Citations du moment :
You are like a brother to me, O?Neill. [Teal?c]
You?re like, what... 140? [O?Neill]
A younger brother, perhaps, but that is not my point... [Teal?c]
Grace
Imagine

Assimilation : Chapitre 1

 
 
            SG-C, laboratoire du docteur Carter :
 

-         Mais c’est pas vrai !

-         Quoi ?

-         Je peux savoir ce que tu fais ici ?

-         Ben… Ça se voit. Non ?

-         Oui ça se voit, c’est bien ce que je te reproche !

-         …

-         Nous sommes en vacances !

-         Ha ! Je comprends. Comme nous sommes en vacances, je n’ai…

-         … rien à faire ici. Exactement !

-         Et je peux savoir pourquoi ?

-         Quoi ?

-         Pourquoi n’ai-je rien à faire ici ? Hormis le fait que nous sommes, justement, en vacances. Qui a dit que je n’ai pas le droit d’être ici ?

-         Rachel, je ne sais pas comment cela se passait dans ton futur mais ici, le mot "vacances" signifie ne pas faire comme d’habitude et prendre du bon temps.

-         Natalia, pour ton information, je te signale que c’est ma mère qui passe tout son temps dans ce laboratoire, pas moi. Et je crois que je me suis découverte une passion pour la chimie.

-         C’est pas vrai ! Mais tu es désespérante !

-         Pourquoi ? Tu avais l’intention de m’emmener à la pêche ?

-         Non au cinéma. J’ai réussi à convaincre Aris et Jonas de se joindre à moi. Je pensais que tu pourrais faire la quatrième.

 

Natalia remarqua l’expression de non-motivation qui s’affichait sur le visage de son amie.

 

-         D’accord, j’ai compris. Je laisse tomber. Prends un peu de temps pour sortir d’ici. Tout le monde le fait, même le Général, même tes parents qui sont en lune de miel, même Teal’C qui est sur je ne sais quelle planète pour faire je ne sais quoi. Tout le monde !

-         Il m’a semblé pourtant voir Daniel tout à l’heure…

-         A plus tard ! Et évite de faire exploser la base en mélangeant des trucs seulement parce que leurs couleurs te plaisent.

-         Salut.

 

Et Natalia sortit en maugréant quelques mots que Rachel ne comprit pas :

 

-         Grrr… C’est le portrait craché de sa mère…

 

Rachel soupira :

 

-         C’est effrayant… Elle ne s’en aperçoit même pas, mais elle se comporte de plus en plus comme papa…

 
 

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            Infirmerie :

 

-         Aouch !

-         Daniel, je ne t’ai même pas encore touché.

-         Ha bon ? Demanda le docteur Jackson innocemment.

 

Miria appliqua la compresse imbibée d’alcool sur la plaie qui striait le front de Daniel.

 

-         Haaaaaa !!! Gémit l’archéologue, en secouant désespérément sa main dans le but vain de dissiper la douleur.

-         Arrête de faire l’enfant. Tu as subi cent fois pire.

-         Peut-être mais en ce moment je ne me souviens plus ni où, ni quand. La vache ! Ça fait mal ton truc !

-         J’ai fini. La prochaine fois tu feras peut-être plus attention en te relevant. Tu as la tête dure mais les meubles le sont encore plus.

-         Il n’empêche que ça fait mal ton truc.

-         Arrête de te plaindre. Tu veux peut-être un "bisou magique" pour faire partir la douleur ?

 
Pour n’importe qui d’autre, cette phrase n’aurait, au pire, eu aucun effet ou, au mieux, elle aurait fait sourire. Mais vu la relation très ambiguë qui existait entre les deux (ex)époux, une sensation de gêne les envahit.

            Miria se détourna et fit mine de chercher quelque chose sur le plateau à ustensiles médicaux. Daniel, quant à lui, trouva le plafond très intéressant.

 

-         Et à part ça… Tout va bien pour toi ? Demanda-t-il pour essayer de refaire retomber la tension.

-         Ça va. Et toi ?

-         Ça va.

-         Bien…

-         Bien…

 

Nouveau silence.

 

-         Bientôt des vacances ?

-         Pour ainsi dire. Dès que SG-9 sera revenue et que je les aurais contrôlés, je serai en vacances dans les douze mètres-carré qui constituent mes quartiers. Bien entendu, je pourrais toujours aller…

-         Tu veux dîner avec moi ? Daniel avait déballé ça d’un seul trait.

-         Qu…Quoi ?

-         Toi et moi.

-         Avec moi ?

-         Oui.

-         Mais… Au mess ?

-         Non, à l’extérieur.

-         Mais… je n’ai pas le droit de…

-         C’est arrangé…

-         Mais… Et le Géné…

-         C’est arrangé.

-         Mais…

-         C’est arrangé.

