Base du SG-C, Cheyenne Mountain.
Daniel traversa le couloir à grandes enjambées. Les militaires qu’il rencontra durent s’écarter pour ne pas être renversés par "l’ouragan Jackson".
Arrivé devant une porte, le docteur rentra sans frapper.
- Docteur Jackson, mais qu’est-ce qui vous prend ? Demanda Natalia.
- C’est plutôt à moi de vous poser cette question, vous ne pensez pas ?
Natalia se retourna et se remit faire son sac.
- Cela se voit, il me semble. Je fais mes valises.
Daniel ferma la porte derrière lui.
- Alors comme cela vous abandonnez ? Vous baissez les bras ?
La jeune femme stoppa ce qu’elle était en train de faire.
- Je n’en peux plus Daniel… Chaque fois que j’arpente ces couloirs, que je vois ces lieux, c’est trop de souvenirs et de douleurs qui me reviennent. En moins d’un an j’ai accumulé plus de souffrances que dans toute une vie.
- Et vous croyez que c’est en fuyant que cela arrangera vos problèmes ? J’ai essayé la première fois, et ça n'a rien résolu. Croyez-moi, la fuite n’arrange rien, bien au contraire.
- Contrairement à vous je n’ai aucune raison de continuer. Je n’ai aucune femme ou enfant à retrouver… non, aucun enfant…
Des larmes commencèrent à embrumer ses yeux.
- Ce n’est pas ma femme que je recherche ! La mienne gît à six pieds sous terre ! Mais je dois retrouver la vraie Janet, parce que sans cela je deviendrais dingue !
- Et moi qu’est-ce qu’il me reste ! Vous pouvez me le dire ! Rien ! Absolument rien !
Daniel, voyant qu’elle commençait à devenir hystérique, l’attrapa aux bras.
- Si, il vous reste la vengeance ! Restez et vengez-vous ! Les Goa’ulds sont responsables de vos malheurs ? Alors restez et aidez-nous à les éliminer ! Vivre dans la vengeance n’est peut-être pas une solution, mais au moins vous vivrez ! Vivez et vengez-vous ! Vengez-nous !
Natalia tomba à genoux et se mit à pleurer. Daniel la prit dans ses bras.
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6eme étage d’un immeuble dans le centre ville de Colorado Springs.
- Jack, pour l’amour du ciel, détends-toi.
- Mais je suis détendu !
- Alors dans ce cas là arrête de me broyer la main.
- Désolé.
Jack lâcha la main de sa femme.
- Tu peux m’expliquer ce qui t’inquiète ? Normalement c’est à Rachel d’être nerveuse, pas à toi.
- Désolé, mais c’est la première fois que ma fille me présente sa "petite-amie". Alors excuse-moi d’être un peu nerveux.
- Belle-sœur.
- Mmmm ?
- N’oublie pas, c’est ta belle-sœur, pas ta fille.
- Oui, je sais, je sais…
- C’était juste pour voir si tu suivais.
Jack lui fit une grimace.
- Numéro cent vingt-six. Nous y sommes.
Sam sonna à la porte.
- Et n’oublie pas…
- Pas de commentaires désobligeants, je sais. Je ne suis pas un mufle.
- Bien sûr, mais parfois tu as tendance à t’emporter.
- Moi ? Donne-moi un exemple.
- Tu y tiens vraiment ?
La porte s’ouvrit, ne laissant pas le temps à Sam de répondre. Une jeune femme aux longs cheveux bruns d’environs vingt-cinq ans, se tenait dans l’encadrement de la porte.
- Bonjour, vous devez être Beth ?
- En effet. Mais entrez madame O’Neill, monsieur O’Neill.
- Salut. Lança Jack.
- Je peux prendre vos vestes ?
- Bien sûr.
- Nous avons amené ça.
Jack montra la bouteille de vin qu’il tenait.
- C’est au cas où nous aurions soif.
