Citations du moment :
Le peuple est un enfant capricieux qui veut toujours le contraire de ce qu'il a déjà.
[Bernard Werber]
Imagine

Derrière la porte : Chapitre 1

La première partie pour ceux qui ne l'ont pas lu : http://www.fic.free.fr/?rubrique=chap&fic=428&chap=6

 

 

 

Sam : Entrez !

 

Il prit une grande inspiration, ce qui l’attendait derrière cette porte allait bouleverser sa vie. Non, leurs vies. C’était à la fois effrayant et excitant mais surtout plein de promesse.

 

Il y avait à peine quelques heures, il était encore sous une montagne de dossiers dans son bureau de Washington. Et le général Landry avait appelé. C’était la consigne, lui téléphoner à chaque retour de SG1. Jack aimait toujours savoir ce que faisait son équipe.

Hank ne s’embarrassait pas de choses qu’il pouvait lire dans les rapports, il faisait juste une sorte d’Etat général. Souvent quand tout était normal, il envoyait un fax : SG1 de retour, RAS.

S’il prenait le temps de lui parler de vive voix, c’est qu’il y avait quelque chose pas forcément de grave mais quelque chose à savoir.

 

Donc quand son portable avait affiché LANDRY, Jack s’était empressé de répondre. Le chef du SGC l’avait rassuré immédiatement, se doutant de l’inquiétude de Jack.

 

« Salut Jack, ils n’ont rien mais ils sont fatigués, le Colonel surtout »

 

« Raconte »

 

Et il expliqua la mission d’exploration de SG1, sans Mitchell qui était blessé, une simple mission de reconnaissance. Quand SG1 était arrivé dans le village, les gens s’étaient au début cachés, Daniel en bon diplomate les avait rassurés.

 

Ils avaient été surpris de la présence d’une femme dans l’équipe puis avait finalement accepté. C’est le lendemain que les choses s’étaient gâtées ; Un jeune homme était venu voir Sam et lui avait offert une fleur, avec un sourire poli elle avait dit merci. L’homme était reparti en criant, visiblement content. A peine une minute après, une foule se rassemblait autour de Sam.

 
 

Homme  : Nous allons célébrer la noce

Sam : La noce ? Pour qui ?

Homme  :Vous et mon fils

Sam (écarquillant les yeux): Quoi ?

Homme : Votre mariage

Sam : Mais je ne me marie pas !

Homme : Vous avez accepté la fleur d’union

Sam : Il y a méprise, je suis désolée mais je ne peux pas l’épouser

Homme : Vous avez dit être célibataire hier

Sam : Oui et alors ?

Homme : Pourquoi refuser ?

Sam : Je ne le connais pas et ma vie est sur Terre

Homme : Il n’est pas bon pour une femme de votre âge d’être encore vierge. Il faut penser à faire votre descendance

Sam (riant) : Moi vierge ? avait t’elle lâché sans le vouloir

Homme : Vous ne l’êtes pas ?

Sam : C’est gênant, c’est personnel ça !

Homme : Vous avez été mariée, vous êtes veuve c’est ça ?

Sam : Non du tout

Homme (choqué) : Sorcière ! s’écria t’il

Sam : Pardon ?

Homme : Que mes yeux brûlent si j’ose de nouveau te regarder Catin !

Sam : On se calme mon petit père, dit t'elle dans un réflexe O'Neillien qui la surprit

 
 

L’homme cria des mots incompréhensibles et bientôt une horde de personne la saisit. Elle fut dépouillée de la plupart de ses vêtements.

 
 

Homme : Baissez les yeux devant la catin, elle sera brûlée pour son péché clama t’il à la foule en liesse.

 
 

Sam se débattait mais rien n’y faisait, ils étaient trop nombreux. Alertés par le bruit Daniel et Teal’c arrivèrent et virent leur amie attachée à un bûcher en sous vêtements.

Tout se passa vite ensuite, Teal’c assomma quelques personnes pendant que Daniel délivrait Sam.

