Titre : La dernière mission
Auteurs : PtiteLili
Email : bonorely@msn.com
Catégorie : Romance S/J, Aventure
Spoiler : Saison 8
Résumé : Jack se retrouve dans une situation toute particulière…
Disclamer : Les personnages appartiennent à la MGM
Note de l’auteur : Merci de faire-part de vos commentaires, critiques etc.… c’est toujours bien pour avancer.
Tout ce qui est en gras et Italique sont les pensées de Jack
Thème : racontez en une dizaine de pages une fic sur Jack, qui doit être le perso principal de l'histoire.
Date limite 15 avril
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Comment tout cela avait commencé, je ne m’en souviens plus, enfin si… Je me retrouve dans une situation que j’ai réussi à éviter pendant presque 9 ans. Vous voulez que je vous explique ? Tiens cela m’aurait étonné que vous me répondiez non…
Bah voilà ! Je suis dans la chambre du Colonel Carter, nu comme un ver avec la maîtresse de maison à mes côtés, pas besoin de vous en dire plus, vous avez tout compris. Comment cela a-t-il commencé ? Bonne question ! Attendez, je réfléchis !
Nous sommes rentrés du Minnesota hier matin, nous reprenons dans deux jours mais Daniel et Teal’c voulaient partir avec SG16 sur une planète qui appartenait aux anciens donc nous sommes repartis tous ensemble, mais Sam… Euh Carter, non, en fait Sam ça sonne mieux, nous a invités à manger chez elle. Je crois que la solitude lui pèse. Daniel et Teal’c sont rentrés à la base vers 22h, le petit scarabée a trop bu, heureusement que notre Jaffa international est là. J’ai aidé Sam à débarrasser la table et nous avons pris un café, nous avons parlé de son avenir. Elle se posait pas mal de questions, j’essayais de la rassurer, de lui dire qu’elle était indispensable, mais elle ne semblait pas me croire. Puis sans savoir le pourquoi du comment, je me suis retrouvé avec les lèvres de Sam sur les miennes. J’aime l’appeler comme cela, c’est si rare. Je ne sais pas si c’est elle ou si c’est moi qui ai commencé, mais cette sensation, je ne l’ai pas ressentie depuis bien longtemps, depuis Sarah pour tout vous avouer, mais je pense que c’était encore mieux cette nuit. Le bien être, oui, c’est ce que je ressens actuellement, je suis à ma place lorsque je suis à ses côtés, dans ce lit, avec cette femme qui se serre contre moi. Je ne peux m’empêcher de la regarder dormir comme un admirateur devant le plus précieux des objets, mais loin de moi l’idée que Sam soit un objet…
Elle se réveille, la gêne commence à s’installer : comment réagir face à cette situation ? Comment allons-nous régler le problème ? En oubliant ? En regrettant ? Quoi qu’elle veuille, je cèderai, la mort dans l’âme si nous devons faire comme si rien ne s’était passé. Je me rappelle cette nuit ; nos échanges, nos regards désireux de faire partie l’un de l’autre, nos caresses et cette façon de faire abstraction de tout ce qui n’était pas nous. Je ne sais même pas comment nous avons réussi à nous retrouver dans la chambre, cela dit j’avais un bon guide. Bon, passons à autre chose ! Tiens ! Elle me regarde ; mais elle ne se sépare pas de moi. Lorsque nos regards s’accrochent, impossible de les séparer.
J : Bonjour !
S : Bonjour !
Autre blanc, comment engager la conversation ? En plus, elle attend, c’est à moi de donner le départ… Argh ! Sam aide moi… Non, elle n’a pas vraiment l’air motivée. J’ouvre la bouche… Aucun mot ne s’échappe, elle sait pourtant que je ne suis pas l’un des meilleurs narrateurs de la galaxie. Bon, allez mon vieux, trouve quelque chose !!!!
J : Bien dormi ? Non mais n’importe quoi !
