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Imagine

Un secret bien gardé : Chapitre 1

Titre : Un secret bien gardé

Auteurs : PtiteLili

E-mail : bonorely@msn.com

Catégorie : Romance S/J (forcément)/humour (et oui il faut encore le supporter)

Spoiler : Saison 3 après trahisons

Résumé : Le passé d’un des membres de SG1 ressurgit, mais cela va entraîner certaines conséquences.

Disclaimer : Les personnages appartiennent à la MGM sauf les parents de Jack qui sont totalement fictifs et par conséquent je ne touche pas de sous.

Note de l’auteur : Merci de faire part de vos commentaires.

Note de l’auteur : Attention !!! Tous les termes médicaux ne sont totalement pas vérifiés et fondés. (Bah quoi je n’ai pas fait médecine)


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Cela faisait une semaine que le Colonel avait mis fin aux agissements de Makepeace, les sorties Off World s’étaient un peu calmées. Daniel et Teal’c travaillaient sur des traductions ramenées par SG6 de P4X978. Jack, lui, s’activait à mettre ses rapports à jours afin d’obtenir une permission d’une semaine. En effet, le général leur avait promis des vacances pour leur travail mais à une condition : tous les rapports devaient être rendus avant le vendredi 15h. Sam quant à elle s’activait sur son réacteur à Naquada. Elle fut surprise d’être interrompue dans son travail par le Général Hammond, qui était sur le pas de la porte.


S : Mon général !

H : Major ! Connaissez-vous un certain Kevin Malone ?

S : (gênée et inquiète) Oui mon général ! Il fait partie du FBI, il recherche les personnes disparues.

H : Il est au niveau -10, il demande à vous voir, il prétend que c’est urgent.

S : (Sentant la peur monter) Je peux y aller mon général ?

H : Oui, bien sûr mais si cela ne vous dérange pas j’aimerais assister à l’entretien !!!

S : Je… Euh… Oui, bien sûr. Mais il faut que je vous dise une chose importante avant…

H : Je vous écoute Major…

S : C’est moi qui lui ai demandé de me prévenir à la base s’il avait des informations très importantes à me fournir… Euh pour le reste vous comprendrez dans quelques minutes… Euh !! Mon père n’est au courant de rien…


Elle baissa les yeux et sortit de son laboratoire suivie du général, qui ne comprenait pas pourquoi le major faisait autant de secret, après tout il voulait juste dissiper les rumeurs de trahison toujours présentes depuis l’arrestation du colonel de SG3. Arrivés devant le local où l’agent Malone attendait, Sam inspira un grand coup, elle tremblait et ceci n’échappait pas à son supérieur.


S : (Entrant dans la pièce) bonjour, agent Malone !

K : (Se levant) Bonjour Samantha ! Monsieur !

S : Agent Malone, mon supérieur le général Hammond. Mon général voici Kevin Malone du Bureau Fédéral d’Investigation de Washington.

H : Bonjour, installez-vous !

S : Alors que se passe-t-il ?

K : Nous avons eu des nouvelles de vos enfants !!

S : (empêchant les larmes de couler) Où sont-ils ?

K : (la bouche ouverte)…

H : (Prenant la parole) Vos enfants ?? Major !!!

S : Si vous voulez bien mon général, je vous expliquerai après, (Le suppliant du regard) S’il vous plaît ?

H : Continuez Monsieur Malone !!!

K : Oui, donc je disais que nous avions eu des nouvelles de vos enfants…

S : (Perdant patience) Où sont-ils ?

K : Apparemment Washington, ils arrivent du Mexique. D’après nos renseignements ils ne restent que quelques semaines…

S : Et ??

K : C’est assez compliqué…

S : (Criant) Dites-le moi !!

H : (Essayant de la calmer) Major Carter s’il vous plaît !!

K : Ce n’est rien ! Samantha… Mathéo a des problèmes d’épilepsie… Et si ils sont ici c’est pour son hospitalisation, nous ne pouvons rien faire, ils ont une immunité.

S : (Sentant les larmes monter) Vous me dites que mon fils a des problèmes de santé, et qu’il est aux Etats-Unis mais que je n’ai pas le droit de le récupérer à mon ex-mari car il a une immunité diplomatique… C’est ça ??

K : Ecoutez, je sais que c’est dur, mais nous ne pouvons pas faire autrement, le seul moyen est d’en savoir plus sur eux et d’entamer une action à leur retour au Mexique !

S : (Poussant sa chaise en arrière, en colère) Ecoutez moi bien Kevin, mes enfants ne repartiront pas au Mexique, ou alors avec moi pour les vacances. Est-ce que je suis assez claire ???

K : Ne faites pas de bêtise Samantha.

H : Sam s’il vous plaît calmez-vous ! Si vous le voulez, je vais m’occuper du problème, je vais téléphoner au président, lui demander de faire quelque chose, d’accord ?

S : (Glissant contre le mur et pleurant) Je veux mes bébés, je veux mes enfants, ils me manquent tellement. J’en peux plus, sans eux c’est trop difficile…

H : (S’approchant de Sam) Je ne connais pas cette douleur, mais je peux essayer de comprendre, je n’aurais pas été aussi fort que vous.

S : Je veux les revoir, les prendre dans mes bras. Ils étaient si jeunes. Vous savez le pire c’est que je ne sais même pas si ils ont changé, s’ils parlent de moi, si je leur manque.

H : Ecoutez, allez vous reposer, au pire je vous obtiendrai une autorisation pour aller les voir à l’hôpital.

S : Bien mon général ! Merci Agent Malone.

K : De rien, je suis navré de ne pouvoir faire plus.

S : Vous faites le maximum, je le sais bien, d’autres auraient classé le dossier mais vous ne l’avez pas fait. Merci beaucoup.

H : Nous allons vous faire raccompagner sur le parking. Au revoir monsieur.

K : Au revoir Samantha. J’espère que nous nous reverrons dans de meilleures conditions la prochaine fois.

S : Moi aussi.

Puis elle sortit de la pièce suivie du Général. Hammond lui fit signe de le suivre, il fallait qu’il connaisse l’histoire du major, pourquoi son dossier ne contenait pas ces informations. Une fois dans le bureau de celui-ci, il lui demanda de s’asseoir, ce qu’elle fit, il prit place en face d’elle et la regarda.

Il voulait connaître l’histoire, Sam le savait bien, son supérieur attendait seulement qu’elle commence son récit. Mais comment raconter son passé, alors que son père n’était même pas au courant pour ses petits enfants. Elle prit une grande inspiration, baissa la tête pour regarder ses mains se mêler l’une à l’autre.


S : Voilà, je me suis mariée à 20 ans avec mon petit ami de l’époque, Call. Il avait 24 ans, était en fac de droit et moi en science, l’année précédent mon entrée dans l’USAF. Je l’ai présenté à papa, mais il ne l’aimait pas, il a tout fait pour qu’avec Call nous nous disputions mais ce jour-là je suis partie avec lui en claquant la porte, nous devions annoncer à mon père que nous étions fiancés. J’étais sortie tellement en colère, je ne savais pas ce que je faisais et lorsque des amis nous ont proposé d’aller à Las Vegas, j’ai répondu oui et quand je lui ai proposé de se marier là bas, il m’a répondu : Ok allons-y. Les trois premières années ont été super et puis je suis tombée enceinte de jumeaux, j’étais heureuse, mais tellement triste que mon père ne participe pas à mon bonheur. Call travaillait dur, pour que je puisse me consacrer à mes enfants, alors la première dispute a éclaté, il ne voulait pas que je travaille et moi je voulais être indépendante. Après quelques mois de prise de tête interminable, il m’a dit que je pouvais faire ce que je voulais, qu’il monterait son cabinet quand j’aurais une place fixe au sein de l’armée. Puis j’ai accouché d’un petit garçon, Mathéo, et d’une petite fille, Jade. Ils étaient tellement mignons, les enfants étaient en parfaite santé et nous étions au comble du bonheur tous les 4. Pendant deux ans nous étions heureux, soudés, puis un soir il a prétexté un trop plein de travail, qu’il devait rester tard, je comprenais, je ne me suis pas méfiée, au bout de 5 mois avec la même excuse, que je gobais toujours. J’ai fait garder les enfants par une voisine et je suis allée le voir avec de quoi manger, un dîner à deux. Quand je suis rentrée dans son bureau il avait sa secrétaire sur lui. Alors je suis partie, j’ai demandé le divorce le lendemain, avec la garde des enfants. Il a juré d’avoir sa vengeance, mais je ne l’ai pas pris au sérieux. J’ai gagné le divorce, j’étais seule avec deux enfants à charge et je m’arrangeais pour être toujours présente, Call aussi, nous nous entendions bien, enfin devant les enfants. Puis après 2 ans ½ alors que les enfants étaient en vacances avec leur père, on m’a proposé de faire partie du projet Porte des Etoiles, sur lequel je travaillais. J’ai dit oui mais à la veille de mon départ, le FBI est venu me trouver avec une lettre de mon ex-mari. Il y avait d’écrit : « J’ai ma vengeance, tu ne les verra plus ». Voilà, ça fait 4 ans que je cherche mes enfants.

H : Pourquoi ne pas me l’avoir dit ? Et à votre père ?

S : Je savais que vous le connaissiez, et comme avec lui c’était conflictuel je ne voulais pas en rajouter, je ne voulais pas entendre « je t’avais prévenue, Sam ».

H : Je connais assez votre père pour vous dire qu’il vous aurait soutenue, Sam, faites-lui confiance.

S : Maintenant je le sais mais comment ne pas lui faire de peine ?

H : Je ne vous cache pas qu’il risque d’être déçu mais il s’en remettra, surtout si vous les récupérez. Je vais appeler le président et voir ce que je peux faire pour vous. En attendant, retournez travailler.

S : Bien mon général !


Elle sortit et se rendit à son laboratoire où elle se mit à travailler, enfin à essayer, car elle n’arrivait pas à avancer. Elle regarda sa montre : déjà trois heures que son esprit vagabondait, elle ne pouvait pas travailler alors que sa vie était en suspens. Elle ne vit pas Daniel arriver pour aller au mess et rejoindre les autres. D’habitude c’est son supérieur qui venait la chercher, mais il avait arrêté depuis qu’elle avait mis une distance : elle avait du mal à digérer cette phrase, elle était vexée qu’il lui dise ça même s’il ne le pensait pas, il avait été odieux.


D : Coucou Sam !

S : (Relevant la tête) Bonsoir Daniel ! Comment allez-vous ?*

D : Bien ! Avec Teal’c nous avançons vite dans la traduction de l’artefact, et vous ?

S : (gênée) Ca avance…

D : (changeant de sujet devant la gêne de son amie) Bon, on va manger, les gars nous attendent.

S : C'est-à-dire… Que je… Je n’ai pas très faim…

D : (La coupant) Je ne vous demande pas votre avis, vous êtes toute pâle alors à table.


Il la prit par le bras et avant qu’elle n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit, elle était déjà dans le couloir. Daniel avait un grand sourire, fier qu’elle ne puisse pas répliquer. 10 minutes plus tard, toute l’équipe était attablée, Sam avait la tête ailleurs et tout le monde l’avait vu. Au bout d’une demi heure, alors que les garçons discutaient, Jack voulut savoir ce qui se passait avec son second.


J : Un problème, Carter ?

S : (Toujours dans ses pensées) Hein… Quoi… Non, mon colonel, tout va bien ! Je vous assure.

D : Sam, Jack a raison vous avez l’air ailleurs !

S : C’est vrai, je suis un peu… (Essayant de trouver une excuse)

« Le Major Carter est demandée dans le bureau du général, je répète, le Major Carter est demandée dans le bureau du général. »

S : (bas) Sauvée par le gong… (A ses collègues) Excusez-moi messieurs, bon appétit et à plus tard.