A trois, ils repoussèrent comme ils le purent les villageois mais ils étaient de plus en plus nombreux. Ils durent fuir au plus vite.

 
 

Ils avaient du courir sur 20 km pour retourner à la Porte des Etoiles poursuivis par des hommes qui insultaient Sam. Une fois près du DHD,Teal’c lança des fumigènes pour effrayer les assaillants le temps que Daniel compose. Ainsi aveuglés et apeurés, ils n’avancèrent plus.

Le jaffa retira sa veste et la mit sur le dos de Sam qui d’un piètre sourire le remercia.

C’est ainsi que SG1 réapparut avec une Sam seulement accoutrée d’une veste trop grande cachant heureusement l’essentiel de son corps.

 

Jack avait frémi en entendant ça, Landry lui confia que la jeune Colonel avait été secouée plus qu’elle ne voulait bien le dire et qu’elle était restée cloîtrée depuis dans son labo.

 
 

Après avoir raccroché, Jack annula tous ses rendez vous et déclara qu’il devait aller porter un dossier urgent au SGC et en main propre. Il prit même un jet privé, duquel il emporta la bouteille de champagne.

Sortant de l’avion, il téléphona à la Base et apprit qu’elle était rentrée chez elle. Il soupira content au départ puis de lassitude. Il ne supportait pas de la savoir loin de lui, il ne pouvait plus veiller sur elle, vérifier qu’elle n’en faisait pas de trop et qu’elle allait bien. C’était comme ça depuis son départ pour Washington, au lieu de calmer ses sentiments envers Carter, cela était devenu pire. Il pensait sans arrêt à elle. Que faisait t’elle ? Tiens là c’est l’heure où elle prend son café, et là elle doit être en train de bricoler le réacteur. Ca virait à l’obsession, il fallait que ça s’arrête et pour ça, une seule solution : Lui dire…

 
 

Mais dire quoi ?

 
 
Arriver chez elle la bouche en cœur en disant « vous me manquez, on doit vivre une relation avant que je devienne fou ?
 
 

Ridicule !

 
 

Et puis elle n’était peut être pas dans ce genre de dispositions, il s’en était passé des choses depuis ce regard lourd de sens échangés dans le vaisseau goa’uld il y a presque 4 ans.

 
 

D’un autre côté, il ne pouvait plus attendre, il fallait qu’il entende sa voix qu’il lui parle, il aviserait. Avant de débarquer chez elle, valait mieux appeler, juste pour savoir.

 *****
 
 
 

Sam souffla un coup quand la porte s’ouvrit lentement.

 
 

Jack entra, une bouteille à la main, 2 coupes dans l’autre et son oreillette de portable sur sa tête. Vêtu d’un simple jeans foncé, une chemise noire sortie par dessus le pantalon, sa veste en cuir, le visage mal rasé, il était simplement sexy, non extraordinairement sexy pensa Sam.

 
 

Elle lui sourit un peu gênée et ferma son téléphone qu’elle déposa derrière elle.

 

Jack n’en menait pas large, elle était certes recouverte de mousse mais ce qu’il imaginait lui brûlait les reins.

 

L’air de la pièce était tamisé par la petite lumière qui l’éclairait. Une douce odeur de lavande ajoutait au côté sensuel de l’atmosphère. Il déglutit discrètement.

 

Jack : Bonsoir murmura t’il de peur que le son de sa voix ne brise l’instant.

Sam : Bonsoir répondit t’elle sur le même ton

 

De nouveau le silence fit place, ni l’un ni l’autre ne savait quoi dire ou quoi faire.

 

Sam (timide) : Vous m’offrez ce verre ? demanda t’elle pour baisser la tension

Jack : Bien sûr

 
 

Il approcha, posa la bouteille et les coupes derrière Sam puis il ôta sa veste qu’il posa sur une chaise et retira l’oreillette de son téléphone.

Ceci fait, il récupéra le champagne et l’ouvrit faisant sauter le bouchon. Il servit deux verres et en proposa un à Sam. Avec un sourire elle prit la coupe. Ils firent tinter leurs verres et burent une gorgée espérant retrouver un peu de courage.

