20 h, Jack pouvait enfin quitter son bureau de Général. La journée avait été épuisante : deux missions désastreuses effectuées par les équipes SG8 et SG 9, des problèmes d’intendance à régler, deux briefings et une réunion avec des représentant du Congrès qui n’avaient parlé que de restrictions budgétaires……..Enfin bref, le type de journée interminable durant laquelle on se répète souvent « Mais pourquoi diable, je me suis levé ? ». Le général désirait donc que la fin de cette journée interminable se fasse au calme, entouré de « sa petite femme » et de leur deux merveilleux enfants : Marc : 15 ans et Elisabeth : 8 ans.
Il rangea les derniers rapports, prit sa veste et direction la surface.
Vingt minutes plus tard, il arriva devant la demeure familiale : une magnifique maison de 180 m2, avec un jardin de 600 m2 fleuri avec goût par sa femme. Le couple O’Neill avait acquit «ce petit nid d’amour », trois mois avant leur mariage.
Il sortit de la voiture, monta les marche du perron et prit ses clés. Enfin, chez lui !
A peine entré, il entendit les cris d’une petite fille, suivit de prés par celle d’un garçon.
« Rends le moi ! « hurlait ce dernier.
Non ! lui répondait sur le même ton, l ‘autre enfant. Tout ceci en courant, car les deux « bambins » se poursuivaient. Jack sentit alors un objet non identifié le percuter violemment et s’accrocher désespérément à sa jambe droite.
E : Papa, protège moi, Marc veut me faire du mal !
M : Je ne te ferais rien si tu me le rends, « sale petite peste » !
La petite commença a tourner autour de son père, et son frère la suivant de très près. Jack essaya d’abord de les suivre, mais très vite il eut le tournis. Il se mit aussi à hurler pour combler les cris des deux garnements :
On se fixe !
Les deux « guerriers » stoppèrent net leur course ! Ils venaient d’entendre la voix de leur maître !
J : Bon, Marc pourquoi poursuis- tu ta sœur !
M : Elle m’a piqué mon magazine préféré tout à l’heure dans ma chambre alors que j’étais en train de le lire tranquillement sur mon lit !
Elisabeth (en essayant de se défendre) : Non, je ne te l’ai pas volé ! Je voulais simplement le lire car il avait l’air très intéressant !
M : Je t’ai dit que ce n’était pas pour les petites filles !
E : Et pourquoi MOI, je ne peux pas le lire ?
Marc devenant tout rouge et cherchant ses mots : Euh…Euh, il y a trop de texte, et tu ne sais pas encore bien lire !
E : C’est pas vrai, ! J’ai deux ans d’avance pour mon âge . En plus, la semaine dernière la Directrice de l’école a dit à Maman, que je devais encore sauter une classe ! Tandis que TOI, tu es comme Papa : tu a déjà redoublé une fois !
Jack vexé : Mais qui t’as dit ça ?
E : C’est Maman. Elle me dit souvent que j’ai hérité de son QI et que LUI (en montrant son frère), c’était plutôt le tiens !
Jack en essayant de se justifier : Liz, Marc n’est pas bête ! Il est simplement le digne fils de son père: il n’aime pas les études, c’est tout !
E : Alors au lieu de refaire sa 3ème, il aurait dû passer des classes…..Comme ça il aurait fini plus vite ses études ! C’est pas logique ! Donc, cela veut dire….….
Le père désirant arrêter le développement théorique si bien commencé par sa fille : Bon, c’est quoi ce magazine ? Donnes le moi Elisabeth, s’il te plaît !
Le visage de Marc prit une couleur pivoine , alors que celui de son père devint blanc comme un linge quand il découvrit la couverture …..
M : Papa ! Ce n’est pas ce que tu crois !
Le regard glacial du militaire stoppa net la circulation sanguine de l’adolescent. Ses jambes commencèrent à flageller.
Jack (en hurlant) : Elisabeth dans ta chambre ! Toi, tu viens avec moi dans le salon. Ou est ta mère ?
Elisabeth voulant éviter sa punition : Dans le jardin, je vais la chercher !.
Sitôt dit, sitôt fait.
Sam arriva affolée dans le la salon. Son mari silencieux et froid était assis dans le canapé, tenant quelque chose dans sa main droite. Se campait devant lui, un Marc stoïque et penaud.
S : Jack, mais qu’est ce qui se passe ici ? Liz est venue me chercher en pleurs car tu allais tuer son frère !
Elle vit alors la couverture du livre tenu par sa moitié. La colère monta d’un coup :
« NON, tu avais promis d’arrêter ! « .
Elle alla lui arracher des mains.
Jack se redressa très surpris : Mais, c’est pas à moi ! Je l’ai trouvé en possession de ta fille ! Selon elle, il appartient à ton fils !
Sam se retourna vers le principe intéressé : C’est vrai ?
Celui-ci se fit encore plus petit.
Elle répéta : C’est vrai ? Mais qu’est ce que tu fais avec ce type d’ouvrage ? Comment a t-il finit dans les mains de ta sœur ?
Marc répéta sa mésaventure.
S : Comment te l’aies-tu procuré ?
M : C’est Oncle Teal’c !
Sam et Jack en même temps : Quoi ?
M : Oui, la dernière fois chez oncle Daniel, nous avons eu une conversation entre hommes……Le lendemain, Oncle Teal’c m’a apporté ce livre en me disant que cela pourrait m’aider car il était très bien fait. Pour preuve, il avait offert le même en cadeau de mariage à son fils.
Sam décontenancée : Teal’c a offert le Kama-Sutra illustré à son fils ?
M : Oui, il a dit que cela faisait partie de l’apprentissage classique d’un guerrier !
Jack ayant perdu tout self-contrôle : Mais tu n’es ni un guerrier, ni marié, ni même un jaffa ! . Tu es qu’un lycéen boutonneux, en pleine puberté , incapable de sauter une classe alors que tu détestes l’école……
S : Jack stop ! Puis se calmant : Bon, Marc vient t’asseoir nous devons avoir une petite discussion sèrieuse, jeune homme……….
Une demi heure plus tard, l’adolescent sortit du salon, sermonné et sanctionné par le tribunal O’Neil : un mois d’entretien des espaces verts.
Le couple se retrouva seul sur le canapé.
S : Ah, il grandit trop vite !
J : Oui, c’est déjà presque un homme ! Et dire que je rêvais d’une soirée familiale bien tranquille ! C’est gagné !
S : Jack, c’est de son âge ! Tu pourrais être plus clément avec lui. Je te rappelle qu’il a fallut que je te menace il y a peu de temps, pour que tu arrêtes d’acheter NEW LOOK !
Jack faisant semblant de ne pas avoir entendu cette dernière remarque :
Il est vrai que si j’avais eu ce type d’illustré à son âge, j’aurais sûrement été plus « performant » avec les filles !
S : Ne t’inquiètes pas, tu t’es bien rattrapé depuis !
Jack se sentit subitement très fier et une autre idée lui vint alors à l’esprit : Dis moi Sam, la soirée n’est peu être pas si foutue que cela……….Ca ne te dis pas d’aller essayer de nouvelles expériences (en lui montrant le magazine)….En tant que scientifique, j'aurai pensé …….
S : Mais la recherche scientifique, t’ennuie !
Jack en l’embrassant tendrement dans le cou : Oui, mais ce soir je suis ton dévoué assistant !
Les deux se levèrent main dans la main, direction l’étage……. .