Elle partit vite fait, c’était la première fois qu’elle mettait aussi peu de temps à se retrouver dans le bureau du général. Elle frappa à la porte et attendit l’accord de celui-ci avant de pénétrer dans la pièce. Une fois entrée, elle referma la porte derrière elle.


H : Installez-vous major !!! J’ai une bonne et une mauvaise, je vais donc commencer par la bonne : vous êtes dans votre droit le plus total de récupérer vos enfants…

S : (Heureuse) C’est vrai ???

H : Oui, vu que vous en avez la garde légale et que votre ex-mari les a enlevés. Mais, il bénéficie de l’immunité diplomatique donc aucune charge ne sera retenue contre lui.

S : Je m’en fous !!!! Je veux seulement récupérer mes enfants…

H : Samantha, je crois que vous ne comprenez pas !!! Il aura le droit de conserver son droit de visite, vous ne serez jamais en sécurité…

S : (Hésitante) Mais je le ferai surveiller discrètement, pour le moment ce que je veux c’est retrouver mes enfants. Et les ramener à Colorado Springs.

H : (Souriant) Je vous comprends, un hélicoptère vous attend à la surface, pour vous conduire à l’aéroport où un avion appartenant à l’armée vous attend.

S : (Souriante également) Merci pour tout mon général !

H : C’est naturel, et il faudra aussi remercier le président.

S : Je n’y manquerai pas mon général !

H : Je n’en doute pas ! Rompez et sortez, l’hélico est prêt à décoller. Je préviendrai SG1 que les vacances commencent maintenant. Naturellement tout ceci reste entre nous, c’est à vous de leur annoncer.

S : Oui, mon Général !! Au revoir !

H : Au revoir et bon voyage.

S : Merci.


Elle sortit en direction des vestiaires pour se changer. Une fois ceci fini, elle prit l’ascenseur pour se rendre au niveau 0. Elle allait enfin revoir ses enfants. Après 10 minutes elle arriva à l’aéroport où, en effet, un avion de l’armée de l’air l’attendait. Celui-ci décolla pour Washington. Sam tenait un papier dans la main, elle ne l’avait pas quitté : c’était son autorisation pour reprendre ses jumeaux.


Pendant ce temps, les autres membres de SG1 étaient occupés à leurs activités respectives. Le haut parleur se mit soudain à émettre.


« SG1 est demandé en salle de briefing, je répète, SG1 est demandé en salle de briefing »


Comme d’habitude, c’est le colonel qui arriva en dernier, mais ne voyant pas son second, il fit le fier.


J : Ah ! Pour une fois je ne suis pas le dernier.

H : Détrompez-vous colonel, vous êtes le dernier.

D : Ah je me disais bien !!

J : Très drôle Daniel ! Votre humour est toujours aussi tordant.

T : Où est le major Carter, général Hammond ?

J : Bonne question Teal’c, j’allais justement la poser. (Se tournant vers le général) Alors ?

H : Le major a dû partir pour raison personnelle, rien de grave, mais c’était assez urgent. Donc vous êtes en vacances tous les 3. Teal’c si vous voulez aller sur Chula’c je ne vois aucun problème à ce que vous partiez dès aujourd’hui !!!

T : J’en serais ravi général Hammond !

H : Alors allez vous préparez. Messieurs vous avez carte blanche, bonnes vacances.

J : Merci mon général, j’adore vos surprises. Bon je pars, bonne soirée tout le monde et bonne vacances Teal’c !

T : Merci O’Neill, à vous aussi !!

D : Et moi les gars ! Pas de bonnes vacances ????

J : Pourquoi vous n’allez pas en vacances vous restez ici !!!

D : Oui, heu… Et bien… Ce serait quand même gentil de me le souhaiter !!!

J : Puisque vous y tenez. (En sortant de la pièce) travaillez bien Daniel.

D : Teal’c croyez-vous qu’il le fait exprès ?

T : Sans aucun doute Daniel Jackson. Je vous souhaite de bonnes vacances, je vais me préparer, j’ai hâte de voir ma femme et mon fils.


Cela faisait maintenant 10 min qu’elle était arrivée à l’aéroport de Washington, elle attendait Kevin Malone qui devait l’accompagner jusqu’à l’hôpital. Sam était pressée, elle en avait marre d’attendre, cela faisait plus de 5 ans qu’elle n’avait pas vu Mathéo et Jade. Lorsque l’agent du FBI arriva à ses côtés, il prit sa valise et lui demanda de le suivre, ce qu’elle fit sans hésiter.

Devant l’hôpital, une boule dans son estomac se forma : et si les jumeaux pensaient qu’elle les avait abandonnés ou qu’elle ne les aimait pas ou pire, qu’ils ne la reconnaissent pas et qu’elle ne les reconnaisse pas ? C’est dans cet état de fébrilité qu’elle franchit l’entrée des visiteurs. Elle interrogea la secrétaire du standard pour connaître le numéro de chambre de son fils, d’ailleurs l’infirmière fut un instant déstabilisée lorsque Sam lui dit qu’elle était sa mère. Mais le Major ne voulait qu’une chose : voir ses enfants, et c’est tel un automate qu’elle se dirigea vers la chambre de Mathéo. Une fois devant la dite chambre, elle l’ouvrit d’une main tremblante et lorsqu’elle vit les jumeaux seuls dans la chambre elle fit signe à Kevin de rester dehors. Il avait bien compris que c’était à lui d’annoncer la nouvelle à Call, que celui-ci ne pourrait pas repartir avec ses enfants. Ils étaient là tous les deux, ils n’avaient pas entendu leur mère rentrer.


S : Salut, mes amours !!!

Jade : Maman !!! Tu es là, tu n’es pas morte…

S : Non je ne suis pas morte, mon cœur, j’ai eu quelques problèmes mais maintenant tout va bien, (les larmes aux yeux) vous m’avez tellement manqué.

Mathéo : C’est vrai, tu nous ramènes avec toi ?

S : Oui et plus jamais nous ne serons séparés.


Jade descendit de sa chaise et courut dans les bras de sa mère. Sam l’attrapa et la serra fort. Puis, cette sensation qu’elle n’avait pas ressentie depuis longtemps, cette façon d’aimer et d’être aimée que rien ne pouvait ébranler, refit surface.

Mathéo, ne pouvant sortir de son lit, attendit que sa mère vienne le prendre dans ses bras, ce qu’elle fit tout en gardant sa fille serrée contre elle.


M : Papa est méchant, pourquoi il nous a dit que tu étais morte ?

S : Mat, ne dit pas ça s’il te plait, c’est une histoire de grande personne. Il vous aime c’est tout ce qui compte.

Jade : Ouais, bah si il nous aimait, il aurait écouté le médecin pour Mat et on serait pas là.

S : Quoi ?

M : Bah, j’ai fait plein de crise et il fallait une visite chez un médecin américain mais il ne voulait pas quitter le Mexique.

S : Mais on va te soigner, d’accord ? Je vais vous ramener à la maison. Maintenant j’habite le Colorado, vous allez voir c’est magnifique.


Sam entendit du bruit devant la chambre, elle reconnut immédiatement la voix de Call.


S : Attendez-moi ici, je reviens, d’accord ? (Mais Jade ne la lâchait pas) Ecoute mon amour (la regardant dans les yeux), je te jure que plus rien ne nous séparera, d’accord, maintenant que je vous ai retrouvés je ne vous abandonnerai plus.

Jade/M : Tu le promets ????

S : (Souriant) Je vous le promets !!!!


Call : (Voyant Sam sortir de la chambre) Pourquoi tu me fais ça ? Se sont mes enfants.

S : Se sont aussi les miens, et jusqu'à aujourd’hui, ils me croyaient morte. Pourquoi je te fais ça !!!! Parce que tu me l’as fait, parce que ça fait 5 ans que je suis loin de mes enfants et que je n’ai plus aucune nouvelle. Parce que mon fils a failli mourir parce que son père est trop bête pour avouer ses erreurs, alors que tu le veuilles ou non j’ai le papier officiel qui me donne le droit de reprendre mes enfants et crois-moi je ne vais pas me gêner.

Call : Tu crois que tu peux me toucher mais tu ne peux pas !!!!

S : Détrompe-toi ! Je ne peux peut-être rien contre toi, mais une chose est sûre c’est que je suis dans mon droit pour les reprendre…

Elle fut interrompue par le médecin qui arrivait près de la chambre.

Dr Green : Monsieur, comme je vous l’ai dit tout à l’heure, nous ne pouvons pas donner un traitement efficace à votre fils ici à Washington…

S : Quoi ?

Dr Green : Madame ?

S : Je suis la maman de Mathéo.

Dr Green : Je croyais que vous étiez…

S : Morte ??? Mon ex mari a des tendances mythomanes. Je suis la tutrice légale de Mat.

Dr Green : Votre fils a une infection due à son épilepsie mal soignée, mais nous n’avons pas de service spécial, par contre à Los Angeles, il y a un service très réputé, j’ai téléphoné au docteur Carleston, il peut prendre votre fils quand vous voulez, mais il nous conseille de ne pas attendre pour le transfert.

S : Et si il y a transfert, comment y va-t-il, c’est quand même à l’autre bout du pays ?

Dr Green : Un avion médical est à disposition pour les transferts de patient, il permet également à la famille de suivre au nombre de deux.

Call : D’accord ! Je pars avec Jade et tu nous rejoins…

S : Tu oublies que tu n’as pas la garde et si c’est pour te voir fuir une fois encore avec les enfants tu te trompes, je monte avec Mathéo et Jade. Toi tu retournes au Mexique ou tu nous rejoins là bas, tu n’as pas le choix Call. Agent Malone ?

K : Oui, Monsieur, vous n’êtes pas autorisé à faire des choix pour vos enfants.

Call : D’accord, mais je veux rester près de lui le temps de sa guérison.

S : Je n’y vois pas d’inconvénient, mais je te conseille de ne rien tenter. (Faisant face au médecin) Quand peut-on partir ?

Dr Green : Dans une heure environ nous pourrons commencer le transfert vers l’aéroport.

S : Merci beaucoup, je vais prévenir mon fils. A tout à l’heure docteur. Call j’aimerais que tu me rapportes leurs affaires s’il te plaît.

Dr Green : Madame, Messieurs, à tout à l’heure.


Sam laissa son ex-mari dans le couloir et retourna voir ses enfants afin de leur expliquer la situation. Une fois les enfants avertis, Call entra dans la chambre avec les valises.


Call : Coucou tout le monde, je rapporte vos vêtements mes amours.

Jade : (Dans les bras de sa mère) Merci papa !

Mat : Merci…

Call : Tu vas bien Mat ?

Mat : (En colère) Pourquoi t’as menti… Pourquoi t’as dit que maman était morte alors que c’était pas vrai ? Je t’aime plus, t’es méchant.

S : Mat ! Ne dis pas ça ! Tu aimes ton papa et il t’aime, maintenant tu lui en veux peut-être mais ne lui dis jamais que tu ne l’aimes pas…

Mat : Mais…

S : Il n’y a pas de mais Mat ! S’il te plaît c’est déjà assez compliqué comme ça.

Mat : D’accord maman…

S : (souriant et prenant son fils dans ses bras) Je suis fière de toi, je t’aime.

Mat : Moi aussi je t’aime.


Le médecin entra suivi d’une infirmière avec un fauteuil roulant pour Mathéo, le petit était heureux. 6 heures après, Sam et les enfants arrivaient à Los Angeles, où une ambulance les attendait. Après l’installation de Mat dans sa chambre et pendant la visite du médecin et les diverses analyses, Sam et Jade allèrent chercher une chambre d’hôtel pour elles et une autre pour Call, celui-ci n’arriverait que le lendemain. Il était tard, elles décidèrent de se coucher après avoir téléphoné à Mathéo. Jade insista pour dormir avec Sam, cette dernière ne refusa pas, cela lui avait tellement manqué. Elle ne ferma pratiquement pas l’œil de la nuit, s’inquiétant pour son fils. Malgré l’optimisme du médecin, elle ne voulait pas perdre l’un de ses enfants après les avoir tout juste retrouvés. Le lendemain, alors que sa fille dormait encore elle appela le général, et celui-ci fut ravi d’apprendre que Sam avait retrouvé sa progéniture. Elle se prépara et réveilla sa petite fille, et une fois prêtes, elles allèrent déjeuner. Sa fille lui racontait sa vie, que sa mère avait manquée. Elles arrivèrent à l’hôpital sur les coups de 9h30 pour le début des visites.