 
 

Sam : Depuis quand êtes vous dans le Colorado ?

Jack : Mon avion a atterri il y a une heure

Sam : Oh, vous veniez donc

Jack (la coupant) : Juste pour vous oui

Sam (souriant et rougissant) :…

 

Il s’approcha davantage et s’assit sur le rebord de la baignoire de façon à la regarder en face. Cette proximité soudaine fit frémir Sam. Il but une gorgée et tendit le bras au dessus de l’eau pour poser son verre. De cette façon, elle se retrouvait encerclée par ses deux bras. Voyant ses joues se colorer, il prit de l’assurance et un sourire en coin apparut sur son visage.

 

Jack : Je suis content d’être venu

Sam : Et moi contente que vous soyez venu

Jack : Ce parfum de lavande est enivrant

Sam : Ce sont des huiles essentielles apaisantes

Jack (espiègle) : Ah bon, pourtant je suis tout sauf apaisé dit t’il en approchant le visage de celui de la jeune femme

Sam (murmurant) : Je devrais peut être en rajouter un peu dit t’elle en fixant ses lèvres

 
 

Il sourit et combla le minuscule espace entre eux posant enfin sa bouche sur la sienne. Une sorte de gémissement s’échappa de leurs gorges. Ils se séparèrent vite, c’était trop d’émotions d’un coup. Restant front contre front les yeux fermés, ils reprenaient leurs souffles.

Ouvrant les yeux, ils se sourirent instantanément.

 
 

Elle sortit alors sa main de l’eau et la posa sur la nuque de Jack l’attirant pour un nouveau baiser plus long et plus passionné. Agréablement surpris de cette attaque, il se fit un devoir de satisfaire la belle.

Le baiser s’éternisa devenant de plus en plus chaud. Quand ils y mirent fin, leurs yeux avaient changé de teinte, rendus plus sombre par le désir grandissant.

Il recula légèrement pour l’observer, promenant son regard sur le cou, les épaules et la naissance des seins de Sam, le reste étant caché par la mousse

 

Jack : Pourquoi diable les femmes mettent-elles autant de mousse

Sam (coquine) : Ce qui est suggéré affole beaucoup plus les hommes

Jack : Là je dois dire que…Au fait, vous ne m’aviez pas proposé une petite place ?

Sam (malicieuse): Si cela ne vous ennuie pas d’être serré

Jack (amusé): Je m’en accommoderai bien, je suis partageur

Sam : Dans ce cas je vous attends.

 

Il se leva et ôta ses chaussures. Elle le regardait d’un air espiègle, visiblement amusée. Une bouffée de chaleur lui monta jusqu’à la racine quand il déboutonna sa chemise. Ce fut au tour de Jack de s’amuser de la situation. Pas pour longtemps cependant quand il constata qu’elle le fixait pendant qu’il se déshabillait. Pas qu’il était pudique, non, mais il était un peu gêné. Il y a à peine 1heure, leur relation était professionnelle et amicale et là il allait entrer dans sa baignoire pour un bain à deux…

 

Ses gestes se firent plus lents et plus maladroits quand il desserra sa ceinture. Sam réalisa alors la situation, il se mettait nu devant elle. Ok, elle l’était déjà mais elle était cachée par la mousse, il n’avait encore rien vu. Comprenant qu’il devait se sentir gêné, elle se détourna et fit mine de leur resservir du Champagne. Elle se redressa un peu, dévoilant légèrement sa poitrine. Il n’en loupa pas une miette et sentit son sang bouillir.

 

Elle sursauta en sentant la peau de Jack effleurer la sienne. Il venait de mettre les pieds dans l’eau derrière elle. Sam lui fit une place en s’avançant sans le regarder et sentit l’homme s’asseoir.

 

Il parvint à glisser ses jambes de chaque côtés d’elle et s’appuya contre l’émail tiède. Elle frissonna et n’osa plus bouger restant les deux coupes dans les mains et immobile.