S : (rougissant) Euh…
J : Trouve autre chose crétin ! Enfin…
Sam se détache de moi, je veux la retenir, mais mon geste est tellement maladroit qu’en plus de rester loin de moi, elle me regarde choquée… Comment rattraper le coup ? Je me mets sur le côté, sur un coude, afin de la mettre plus à l’aise. Elle imite ma position et nous nous retrouvons face à face. Elle est encore très gênée, quelqu’un ne la connaissant pas ne s’en serait pas aperçu mais moi, je le sais.
Nous sommes restés dans cette position longtemps, enfin trop longtemps pour mon bras tout engourdi.
Il faut que je me décide à parler, elle attend, impatiente.
J : Euh… J’ai l’impression d’être un idiot !
S : (Souriant) Et moi donc, je suis…
J : (Mettant un doigt sur sa bouche) Non, je ne le suis pas, moi !
S : J’en suis heureuse.
J : Je souris alors comme un bienheureux. Je suis heureux que tu sois heureuse. Beaucoup de répétitions, non ?
C’est alors qu’elle se rapproche de moi, je me rapproche également et je l’embrasse doucement, presque furtivement, devrais-je dire. Je fixe ses yeux bleus, pleins de promesse, tout comme les miens. Je pose délicatement ma main droite sur son épaule et je commence à descendre le long de son bras. Elle pose la tête sur mon épaule, ce qui me permet de la rapprocher encore de moi, nous restons dans cette position. Nous n’avons pas besoin de plus, nous sommes tous les deux, ensemble. Je n’aurais jamais cru quelle soit aussi câline, j’aime ça. Quoi ? Cela vous étonne ?
C’est le téléphone qui nous fait revenir dans le monde réel, elle décroche au bout de la première sonnerie, elle est toujours réactive, j’adore cette femme.
S : Carter
X : …
S : Oui Daniel !
D : …
S : (Riant) C’est pas vrai ! (Me regardant) Le général ne va pas être très content !
D : …
S : Vous n’arrivez pas à le joindre ?
D : …
S : (Riant de plus belle) Vous êtes injuste ! J’essaie de le trouver et je lui demande de vous rappeler ?
D : …
S : D’accord, j’arrive ! A tout à l’heure.
Elle raccroche et se met à éclater de rire. J’adore la voir comme ça, aujourd’hui plus que n’importe quel jour, car nous sommes tous les deux, dans un moment d’intimité. Notre premier vrai moment intime. Elle essaie de reprendre son souffle.
J : Felger a encore fait des siennes, c’est ça ?
S : (Embrassant Jack) Oui !
J : (la retenant avant qu’elle ne recule) Il faut que nous allions à la base ?
S : (L’embrassant une nouvelle fois) Oui !
J : Tu te moques de ton général ?
S : (Un autre baiser) Oui !
Alors là, je la retourne afin qu’elle se retrouve sur le dos, je suis sur elle et je la domine, elle rit encore plus fort qu’il y a deux minutes. Je redeviens sérieux. Vous n’avez pas le temps pour un duel charnel Jack. Je l’embrasse et me lève, je lui tends la main, elle me regarde, son supérieur tout nu devant elle. Je la vois hésiter trente secondes, puis elle me prend la main et nous partons ensemble dans la salle de bain. Nous prenons une douche ensemble, sages. Je le précise, au cas où vous auriez les idées mal placées.
Nous arrivons tous les deux ensemble, mais pas dans la même voiture afin de ne pas éveiller les soupçons. Nous nous retrouvons dans l’ascenseur - saleté de caméra braquée sur nous ! - nous imposant une distance réglementaire et militaire, mais nous parlons, il n’y a pas de micro permanent. Une fois arrivé au niveau –21, direction le bureau de Daniel. Là, nous le voyons en grande discussion avec le colonel Ferreti. Et oui, il est passé colonel depuis bientôt 3 ans, il le méritait. Nous les entendons rire et lorsque ce dernier me voit, il se met debout, pas au garde à vous, non vous savez que je n’aime pas, mais il montre son respect.
D : Où étiez-vous Jack ? Je vous ai appelé 50 fois au moins !
J : J’étais dans mon lit ! Je vous fais remarquer que je suis toujours en vacances, moi !
S : Alors que se passe-t-il ?