S : Bonjour mon chéri, comment tu vas ?

M : Je vais bien, j’ai un peu mal à la tête mais le médecin dit que c’est normal parce que j’ai eu plein de piqûres.

Jade : (moqueuse) t’est qu’un trouillard.

S : Tu sais moi j’ai des piqûres au moins 5 fois par semaine quand je travaille, à la longue on s’y fait.

Jade : (paniquée) T’es malade, maman tu vas pas mourir dis ?

S : Non je te rassure c’est juste que dans mon travail il faut que je fasse attention de ne pas tomber malade sinon je peux pas aller en mission. (Changeant de sujet) Dis-tu as un voisin de chambre à ce que je remarque !!!

M : Oui, il est à la radio. Heureusement c’est pas une fille.

Jade : Pourquoi tu ne veux pas de fille ?

M : Parce que ça pleure tout le temps les filles.

Jade : C’est pas vrai t’es qu’un menteur…


La dispute s’arrêta lorsque le médecin entra et demanda à parler à Sam en privé. Elle le suivit, les deux enfants était dans la chambre et avaient repris leur dispute. Le compagnon de chambre de Mathéo entra dans la chambre, il était suivi de deux personnes. L’homme fut fasciné par les yeux des deux enfants, d’un bleu tellement semblable à son second.


X : Salut, les enfants je m’appelle Jack ! Je suis l’oncle de Dylan et voici ma sœur Marie. Et vous ?

M : Moi c’est Mathéo et elle c’est ma jumelle Jade.

J : Enchanté, où sont vos parents ?

M : Ma mère discute avec le médecin et mon père il doit venir aujourd’hui.

Marie : Et qu’est ce qu’il t’arrive ?

M : Je fais de l’épilepsie ? Et toi Dylan t’a quoi ?

Dyl : Je suis tombé de vélo la tête la première.

M : Ah !! T’as quel âge ?

Dyl : 10 ans et vous deux ?

Jade : 8 ans ½.

Dyl : et c’est qui le plus vieux ?

Jade : C’est Mat…

M : Ouais c’est moi.

J : Bah je crois que vous allez bien vous entendre !!

Marie : Oui, j’en suis sur.

Dyl : Dis Oncle Jack tu vas rester cette semaine ou tu pars dans le Minnesota ?

J : Je vais rester avec mon neveu.


Sam entra dans la pièce sans faire attention aux nouveaux pensionnaires, les traitements pour son fils étaient durs. Cela ne la rassurait pas, et il fallait lui expliquer, à cet instant elle maudissait Call de n’avoir rien fait avant.


S : Mathéo, il faut que je te… (Voyant son colonel) Mon colonel ?

J : Carter ? Qu’est-ce que vous faites ici ? Je vous croyais à Washington au Pentagone !!!!

S : (prise au dépourvue)…

M : Maman ! Alors qu’est ce que t’as dis le médecin.

S : Attends mon cœur. Je… J’accompagne mon fils…

J : Votre fils ???

S : Heu… C'est-à-dire que j’étais à Washington hier.

J : Je peux avoir une explication ??

S : Mon colonel je vous présente mes enfants !!!

Marie : (Voyant son frère s’énerver) Je suis marie la sœur de Jack et voici mon fils Dylan.

S : Enchantée…

J : (plus fort qu’il ne l’aurait voulu) J’attends une explication Major ???

Call : (Entrant dans la pièce) Un problème ma chérie.

S : Toi arrête, je ne suis pas ta chérie comme tu dis, et par ta faute, Mathéo est vraiment malade. Tu me dégoûtes. Et par la même occasion vous aussi mon colonel. Qu’est ce qui ne vous plaît pas ? Le fait que je ne vous lèche pas autant les bottes que vous le voudriez ou le fait que vous soyez tellement incompétent que vous ne savez pas lire un dossier militaire ?


Elle poussa Call et sortit de la pièce, c’est sûr elle allait recevoir un blâme pour insubordination, il ne laisserait pas passer ça, elle sortit des locaux pour se retrouver dans le petit jardin. Il fallait qu’elle se calme, mais elle n’y arrivait pas. Elle aurait voulu lui expliquer, mais il ne lui en avait pas laissé le temps, comme d’habitude.

Jack se retrouva bête c’était donc ça, elle croyait qu’il pensait ce qu’il avait dit.


J : Je crois que j’ai fais une belle boulette.

Marie : Je crois aussi, pourquoi te sens-tu obligé d’agresser les gens ?

J : …

Jade : T’es méchant, ma maman c’est la plus gentille des mamans, même qu’elle va nous prendre vu qu’elle est plus morte.

Call : Tais-toi s’il te plaît Jade…

J : (se mettant accroupi devant la petite) Ecoute, je vais aller lui parler et m’excuser, d’accord ?

Jade : Tu me promets d’être gentil avec ma maman ??

J : Je te le promets, j’y vais d’accord ? Dylan je reviens.


Puis ne tenant pas compte des protestation de Call, il partit retrouver son second. Il ne la chercha pas bien longtemps. Il la connaissait, il savait dans quel coin chercher. Il s’installa près d’elle. Puis il attendit un moment avant de commencer.


J : Je suis désolé, je sais pas ce qui m’a pris, mais savoir que vous avez des enfants et que je ne le savais pas. Pourquoi risquez-vous votre vie alors que vos enfants vous attendent ? J’ai perdu mon fils et pour rien au monde si j’avais un autre enfant je ne ferais ce boulot.

S : (Le regard dans le vague) Vous vous souvenez de notre première rencontre ?

J : Comment oublier !!!

S : Je vous ai dis que je devais partir lors de la première mission sur Abydos !!!

J : Oui.

S : Je n’ai pas pu y aller car mon ex-mari venait d’enlever mes enfants.

J : Mais avec votre père vous n’en parlez jamais ???

S : (Le fixant) Mon père… Il… Il n’est pas au courant pour les jumeaux, il ne sait même pas pour le mariage, nous nous sommes brouillés lorsque je lui ai présenté Call.

J : Je ne vous savais pas aussi frondeuse.

S : Vous avez vraiment cru que je restais à la base le Week-end parce que ça m’amusais !!! Travailler m’empêche de sombrer…

J : Je sais, je sais…

S : Et pour couronner le tout, quand je retrouve mon fils on m’apprend que ce ne sont pas des crises d’épilepsie mais un hématome au niveau du lobe frontal, Une bosse mal soignée et que s’ils ne l’opèrent pas… Il va…

J : Il faut garder de l’optimisme, Carter, vous le savez pourtant.

S : (baissant la tête) Je ne veux pas le perdre… Pas maintenant…

J : (Soulevant le menton de Sam) il ne lui arrivera rien, d’accord, je serai à vos côtés.


Sam n’en pouvant plus se remit à pleurer, il la prit dans ses bras, ce contact fut électrisant, le fait de tenir cette femme serrée contre lui, il se sentit complet, heureux, comblé. Le major était dans le même état, cela lui faisait du bien d’être en sécurité dans ses bras, drôle de paradoxe lorsque l’on sait qu’elle est militaire. Elle se blottit encore plus, lui faisant resserrer son étreinte ; les larmes se tarissaient.


S : Il faut que je retourne voir les jumeaux.

J : Pas avant que vos yeux soient moins rouges !!!

S : Pourquoi ?

J : J’ai promis à votre fille de ne pas vous faire de mal, si elle vous voit comme ça je suis un homme mort…

S : (Souriant) Je peux pas vous faire ça alors…

J : (Lui rendant son sourire) Je suis assez d’accord.


Puis il reprit son étreinte, il était bien, il était à sa place quand elle se trouvait dans ses bras. Au bout de 10 minutes ils remontèrent, sans même s’en apercevoir leurs doigts s’entrelaçaient, une fois dans la chambre et en suivant les regards des adultes ils comprirent, ils se lâchèrent tout de suite, gênés.


Jade : Alors maman, Jack a été gentil avec toi ?

S : (Souriant) Oui mon ange mais tu sais, ils nous arrive de ne pas être d’accord lui et moi, mais c’est rien.

J : Et puis, je t’ai fait une promesse.

Call : Je pourrais savoir qui vous êtes ?

S : Call je te présente le Colonel Jack O’Neill, un ami et mon supérieur. Mon colonel je vous présente Call mon ex-mari.

J : Bonjour ! (Laissant Sam annoncer la nouvelle à son fils) (Regardant sa sœur et son neveu) Bon j’ai faim vous venez avec moi ?? Tu veux venir avec nous Jade, je suis sûr que tu dois avoir très faim ??

Jade : Maman je peux ???

S : Oui bien sur mais tu écoutes Jack et Marie surtout d’accord ??

Jade : Promis…

S : Merci mon colonel !!!

J : De rien… On revient dans 20 minutes d’accord ?

S : Bien.


Une fois la porte derrière eux fermée, Sam se retourna vers son fils. Elle ne savait pas comment lui dire cela.


S : Mat, le médecin m’a dit que tu n’avais pas de crises d’épilepsie.

Call : Tu as menti, Mat ?

S : (N’écoutant pas Call et continuant) tu t’es fais mal à la tête violemment récemment ?

Mat : Si, c’est quand j’ai eu une mauvaise note, papa c’est énervé contre moi !

Call : Tais-toi !! Au lieu de dire des bêtises.

S : (Très Calme) Call, la ferme !!! C’est la version de Mat que je veux, pas la tienne. Continue mon chéri…

M : Bah j’y arrive pas en maths et papa il c’est énervé et (regardant son père) j’ai eu… peur… et je me suis cogné contre mon bureau très fort, mais j’avais juste une bosse.

S : Et toi tu ne l’as pas emmené à l’hôpital ?

Call : Ca arrive les bosses, Sam tu en fais trop !

S : J’en fais trop, c’est un hématome mal soigné qu’il a et j’en fais trop !!!

Call : Quoi ??? Qu’est ce que tu racontes ??

S : Mat ! Les médecins vont devoir t’opérer pour que les crises disparaissent.

M : Maman c’est grave ???

S : (Souriant pour le réconforter) Non ce n’est pas grave mais je ne te cache pas que l’opération sera lourde et que tu devras faire attention les premiers mois, ne pas courir, faire attention où tu marches et te reposer.

M : Et tu seras là toi ??

S : Oui bien sûr, mais j’aurais aussi mon travail, alors j’essaierai de travailler le plus possible à la maison d’accord ?

M : D’accord, et tu vas voir je serai un grand garçon !!!

S : Je n’en doute pas mon ange.

Call : C’est vrai que tu es un grand garçon, et les garçons n’ont pas peur.

J : (Entrant dans la pièce) Bah moi je suis un grand garçon et j’ai déjà eu peur… Et je t’assure Mathéo je n’ai vraiment pas honte.

M : Pourquoi t’a eu peur ?

S : Mat tu es trop curieux !

Call : (En sortant) Oui et moi je m’en fous…

S : Où sont votre sœur et les enfants ?

J : Toujours en bas, je voulais d’abord vérifier que vous aviez fini.

S : Merci, je peux vous le laisser, il faut que je parle à Call ?

J : Bien sûr, pas de soucis.


Sam sortit de la chambre et retrouva Call, pendant ce temps, Jack et Mathéo était en grande discussion.


M : Alors pourquoi t’as eu peur, toi ?

J : Je te le dis mais il faut que cela reste un secret d’accord ?

M : (Levant la main) Promis, juré, craché (voulant cracher)…

J : (Le stoppant) Non !!! Cracher n’est pas utile.