Il la savait un peu effrayée tout comme lui, alors délicatement il l’attira à lui de façon à caler son dos contre son torse.

Gardant un bras autour de la taille de la jeune femme, de l’autre main il prit le verre et l’entrechoqua avec celui de Sam.

 

Jack : Aux bienfaits des huiles essentielles

 

Elle eut un petit rire et se détendit profitant de l’étreinte.

 

Une fois débarrassé du Champagne, il passa l’autre bras autour d’elle et elle nicha sa tête plus dans son cou. Il resserra un peu l’étreinte pour se rassurer. SAMANTHA CARTER était enfin dans ses bras.

 

Elle soupira d’aise et ferma les yeux pour apprécier le câlin. Ils en avaient besoin tous les deux. Et si il devait n’y avoir rien d’autre que ça entre eux ce soir, cela leur suffisait. Ils avaient trop attendu, chaque geste méritait une attention particulière. Tout ce qui pouvait être banal à d’autres se révélait extraordinaire pour eux.

Ils dégustaient cette nouvelle relation comme on déguste un bon vin. Lentement, doucement en appréciant chaque découverte et chaque sensation.

 

Sam leva le bras, se décalant un peu pour pouvoir attirer les lèvres de Jack aux siennes. De nouveau leurs cœurs s'emballèrent, de nouveau leurs sens s'aiguisèrent à l'affût du goûts de l'autre. De nouveau, ils se laissaient entraîner dans les délices du plaisir naissant.

Il la sentit sourire contre sa bouche et l'envie de la dévorer augmenta. Ce sourire était né en sentant le corps de Jack réagir, elle aimait ça, se sentir désirée, désirée par lui.

Elle pivota de manière à s'allonger contre lui mais de face sentant les mains de l'homme descendre sur ses fesses avec une lenteur calculée qui la fit frissonner.

Elle délaissa sa bouche et partit à la découverte de son cou, s'enivrant du parfum de son corps, déposant une multitude de petits baisers mouillés. Il ferma un peu les yeux appréciant la douceur de la jeune femme, une sorte de soupir de soulagement s'échappa, enfin ils pouvaient accéder à ce bonheur souvent effleuré mais jamais saisi. Elle releva la tête et lui sourit, lui faisant ainsi comprendre qu'elle aussi se sentait enfin à sa place. Il répondit à ce sourire et tendrement lui caressa la joue les yeux débordant d'amour. Emue, par ce qu'elle voyait, les larmes de joie perlèrent dans le bleu.

Il l'attira à lui et embrassa doucement ses paupières avant de saisir ses lèvres pour un doux baiser. La chaleur augmenta très vite, perdus dans l'avalanche de sensations, ils s'embrasaient, les laissant leurs mains fouler le corps de l'autre comme une terre promise. Emporté par le désir, Jack voulut inverser les rôles et passer au dessus d'elle, oubliant l'endroit où ils se trouvaient. L'eau déborda, et ils glissèrent tous deux dans la baignoire, les faisant reprendre un peu leurs esprits.

Sam éclata de rire et il la regarda  un peu vexé puis l'arrosa pour la faire taire. L'effet fut inverse, son rire redoubla, heureux de la voir comme ça, il l'aspergea de nouveau faisant mine d'être en colère.

 

Jack: On ne rigole pas!

Sam (morte de rire): Désolée mais...Pardon, ...(prenant une inspiration pour pouvoir parler). Jamais je n'aurais pu nous imaginer dans cette situation

Jack: Moi non plus, mais j'aime ça

Sam: Moi aussi

Jack: Tant mieux dit t'il en s'emparant de ses lèvres avec gourmandise manquant de nouveau de glisser. Arrêtez donc de rire

Sam: Vous savez, j'ai plus grand que la baignoire, à côté, à moins que vous teniez vraiment à cette eau

Jack: Pas tellement finalement, en plus c'est presque froid

Sam (malicieuse): Ah oui, j'avais pas remarqué

Il lui sourit et se dégagea légèrement afin qu'ils puissent sortir de ce bain. Assis face à face ni l'un ni l'autre ne bougeait, se lever signifier se dévoiler et ils se sentaient encore un peu embarrassés. Il attrapa une grande serviette et la tendit à Sam. Elle la déplia et se leva se cachant un minimum et s'entoura avec. Jack en prit une autre et de la même manière se leva, s'entourant la taille.

