la joue meurtrie jusqu'à effleurer sa lèvre coupée

Sam (grimaçant) : Aie

Jack : Pardon, cette coupure est douloureuse ?

Sam : Si vous touchez oui

Jack : Ma mère avait un vieux remède

Sam (le coupant) : Quoi les frites après le steak ?

Jack (riant) : Non, mais je suis sur que cela pourrait marcher, ça soulage tous les maux

Sam : Je ne dois pas avoir ce qu’il faut pour un vieux remède, et les remèdes de grand-mère, j’y crois pas trop

Jack : Vous avez tort, celui ci marche depuis des générations, je suis sur que vous avez tout le nécessaire

Sam : Je suis sceptique

Jack s’approcha et embrassa doucement le coin de la lèvre blessée.

Jack : Ma mère appelait ça le bisou magique, après j’étais guéri, alors ?

Sam (souriant) : C’est vrai, j’ai moins mal.

Jack : Vous croyez que le Général va nous donner encore des vacances, avec Daniel dans le plâtre et vous

Sam : Ne rêvez pas, on n’en revient, nous allons sûrement être consignés à la Base

Jack : Ouais, c’est ce que je pense aussi. Moi qui espérais que vous acceptiez de venir à la pêche avec moi

Sam : Vous n’en démordrez pas, hein ?

Jack : C’est vrai, vous auriez accepté cette fois ?

Sam : Je crois.

Jack : Je suis maudit, pour une fois que vous ne refusez pas de quitter naqui

Sam : Redemandez-moi la prochaine fois que nous aurons un congé et je vous suivrais

Jack : Je retiens. Le pire c’est qu’Hammond n’est pas prêt à nous accorder encore du repos

Sam (se levant) : Attendez-moi ici

Jack : Que faîtes vous ?

Sam : Ne bougez pas, vous verrez

Sam le laissa seul dans le salon, Jack se demandait ce qu’elle faisait. Il se balada dans le salon et aperçu les albums photos, il sortit celui indiqué SG1. Il regarda les clichés et sourit parfois. Il ne se souvenait pas qu’ils aient fait autant de photos. On y remarquait la complicité des membres. Jack était fier de son équipe, il était très attaché à eux. Il reposa l’album en entendant Sam qui revenait. Elle avait disparu 15 minutes au moins.

Sam (l’entraînant dehors) Venez, suivez-moi

Jack : Où allons-nous ?

Sam : Laissez vous faire

Jack : Sam, que fait on dans le jardin des voisins ?

Sam : Ils sont absents ne vous inquiétez pas, c’est moi qui surveille leur maison, maintenant regardez !

Sam lui fit voir une piscine, à côtés de celle ci étaient disposés deux transats.

Jack : Carter, je n’ai pas pris mon maillot de bain

Sam : Asseyez-vous dans un transat, allez !

Jack (s’exécutant) : Il fait nuit, je doute de bronzer

Sam (souriant): Tenez lui dit-elle en lui donnant une canne à pêche

Jack : Vous savez qu’il n’y a pas de poissons

Sam : Pas plus que dans votre lac, faîte preuve d’imagination, vous vouliez pêcher avec moi, voilà !

Jack (riant): Vous savez que vous êtes aussi cinglée que moi !

Sam : J’ai un bon professeur. Vous savez, je sais m’amuser et ne pas être très sérieuse parfois

Jack : J’aime bien ce côté de vous dit il en lançant la ligne dans la piscine

Sam : Alors, ce n’est pas le Minnesota mais c’est sympa ?

Jack : Si j’avais…

Sam (le coupant) : Une bière sourit-elle en lui en donnant une

Jack (souriant): Vous lisez dans mes pensées. Par contre, pour le repas, je ne sais pas s’il y aura du poisson

Sam : Ne vous faites pas de souci, notre repas arrive

Comme pour affirmer cela, un livreur de pizza les rejoignit. Il les regarda bizarrement en se demandant si ses deux clients n’avaient pas pété un câble. Sam le paya et le remercia.

Sam : Le dîner est servi. Désolée, quand je vous ai invité vendredi, je ne pensais pas à une pizza, mais après notre discussion au mess, je ne pensais pas passer la soirée avec vous.