F : Felger a essayé une nouvelle formule !
S : Je croyais qu’il ne devait plus fabriquer d’armes ?
J : C’est exact Colonel, il travaille sur les technologies alien, inoffensives !
D : Oui, il était sur le projet des plantes, une espèce assez bizarre, mais inoffensive.
Dr Lee : (Entrant dans le bureau) Bonjour général, bonjour tout le monde ! Inoffensive, c’est vite dit, nous nous sommes rendus compte que cette plante avait des vertus aphrodisiaques et ce fou…
J : A tenté de créer une position magique pour séduire Carter !
Dr Lee : Euh… Oui… d’après les bruits de couloir général !
S : (Qui avait perdu son sourire) Vous voulez rire !
Alors là, je m’énerve et je lâche :
J : Ce type me gâche un super réveil, pour te draguer ! Je vais le tuer !
C’est alors que je vois Sam rosir, que dis-je, rougir à en devenir écarlate et Daniel, qui nous regarde à tour de rôle, a compris et n’est pas le seul, à en voir la tête du militaire et du scientifique. A mon tour, je suis mal à l’aise.
D : C’est pour cela que vous n’étiez pas joignable !
J : Daniel ! la ferme !
F : Permettez-moi de vous dire : enfin !
J : Ferreti, si vous ne voulez pas être de corvée de chiottes, taisez-vous !
T : (Arrivant) Je ne vous savais pas d’aussi mauvaise foi O’Neill…
Et voici que Teal’c, mon ami, mon frère, m’humilie devant toute l’assemblée et Sam sourit comme une bienheureuse : dois-je vraiment me sentir vexé ? Quand je regarde encore mon second, je ne vois aucune gêne sur son visage, mais une sorte de soulagement. Elle est heureuse, je me mets à sourire inconsciemment, je m’approche d’elle, suffisamment pour leur montrer que cela me plaît, mais restant à une certaine distance pour les caméras. Je sais qu’à eux, je peux leur faire confiance, et ils savent que nous sommes dans une situation compliquée.
Je mets fin à ce silence, car je dois engueuler ce rat de laboratoire.
J : Bon et pourquoi nous appeler, quel est le résultat de son expérience ?
D : Euh… Pour faire simple, il a renversé sa potion sur l’ordinateur du poste de contrôle de la porte, faisant disjoncter toute la salle et la porte : nous ne pouvons plus établir de vortex.
S : Non mais ! Que faisait-il en salle de contrôle ?
F : Il venait demander votre adresse à Walter !
J : Sam, va voir en salle de contrôle, il faut réparer son erreur ! Moi je vais le tuer maintenant…
Puis avec un sourire d’encouragement de la part de mon second préféré, je repars en direction du bureau de ce crétin. Non mais vous y croyez vous ?
Une fois arrivé dans son bureau, je le vois se raidir. Il est mal à l’aise, il pensait peut être que j’allais envoyer Sam comme le faisait si bien Georges. Je me raidis et le regarde, il n’est pas fier le bougre et il a bien raison.
J : (Criant) Qu’est ce que vous avez encore fait !
Felger : Je suis désolé mon général, je ne voulais pas faire….
J : (Le coupant) Heureusement que vous ne vouliez pas faire du tort à la base ! Mais nous avons 5 équipes bloquées sur d’autres mondes et nous n’avons aucun moyen de savoir si elles vont bien, s’il n’y a pas de danger ! Alors ? Comment fait-on ?
Felger : Le colonel Carter va réparer… (Voyant le regard noir du chef de la base) Enfin, j’espère !
J : Et si elle n’y arrivait pas ?
Felger : ….
J : Supposez qu’elle soit elle aussi sur une autre planète ! Comment ferions nous ?
Felger : Je suis désolé !
J : Dorénavant et si vous ne voulez pas perdre votre place, ne sortez plus de votre bureau avec vos expériences, demandez-leur de venir vous voir ! (montant la voix) Est-ce que je suis clair ?
Felger : (Penaud) Oui mon général, j’ai bien compris !