Beth "resta bête" sur la remarque de Jack.
- Je plaisante.
- Ho ! Bien sûr. Mais asseyez-vous. Vous désirez boire quelque chose ? Un amuse-gueule ? Tout va bien, vous n’avez pas trop chaud ou bien trop froid ? Vous savez, je peux régler le chauffage si vous voulez et…
- Hééé !!!
- Monsieur O’Neill ? Paniqua Beth.
- On se calme. Prenez le temps de respirer. Nous n’allons pas vous manger.
- Dé…désolée, je suis un peu…
- Nerveuse ? Nous avions remarqué.
- Je m’excuse monsieur, je…
- Jack.
- Pardon ?
- Jack. Monsieur O’Neill, ça me donne un coup de vieux.
- D’accord…Jack.
- C’est déjà mieux. Au sujet des vestes ?
- Oh, oui, bien sûr ! Laissez-moi vous débarrasser.
- Et Rachel ? Demanda Sam.
- Elle est dans la salle de bain. Elle finit de se préparer.
Se tournant vers la direction du lieu dit :
- Rachel ! Dépêche-toi ! Ta sœur et son mari sont là !
Refaisant face à nouveau à Jack et Sam.
- Elle va arriver.
- Oui, je crois que tout l’immeuble a dû comprendre que nous l’attendions.
Sam donna un coup de coude à Jack.
- Il plaisante. Expliqua Sam
- Du moins il essaye. Rajouta une voix sortant de ladite salle de bain.
- Rachel !
L’appel de Beth était plus un cri de soulagement qu’autre chose. Rachel se présentait comme la seule personne qui pouvait la sauver du terrible Ogre-Jack.
Jack et Sam eurent droit aux accolades d’usage.
- Bien si nous nous asseyions pour prendre l’apéritif ?
- Bonne idée.
- Alors dites-moi Beth, que faites-vous dans la vie ? Demanda Sam
- Je suis comptable dans une entreprise d’import-export.
- Et cela fait longtemps que…
Jack ne put finir sa phrase. Deux rayons lumineux firent disparaître le couple.
Beth resta figée ne comprenant, ni réalisant pas ce qui se passait.
Rachel s’effondra sur sa chaise et tapa plusieurs fois du poing sur la table, dans un geste de colère.
- Non ! Non ! Non ! C’est pas vrai ! Pas aujourd’hui ! Et pas ici !
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Ailleurs :
- … vous exercez ?
- Jack ?
- Sam ?
- Qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Rayon téléporteur ?
- Il me semble.
- Thor ?
- Ce n’est pas la décoration habituelle dans ce cas là.
En effet le décor était des plus étranges. Autour d’eux ne se trouvait qu’un épais brouillard qui empêchait de voir à plus d’un mètre. Juste au-dessus d’eux, une lumière les éclairait. Il leur était impossible d’estimer la hauteur de ladite source de lumière.
- Il y a quelqu’un ?! Appela Jack.
Vu qu’aucune réponse ne lui parvint, Jack décida de faire quelques pas d’exploration. A peine avait-il fait un pas qu’il se cogna à quelque chose qui le repoussa en arrière ce qui eut pour résultat de le faire tomber.
- Bon, sang ! Mais qu’est-ce que c’est que ce truc ?
- On aurait dit un champ de force.
Sam s’approcha et tendit sa main.
- Sam attention.
- Aïe !
- Ça va ?
- Oui. Mais il semble que nous soyons prisonniers.
- Juste des invités, Samantha O’Neill. Lança une voix venue de nulle part.
- Quoi ? Mais qui êtes-vous ? Et que nous voulez-vous ? Cria Jack.
- Des amis, Jonathan O’Neill.
- Des amis qui nous kidnappent et nous retiennent prisonniers ? Avec des amis pareils nous n’avons plus besoin d’ennemis !
- Jack, calme-toi. Ne les énerve pas.