Il descendit en premier et galamment aida Sam à sortir, la soulevant et la reposant sur le sol comme si elle n'était qu'une plume. Elle rougit un peu, posant les mains sur les épaules musclés de l'homme en face d'elle, le regardant avec envie. Il fondit sur elle immédiatement incapable de ne pas réagir à ça.

Sam (les lèvres contre celles de Jack): Venez dit t'elle en l'entraînant vers la porte attenante à la chambre.

Il se contenta de gémir et sans la lâcher, ils se dirigeaient vers le lieu désiré, se heurtant à quelques meubles, au mur, trop occupés à se toucher et s'embrasser.

Sam dos contre la porte, parvint à l'ouvrir et à les faire entrer. Du pied Jack la referma et la plaqua contre celle ci dans un baiser ardent. Un hummmm, de satisfaction s'échappa de la gorge de la femme, alors qu'elle basculait la tête, l'invitant dans son cou. Il obéit aussitôt, la dévorant de mille baisers tous plus brûlants, les uns des autres, tandis, qu'elle parcourait son dos de sa main, s'agrippant à lui, le pressant contre elle, pour sentir le poids de l'homme sur son corps.

Il descendit une main sur une cuisse encore humide et fraîche puis la remonta, la frôlant du bout des doigts, allant toujours plus haut.

Elle lui attrapa pas le visage et l'embrassa avec passion, accélérant encore leur cadence. La main de Jack repartit dans l'autre sens et alla jusqu'au genou, obligeant sa maîtresse à la lever. Il se colla davantage à elle, la maintenant par la cuisse, elle, se cambrant encore.

Essoufflé et fou de désir, il s'arrêta tout de même, et posa son front contre celui de Sam.

Jack (la voix rauque): Vous savez que… je vous...murmura t'il embarrassé

Sam (souriant): Oui, moi aussi je vous.

 

Il lui rendit son sourire et l'embrassa délicatement, faisant passer tout l'amour qu'il avait dans ce baiser puisque les mots ne venaient pas. Elle fut un peu surprise mais répondit de la même manière. Qu'importe pour elle, s'ils n'arrivaient pas à se dire ces trois mots. Entre eux, il n'avait jamais été question de paroles inutiles, de déclarations enflammées, ce n'était pas leur genre. Ils n'en n'avaient pas besoin, ils savaient et cela suffisait.

Sam le fit reculer légèrement et lâcha la serviette qui l'entourait encore se dévoilant entièrement à lui sans plus aucune gêne.

Elle était parfaite, aucun autre adjectif ne convenait à ses yeux, sa peau blanche, appelait à la caresse, ses seins fermes et dressés attendaient sa bouche. Il s'avança de nouveau et partit à la découverte de Sam, tandis qu'elle le délestait lui aussi de son rempart. Enfin nus, l'un contre l'autre, leurs corps se touchèrent. Quelques pas, leur fit atteindre le lit, Sam s'allongea en travers et Jack se coucha sur elle.

Avec douceur et tendresse, ils se donnèrent l’un à l’autre, étanchant une soif de huit ans. Ils savaient qu’à présent, qu’ils ne pourraient jamais être rassasiés l’un de l’autre. Jamais ils ne pourraient renoncer à eux maintenant. C’était une certitude, s’ils devaient pour quelque raison que ce soit mettre fin à cette relation, ils ne s’en relèveraient pas.

 

Serrés comme un seul corps, ils s’endormirent épuisés mais heureux.

 
 

L’aboiement du chien des voisins, les réveillèrent tous les deux tôt dans la matinée. Ils se sourirent immédiatement. De toutes manières ils ne pouvaient pas faire autrement, leurs visages semblaient figés dans une béatitude constante.