-         Ok.

-         Vrai ?

-         Oui.

-         Cool…

-         Dix-neuf heures.

-         Ok.

-         Bien. A plus, alors.

-         Ok.

 

Daniel sortit en laissant une Miria toujours sous le choc.

            A peine avait-il quitté l’infirmerie que celle-ci le rattrapa.

 

-         Attends !

-         Quoi ? Paniqua Daniel à l’idée d’une éventuelle annulation. Un problème ?

-         Plutôt, oui. Je ne vais pas sortir comme ça ?

-         Comment ça, "comme ça" ?

-         Je ne sais pas ce que tu as dis au Général, mais je doute qu’il soit d’accord pour qu’une extraterrestre se promène dans les rues de Colorado Springs.

-         Ha ?… Ho !

-         Et oui…

-         Ha ! C’est pas vrai !

-         Pas de panique. Si cette base loge plusieurs non-terriens, je suis la seule polymorphe.

-         …

-         Ne bouge pas.

 

Miria retourna dans l’infirmerie et se mit à ouvrir plusieurs tiroirs et placards à la recherche de quelque chose.

Daniel, bien obéissant, attendait planté dans le couloir.

 

-         Je les ai !

 

Elle revint en tenant une demi-douzaine de magazines féminins. Elle les tendit à Daniel qui les prit sans trop comprendre.

 

-         Trouve là-dedans avec qui tu veux passer la soirée et apporte-moi la photo vers dix-huit heures. Une heure devrait me suffire pour un morphing réussi et qui ne me fasse pas souffrir le martyre pour le reste de la soirée. D’accord ?

-         Heu… oui.

 

Le cerveau de Daniel travaillait à cent à l’heure. Il avait pensé à beaucoup de choses pour cette soirée mais avait oublié ce genre de "détails". Mais maintenant ses fantasmes et sa libido lui envoyaient des idées sur les avantages d’avoir une "amie" polymorphe qui pouvait prendre l’apparence de toutes les femmes existant. Le docteur Jackson secoua la tête pour chasser ces pensées.

 

-         Tu es sûr que ça va ?

-         Oui, oui. Bon ben, j’y vais, et je reviens vers les…

-         Dix-huit heures.

-         C’est ça.

 

Et Daniel partit en tenant ses six magazines féminins à bout de bras.

 

-         J’aurais peut-être dû choisir moi-même… J’aurais évité les mauvaises surprises. En plus, je suis obligée d’attendre qu’il m’ait apporté la photo pour m’habiller à cause des mensurations…Oh mon Dieu !! Mais je ne vais pas y aller en blouse ou en treillis militaire quand même ?! Et c’est tout ce que j’ai ! Et je ne peux pas sortir de la base ! Holalala !!!

 

La doctoresse se prit la tête entre les mains et commença à faire les cent pas. Puis un éclair de génie la frappa.

 

-         Rachel !!!

 

Elle sortit en courant de l’infirmerie manquant de renverser un soldat qui venait visiblement pour une blessure bénigne au doigt.

 

-         Je reviens !

 

Et elle partit au pas de course.

 
 

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17h55 :
 

-         Arrivée imminente, je répète arrivée imminente ! Lança la voix habituelle dans le haut-parleur de la base.

 

Rachel leva la tête de ses expériences et regarda sa montre.

 

-         Presque dix-huit heures. Ça fait trois heures de retard… J’en connais une qui va être folle de joie… Remarqua t-elle sarcastiquement.

 
 

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            Salle de contrôle, au même moment :
 

-         C’est SG-9 ? Demanda Hammond.

-         Mon Général ? Mais je vous croyais parti dans votre famille.

-         Je le serais déjà, Colonel, si SG-9 n’avait pas autant de retard. C’est bien eux ?

-         En effet monsieur. J’ai fait ouvrir l’Iris. Répondit l’officier chargé de remplacer Hammond pendant son absence.

-         Bien.

 

Et quatre militaires franchirent le vortex. Comme à son habitude, le Général alla les accueillir.

 

-         Bienvenue à la base SG-9.

-         Merci Général. Répondit sur un ton neutre l’officier commandant la mission.

-         Major, vous avez presque trois heures de retard, que s’est-il passé ?

 

Le Major Lewis laissa un blanc de quelques secondes et se contenta de fixer le général.

 

-         Nous avons été… Commença le chef d’équipe.

-         … retenus. Continua le jeune Lieutenant qui se trouvait à sa gauche.

-         A cause du mauvais temps... Rajouta le Sergent aux cheveux grisonnants plus en arrière…

-         Les routes étaient impraticables. Conclut l’unique élément féminin de l’unité.

 

Leur façon de s’exprimer et la froideur des expressions des membres de l’unité laissèrent Hammond perplexe.