M : (Déçu) D’accord.

J : Bah j’ai eu peur quand mon fils est décédé.

M : Pourquoi il est mort ? Il était malade ?

J : (ému) Non il a joué avec mon arme de service, et il s’est blessé mortellement.

M : Et maintenant tu es triste ?

J : Oui tous les jours, et j’ai peur que quelqu’un d’autre se fasse du mal à cause de moi.

M : Il n’y a pas de raison.

J : Pourquoi ?

M : Parce que tu es gentil !!! Maman elle te laisse avec moi alors c’est qu’elle a confiance, non ?

J : Ah bon ! Tu crois ?

M : Je peux te confier un secret ?

J : Oui bien sûr !!

M : Tu le répèteras pas ?

J : (Levant la main droite) Promis, juré, craché.

M : Eh bien j’ai menti à maman !!

J : Pourquoi ?

M : Bah j’ai dis que je m’étais cogné tout seul contre mon bureau, mais c’est papa, il m’a poussé parce que j’avais eu une mauvaise note. Et si je le dis à maman, il va me faire encore mal ou à Jade et je ne veux pas qu’il touche à elle.

J : Et ton papa, il te fait souvent du mal ?

M : Bah, non ça lui arrive quand il rentre du travail des fois.

J : Et pourquoi, tu ne veux pas le dire à ta mère ?

M : Elle lui en veut du mensonge qu’il a dit !!!

J : Quel mensonge ?

M : Il nous a dit qu’elle était morte, alors que ce n’était pas vrai !

J : Tu sais se sont des histoires de grands.

M : Oui je sais !! Et tu as eu peur combien de fois ?

J : Oh je ne compte plus mais la dernière fois, j’étais coincé loin d’ici et j’avais peur de ne pas revoir ta maman et mes autres amis. Tu verras quand tu les connaîtras, ils sont super ! Et bien j’ai eu peur alors je me suis attaché à une personne. Je me suis rendu compte que je n’avais pas remercié ta maman et j’ai eu peur qu’elle ne soit pas… Comment dire…


L’un comme l’autre pris dans leur discussion, ils ne virent pas Sam devant la porte, cette dernière resta figée attendant la suite.


M : (le prenant au dépourvu) amoureuse ?

J : Oui… Euh non, c’est compliqué…

M : Les histoires de grands… Je sais. !!!


Sam frappa et entra, elle resta un moment pensive devant l’image qui s’offrait à elle. En effet, Jack avait un bras autour des épaules de Mathéo qui avait la tête sur le torse.


S : Coucou ! Je ne vous dérange pas ?

J : Non !! (Gêné) Nous avions fini notre discussion.

M : Je me fais opérer quand ??

S : Le médecin va venir pour que nous en parlions ensemble.


A ce moment tout le petit monde entra dans la chambre, il ne manquait plus que Call. Jack prétexta vouloir un café et s’absenta de la pièce. Il croisa Call dehors en train de fumer une cigarette. Il s’approcha de lui et le colla à un arbre près d’eux, mais à l’abri des regards indiscrets, le soulevant par le col de sa chemise.


Call : Mais qu’est-ce qu’il vous prend ?

J : J’entends encore dire que vous maltraitez les enfants de Carter, je vous le ferai regretter toute votre vie, c’est d’accord ??

Call : Je ne vois pas de quoi vous parlez ?

J : (Serrant de plus en plus) Votre emportement fréquent vis-à-vis de vos enfants ?

Call : D’accord ! D’accord ! Je le promets…

J : (Desserrant sa prise) pas un mot à qui que ce soit !

Call : J’ai compris, monsieur je couche avec mon second…

J : (le pointant du doigt) Ne me faites pas regretter de ne pas m’être servi de mon poing. Et sachez bien une chose, c’est que si je ne vous frappe pas c’est par respect pour Sam et les enfants…

S : Et je vous en remercie… Call, le médecin nous attend dépêche-toi !!!

Call : J’y vais, tu devrais quand même dire à ce type de se calmer.

S : T’en fait pas, va !!! Il vaut peut être mieux pour toi que ce soit le colonel qui s’occupe de toi…

Call s’éloigna.

J : Je suis désolé Carter !!

S : Pourquoi avoir fait ça ??

J : Je… C'est-à-dire… Que…

S : Que Matt vous a dit ce qui c’était réellement passé…

J : Sam ??

S : C’est bien, il en a parlé à quelqu’un, merci de l’avoir écouté

J : De rien. Bon vous montez, le médecin va attendre sinon !

S : Oui ! Vous venez ??

J : Je ne veux pas… M’imposer.

S : Je vous le propose Jack !!

J : Alors j’arrive, Sam…


Ils retrouvèrent Call devant l’ascenseur. Une fois dans la chambre tout le monde écouta le médecin, Marie étant dans la chambre, elle se rapprocha de son frère et celui-ci la prit par la taille. Tous parents auraient eu peur dans cette situation. Au fur et à mesure que le chirurgien donnait les risques le regard de Jack s’assombrissait, il avait vécu la même attente lorsque son fils s’était tiré dessus, mais il voulait soutenir Sam.

L’opération était prévue pour le lendemain afin que Mathéo soit rapatrié à Colorado Springs sans danger, le dimanche.

Le soir venu, une fois les visites terminées, tout ce petit monde regagna le parking. Ils discutaient, et au moment de se séparer, Marie proposa une chambre à Sam et Jade. Carter eut du mal à accepter, cohabiter avec son supérieur n’allait pas l’aider à garder les idées claires, mais voyant l’enthousiasme de sa fille elle se retourna vers Call.


S : Ca ne te gêne pas ?

Call : Non et puis de toute façon je crois qu’elle m’en veut, alors !

S : Ca lui passera, tu verras !!

Call : Bon j’y vais.

S : Attends, il faut que je prenne nos affaires.

J : Bah ! Marie rentre avec Jade, si tu veux bien moi je vais aider Carter !

Marie : Pas de soucis ! Tu viens Jade ? Nous allons faire la cuisine toutes les deux ?

Jade : Super !!! A tout à l’heure…

S : Jade ! Tu n’oublies pas quelque chose ?

Jade : Non maman !

S : Tu dis au revoir à ton père !

Jade : Ah oui ! (S’approchant de son père) A demain P’pa.

Call : A demain ma puce.


Puis Marie et Jade partirent vers la voiture de celle-ci, Jack et Sam montèrent dans la voiture louée par Carter et allèrent à l’hôtel. Call suivait dans sa voiture.

Une fois les affaires rangées, les deux militaires retrouvèrent la maison de Marie. Dylan rentra le lendemain après le réveil de Mathéo. Durant le séjour, tout le monde c’était rapproché, surtout le colonel et le major qui avait réellement besoin de soutien car l’opération de son fils fut plus complexe que prévue. Le vendredi le médecin prépara le transfert à Colorado Springs, il fallait cependant que Mathéo soit réinstallé dans une chambre d’hôpital. Sam ne voulait pas le laisser à l’hôpital militaire et avec un autre médecin que Janet, elle partit donc téléphoner au général, et ce dernier accepta, après une longue hésitation et un appel au président.


S : (Revenant), c’est un avion militaire qui va venir nous chercher, il faudrait faxer le dossier de mon fils à ce numéro (lui tendant le papier), et les formulaires vous seront retournés de suite.

Médecin : D’accord, je m’en occupe maintenant. Bon Mat, on se revoit demain avant ton transfert d’accord ?

M : Oui, à demain !


Ce fut le temps des au revoir, entre les enfants et leur père et la famille du colonel. Le major avait donné son numéro personnel à son mari pour qu’il téléphone avant de venir les voir.

Le transfert se passa bien, et arrivé à la base, tous les regards se tournèrent vers Jack, Sam et les deux enfants dont un en chaise roulante. Janet les attendait avec impatience, elle était au courant pour les enfants, Sam lui avait raconté pourquoi elle n’avait pas adopté Cassi. Mais le docteur savait que cela était un sujet délicat donc elle n’en parlerait que si son amie mettait le sujet sur le tapis.

Teal’c et Daniel, eux, étaient sur le point de rentrer sur terre avec SG3 et Jacob. Personne ne connaissait les changements dans la vie de Sam.


A l’infirmerie.


Janet : Bonjour tout le monde !!!

S : Bonjour Janet, je vous présente…

Janet : Mathéo et Jade, par rapport à la description je les aurais reconnus n’importe où ! (Se retournant vers Jack) Colonel ! Un problème, vous voulez une piqûre ?

J : Vraiment très drôle doc mais non j’accompagne Carter et les enfants.

Jade : Bonjour madame,

Mat : Bonjour docteur !

Janet : Ah non, pas pour vous, je suis Janet. Bon Mathéo, tu vas t’allonger dans ce lit et je vais vérifier tes constantes, d’accord ?

Mat : d’accord, même si je n’ai pas compris ce que vous allez faire…

Janet : Si tu veux bien commencer par me tutoyer, je t’expliquerai, d’accord ?

Mat : Je veux bien… Mais moi c’est Mat !!!

Janet : Bon Colonel, Sam, je voudrais rester seul avec Mat.

J/S : Ok !!!


Puis ils sortirent pour attendre dans le couloir. Bien que l’opération se soit bien passée, Sam était toujours aussi inquiète et Jack le savait.


J : Et pendant que Janet ausculte Mat, nous pourrions montrer votre labo à Jade ?

S : (Sortant de ses pensées) Hein… Heu… Oui, pourquoi pas ?

Jade : Super cool !!!


Puis tous les 3 se dirigèrent vers le niveau -19. Arrivés au labo, Jade fut émerveillée par le bureau de sa mère, plein de lumières allumées, et plein de trucs et de machins (c’est pas la fille de Jack ça ????) (heu, tu veux dire la fille de Sam, non ?).


Jade : Waouh, c’est trop fort…

J : Comme tu dis !

Jade : (sérieusement) Un jour je serai scientifique comme toi sauf que moi j’irai dans les étoiles.

J : Tu iras dans les étoiles ??? Et pourquoi ???

S : Très bonne question ?

Jade : Parce que j’aime les étoiles.

J : C’est une excellente raison, même si j’aurais du mal à vous suivre ta mère et toi.

Jade : Bah ! Tu joueras au Baseball avec Mat…

J : (S’assombrissant et changeant de sujet) Bon et bien le doc doit nous attendre (allant vers la sortie) allons y !

Jade : Qu’est ce qu’il a maman ?

S : Il est triste, je t’expliquerai plus tard, on va voir ton frère d’accord ?

Jade : Oui, et je pourrais faire un câlin à Jack ?

S : Il faudra que tu lui demandes. Je ne peux pas répondre à sa place.


Elles retrouvèrent Jack devant l’ascenseur et lorsqu’ils furent dedans Jade tendit les bras à jack pour qu’il la prenne dans ses bras, ce qu’il fit sans hésiter. Elle nicha la tête dans son cou. Sam, attendrie par la scène, avait un sourire béat, tout comme le colonel qui visiblement appréciait ce moment privilégié. Une fois dans le couloir ils attendirent l’accord de Janet pour pouvoir entrer dans la chambre. Jade sursauta à l’entente de l’alarme, apeurée elle se blottit encore plus dans les bras de Jack.

J : Hey ! C’est rien… C’est juste heu…

S : (mettant la main dans les cheveux de la petite) C’est l’ouverture d’une porte centrale, c’est rien, juste un essai satellite, mon cœur.

J : Voilà ! Ecoute ta mère, elle a toujours raison.

Sam riait.

J : Et puis je suis là pour te défendre, bon je sais ta mère est là mais je suis le plus fort…

S : (Souriant encore plus) C’est pas vrai, qu’est ce qu’il faut pas entendre, je vous jure.

Jade : C’est, vrai ma maman est plus forte que tout le monde…

S : Je n’irai pas jusque là, mon cœur.

J : (faussement gamin) Bah, moi je dis que c’est la plus intelligente de l’univers.

S : (gênée) c’est pas vrai.