Puis sans écouter ce qu’il me dit ensuite, je me dirige vers la salle de contrôle pour voir Sam. Quand je rentre, tout le monde est en effervescence, en panique pour certains et le Colonel Carter travaille d’arrache-pied. Elle ne me voit pas et je ne la déconcentre pas. Je demande à Ferreti de me suivre dans mon bureau, nous devons faire le point sur les équipes de sortie pour savoir si aucune d’entre elles n’est en danger.
Nous restons enfermés une bonne partie de la matinée, et c’est Walter qui nous rapporte notre repas. Ce type est génial ! Il serait bon qu’il ait une promotion. Je vais en parler au président, en même temps que je lui présenterai ma demande.
C’est vers 17h00 que Sam est venue nous avertir que la panne était résolue. Comme d’habitude je suis fier d’elle, non en fait plus que d’habitude. Que peut-elle trouver à un type comme moi ? C’est vrai ! Je suis grognon, râleur et je ne comprends pas un traître mot de ses explications scientifiques. Elle nous informe qu’elle va faire un essai sur la porte et contacter SG15, ce que j’approuve immédiatement, avant de donner le départ pour la salle de contrôle. Nous ouvrons la porte et j’essaie de communiquer avec l’équipe. Oui, j’ai bien dis essayer, car nous n’obtenons aucune réponse. Alors je décide d’envoyer SG1 en mission, j’ai confiance en eux.
Je les convoque en salle de briefing, leur annonce la mission de secours, le colonel Carter nous donne les données du MALP, et avant de leur donner l’ordre de partir se changer, je leur annonce la bonne nouvelle.
J : Je viens avec vous SG1 !
S : (Souriant) J’en suis très heureuse, mon général !
D : Bienvenue dans l’équipe Jack !
T : Ravi O’Neill.
J : Moi aussi, un peu d’action ne peut que me faire du bien !
Puis nous nous dirigeons tous ensemble vers les vestiaires, nous nous changeons, je vais chercher les armes avec Teal’c, comme avant. Tout cela me manque, mais bien sûr je ne le dirais pas. J’aime aussi le poste de général, je commence à me faire vieux pour le terrain. Quoi, vous me prenez pour un surhomme ? Nous arrivons en salle d’embarquement, Daniel et Sam nous y attendent, je donne les ordres à la salle de contrôle et à Ferreti, c’est lui le chef lors de mes absences, quand Sam n’est pas là non plus.
La flaque bleue que nous connaissons maintenant par cœur vient de se stabiliser… Quoi, bien sûr que je connais la définition de ce mot ! Vous me prenez pour qui ?
Dans un même pas nous franchissons tous les quatre la porte des étoiles, comme dans le passé !
Arrivés de l’autre côté, il y a des arbres, des arbres et encore des arbres. Sam me regarde en souriant et naturellement les trois personnes qui m’accompagnent savent très bien à quoi je pense. D’ailleurs Daniel ouvre la bouche et après un subtil coup de coude du commandant de SG1, il préfère la refermer. Je fais un appel radio afin de prendre contact avec SG15 et je n’obtiens aucune réponse.
Nous partons l’arme au poing, suivons les indications des instruments de Carter et tombons sur une pyramide.
J : Oh, Oh !
D : Comme vous dites ! Qu’est-ce qu’on fait ?
J : Nous allons récupérer notre équipe !
S : Nous ne savons même pas s’ils sont vivant, mon général !
T : Le colonel Carter a raison !
J : Mais nous ne pouvons pas repartir sans être sûrs que les membres de SG15 sont morts !
S : Je le sais mon général, mais y aller nous jette tout droit dans la gueule du loup !
D : Oui, et comment ferons nous pour sortir ?
J : C’est vous l’intellectuel du groupe, non ? Oh celle-ci est trop facile ! Enfin Sam est la plus intelligente !
Je suis fier de moi et je reprends la marche, Sam me suit avec un sourire aux lèvres, Daniel me lance quelque chose d’incompréhensible et Teal’c nous fait son éternel sourcil levé, beaucoup moins haut à mon goût depuis qu’il se laisse pousser les cheveux.
