Ces yeux restaient posés sur le bord a quelques centimètres de lui, se serait si simple de sauter, tellement simple… Quittez ce monde qui ne vaut plus rien maintenant que celui qui comptait le plus dans sa vie était partit. Le ciel n’écoute jamais vos prières, cette phrase de son amie d’enfance Pauline lui revint en mémoire. Ces pieds avancèrent de quelques millimètres, qu’elles étaient déjà ces vers qu’elle avait tracés dans la marge d’un de ces cahiers à l’académie ?
« Comment savoir qui aimé
Quand de battre mon cœur c’est arrêté ?
Rien ne sert de crier,
Personne n’écoute tes appels
Dans les bureaux du ciel… »
Jack sourit, la première fille qui avait compter dans sa vie serait la dernière à qui il penserait avant de saute. Qu’elle doux paradoxe, il finirait sa vie en pensant à la personne grâce a qui il était devenu un homme. Ces pieds avancèrent encore un peu plus vers le bord. Et puis il y avait eu Sarah, Pauline c’était effacée, elle savait qu’elle lui donnerait ce qu’elle ne pourrait jamais lui donné, une famille, une vie. Stupide règlement militaire, elle voulait rentrer dans l’armé, lui aussi, amour impossible. Ses pieds avancèrent un peu plus. Les larmes coulaient sur ces joues mal rasées, et tombait sur sa veste d’uniforme bleu marine, puis sur ces médailles, symboles de tous ce qu’il avait fait pour sa patrie, mais à quel prix ?
L’armé lui avait enlevé son premier amour, puis sa propre chaire ?
Epuisé en revenant d’une mission il avait vite perdu son calme, et quelques jours plus tard c’est le corps sans vie de son fils qu’il serrait contre lui, tuer par son arme de service.
La vision de son fils couvert de sang fit resurgir la douleur, ses pieds avancèrent encore, il ne lui restait plus beaucoup de distance avant de rejoindre son premier amour et son fils.
Oui il le savait, ELLE était morte, laissant une lettre derrière elle pour lui. Elle lui demandait de veiller sur ces enfants, de prendre soin de lui, de décrocher des Black OPS, elle savait tous, elle était morte loin de son pays et de sa famille, son corps quand il avait été renvoyé tenait dans une boite, il avait assister à l’enterrement, en revenant il avait serré sa femme et son fils dans ses bras et leurs avait dit comme il les aimaient.
Sarah, la femme la plus importante de toute sa vie, celle qui lui avait donné le plus beau des cadeaux, celle qui pleurait leur fils et qui lui reprochait de rester de marbre, alors qu’il souffrait le martyr, d’un malheur qui dépasse les larmes et les cris. Il avança encore un peu plus. Des images de bonheur passait dans sa tête, Charlie et lui jouant au base-ball, la naissance de son fils, sa femme et son fils riant devant le chalet, Charlie et son premier poisson. Ses pieds dérapèrent sur le bord de la falaise sous ses pieds, il commença a basculer vers l’avant.
« NOOOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!! »
Une main ferme et pleine de hargne le tira vers l’arrière, le projetant au sol et s’affalant sur lui.
Il se débattit pour se relever et sauter ma la forme couché sur lui tient bon et l’empêcha de se relever.
« lâchez moi bon sang je veux le rejoindre !
-ne faites pas ça !
-poussez vous ! »
Une baffe retentissante le ramena sur terre, ses yeux s’habituèrent au soleil lumineux qui l’empêchait de voir le visage de sa sauveuse, car a n’en pas douter c’était une femme qui venait de lui sauver la vie. Il vit enfin le visage de la jeune femme, et son cœur fit un bon dans sa poitrine, ce cœur qu’il croyait mort et a jamais froid et dur. Assit sur lui se tenait un ange blond, les cheveux mi-long en short et tee-shirt blanc. Le regard anxieux de la jeune femme se figea soudain quand elle vit enfin l’homme qu’elle venait de sauver du suicide, son souffle s’accéléra et ses mains devinrent moites. Un regard brun se mêla à un regard chocolat.
« Et par la force de notre égérie
Je me battrai, je recommence ma vie
Pour toi, au nom de la nuit et du jour
Pour ce qu’on appelle l’amour. »
Jack O’Neill sut a ce moment là qu’il venait de rencontrer la femme la plus importante de sa vie. La jeune femme le libéra et se releva lui tendant la main qu’il saisit pour ce relever.
« Jack O’Neill
Samantha Carter »
Deux noms promesses d’une union.
Quelques années plus tard, base de Cheyenne Mountain, dans le bureau du Lieutenant Colonel Samantha Carter. .Le bureau est rangé, accoudé à la lampe repose une lettre, le lieutenant colonel rentre et s’en saisit, elle parcourt son contenu des yeux.
T .S
Tes yeux contemplent le vide,
Tout ton être t’attire vers le bord de la falaise,
Mais ton cœur, lui, échappe à cette pensée,
Comment pourrait-il t’accompagné, dans ton éternel voyage,
Quand il sent les battements du cœur de ton âme sœur ?
Tu penses ta vie finit mais lui en a décider autrement,
Tu recules peu à peu,
Les larmes coulent de tes yeux,
Tu les essuies d’un geste rageur,
Ton cœur s’accélère quand une main légère, te tires vers l’arrière,
Loin de ce gouffre sans fond,
Où ton âme a faillit plongée.
Elle te prend dans ces bras et ton cœur reconnaît alors,
Le battement si fort qui résonne depuis toujours à l’unisson du sien
Et qui pendant un instant ta empêché de plonger.
Merci, Jack
The end…
Alors voilà quelques précisions tous les poèmes sont de moi sauf celui ci :
« Et par la force de notre égérie
Je me battrai, je recommence ma vie
Pour toi, au nom de la nuit et du jour
Pour ce qu’on appelle l’amour. »
qui a été écrit pour moi, par l’amour de ma vie. T.S est un poème qui n’avait pas pour but de finir dans une de mes fics m’ai ça m’est venue comme je déprime un peu toute seul avec ma douleur méniscale lol ! j’espère que ça vous a plus mes petits ou grands lecteurs. Paraît que je suis douée pour le drame vous en pensez quoi ?
è Feeds Backs ?
PS : T.S pour Tentative de suicide