 

-         Je vois. Vous nous en direz plus au débriefing demain. Mais en attendant, passez à l’infirmerie. Le docteur vous attend avec impatience.

 

Sans rien répondre, les quatre hommes s’éloignèrent. Entre temps, Hammond avait été rejoint par le Colonel de "remplacement".

 

-         Mon Général, vous ne les trouvez pas étranges ?

-         Un peu distant tout au plus, Colonel. Ils sont sans doute fatigués.

-         Mmm… Enfin je trouve ça curieux que, pour des gens qui disent avoir eu à faire à des mauvaises conditions climatiques, ils ne soient ni mouillés, ni salis…

 
 

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Infirmerie, quelques secondes après l’ouverture de la porte :
 

-         Je vous en prie, dites oui.

-         …

-         Allez, je vous devrai un service.

-         Pff… Vous avez de la chance que je sois un incorrigible romantique. Allez. Et passez une bonne soirée.

-         Merci !

 

Miria serra rapidement le Docteur Gordon dans ses bras et partit aussi vite que possible. Elle arriva dans le couloir juste au moment où Daniel arrivait.

 

-         Ha ! Tu tombes bien, je…

-         Viens !

 

Elle l’attrapa par le bras et le tira le plus loin et le plus vite possible hors de l’infirmerie.

 

-         Mais que… ?

-         Je préfère m’éloigner avant qu’il ne change d’avis.

-         Qui ?

-         Le docteur Gordon. Il a bien voulu me remplacer pour l’inspection de SG-9.

-         Parce que c’était eux qui arrivaient juste maintenant ?

-         Et oui.

-         Brave homme.

-         N’est-ce pas ?

-         Oh ! Au fait, j’ai ce que tu m’as demandé.

 

Daniel sortit de la poche arrière de son pantalon un des magazines que Miria lui avait confié quelques heures auparavant. Il l’ouvrit et lui montra une femme sur des pages. La doctoresse prit la revue.

 

-         Ah oui… Je vois que tu n’as pas pris la plus moche.

 

Daniel chercha à dire quelque chose d’intelligent tout en se grattant la tête.

 

-         Ben, comme tu m’avais dit de choisir…

-         Il y en avait des moins… "en chair".

-         C’était des blondes… et je n’aime pas les blondes.

 

Miria pencha légèrement la tête sur le côté et regarda Daniel avec un air de "ne me prends pas pour une imbécile".

 

-         Mais… Si tu veux, je peux…

-         Ça ira. Je te fais marcher. Laisse-moi me préparer et reviens dans une heure.

 

Daniel, soulagé :

 

-         D’accord. Dans une heure alors ?

-         C’est ça. A tout à l’heure.

-         …

 

Daniel resta planté à regarda Miria.

 

-         A tout à l’heure Daniel. Répéta Miria en insistant.

-         Heu ! Oui. J’y vais, j’ai…

-         D’autres choses à faire ?

-         C’est ça.

 

Et Daniel tourna les talons et s’en alla .

Miria le regarda partir puis à son tour partit à l’opposé en chantonnant avec la démarche d’une écolière amoureuse.
 
 

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Infirmerie, 18h45 :

 

Le docteur Gordon finissait d’examiner le dernier membre de SG-9.

 

-         Et bien, tout cela me paraît parfait.

-         Nous pouvons y aller ? Demanda encore une fois l’un des militaires.

-         Mais vous êtes bien pressé ? Ne me dites pas que vous avez un rendez-vous galant vous aussi ? Demanda le médecin sur le ton de la plaisanterie.

 
Aucun des membres de SG-9 ne réagit. Leurs visages étaient inexpressifs
 

-         Hum… Il ne me reste plus qu’à vérifier si vos analyses sanguines sont correctes et ce sera bon.

 

Le docteur Gordon plaça une fine plaquette de verre contenant le sang d’un des membres de l’équipe SG sous un microscope et commença à l’observer.

 

-         Qu’est-ce que c’est que ça ? Murmura-t-il.

 

Il changea rapidement l’échantillon par celui d’un autre militaire.

 

-         Mais… ?

 

Il effectua la même opération pour les deux autres.

Une fois qu’il eut fini, Gordon se retourna vers ses patients.

 

-         C’est très… Mais que ?

 

Gordon se trouva face à face avec le chef de SG-9. Le corps du médecin s’écroula sur le sol, la nuque brisée avant qu’il ne puisse dire ou faire quoi que ce soit.

            Le quatuor, toujours aussi inexpressif, se regroupa en silence. Ils restèrent à se regarder pendant plusieurs minutes, puis, d’un mouvement commun, ils sortirent de l’infirmerie, toujours sans un mot.

 
 

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            Bureau du Général, 18h50, occupé par un Colonel suppléant, en l’absence d’Hammond :
 

-         Entrez ! Lança le Colonel qui était en train de profiter du confortable fauteuil en cuir de son supérieur.