Une fois arrivés devant la pyramide, je donne les dernières directives et nous nous lançons, mais dès que nous arrivons à la première intersection, nous nous faisons encercler comme des bleus. Nous sommes immédiatement conduits en cellule et un des jaffas nous annonce, selon Teal’c, que son Dieu devrait arriver dans quelques heures. Et nous voici avec SG15, ils nous expliquent qu’ils ont essayé de fuir par la porte mais que la connexion ne s’est pas faite ! Je vais tuer ce scientifique de malheur. Au tour de Sam de leur expliquer ce qui s’est passé de notre côté !
Nous cherchons un plan. Les gardes passent toutes les 5 minutes devant notre cellule. Une drôle d’odeur me chatouille le nez, je commence à avoir mal à la tête et tout ce dont je me souviens c’est de voir Sam me regarder inquiète, elle pose une main sur ma joue, je la vois floue, mais elle est là près de moi. Je lui fais un sourire, juste pour la rassurer mais je ne crois pas que cela fonctionne. Elle m’aide à m’asseoir, je lui prends la main et ne la lâche plus. Les voyant autour de moi, inquiets, je me rends compte que je suis le seul à m’être évanoui.
J : Qu’est ce qui c’est passé ?
S : Nous avons senti quelque chose, vous avez réagi avant nous et vous vous êtes écroulé.
D : Vous vous êtes tenu la tête entre les mains et vous avez poussé un cri de douleur.
J : Je me souviens de la douleur, c’est tout.
T : Comment vous sentez vous ?
J : Je vais bien… Sam me regarde sans me croire. Je vous assure, je vais bien, promis !
S : Vous devriez rester encore couché, le temps de vous remettre !
J : Carter ! Elle n’en démord pas. Ok c’est vous le doc !
D : Nous en avons profité pour trouver un plan d’action !
J : Daniel, faites court, j’ai mal à la tête.
Et voilà notre archéologue national parti dans son récit. J’essaie de suivre mais ma tête me fait mal. Je ferme les yeux, j’ai lâché le fil de l’histoire, je ne comprends pas pourquoi je suis le seul à réagir à ce gaz ! Car je suis sûr que c’est un gaz qu’ils ont vaporisé dans la pièce ! Peut-être est-ce le gène des anciens ? Je me pose des tas de questions, mais quand j’ouvre les yeux, les 7 autres membres du SGC me regardent.
J : (Souriant) Je suis désolé, votre histoire était trop longue Daniel !
D : Jack ! Que vous arrive-t-il ?
J : J’en sais rien Daniel, mais l’odeur m’a mis hors service, je crois que les gênes des anciens ne font pas que des miracles !
T : Vous pensez que c’est une réaction au gaz ?
S : Cela serait une bonne hypothèse, vous êtes le seul à avoir eu une réaction au gaz ! (Se retournant vers Daniel et Teal’c) Il faut le sortir de là, et vite !
T : Je suis d’accord avec vous, colonel Carter !
Sergent Wayne : Le colonel a raison, il faut faire une diversion et vite, si du gaz est relâché cela risque d’être encore plus dangereux !
J : C’est une bonne idée, je n’ai pas envie de mourir maintenant !
D : (Voulant faire de l’humour) On se demande bien pourquoi !
S : Daniel, je ne trouve pas que ce soit réellement le moment de l’énerver !
T : Les gardes arrivent ! A vous de jouer, Daniel Jackson.
Tout s’est passé très vite, en tout cas pour moi, je n’ai pas pu faire grand-chose dans mon état. J’ai entendu Sam crier contre Daniel, les gardes alertés sont apparus aussi vite, Teal’c et le Colonel Hammers ont désarmé les deux Jaffas et les ont tués. Sam m’aide à me soulever, j’entends des tirs de lance Jaffa mais je ne peux pas les aider, je me sens si impuissant ! Les bras de Teal’c viennent remplacer ceux de Carter, nous avançons au rythme des armes. J’entends Sam crier à Daniel de faire attention, mais il est trop tard, je le perçois dans sa voix, je ne peux rien faire. J’entends, je souffre de rester impassible alors que mes amis et collègues ont besoin de moi. J’essaie de me relever, Teal’c m’y aide, mais je vacille. Je ne sais pas ce qu’ils m’ont fait mais en tout cas cette sensation n’est pas des plus agréables.