Jade : Si, moi j’suis d’accord avec Jack.

D : (arrivant avec Teal’c, Jacob et SG3) Tiens, vous avez fait vite pour vous reproduire.

Jade : Dis maman, c’est quoi reproduire ?

Sam remarqua le teint livide de son père. Janet choisit de sortir à ce moment-là, tout le monde était figé.

J : (doucement à Sam) Sauvés par le doc !

S : (murmurant) Je ne crois pas, enfin pas pour moi en tout cas…

Janet : Bon votre fils va très bien, il est en bonne sant… (Voyant Jacob elle s’arrêta net) Jade, ma chérie, tu viens avec moi voir ton frère.

Jac : Votre fils ???

J : Jacob, ne vous énervez…

Jacob venait de le frapper, devant la violence du choc Jack s’écroula aux pieds de Sam.

S : (Se baissant) Ca va mon colonel ?

J : Carter, bous croyez qu’abec un nez cazzé on ba bien ?

S : Attendez (touchant son nez)

J : Aïeuuuuuh

S : Ah oui, il est peut être cassé. (Aidant le colonel à se relever) Papa mais tu es complètement fou…

Jac : Moi, ce type couche avec toi te fais des enfants et c’est moi qui suis fou ??

S : (rigolant) Le colonel n’est pas le père des enfants je le connais depuis 3 ans et ils ont 8 ans ½.

Jac : Oh !

J : (Se tenant le nez) Vous aubiez bu demandé abant de frapper…


Il se retourna et entra dans l’infirmerie, pendant que dans le couloir plus une mouche ne volait, même les deux autres membres de SG1 et l’équipe SG3 n’osaient bouger. Mais Daniel ne put retenir un fou rire lorsqu’il entendit Jack s’énerver sur Janet en criant qu’il avait mal et que les enfants se mirent à rire. Teal’c sauva la situation.


T : Je pense que nous devrions aller aider le docteur Frasier ? Qu’en pensez-vous Colonel Reynolds ?

R : Ah ! On vous suit, Teal’c.


Puis ils entrèrent dans la pièce. Pendant que ce petit monde discutait et apprenait à se connaître Sam monta en salle de surveillance, suivie de son père. Il était fou de rage, elle savait que cela n’allait pas être une mince affaire. Elle attendit un instant, regarda ses enfants et sourit, sa fille était dans les bras de Jack, sans doute pour le réconforter vu le regard moqueur des autres soldats et de Daniel.


Jac : (Impatient) J’attends !!!

S : Papa s’il te plaît assieds toi !!

Jacob obtempéra à contre cœur.

S : Voilà. Tu te souviens lorsque je t’ai présenté Call ?

Jac : Ce crétin !!! Oui tu es partie le soir même et je n’ai pas eu de tes nouvelles pendant pas mal de temps, je crois ?

S : Quand j’ai repris contact à la base c’était pour t’annoncer que j’étais mariée avec Call depuis deux ans. Je me suis mariée après notre dispute.

Jac : Quoi ???

S : Je voulais te prouver que contrairement à ce que tu pensais je ne loupais pas tout ce que j’entreprenais.

Jac : Il est beau le résultat

S : tu parles de mes enfants ??? Si tu veux la suite abstiens-toi de faire ce genre de remarque déplacée.

Jac : …

S : Je suis tombée enceinte et j’ai eu les jumeaux : Jade et Mathéo. Et après quelques années j’ai quitté Call parce qu’il me trompait. J’ai obtenu la garde des enfants mais il les a enlevés. Je viens de les retrouver, je te passe les détails mais voilà tu es grand-père.

Jac : Grand-père ??? Non, j’ai deux petits enfants, et leur père c’est mon fils. Tu n’as pas voulu m’écouter, assume.

S : J’assume, rassure toi ! Je n’ai jamais eu besoin de toi. Je voulais seulement te le dire. Pas de cette façon mais je voulais que tu connaisses mes enfants.

Jac : Je n’ai pas envie de connaître les enfants de ce type…

S : (Partant) D’accord ! Mais si tu changes d’avis un jour tu sais où me trouver.

Jac : (Cinglant) Ca ne risque pas Samantha…


Après un regard foudroyant entre les deux Carter, Sam redescendit, suivie de son père. Jack comprit que Jacob l’avait mal pris à l’ignorance qu’il porta aux enfants. A cet instant il aurait voulu faire réagir Jacob, mais il fallait qu’il s’en rende compte par lui-même. Sam essayait de paraître joyeuse mais cela sonnait tellement faux pour ses équipiers…


S : Alors ! Vous avez fait connaissance !

D : Oui ! Aussi intelligents que vous !

T : Oui Major Carter, vos enfants sont adorables.

Jade : t’as vu maman il parle bizarre Tea’c.

Mat : T’es nul c’est Teal’c.

S : Mat, ne parle pas comme ça à ta sœur s’il te plait.

J : Oui et Mat adore l’Egypte. Pfouuu ! j’espère pour vous qu’il ne sera pas archéologue.

Mat : Ah non !!! Moi je veux devenir militaire !!!

S : Nous en reparlerons lorsque tu auras l’âge.

Janet : (arrivant après s’être occupé de Jacob) Alors, Mat va très bien, ils ont fait un excellent travail, il n’aura même pas de cicatrice, du moins elle ne se verra pas.

S : C’est pour cela que c’est un chirurgien plastique qui l’a recousu.

D : Comment tu t’es fait cela bonhomme ?

Mat : Bah je suis tombé et ma tête a cogné contre mon bureau. J’ai fait plusieurs crises d’épilepsie et en fait c’est une bosse que j’avais…

S : Un hématome interne au niveau du lobe frontal. (S’approchant de son fils et le prenant délicatement dans ses bras) C’est un grand courageux vous savez…

T : Je n’en doute pas, c’est une qualité certaine chez les Carter.

S : Je ne suis pas sûr Teal’c.

J : J’en suis sûr, major, sinon vous ne seriez pas sur ce programme et vous n’auriez pas assumé tout ce qui vous arrive aussi bien.

D : Dis donc Jack, que de compliments.

J : (Esquivant le sujet) bah ouais je veux voir les enfants je m’y suis habitué.

D : En une heure de temps.

J : Ha non ! en une semaine de temps Monsieur le curieux.

Janet : Bon, tout le monde dehors, y compris la mère. Je veux que mon jeune patient se repose.

D : Bon d’accord ! Salut Mat, à demain repose toi bien !

T : A Demain Mathéo Carter !

M : A demain. Jack ?

J : Oui, mon grand ?

Mat : Je peux avoir un câlin ?

J : Je suis toujours dispo pour ce genre de choses !!!! (Le prenant dans ses bras) Bonne nuit, à demain.

Mat : Bonne nuit !

S : (remplaçant Jack) Jade tu viens dire au revoir à ton frère, mon cœur ?

Jade : Oui, salut toi, à demain, fais de beaux rêves p’tite tête.

Mat : Bonne nuit la fille.

Jack et Jade sortirent ensemble.

S : Bonne nuit mon grand !! Fais de beaux rêves, je reviens demain matin d’accord ?

Mat : Je t’aime maman, tu m’as manqué !!!

S : Moi aussi je t’aime, mon ange.


Puis desserrant son emprise, elle quitta la chambre de son fils sans le quitter des yeux. A peine la porte close, le jeune garçon s’endormit.

Personne n’avait remarqué la présence de Jacob en salle de surveillance, menant un combat avec son symbiote qui était en total désaccord avec sa façon d’agir.

Elle ne comprenait pas pourquoi son père avait réagi ainsi avec ses enfants, c’est vrai qu’eux n’y étaient pour rien.

Elle suivit sans se rendre compte ses collègues et se retrouva au mess. Son père était déjà installé avec le général, qui leur fit signe de les rejoindre. La petite Jade fut ravie de voir enfin le supérieur de sa mère. Hammond se rendit compte de son erreur à la tête que faisait son ami.


H : Bonjour, mademoiselle !

Jade : Bonjour ! C’est toi le patron de ma maman ?

H : Oui, c’est moi, je m’appelle Georges, et toi ?

Jade : bah moi je m’appelle Jade et j’ai 8ans ½. (Se retournant vers Jacob) Et toi t’es qui ?

Jac : Je suis Jacob, je suis un ami de Georges.

J : Euh… Jade tu veux manger quoi ? De la gelée bleue ? C’est la préférée de ta maman !

S : (souriant) Ce n’est même pas vrai !

J : Oh que si Carter !!!

T : Je suis d’accord avec O’Neill, Major Carter, vous en raffolez.

D : Idem ici…

S : C’est pas vrai vous vous liguez contre moi…

H : Il me semble bien major.


Puis Jack et Jade partirent chercher à manger.


Janet : (arrivant) Bonsoir tout le monde !

Tous : Bonsoir.

Janet : Votre fils est très courageux Sam.

S : Merci mais pourquoi dites vous cela ?

Janet : J’ai vu les radios avant et après l’opération, ce n’était vraiment pas beau, heureusement qu’il a eu ses crises. Je peux vous affirmer que celles-ci lui ont sauvé la vie.

S : Oui, Mat a dit au colonel que c’était Call qui lui avait fait ça, à cause d’une mauvaise note en maths. En parlant de note, il va falloir que je les inscrive à l’école. Mon général, pourrais-je vous voir un peu plus tard ?

H : Bien sûr pas de problème venez dans mon bureau demain à 10h00 précise, j’ai un briefing avec SG9 pour leur sortie sur P4X499.

S : Bien mon général, merci.

Jade : (revenant) Regarde maman y’a du gâteau au chocolat et Jack il a dit que c’était son préféré.

S : Tu sais ma chérie tout ce qui se mange est adoré du colonel.

J : Carter, faites attention à vous, je pourrais me venger facilement. (Sourire sadique) Je suis votre supérieur.

S : (riant) Bien mon colonel.


Au bout d’une heure, tout le monde ayant fini de manger, ils se séparèrent. Mais Jacob vit sa petite fille partir dans les bras de Jack, elle s’était endormie dans les bras de ce dernier.


Jac : Georges, pourquoi tu ne leur dis rien ?

H : Leur dire quoi ? Et à qui ?

Jac : A Sam et au colonel ? Ils sont vraiment trop proche tous les deux.

H : Tu crois qu’ils sont amants ? Qu’est-ce qui te fais dire ça ?

Jac : J’ai l’impression que les enfants le connaissent bien !

H : Et pourquoi tu ne le demandes pas à Sam ?

Jac : (S’énervant) Elle m’a déjà menti !

H : Oui et je comprends pourquoi ! Tu n’as jamais fait d’erreur Jacob ?

Jac : Pas comme celle là ! Elle ne m’a pas écoutée.

H : Oui et je sais la raison ! Jacob tu fais une grave erreur, ces enfants ne t’ont rien fait et Sam a besoin de son père.

Jac : Je crois que le colonel s’en charge plutôt bien.

H : Si tu comptes jouer à ce jeu c’est sans moi. Je vais me reposer, demain je commence tôt. Je te conseille de réfléchir, Jacob.

Jac : Arrête ! Je te dis que ma fille ne fait que des bêtises. J’en ai marre de vous entendre toi et Selma’c.


Jacob et Georges se quittèrent sans un mot de plus.

Pendant ce temps, Jack et Sam arrivèrent aux quartiers de celle-ci.


S : Allez-y, entrez, mon colonel !

J : Merci, je la porte jusqu'à votre lit.

S : Oui, merci.

Jack déposa la fillette dans le lit et se dirigea vers la porte. Sam sortit de la chambre et referma la porte.

S : Merci de vous occuper d’elle, c’est vraiment très gentil. Vous n’êtes pas oblig…

J : (La coupant) Ca me fait plaisir, je vous assure.

S : (Baissant la tête) Je savais qu’il allait réagir comme ça vis à vis de moi. Mais les jumeaux, eux, ne méritent pas ce traitement.