 

Les quatre membres de SG-9 rentrèrent dans la pièce d’un pas décidé. Le Colonel leva un sourcil.

 

-         Je peux quelque chose pour vous ?

 

Les membres de SG-9 ne répondirent pas. Deux d’entre eux contournèrent, chacun d’un coté, le vaste bureau.

 

-         Mais qu’est-ce que… ?

 

Avant que le Colonel n’ait pu faire quoi que ce soit, les deux hommes saisirent l’officier.

 

-         Mais à quoi jouez-vous ? Lâchez-moi ! Ordonna-t-il.

 

Le chef et l’élément féminin de SG-9 contournèrent à leur tour le bureau.

 

-         Garde ! A moi ! Hurla le Colonel.

 

Les quatre militaires ne semblèrent absolument pas perturbés par l’appel à l’aide du Colonel.

La femme attrapa le visage du malheureux officier et le contraignit à faire face au quatrième membre de SG-9. Avec force, elle obligea le Colonel à ouvrir la bouche.
 

-         Des Goa’ulds ! Pensa le Colonel.

 
Il allait devenir l’hôte d’un de ces horribles parasites. Sa dernière pensée d’homme libre fut pour sa fille. Cependant ce ne fut pas un symbiote qui sortit de la bouche du Major, mais une sorte de poussière jaune-verte qui s’engouffra dans celle du Colonel.
 
 

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            Porte d’entrée qui donne sur le bureau d’Hammond, deux minutes plus tard :
 

            Deux gardes en faction attendaient patiemment. La porte s’ouvrit et les quatre membres de SG-9 ainsi que le Colonel sortirent du bureau. Ils se mirent en route suivis par les deux gardes. Le tout dans un silence le plus total.

 
 

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            Devant les quartiers du docteur Miria Jackson, 19h13.
 

            Daniel, très nerveux, faisait les cent pas devant la porte de sa bien-aimée. « Cinq minutes, j’arrive » avait-elle annoncé un quart d’heure auparavant.

            Il regarda à nouveau sa montre et se décida à frapper une nouvelle fois à la porte. Mais à peine avait-il levé le poing que celle-ci s’ouvrit.

 

-         Désolée, mais j’ai dû faire quelques retouches à la robe.

 

Et quelles modifications ! Certes, la femme qui avait servi de modèle à l’apparence actuelle de Miria n’était pas dénuée de charme mais Daniel voyait derrière la façade de la polymorphe. Il la voyait telle qu’elle était dans cette ravissante robe de soirée noire.

 

-         C’est…C’est… C’est…

-         Oui ?

-         Réussi…

-         Merci. Nous y allons ?

 

Daniel lui offrit son bras. Elle le prit.

 

-         Tu vas faire tourner la tête à tous les militaires de cette base que nous allons croiser.

-         Sans compter les ragots et les rumeurs qui vont en découler : Daniel Jackson qui arpente les couloirs de la base au bras d’une mystérieuse inconnue…

-         D’une belle et mystérieuse inconnue… Rajouta t-il.

 
 

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Niveau -5, système d’aération de la base, 19h15 :
 

Le sergent Siler n’avait pas compris pourquoi une demi-douzaine de personnes avait fait leur entrée dans ce niveau alors qu’il était en pleine révision des machines. Il n’avait pas compris non plus pourquoi l’unique membre féminin de ce petit groupe s’était dirigé vers lui d’un pas décidé et l’avait embrassé à pleine bouche. Mais cela n’avait plus d’importance car le Sergent Siler ne se posait, à présent, plus aucune question. Il avait rejoint ce groupe de gens si souriants et si bavards qui était rentré quelques minutes auparavant dans ce niveau.

Alors que le Sergent se remettait, le reste des militaires s’approcha des immenses pales de ventilateurs qui servaient à propulser de l’air au niveau inférieur. Elles étaient au nombre de quatre et mesuraient bien dans les 8 mètres de large. Le mouvement de ces quatre géantes produisait un bruit assourdissant qui remplissait tout le niveau. Cela ne sembla pas déranger les intrus. Ils s’approchèrent des grilles de sécurité qui les séparaient de la rotation mortelle des pales. Dans un mouvement commun, ils ouvrirent la bouche et une poussière jaune-verte en sortit. Celle-ci fut emportée par le souffle du système d’aération de la base.

 
 

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            Niveau –20, salle de surveillance de la base, 19h16 :
 

            Plusieurs voyants lumineux et signaux sonores retentirent dans la salle indiquant une alerte biologique. Un homme appuya sur une touche de l’ordinateur et l’ensemble des alarmes se turent.

            Comme à leur habitude, le Colonel et ses deux "nouveaux amis" gardèrent le silence.

 

 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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