 

Jack (lui donnant un petit baiser): Coucou vous

Sam : Coucou

Jack : J’aimerais bien me réveiller comme ça chaque matin dit t’il en lui caressant tendrement l’épaule

Sam (se rapprochant de lui): Moi aussi

Jack (soupirant) : Washington m’attend ce soir dit t’il déçu

Sam : Déjà ?

Jack : Ouais, je suis désolé dit t’il en la serrant contre lui

Sam : Je sais. J’en ai marre, on a vraiment pas de chance

Jack : On trouvera une solution

Sam : Hum

 

Elle se nicha contre lui, triste de devoir le laisser partir en fin de journée. Son esprit fonctionnait à 100 à l’heure, elle cherchait la solution qui pourrait leur convenir. Elle eut un sourire d’évidence, elle avait la solution, c’était si clair…

 

Sam (toujours le visage contre lui): Il y a une baignoire là bas à Washington ? demanda t’elle en lui faisant un bisou dans le cou

Jack : Hein ?

Sam (le regardant , amusée): Une baignoire dans votre salle de bain ?

Jack : Oui bien sûr, pourquoi

Sam (espiègle): Je sais pas, vous m’y inviteriez ?

Jack (content): Vous voulez venir ce week-end?

Sam : Non

Jack (déçu): Oh

Sam (souriant): Un peu plus

Jack : Vous avez encore des congés ?, oui question idiote, vous ne prenez jamais de vacances

Sam : Exact, et puis je me dis peut être …

Jack : Peut être quoi

Sam (s’asseyant à cheval sur lui) : Je m’ennuie au SGC, Cameron est un bon leader, Daniel et Teal’c savent se débrouiller

Jack (pas sûr de comprendre): Où voulez vous en venir ?

Sam (passant les bras autour de son cou): Je crois que j’ai fait mon temps, je ne prends plus autant de plaisir à partir en mission. Mon labo me contente largement…Peut être qu’il y a un poste au Pentagone sur le projet pour moi

Jack (ému) : Vous seriez prête à tout quitter ?

Sam (lui volant un baiser): J’ai une bonne raison maintenant, et puis nous pouvons revenir de temps en temps voir nos amis.

Jack : Vous êtes sure ?

Sam : Certaine, mais pour ça faut que quelqu’un d’important appuie ma candidature et surtout convainque le Général Landry dit t’elle avec une petite moue malicieuse

Jack (jouant le jeu): Oh, quelqu’un comme…un Général à la tête du Homeworld sécurity ?

Sam : Par exemple

Jack (faisant mine de réfléchir): Hum, possible mais va falloir lui faire du charme alors

Sam : Soit, je vais donc m’offrir

Jack : Je reconnais bien là votre esprit de sacrifice.

Sam : Que croyez vous que je doive faire ?

Jack : Je sais pas, il paraît qu’il aime les câlins dans l’eau

Sam (moqueuse): Oui mais il est maladroit dans une baignoire

Jack : Bourrique !

Sam (lui tirant la langue) : Hey il ne peut pas être doué pour tout !

Jack : C’est vrai, mais si vous avez une douche vous verrez que le milieu aquatique est son élément

 

Sam se leva, et se mordant la lèvre, elle se dirigea vers la salle de bain l’invitant du doigt à la suivre. Un grand sourire apparut sur le visage de Jack et d’un bond il sortit du lit pour aller à sa poursuite jusqu’à la douche.

 
 

Epilogue

 

Jack fut très convainquant, Sam eut un poste la semaine suivante. Landry avait fait grise mine, il avait eu du mal à la faire revenir…Il obtint juste de pouvoir la demander en cas d’extrême urgence.

 

Daniel et Teal’c furent ravis en apprenant la nouvelle et promirent de venir aussi souvent que possible.

 

Jack se trouva une maison dans la banlieue, il ne voulait pas rester en ville et puis à deux ils étaient mieux. Il n’avait eu qu’une seule exigence : Une grande baignoire.

 

Fin

 
 

 

 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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