Quand j’essaie d’ouvrir les yeux je vois les pieds de Teal’c. C’est fou, il a vraiment de grands pieds ! Je respire enfin de l’air pur, je commence à me sentir mieux, mon instinct de soldat reprend le dessus. Teal’c me demande comment je vais et me donne un P90 afin que je puisse les aider. Ils ont récupéré nos armes et je n’en ai pas le moindre souvenir. Je ne fais pas grand chose et le Jaffa garde un œil sur moi. Daniel est soutenu par le lieutenant Carlson et le Major Loren ; mon meilleur ami est mal en point et cela me donne encore plus de hargne. Nous arrivons près de la porte et la passons tous en même temps après que Sam a rentré nos codes.
Nous voici dans la salle d’embarquement et alors que l’équipe médicale s’occupe de Daniel je cherche Sam mais ne la vois pas. Je ne parviens pas à la trouver, ma vue se trouble et j’ai du mal à respirer, je me sens partir en arrière.
Je me réveille encore une fois, à l’infirmerie. J’arrive à respirer.
J : Sam…
S : Je suis là !
J : Je... j’ai eu peur…
S : Moi aussi, comment te sens-tu ?
J : Mieux, mais j’ai…
Docteur Lockart : Vous avez des maux de tête, j’ai fais des tests, vous ne craignez plus rien, le produit inhalé s’est doucement dissipé dans votre sang depuis que vous êtes rentré.
J : Daniel ?
Docteur Lockart : Il va s’en remettre, la brûlure n’est que superficielle, il dort encore…
J : Tout le monde est rentré ?
S : Oui tout le monde… Le général Hammond ne va pas tarder à arriver, j’ai préféré faire appel à lui !
J : Tu as bien fait !
Docteur Lockart : Je vais aller voir le Docteur Jackson !
Je ne la vois même pas sortir de la chambre. Sam et moi venons de faire une erreur, nous nous sommes tutoyés, tout va se savoir et elle va perdre sa place… Moi ? Je m’en fous de ce que je risque, mais Sam… Je me noie dans son regard, elle s’inquiète pour mon état de santé. Nous ne parlons pas, ce silence est bienfaisant.
Cela fait trois jours que je suis à l’infirmerie, le docteur a voulu me garder en observation. Qu’est-ce qu’elle voulait observer, il n’y a rien à voir, je ne suis pas un cobaye. Une fois son accord donné, je redescends dans mon bureau. J’y retrouve tout mon bazar avec une pile que je ne reconnais pas, ce qui n’a rien d’étonnant : trois jours d’arrêt et personne ne s’occupe du travail.
Je commence par la première feuille, une lettre du Président, je la lis… Pourquoi a-t-elle fait cela ? Et sans m’en parler en plus ! Je regarde le planning, pour voir si j’ai le temps d’aller lui parler, mais non une équipe SG doit faire son rapport sur sa dernière mission, et quelle équipe ! SG1… Je regarde l’heure, il est 13h50 et ils ne vont pas tarder à arriver. Je me dirige vers la salle de briefing après avoir trouvé le dossier de la mission.
Lorsqu’ils arrivent tous les trois, je suis déjà installé. Daniel me regarde d’un air étonné, Teal’c hausse le sourcil et Sam me sourit. Je reste impassible. Ils s’installent en pensant sans doute que je suis de mauvaise humeur à cause de mon séjour à l’infirmerie. Le briefing se passe relativement bien. Daniel et Sam parlent à tour de rôle mais je n’écoute pas vraiment. Je me rends compte que c’est à moi de prendre la parole quand un silence pesant s’installe dans la pièce.
J : Bien ! Vous partirez demain matin… Colonel ! Oh non je dois dire docteur, ce sera votre dernière mission…
S : Oh ! Merci mon général…
D : Sam, pourquoi ?
J : Là je suis sarcastique. Oui, pourquoi docteur ?
S : Pour…
J : Je me mets à crier. Pour gâcher votre vie !