J : Il s’en rendra compte tôt ou tard et ce jour là il faudra que vous lui ouvriez votre porte comme il aurait dû ouvrir la sienne.

S : Et si je suis une mauvaise mère, qui me le dira ?

J : Teal’c, Daniel, Janet et moi, je peux vous l’assurer.

S : Je suis un peu fatiguée, merci pour tout mon colonel.

J : (lui relevant la tête) De rien, quand vous rentrerez dans cette pièce, devenez une maman fière d’elle. Je vous promets que vous pouvez.

S : (l’embrassant sur la joue) Merci beaucoup, bonne nuit.

J : Bonne nuit Carter.


Puis il alla se coucher, non sans penser au rapprochement avec son major, trop dangereux en ce qui concerne l’armée. L’avenir allait être dur si ses sentiments devenaient trop importants.

Le lendemain 10h00, Sam était devant le bureau du général, une lettre à la main, Celle qui allait changer sa vie. Après avoir frappé à la porte et une autorisation d’entrer, elle pénétra dans la pièce.


S : (Au garde à vous) Mon général !

H : Repos major.

S : Je viens vous remettre ma démission.

H : Pourquoi ?

S : Comme vous le savez maintenant j’ai deux enfants qui comptent sur moi.

H : Beaucoup de soldat on une famille !!! Ce n’est pas une excuse valable.

S : Si, lorsque l’on sait que s’il m’arrive quelque chose en mission ils devront retourner chez leur père. Et de savoir que c’est de sa faute si mon fils est dans cet état m’enrage.

H : Vous n’aimez plus votre travail ?

S : Oh si mon général, je l’adore, mais il y a trop de risques.

H : Vous voulez quitter le SGC ?

S : J’avoue que cela me manquera énormément mais je ne veux plus être sur le terrain et je ne veux plus du côté militaire.

H : Donc une place comme civil vous plairait ?

S : (souriante) Ce serait l’idéal mon général.

H : Je préfère, j’accepte votre démission de l’armée mais vous restez sur le projet porte des étoiles… Professeur !

S : Merci mon général.

H : De rien. Nous avons quelques points à régler. Nous allons nous y mettre de suite afin que vous puissiez choisir votre remplacement d’SG1 parmi les jeunes recrues.

S : Bien !


Après une bonne heure dans le bureau du général, Sam sortit pour aller voir ses enfants à l’infirmerie. Elle ne croisa personne de son équipe, ils étaient tous occupés. Elle passa une bonne partie de la journée avec les jumeaux. Elle ne vit ses équipiers que lors du dîner. Jade fut ravie de voir Jack et ce dernier fut assailli de questions. Le colonel s’entendait à merveille avec les enfants de son second. Ils se séparèrent alors que Jade commençait à s’endormir.

L’équipe partait le lendemain en mission, Sam ne savait pas si sa démission de l’armée prendrait effet tout de suite c’est pourquoi elle ne dit rien à ses amis.


Le lendemain, Sam déposa sa fille à Janet avant de se rendre en salle de briefing. Une fois arrivée à destination, elle attendit le général qui entra avec un capitaine.


H : Bonjour, Colonel repos, major vous êtes dorénavant libre de ne pas me saluer militairement. Je vous laisse expliquer.

D : Quoi ?

J : Daniel laissez-la parler !!!

S : Merci mon colonel ! Voilà comme j’ai retrouvé mes enfants, je préfère abandonner l’armée. Je reste sur le projet. Voici le capitaine Newton, il va me remplacer au sein de SG1, c’est un très bon scientifique et un excellent soldat, vous ne serez pas déçus. Je ne voulais pas vous le dire avant d’être sûre.

J : Bienvenue dans l’équipe capitaine… Quand à vous Carter, je suis enchanté professeur Carter (se levant et lui tendant la main). Je suis Jack O’Neill avec deux « ll » mais vous pouvez m’appeler Jack.

S : (souriant à pleines dents) Enchantée également Jack, moi c’est Sam.

D : (Blasé par l’attitude de Jack) Bah bonjour capitaine, bienvenue.

T : Bienvenue capitaine Newton.

K : C’est Kevin, c’est un honneur de faire partie de votre équipe, j’espère être à la hauteur.

J : Nous verrons sur le terrain mais si Sam (en insistant) vous a choisi alors je suis confiant.

K : C’est un véritable plaisir de servir sous vos ordres.

D : Vous ne direz plus cela après avoir entendu ses blagues.


C’est dans une ambiance bon enfant que le briefing se déroula. Après le départ de la nouvelle SG1 Sam retourna voir ses enfants et passa l’après midi avec eux. Elle eut l’autorisation de Janet de ramener Mathéo chez elle.

Cela faisait une semaine que Sam n’avait pas vu son ancienne équipe, ils étaient partis en mission de diplomatie, les moins dangereuses, mais les plus ennuyeuses selon le colonel O’Neill.

Elle était rentrée tôt chez elle car Matt était un peu malade, il avait souvent mal à la tête depuis son opération, mais d’après Janet les maux de tête étaient normaux dans son cas. Elle avait rassuré Sam, mais celle-ci préférait rester auprès de son fils. Quand il fut l’heure d’aller chercher sa fille, Sam proposa à Mathéo de l’accompagner. Celui-ci accepta, il en avait plus que marre de rester enfermé. Alors tous deux partirent chercher Jade. Une fois la petite fille récupérée, ils rentrèrent tous les trois après être passés à la boulangerie prendre un goûter.

Ils parlaient, Jade racontait sa journée et parlait de ses nouvelles copines, Mathéo était curieux et posait beaucoup de questions, admettant qu’il serait content lors de sa reprise. Sam quant à elle écoutait ses enfants, le sourire aux lèvres, heureuse de retrouver une vie avec eux. Arrivés près de la maison les enfants accélèrent le pas à la vus de Jack devant la porte.


Jade/Mat : Jack !!!!

J : Salut les enfants ! alors comment ça va ??

Jade : Bien j’adore ma nouvelle école, la maîtresse est très gentille…

Mat : Bien, même si j’ai tout le temps mal à la tête.

J : Oh !!! Et vous Sam ? Comment allez-vous ?

S : Bien et vous Jack ?

J : Bien, je passais dans le coin et je me suis dis que je pouvais passer vous faire un petit coucou ???

S : C’est une excellente idée, nous allions goûter !

J : Je ne vais pas vous déranger alors !!!!

S : Vous pouvez vous joindre à nous !

J : Non… Je… Je vais rentrer.

Jade/M : Non, reste avec nous !

M : En plus, c’est bientôt les Simpson.

S : Oui venez, entrez !

J : (Souriant béatement) Si vous insistez !!!


Ils entrèrent tous les 4 et s’installèrent dans le salon, Sam fit du café et Jack l’aida à préparer le chocolat des enfants, car ceux-ci trouvaient le chocolat au lait du colonel meilleur que celui de leur mère. Une fois la collation préparée, tout ce petit monde s’installa devant la série préférée du militaire. Sam avait l’impression d’avoir une vraie famille, elle s’était vraiment rapprochée de son ancien supérieur, mais elle ne voulait pas faire le premier pas, elle avait peur de ce qui pourrait se passer, peur d’être déçue sans doute, elle n’avait pas vraiment eu de chance dans ses relations sentimentales.

Jack, lui, se sentait bien, il n’avait pas voulu rentrer chez lui sans voir les Carter qui lui manquaient énormément. Il devait avouer que partir en mission sans Sam et surtout sans espoir de retour, ne le tentait plus réellement. Le général lui avait parlé d’un poste à pourvoir prochainement, et au début indécis, il avait fini par lui demander quel était ce poste. Hammond lui proposait son poste de général, sa promotion serait effective dans un mois. Il n’en avait parlé à personne, il voulait voir cela avec son ancien major.

Quand la série se termina, Sam envoya ses enfants faire leurs devoirs. En effet, Mathéo suivait les mêmes leçons que sa sœur et devait rendre le travail à faire à Jade qui le donnait à leur maîtresse. Jack et Sam se retrouvèrent seuls. Un peu gêné, le colonel engagea la conversation tout en commençant à débarrasser la table.


J : Alors comment avancent vos travaux ?

S : Vous tenez réellement à le savoir ?

J : Heu… Non pas vraiment !

S : (souriante) Vous vouliez me parlez de quelque chose ?

J : Bah oui… (Bêtement) Comment vous le savez ?

S : (souriant de plus en plus) Je commence à vous connaître… Je crois…

J : Hammond prend sa retraite !!!

S : Oh !!! C’est quelque chose que je n’imaginais pas !!!

J : Moi non plus, surtout quand j’ai connu le nom de son remplaçant !

S : Qui est-ce ?

J : C’est moi…

S : (Contente) Félicitations, vous le méritez… Vraiment…

J : (Gêné) Merci ! Mais j’hésite un peu…

S : (le coupant) Pourquoi ?

J : Le terrain va me manquer et puis moi et la paperasse… Vous le savez…

S : Je pense que c’est une grande occasion à saisir… Pour le terrain vous pouvez toujours y aller de temps en temps, après tout vous serez le général…

J : Bonne idée… Et puis, si j’ai un souci vous serez là ?

S : Bien sûr !

J : (souriant et séducteur) Heureusement que vous êtes là !!

S : (gênée) Merci, mais vous en feriez autant ?

J : Bien sûr, vous le savez !!


Jade entra dans la cuisine en courant pour avertir sa mère que les devoirs étaient finis, Sam laissa Jack seul et monta au premier pour vérifier les dires de sa fille. Il finit donc le rangement, alla s’installer dans le salon et regarda une émission de télé. Après 5 minutes, il entendit Sam rire et osa les rejoindre. La mère et ses deux enfants étaient dans la salle de bain, Jade était dans son bain tandis que Sam s’occupait des pansements de Mathéo.


M : Non maman ! je suis trop grand pour prendre mon bain devant toi !!!

S : (Essayant de ne pas rire) Et pourquoi ?

M : parce que je suis un homme maintenant…

S : Mais Janet m’a dit de rester avec toi au cas ou tu aurais un malaise !

M : (Voyant Jack) Et bien, Jack peut rester avec moi !

S : Tu ne vas tout de même pas l’embêter pour ça ! Je te signale que je t’ai déjà vu tout nu !

J : Cela ne me gêne pas, Sam, et puis vous êtes une femme, vous ne pouvez pas comprendre…

S : (Riant) Mais qu’est-ce qu’il faut pas entendre, je vous jure !! Bon d’accord je finis ton pansement,je prends ma fille avec moi et je te laisse avec Jack…

J : (suivant le jeu de Sam) C’est ça, laissez-nous entre hommes…


Une fois que Sam eut fini de s’occuper de son fils, elle enroula sa fille dans une serviette, puis elles sortirent de la salle de bain, laissant les deux hommes ensembles. Puis Sam et Jade allèrent préparer le repas. Vingt minutes plus tard, Jack et Mathéo, main dans la main, les rejoignirent dans la cuisine.


J : Mmmmm ça sent vraiment bon !

S : Je dois dire que je suis assez fière de nous, n’est-ce pas ma chérie ?

J : Bon alors je vais vous laisser !!!

S/M/Jade : Non !!!!

J : Quoi ?

S : Vous restez et c’est un ordre Colonel !!!!

J : D’accord si vous insistez tous les trois, je reste…

Jade : Cool ! bon, Mat et moi on met la table !

M : D’accord, on y va.


C’est ainsi que les enfants partirent dans la salle mettre la table, laissant seuls les deux adultes, qui eux finissaient de préparer le repas. Tous les 4 dînèrent, parlant de tout et de rien. Matt avait réellement envie de reprendre l’école, il s’ennuyait et n’aimait pas sa nourrice, il l’imitait, ce qui faisait bien rire ses trois autres acolytes. Il achevèrent de manger, Sam envoya les enfants se brosser les dents pendant qu’elle débarrassait. Jack quant à lui dut promettre aux jumeaux de venir leur lire une histoire, ce dernier était plus que ravi. Il monta donc au signal des enfants, laissant Sam finir la vaisselle. Une fois le conte raconté, il redescendit et vit son ex second les yeux dans le vague, une tasse de café dans les mains. Il s’installa près d’elle, prit la tasse qui lui était destinée.