Jack : Ca me va très bien une pizza.

Sam étendit une couverture sur l’herbe et invita Jack à y prendre place pour manger. Après le repas, ils s’allongèrent pour regarder les étoiles sans un mot. Mais pas un silence pesant, plutôt un silence qu’ils savouraient. Ils avaient plaisir à être à deux. Sam se mit sur le côté et se redressa en s’appuyant sur le coude.

Sam : Jack ?

Jack : Oui ?

Sam : Vous croyez que c’est notre deuxième rendez-vous ?

Jack : Attendez, je compte. Alors, un vendredi, un ce soir. Oui, je crois que c’est un deuxième rendez-vous.

Sam : Je voulais en être sûre

Jack : Pourquoi ?

Sam : Parce que je ne fais jamais ça avant le deuxième au moins

Sam se pencha sur lui en posant une main sur son torse et l’embrassa. Jack fut surpris mais heureux de cette initiative aussi il fit durer le baiser en l’attrapant par la nuque. Ils se séparèrent en se souriant puis Sam posa la tête sur lui, Jack l’entoura de son bras.

Dans cette position, elle sentait le cœur de Jack battre à une vitesse démesurée et cela la fit sourire.

Jack : Pourquoi souriez-vous ainsi ?

Sam attrapa la main de Jack et la posa contre son cœur à elle, ce contact intime fit frissonner Jack

Sam : Je souris pour ça, il bat au moins aussi vite que le vôtre

Jack : Je le sens en effet. Mais si vous laissez ma main à cet endroit, le mien ne tiendra pas le choc.

Sam (le lâchant) : Pardon

Jack (coquin): Mais ce fut un plaisir. J’ai hâte d’être au troisième rendez-vous pour voir ce que vous faîtes

Sam : Alors là, il faudra attendre un peu plus longtemps pour me connaître au sens biblique, je compte bien me faire désirer

Jack (avec un sourire faussement prétentieux): Vous craquerez avant moi

Sam : N’en soyez pas aussi sur. Fit-elle en l’embrassant avec passion.

Elle repoussa gentiment Jack, se leva un sourire espiègle sur le visage. Jack la regardait, voyant bien qu’elle préparait un truc mais il se sentit bouillir quand, il la vit ôter ses habits et sauter dans l’eau en sous-vêtement.

Jack : Vous trichez Sam, comment voulez-vous que je reste sage ?

Sam (malicieuse): Chacun ses armes Mon Colonel ria t’elle

Jack la regarda et rit, quelques secondes plus tard, il était avec elle dans l’eau. Ce soir là il se baignèrent longtemps, bien que la tension était extrême, ils n’échangèrent que des baisers, quelques uns plus poussés que d’autres mais ils surent se contrôler.

Epilogue

Allan ne passa pas en jugement, il fut tué en prison avant son procès civil.

Sara retourna dans sa maison avec son père, quelques mois plus tard elle sortait avec Steve, l’homme de la station et cela se passait plutôt bien. Sam et elle se voyaient souvent et s’entendaient toujours aussi bien.

Teal’c passa un mois à servir Daniel pour s’excuser de l’incident. Le pauvre archéologue ne savait pas comment échapper à tant de gentillesse et fut ravi quand il fut en mesure de se débrouiller seul.

Felger resta bleu deux semaines, il prit la sage décision d’éviter les expériences chimiques tout en continuant de fantasmer sur le Major Carter.

Ni Sam ni Jack ne surent qui des deux avaient craqué en premier, ils se titillaient souvent mais ce n’est pas pendant ces jeux qu’ils franchirent le cap. Etrangement, ils se sautèrent dessus alors qu’ils discutaient en faisant la vaisselle. Ils avaient attendu quand même deux semaines, de rendez-vous quotidiens, si on omet les 7 années précédentes.

Le Général Hammond ferma les yeux sur cette relation. Pour ne plus se cacher, 1 an après, Sam et Jack démissionnèrent, cependant ils furent rappelés bien vite par le Président pour sauver la petite planète bleue. Après un autre succès le Président leur demanda de rester et fut obligé d’accepter leur couple pour que les deux amoureux y consentent.

Sam devint Madame Jonathan O’Neill quelques mois plus tard.

Fin

 
 
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