- Ne vous en faite pas Samantha O’Neill, ce genre de choses ne nous affecte pas. Répondit une seconde voix, féminine cette fois.
- Et que nous veulent nos si charmants "amis" ? Ironisa Jack.
- Vous confier le destin de votre galaxie. Répondit la voix masculine.
- Rien que ça ? C’est bon, nous avons l’habitude !
- Jack ! Arrête !
- Ben quoi, c’est vrai.
- Hum… Pouvez-vous nous expliquer en quoi avez vous besoin de nous ? Demanda Sam.
- C’est impossible. Répondit la voix féminine.
- Pourquoi cela ?
- Cela dépasse vos conceptions.
- Laissez-moi deviner : nous sommes trop primitifs ?
- En effet.
- Ben voyons…
Jack baisa la tête et quand il la releva ses yeux s’illuminèrent.
- Salutations Lantash des Tok’ra.
- Si vous savez qui je suis, peut-être accepteriez-vous de nous expliquer à Anise et moi-même ce qu’il en est ?
- Comme nous l’avons dit à votre hôte, vous n’êtes pas en mesure de comprendre.
- Dans ce cas là, si ce que vous nous demandez nous dépasse en quoi cela nous concerne-t-il ? Demanda Anise.
- A votre portée, un refus ou un échec condamnerait, à long ou court terme, suivant vos valeurs temporelles, la destruction de la plupart des races pensantes de votre galaxie.
Anise et Lantash échangèrent un regard inquiet.
- D’accord, mais pourquoi nous ?
- Parce que, tous les deux êtes des pièces importantes dans le grand ordre universel.
- Ainsi que les personnes qui vous accompagneront.
- Nous serons nombreux ?
- Le nombre qu’il faudra.
- Tu parles d’une réponse.
- Acceptez-vous la quête ?
Jack et Sam se consultèrent du regard.
- Avons-nous vraiment le choix ?
Un nouveau faisceau de lumière les emporta.
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Un autre endroit :
Le couple O’Neill se matérialisa de la même manière que la fois précédente. A la différence que l’environnement n’était pas celui de leur départ. Des dunes de sable s’étendaient à perte de vue.
- Du sable, quelle joie, cela faisait longtemps.
- Du sable, quelle joie, cela faisait longtemps.
- Quoi ?
- Quoi ?
Jack et Sam se tournèrent vers cet "écho" qui semblait répéter tout ce que le Colonel disait. A leur grande surprise, ils faisaient face à eux-mêmes…
- Ho bravo !
- Ho bravo !
Les deux Jack secouèrent la tête dans l’espérance que ce geste fasse disparaître leur double.
- Mais vous êtes qui ?
- Bonne question ! Qui êtes-vous ?
- C’est moi qui ai demandé en premier ! Alors répondez !
- Je suis moi !
- Je vois bien que vous êtes vous, enfin moi ! Mais ça ne me dit pas qui vous êtes !
- Colonel Jack O’Neill, SG-1.
- Non ! Non ! Non ! C’est moi, Jack O’Neill !
- Ha oui ! Alors prouve-le !
- Mais moi je n’ai rien à prouver, je suis moi ! Prouve-le toi-même !
- Messieurs ! Lancèrent ensemble les deux Carter.
Les deux femmes attrapèrent leur Jack et le tirèrent en arrière. Chacune se mit à parler à voix basse pour que leurs doubles ne les entendent pas.
- Bon sang, Sam, c’est quoi ce bazar ! Des doubles dimensionnels ?
- Possible, mais je ne pense pas. Regarde les bien de plus près. Tu ne remarques rien ?
Jack porta son regard sur l’autre couple. Eux-mêmes étaient toujours en train de discuter tout en lançant des regards furtifs dans leur direction.