J : Ca va ?

S : Oui très bien et vous ?

J : Oh oui, cela ne m’étais pas arrivé depuis bien longtemps, cela me rappelle des souvenirs.

S : De Charlie ?

J : Oui, je sais que je ne devrais pas dire cela mais avec les jumeaux, j’ai l’impression d’avoir une seconde chance.

S : Ce n’est pas une seconde chance.

J : (interprétant mal les propos de Sam) Oui, bon je vais vous laisser (Se levant et voulant partir) A bientôt !

S : (Se rattrapant) Ce n’est pas dans ce sens que je voulais le dire !!!

J : (Sarcastique) A parce qu’il y avait un double sens…

S : (Le coupant) Vous n’avez pas besoin de seconde chance Jack, vous n’y êtes pour rien dans la mort de votre fils…

J : Qu’est-ce que vous en savez ???

S : Il n’y a qu’à vous regarder vous occuper d’eux, vous êtes dévoué, gentil, chaleureux.

J : (Gêné) Serait-ce un compliment ?

S : (Souriant) Je crois bien que oui !!! En tout cas, merci de m’aider.

J : Je suis sous le charme…

S : De mes enfants c’est…

J : (La coupant) De leur mère aussi !

S : Serait-ce un compliment ?

J : Je crois que c’est bien plus et que vous le savez !

S : (faussement ignorante) C’est quoi ?

J : Je crois que c’est ça…


Avant même de pouvoir faire un mouvement, Sam se retrouva avec les lèvres de Jack sur les siennes. Ce fut leur première soirée en tant que couple. Il allait partir lorsque Sam lui proposa de rester chez elle. Il était gêné, il ne voulait pas la vexer mais désirait aller doucement. Elle le rassura en proposant la chambre d’amis, mais elle invoqua que cela la rassurerait qu’il soit présent près d’elle. Alors main dans la main il allèrent au premier, mais au moment de se séparer, Sam le fit entrer dans sa chambre.


J : C’était un piège ???

S : Je veux juste que tu sois près de moi, je te promets que je serai sage…

J : Et si je ne suis pas sage moi ?

S : Je te pousse du lit et tu dors par terre…

J : Bon je n’ai pas le choix, je crois.

S : Je vais me changer, fais comme chez toi !

J : D’accord tu préfères quel côté du lit ?

S : (Sortant de la chambre) Peu importe…


Puis elle s’absenta, Jack commença à enlever son pantalon, et son tee-shirt. Il irait chercher le nécessaire pour se changer chez lui. Il n’était pas particulièrement pressé puisqu’il était en permission le lendemain, il fallait qu’il retourne à la base dans deux jours à 8h précise.

Dix minutes plus tard, Sam revient habillée d’un peignoir, Jack la regarda, elle l’enleva et se retrouva en short et tee-shirt. Il la trouvait réellement belle dans toutes ses tenues. Il lui fit signe de venir se blottir dans ses bras, ce qu’elle fit sans hésiter, tout en gardant une distance raisonnable du bas du corps pour éviter tout débordement. Ils s’endormirent après plusieurs baisers.

Dans la nuit Jack fut réveillé par Jade.


Jade : Jack ! Debout !!!

J : Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ma puce ?

Jade : Maman, elle pleure !

J : (Se retournant et constatant que Sam n’était plus au lit) Elle est où ?

Jade : Dans la salle de bain.

J : (Se levant et couchant la petite dans le lit) rendors-toi, je m’occupe de ta mère.

Jade : Merci… (Fermant les yeux et s’endormant)


Jack se dirigea vers la salle de bain, frappa à la porte mais comme elle ne répondait pas, il ouvrit la porte. Il vu Sam assise contre le mur, les genoux pliés sur la poitrine, elle était pâle. Il comprit pourquoi Jade était venu le voir. Il s’installa près d’elle et passa un bras autour de ses épaules, elle se calma petit à petit. Une fois toutes ses larmes disparues, il la fit se lever et l’emmena dans la cuisine où il lui servit un verre d’eau. Il prit une chaise et se mit face à elle, il attendait qu’elle lui parle.


S : J’ai… J’ai… fait un cauchemar tellement réel…

J : tu peux me le raconter ?

S : J’ai… Vu… Mon père se faire tuer pas Apophis… Jack, c’était tellement possible, tellement vrai…

J : Ce n’était qu’un cauchemar, ne t’inquiète pas.

S : (Criant) Et s’il venait à mourir et que je ne le sache pas… Parce que j’ai voulu être trop fière, il a raison, je suis égoïste.

J : (La forçant à le regarder) Tu veux que je te dise que tu avais tort ???? Je ne suis pas comme ça. Tu as fais une erreur peut-être, mais tu l’as reconnue et tu ne mérites pas de supporter le comportement de ton père. Et une chose est sûre, c’est que si Selma’c est aussi sage que la tock’ra le dit, alors ton père passe un sale moment.

S : Je me sens coupable pour les enfants.

J : Ils comprendront si tu leur explique, et la prochaine fois que Jacob est sur Terre je lui dirais ma façon de penser.

S : J’ai peur de le perdre avant que les choses s’arrangent.

J : (la prenant dans ses bras) Elles s’arrangeront, je te le promets. Aller viens on va se coucher.

S : Oui il faut que je dorme.

J : (Souriant) Oui, et moi aussi…


Ils remontèrent se coucher, Jack remit Jade dans son lit avant de rejoindre Sam qui dormait déjà, il s’installa près d’elle et comme un automatisme elle vint se coller à lui, il la suivit dans un sommeil profond.

Au petit matin, vers 5h00, il fut réveillé par des caresses sur son torse. Elle ne dormait vraiment que peu de temps se dit-il, il faudrait changer ça. Mais lorsqu’il ouvrit les yeux et tomba sur son regard, il comprit pourquoi elle était réveillée, elle le fixait d’un regard plein de désir. Il ne lui fallut pas plus d’avances de la part de la jeune femme. Il l’embrassa à pleine bouche, avide de cet amour, et elle y répondit avec autant de ferveur. Ils se découvraient, ils restèrent dans les bras l’un de l’autre, dans le silence le plus total, appréciant leur nouvelle intimité.

Ils ne voulaient pas se lever, alors Jack proposa à Sam une grasse matinée, enfin le temps que les enfants se réveillent. Et pour éviter d’être surpris par les jumeaux ils se rhabillèrent et se recouchèrent, toujours enlacés. Une heure après les enfants frappait à la chambre de leur mère qui leur dit de rentrer. Les deux jeunes gens s’installèrent sur le lit, assis tout au bout, et regardèrent les deux adultes.


J : (souriant) Quoi ???

M : Je peux poser une question ?

S : Vas-y.

M : Vous êtes ensemble ?

J : (l’air bête) Non qu’est-ce qui te fait dire ça ?

Sam se mit à rire devant la tête de ses enfants, visiblement Mat n’appréciait pas vraiment la réplique de Jack.

M : Alors qu’est ce que tu fais dans le lit de ma mère…

J : (faussement gamin) Elle m’a invité.

Jade : C’est vrai, maman ?

S : (rigolant de plus belle) Oui ma fille…

M : donc vous êtes ensemble !!!!!

J : Oui, nous sommes ensemble, vilain curieux.

M : C’est pas vrai je suis pas curieux !!!!

J : (Sarcastique) Oh que si !!!

M : (Sur le même ton) Oh que non !!!

Jade : (Coupant court à la joute verbale) Et vous allez faire un bébé ???

S : (Choquée) QUOI ???

Jade : Bah oui quand on s’aime on fait des enfants !

J : Bonne déduction !!! (Souriant) A toi de répondre Sam !

S : (faussement fâchée) Merci, vive le soutien… Alors oui lorsque l’on s’aime en général la concrétisation c’est le mariage et les bébés mais tout cela ne se fait pas du jour au lendemain. Il faut se connaître, apprendre à vivre avec la personne.

M : Comme pour les enfants, si tu les aimes pas tu t’en sépares, tu te fais passer pour mort.

S : Non !!!! Je t’interdis de dire cela… Un enfant ce n’est pas comme un mari ou un petit ami. On les aime toute sa vie.

M : Alors pourquoi papa m’a dit que tu voulais nous laisser encore avec lui ???

Jade : (Se réfugiant dans les bras de sa mère) Non maman je veux rester avec toi et Jack.

S : (Serrant sa fille et forçant Mat à la regarder) Ecoutez-moi bien tous les deux je vous aime et maintenant que je vous ai retrouvés, il est hors de question que je vous abandonne, vous m’avez trop manqué.

M : (Regardant Jack) Et si toi tu ne nous aimes pas ???

J : Et pourquoi je ne t’aimerai pas ?

M : Papa il a dit ça avant de partir…

J : Tu sais si hier je vous ai raconté l’histoire c’est parce que je tiens à vous.

Jade : Alors pourquoi tu étais triste quand je t’ai parlé de Baseball l’autrefois ?

J : (triste) C’était le sport favori de mon fils qui est mort.

Jade : (Allant dans ses bras) Je m’excuse, je voulais pas te faire de la peine.

J : Ecoutez !! On va faire quelque chose, c’est qu’à chaque fois que vous voulez me poser une question vous me la posez ou vous en parlez à votre mère.

S : Je trouve que c’est une très bonne idée, de même que si vous avez un doute sur ce que l’on vous dit vous nous en parlez.

Jade : Promis.

Mat : D’accord.

S : (Regardant l’heure) Je crois que Jade est en retard à l’école.

J : Eh bien aujourd’hui on se fait une journée tous les quatre, on rattrapera les exercices lundi d’accord !!!

Jade : Ouais, cool.

Mat : Ok mais moi j’ai faim.

C’est donc sur cette bonne parole que tout le monde alla prendre le petit déjeuner. Ils passèrent la journée ensemble.


Cela faisait maintenant trois mois que Sam et Jack étaient ensemble et personne à la base n’était au courant, à part les amis proches. Jack était devenu général et dirigeait à merveille la base. Le SGC n’avait toujours pas de nouvelles de Jacob, lorsque la tock’ra avait un problème, Martouf en était le représentant. Au début ceci agaça prodigieusement Jack, mais Sam avait réglé le problème en disant à l’ancien compagnon de Jolinar qu’elle n’était pas intéressée. En effet, Sam ne voulait pas que son père apprenne par quelqu’un autre qu’elle avait quelqu’un dans sa vie.

Jack avait proposer à Sam de vivre ensemble, il s’était donc installé chez Sam et d’un commun accord avec les enfants ils avaient décidé qu’à chaque week-end tous les 4 ils partaient au chalet. Ce qui plut aux enfants, très attachés à Jack.

Un vendredi soir alors qu’ils s’apprêtaient à rentrer chez eux, l’activation de la porte résonna dans toute la base, au son de l’alarme, stridente.


J : Argggggg !!!! Non, ce n’est pas vrai.

S : Allez y, je préviens la baby Sitter de mon retard et j’arrive.

J : D’accord…


Ils se séparèrent, Jack croisa Daniel et Janet dans le couloir et interpella son ami, pour lui demander de venir avec lui. Sam quant à elle, prévient alors la jeune fille qui ne vit aucun inconvénient, elle avait été prévenue et lorsque Cassi ne pouvait pas prendre le relais, elle occupait la chambre d’amis.


S : (Arrivant en Salle de briefing) Alors… (Se figeant) Bonjour Martouf, Papa !!!

Martouf : Content de vous revoir Samantha.

S : Contente également. (Voyant que son père ne desserrait pas les dents) Que se passe-t-il ?

J : Bah on vous attendait… Installez-vous !

S : (S’installant près de Jack) Oui.

Jacob : (Cinglant) Tiens tu manques de respect à ton supérieur…

S : Je vous ai manqué de respect Jack ???