C’est alors qu’elle monte le ton aussi. Nous ne voyons pas Teal’c, Daniel et les deux soldats en faction sortir de la salle de briefing.
S : Tu crois sérieusement que vouloir être heureuse, c’est gâcher ma vie ?
J : Je vous prierai de garder le vouvoiement lorsque vous vous adressez à votre supérieur !
S : Ce n’est pas le général qui parle donc je continuerai à te tutoyer, mets-toi bien ça dans la tête.
J : Pourquoi fais-tu une aussi grosse erreur ?
S : J’ai failli te perdre… Sa voix est presque un murmure quand elle dit cela !
C’est alors que je vois des larmes dans ses yeux… Pauvre con ! elle s’inquiète pour toi… Alors je me fige, je ne réalise pas vraiment ce qu’il se passe, mais j’ai a peine le temps de bouger, qu’elle disparaît de la salle. Je me retrouve tout seul.
Je n’arrive pas à comprendre pourquoi je me suis mis à crier. Elle voulait bien faire, faire avancer les choses et moi toujours plus stupide, sans la comprendre, je n’en ai fais qu’à ma tête.
J’appelle Walter, lui confie la base et il ne pose aucune question, je suppose qu’il a entendu. Je croise Daniel et Teal’c qui m’annoncent qu’elle a quitté la base. Arrivé au parking je cherche sa voiture, mais elle n’y est pas. Je monte dans la mienne, c’est bien de toujours laisser sa clé sur le contact… Je sais, je ne suis pas très prudent mais qui va voler la voiture du général ?
Je me suis arrêté chez un fleuriste. Arrivé chez elle j’ai une rose rouge à la main. Je sonne, je sais qu’elle est derrière la porte, mais je sais qu’elle hésite et je la comprends ! Au bout de 5 minutes, elle m’ouvre. Je m’efforce de faire un sourire, mais je me calme devant ses yeux rougis. L’heure est grave, il va falloir que je justifie ma colère subite. Elle me laisse entrer et, une fois à l’intérieur, je lui offre la rose. Elle me regarde, me fait un faux sourire et pose la fleur sur un meuble, puis elle se dirige vers le salon.
C’est alors que je me lance.
J : Sam ! Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris mais lorsque je suis rentré dans mon bureau... J’aurais souhaité en parler…
S : Tu m’aurais dis que tu comptais démissionner ?
J : Je… Non…
S : Je ne voulais pas me cacher.
J : Moi non plus !
S : Alors quoi ! Qu’est-ce qui ne te plaît pas dans ma décision ?
J : Je sens mon ton monter. Nous aurions dû décider tous les deux !
S : Criant à son tour. Tu sais ce qui cloche chez toi ?
Elle ne me donne pas la possibilité de répliquer.
S : Tu refuses de perdre le contrôle !
Et je me rends compte qu’elle a raison. Je ne peux rien nier… vous me connaissez, je lui ai fait mon regard de chien battu et je me suis approché d’elle… Mais elle recule, esquisse un petit sourire et me dit :
S : Tu ne t’en sortiras pas comme cela,Jack O’Neill !
J : J’avais espéré… Je redeviens sérieux, c’est mon avenir avec elle qui est en jeu. Je suis désolé, j’ai crié avant de réfléchir, je ne me rendais pas compte à quel point tu étais stressée…
S : J’ai eu tellement peur, bien plus que d’habitude…
C’est alors que je retrouve des larmes sur ses joues. Je m’avance vers elle et la serre dans mes bras. Elle se détend peu à peu, ses larmes cessent et je m’écarte un peu d’elle.
J : Je tiens à toi, bien plus que je ne le pensais…
J’ai à peine fini ma phrase qu’elle m’embrasse tendrement. Je lui rends son baiser et nous apprécions ce contact que nous nous étions interdit durant quatre jours. A contrecœur, nous mettons fin à cet entretien particulier et réalisons que nous devons retourner à la base. Je propose ma voiture et elle acquiesce.
Nous nous moquons de l’opinion des gens, c’est vrai, elle est docteur maintenant !!!!!!!!!
Fin.