O’Neill tiqua : Son double avait des cheveux bruns, seules ses tempes commençaient à grisonner. Son visage était aussi moins marqué par les années. Quant à l’autre Sam, sa coupe de cheveux était très "armée de l’air". Et contrairement à eux, qui étaient en civil, leurs homologues portaient le treillis militaire vert et tout l’équipement qui va avec. L’uniforme de Sam arborait le grade de Capitaine.
Jack soupira :
- D’accord, j’ai compris. Voyageurs temporels ?
- Cela en a tout l’air.
- Nous sommes chez eux ou bien c’est eux qui sont chez nous ?
- Troisième solution.
- Nous sommes tous ailleurs ?
- Et oui.
- Pff…
Le Capitaine et le Colonel s’approchèrent du docteur et du Colonel.
- Nous aimerions vérifier quelque chose, si vous ne voyez pas d’inconvénients ?
Le "jeune" Jack sortit son couteau.
- Hé ? A quoi tu joues ? S’inquiéta son double.
- Je veux juste vérifier si vous êtes bien humains.
Le couple O’Neill se regardèrent cherchant une réponse sur le visage de l’autre et puis :
- Les doubles robotiques. Lancèrent-t-ils en chœur.
- Vous croyez que nous sommes vos doubles robotiques c’est cela ?
L’autre Jack, légèrement déstabilisé :
- Heu... exact.
- Ce n’est pas le cas. Mais si cela peut vous rassurer…
O’Neill prit l’arme blanche de sont double et s’entailla la main. Il leur montra sa blessure ensanglantée. Il tendit le couteau à sa femme qui fit de même.
- Satisfait ? Demanda Jack
- Ça pourra aller… Mais nous ne savons toujours pas qui vous êtes.
- Nous sommes vous et vous êtes-nous.
- Sans blague !
- A la différence près qu’à l’évidence quelques années nous séparent. Intervint Sam.
- Quoi ?
- Vous êtes notre passé et nous votre futur.
- Carter, est-ce que vous comprenez ce qu’elle raconte ?
- Je crois que ce qu’elle essaye de nous dire mon Colonel c’est que nous venons chacun d’une époque différente.
- Ha bon, cela explique les cheveux gris… Mais c’est possible ça ?
- Ho oui, tu verras avec le temps et le stress, tu perdras ta couleur de jeune soldat.
- Je parlais du voyage dans le temps.
Les deux Sam ne purent s’empêcher de sourire.
- En théorie, mon Colonel, avec une technologie adaptée et une quantité suffisante d’énergie...
- Mais c’est possible ?
- En théorie…
- Mais c’est possible ?
- Ça ne doit pas faire longtemps que vous voyagez à travers la Porte des Étoiles vous deux ?
- Un peu moins d’un an. Mais quel rapport ?
- Avec l’expérience tu sauras que tout est possible.
- Et vous ça fait combien ?
- Six ans… Commença Sam.
- Et des poussières. Rajouta son mari.
Le Capitaine et le Colonel se regardèrent avec un étonnement compréhensible :
- Ha oui, quand même.
- Je dois avouer que je ne n’imaginais pas… Commença le Capitaine Carter. En fait, je n’imaginais rien du tout.
- Dépassée, Carter ?
- Je dois avouer que oui, mon Colonel.
- Ça fait plaisir qu’il n’y ait pas que moi cette fois.
- Hum ! Pour en revenir à notre histoire, que faites-vous ici ? Demanda Jack.
- Nous venons sauver la galaxie !
- Ha, vous aussi ?
- Nous avons étés enlevés par un rayon téléporteur extra-terrestre…
- Laissez-moi deviner la suite ? Brouillard, lumière, champ de force, voix venues de nulle part, mission et de nouveau rayon téléporteur.
- Ça résume bien.
- Bien, mon Colonel… pardon, mes Colonels, que faisons-nous ?
- Je propose que nous trouvions un abri, pour commencer. Il commence à faire chaud.
- Bonne idée.
- Alors en route.
- Par où ?
- Ben…
Soudain, deux personnes firent leur apparition de derrière une dune :
- Vous voyez, j’avais bien entendu des voix et… Samantha ?