J : En aucune manière Sam, rassurez-vous !

Jacob : Le mon général n’existe plus ???

S : (D’une voix tranchante et sans appel) Pour cela il faudrait que je sois encore dans l’armée ce qui n’est plus le cas depuis un petit moment.

D : Heu… Donc le problème c’est ??

Martouf : C’est Jacob !!!!

J : Vous Jacob ?

Selma’c : (prenant la place de Jacob) Il mène un conflit qui nous est nuisible à tous les deux.

S : C’est de ma faute, c’est ça ?

Selma’c : Je ne dirais pas cela. Je crois que votre père vous en demande trop et je lui en fais le reproche… Du coup, il reste muet et n’en fait qu’à sa tête.

S : Et vous voulez quoi, que je le force à écouter ?

Jacob : Tu m’as menti, c’est impardonnable.

S : Mais mes enfants n’ont rien fait, ils n’y sont pour rien dans cette histoire.

J : (Discrètement) J’ai faim… (Se levant) On y va ! Martouf !

Ses acolytes suivirent.

Jacob : Comment tu as pu me faire ça ?

S : Te faire quoi ? Vivre ma vie ? Sans que mon père soit derrière pour trouver à redire ?

Jacob : Je ne t’ai jamais empêché de vivre !

S : (s’énervant) Qu’est ce qu’il ne faut pas entendre ! tu te voiles la face, papa. Tu essaies de me donner le mauvais rôle. J’avoue t’avoir caché tes petits enfants mais je n’aurais pas eu à le faire si tu ne m’avais pas dis que Call était un abruti fini alors que j’étais déjà mariée avec lui et que je l’aimais. Tu aurais pu faire un effort pour l’accepter.

Jacob : (Réagissant) Je n’ai pas voulu te faire de la peine.

S : Mais tu m’en as fait, plus que n’importe qui ! Et je ne te l’ai jamais reproché, j’ai toujours supporté.

Jacob : (Gêné et voulant se faire pardonner) Comment vont les enfants ?

S : Bien, j’allais justement rentrer pour les voir, tu veux venir ?

Jacob : Je ne voudrais pas déranger !

S : (Souriant) Je te le propose, tu ne déranges aucunement.

Jacob : D’accord !

S : Jack, vous pouvez rentrer !

J : Tiens je passais dans le coin ! Vous m’avez entendu ?

S : Je vous ai vu, vous et les autres curieux !!!! (Leur faisant signe de rentrer) Bon il faut que tu préviennes la Tock’ra

J : Oui allez-y Jacob, Sam je peux vous voir dans mon bureau ?

S : Bien sûr…

Tous les deux partirent dans le bureau de ce dernier.

J : Tu veux que je reste à la base ?

S : Non, tu es fou !! Tu as promis à Mat de l’entraîner, je ne compte plus cacher quoi que ce soit à mon père, mais il le saura à la maison. Et puis que ferais-je dans un grand lit toute seule.

J : Ah bah dormir !!!!

S : (riant) n’importe quoi !!!! Prétentieux.

J : Moi jamais…

S : Tiens donc, c’est nouveau !

Jacob : (frappant et entrant) Jack j’ai prévenu la tock’ra, Martouf rentre de suite et moi je reste deux, trois jours. Tu pourras me consacrer tout ce temps, je crois que nous avons des choses à faire et à rattraper.

S : Ca tombe bien nous sommes en week-end à partir de ce soir.

J : Oui, bon bah allez on rentre. (Sortant du bureau) Je vous raccompagne Carter, votre voiture est toujours au garage ???

S : Oui depuis trois mois je n’ai que des problèmes !

Jacob : Pourquoi n’en changes-tu pas ?

J : Bonne question Sam.

S : C’est vrai il faut que j’y pense (sourire malicieux) et de chauffeur aussi…

J : (au regard enjôleur) Bon d’accord j’abdique…


Le trajet en voiture fut calme, Sam répondait aux questions de son père au sujet des enfants, Jack essayait de ne pas répondre à la place de Sam. Une fois devant chez Sam, jack prit la commande du portail, comme à son habitude.


Jacob : Merci Jack, mais je dois avouer que j’aimerais passer un peu de temps avec Sam.

S : Je ne pouvais pas te le dire à la base, mais Jack habite ici.

Jacob : Pourquoi ??? (Personne n’eut le temps de répondre, les enfants accouraient déjà)

M : Jack, maman vous êtes là, cool !!!! Bonjour monsieur !

Jade : Coucou, (timide) vous êtes l’ami de Georges c’est ça ?

Jacob : Bah en fait je suis le papa de ta mère.

Jade : Alors pourquoi t’as menti ??

J : Bon les monstres on va dire au revoir à Emy car elle veut peut-être rentrer chez elle. J’espère que tu n’as pas été trop têtu, Mat.

C’est ainsi que Jack partit avec un enfant de chaque côté de lui. Jacob regarda la scène, d’un œil protecteur.

Jacob : Il t’aide avec les enfants.

S : Papa, tu le fais exprès ?

Jacob : Quoi ? Je veux savoir pourquoi Jack vit chez toi ! Ce n’est pas un crime que je sache ?

S : (souriant) Jack et moi sommes ensemble depuis trois mois papa, voilà pourquoi il habite ici. Ma voiture est au garage, mais nous ne passons déjà pas beaucoup de temps ensemble, alors le coup de la panne de voiture c’est l’idéal.

Jacob : (Souriant) Excuse-moi !!! J’aurais dû m’en douter mais je suis tellement fatigué. (Riant) J’ai l’impression d’être un vieux fou.

S : Non, c’est bon, va (l’embrassant sur la joue) et puis tu verras, il s’occupe très bien des enfants.

Jacob : Pas trop dur pour lui ? Je veux dire par rapport à la mort de son fils ?

S : Des fois, cela lui arrive mais les enfants sont au courant et lorsqu’il leur demande un instant les jumeaux le comprennent bien.

E : Bonsoir, mademoiselle Carter ! Monsieur !

S : Bonsoir Emy, je vous présente mon père Jacob. Papa, Emy Barton la baby Sitter. Comment ça c’est passé ?

Jacob : Bonsoir.

E : Bien, je n’ai pas eu de comédie de la part de Mathéo, je crois qu’il commence à se faire à moi.

S : Tant mieux, (cherchant son chéquier) je vous fais le chèque !

E : Monsieur O’Neill m’a déjà payé.

S : (Secouant la tête) Il est vraiment têtu.

E : Je crois bien ! Les enfants ont mangé et je vous ai préparé une salade composée.

S : Merci, c’est très gentil de votre part. Je vous revois lundi donc ?

E : Oui c’est cela et c’est Cassi qui reprend le flambeau à 18h30 !

S : Exact ! Bon Week-end !

E : Merci, à vous également. Au revoir.

Jacob : Au revoir.


Puis tous les deux se dirigèrent vers la maison. Une fois à l’intérieur, ils regardèrent les trois autres s’activer à mettre la table. C’était une vraie petite famille. Jacob se retourna vers sa fille, elle était émerveillée par cette image, elle était réellement comblée. Jack s’arrêta en les voyant. Il eut un peu peur de la réaction de Jacob par rapport à sa relation avec Sam. Un jour dans un vaisseau alien, le Tock’ra avait dit au colonel, à l’époque, qu’il irait jusqu'à se battre pour que sa fille ne finisse pas avec un militaire.

Sam tomba sur les yeux de son amant où l’inquiétude se lisait. Sans le quitter du regard, elle s’avança et l’embrassa tendrement, le premier baiser depuis le matin, 6h30. Dieu, que cela lui manquait !

Les enfants s’étaient rapprochés de leur grand-père et Mathéo lui chuchota à l’oreille.


M : Ils sont tout le temps comme ça.

Jacob : Et Jack il est comment avec vous trois ?

Jade : (chuchotant également) Il est très gentil. Moi je l’adore.

M : Moi aussi, il est cool même qu’il m’entraîne au base-ball !

Jacob : Au base-ball ???

J : Oui, j’adore ce sport.

Jacob : Moi aussi on pourra jouer tous les cinq ?

S : Très bonne idée ! On pourrait faire ça avec SG1, Janet et Cassi !

J : Oui, dimanche ! C’est une excellente idée.

Jade : Cool, comme ça je serai pas obligée de jouer.

Jacob : Oui et pourquoi pas ton frère… Il pourrait apprendre à connaître les jumeaux ?

S : Il les connaît déjà. Mais il aime bien venir ici donc je vais l’inviter. J’organiserai tout cela demain.

J : Excellente idée, et puis j’aime bien Mark, il a de l’humour…

S : Oui et malheureusement pour nous c’est le même que le tien…

J : Ah, tu critiques mon sens de l’humour !!!! Mon châtiment sera terrible.

S : J’ai peur…

Jade : Je peux le choisir ?

J : Vas-y à toi l’honneur !

Jade : Tu seras obligée de regarder les Simpson tous les jours de la semaine au lieu de travailler.

S : (Souriant) D’accord j’accepte le châtiment.


A cette drôle de punition, Jacob ne put que rire, il était vraiment heureux pour sa fille. Il comprit pourquoi ils étaient si distants à la base, vu les rumeurs qui couraient sur eux du temps où Sam était encore dans l’armée, plusieurs personnes se seraient imaginé qu’ils étaient un couple avant qu’elle ne donne sa démission. Et si cela avait été le cas ? Il leur poserait la question une fois les enfants couchés.

Ils dînèrent avec les enfants. Ils n’avaient pas école le samedi, ce qui arrangeait bien Sam et Jack. Ce dernier alla coucher les enfants qui commençaient à s’endormir. Emy les avait déjà préparés pour le coucher, elle savait que les parents voulaient profiter à plein temps de ses monstres, comme elle aimait les appeler.

Jacob en profita pour poser la question qui le démangeait malgré le fait que Selma’c insiste sur le fait qu’il devait faire confiance à sa fille. Celle-ci commençait à débarrasser.


Jacob : (l’aidant) Sam, je peux te poser une question ?

S : Oui, bien sûr.

Jacob : Tu fréquentais Jack lorsque tu étais dans l’armée ?

S : (Dos à son père) Je me doutais que la question allait venir ! (Se retournant) D’après toi ?

Jacob : Je ne pense pas, mais vous étiez si distant à la base devant vos amis.

S : Que tu en as déduit que si nous pouvions nous comporter comme cela devant eux, nous pouvions le faire depuis longtemps.

Jacob : Ecoute ! Ce n’est pas un reproche. Je sais que Jack et toi êtes proches, je l’ai tout de suite vu à la remise des médailles…

S : Mais nous n’avons jamais été contre la loi de non fraternisation et Dieu sait que cela nous pesait. Mais nous connaissons les priorités, nous ne les avons que trop bien respectés, ma démission a permis de lever les barrières.

Jacob : Je comprends, cela me paraît étrange, Jack n’est pas très proche du règlement, il me semble.

S : (Souriant) Je crois que le règlement était une bonne excuse pour ne pas souffrir. Et aujourd’hui je te jure que si tout était à refaire, je ne changerais rien.

Jacob : Ok ! Je vois que Jack s’occupe bien des enfants.

S : Oh oui, il a même plus d’autorité que moi.

J : (revenant) C’est pas vrai…

Jacob : J’ai bien l’impression que Sam dit la vérité, il n’y a qu’à voir votre arrivée.

S : Tu vois !

J : Oui, vous êtes tous les deux de mauvaise fois…


Ils partirent dans un fou rire. Sam proposa la chambre d’amis à son père, celui-ci fut ravi. Il voyait enfin sa fille épanouie, de même que Jack, cet homme si strict dans son travail, était en réalité quelqu’un d’attentionné et de joyeux. Ils allèrent se coucher. Jacob savait maintenant que sa fille avait un avenir personnel. Il s’occuperait de ses 4 petits enfants, et des autres à venir…



FIN !!!!!!!!


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Merci beaucoup.

 
 
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