- Colonel O’Neill ?
Jack et Sam restèrent médusés devant les deux nouveaux arrivants. Jack avait même la bouche grande ouverte.
- Des amis à vous ? Demanda l’autre Colonel O’Neill.
Il ne lui répondit pas, trop stupéfait. Le nouveau couple arriva au niveau du quatuor. La réaction du couple O’Neill fut surprenante : Jack se précipita dans les bras de Martouf et lui donna une accolade. Sam fit de même pour Freya.
- Ça doit être des amis à eux…
Les deux Tok’ra furent déstabilisés par un comportement qui n’était pas dans l’habitude de leurs amis.
- Colonel O’Neill ? Je suis, moi aussi, heureux de vous voir, mais…
Jack lâcha Martouf et recula pour le détailler des pieds à la tête. Et puis sans lui laisser le temps de parler ou de réagir, il reprit son étreinte.
- Major Carter ? Est-ce que tout va bien ?
Sam ne répondait pas. Elle se contentait de serrer Freya dans ses bras. Une larme lui coula sur le visage.
Martouf, qui avait enfin réussi à faire lâcher prise à Jack, le regarda et fronça les sourcils.
- Mais qu’est-ce que…
Jack qui réalisa ce que son "frère" venait de percevoir, s’empressa de lui faire signe de se taire.
- Chut ! Non ! Pas un mot. Nous allons vous expliquer.
Sam qui avait lâché Freya :
- Jack ! Non, n’oublie pas le paradoxe temporel.
- D’accord, je vais donc résumer, mais pour l’instant regardez.
Jack désigna les doubles. Martouf et Freya exprimèrent la surprise.
- Salut. Ça va ? Nous ne vous dérangeons pas ? Ironisa Jack.
- Colonel O’Neill, Capitaine Carter, je vous présente Martouf et Freya. Des…
- Amis. Compléta sa femme.
- Nous avions compris.
Martouf pour Sam :
- Samantha, si c’est bien vous, expliquez-nous, je vous prie ?
- C’est bien moi Martouf. C’est juste que je ne suis pas celle que vous connaissez. Jack et moi venons de votre futur. Un futur où nous sommes aussi des Tok’ra.
- Major Carter qu’est-ce qui nous prouve que vous n’êtes pas des Goa’ulds ?
- Moins fort, bon sang ! Lança Jack. Vous voulez qu’ils entendent ?
Il désigna le Capitaine et le Colonel qui commençaient à s’impatienter :
- Ne vous dérangez pas pour nous, nous adorons attendre en plein soleil.
Jack pour Martouf et Freya :
- C’est nous au début du projet Stargate. Ils ne connaissent pas les Tok’ra, alors silence.
- Vous craignez un paradoxe temporel ?
- En effet, Freya.
- Si vous êtes des Tok’ra, qui sont vos symbiotes ?
- Mauvaise question.
- Désolée Martouf, nous ne pouvons pas vous répondre.
- Il faut nous faire confiance. Nous devons tous sauver la galaxie.
Freya et Martouf se consultèrent :
- Très bien. Vu les circonstances particulières, je pense que nous pouvons vous croire.
- Merci ! Et pas un mot à ces deux là.
- N’ayez crainte, Colonel. Nous serons prudents.
- Bien. Juste une question. De quelle époque venez-vous ?
- Et bien, au moment de notre enlèvement Freya et moi assistions à un test qui a pour but de savoir si vous et le reste de votre équipe sont des Zatarc.
Sam et Jack s’échangèrent un regard qui en disait long.
- Un problème ?
- Non, aucun… Mentit Jack.
- Vous ne verrez pas d’inconvénients que je vous demande à mon tour combien de temps nous sépare ?
- Deux ans…
- Et des poussières.
- Je vois.
- Intéressant.
- Ce n’est pas le mot qui m’est venu à l’esprit, mais bon…