Promesse ou menace ?
Auteur : Cilou
E-mail : cecileaubaret@hotmail.com
Genre : Romance, Shweir
Disclaimer : Comme d’habitude…malheureusement pas à moi, et pas de sous ! Euh pourquoi je fais ça alors ?Lol
Note de l’auteur : Voilà ma réponse à un petit challenge lancé par Sady…imaginez que deux de vos persos favoris soient enfermés dans une salle tous les deux, elle ne s'ouvre pas de l'intérieur. Et oui mais vous avez juste deux trucs à voir c'est que d'autres personnages de la série doivent les découvrir, dans une posture un peu compromettante ( à vous de voir mais je dirais la plus simple)
C’est assez court ! Mais je me suis bien éclatée à l’écrire !
Dédicaces à toutes les lectrices assidues du forum
Bonne Lecture.
Ne pas publier sans mon autorisation
Le major Sheppard et le docteur Weir étaient accoudés à l’un des balcons d’Atlantis, en train d’admirer un magnifique coucher de soleil. Le silence régnait et tous les deux appréciaient l’instant. Le calme après la tempête…Dans la journée l’équipe de John était rentrée d’une mission difficile où ils avaient encore failli tous y rester.
Cependant un intrus décida d’intervenir, brisant ce moment d’apaisement. Elisabeth observait, amusée, John se débattant avec un insecte coloré.
- Arrrg, fichue bestiole !
- Vous devriez arrêter de vous agiter John !
- J’aimerais bien vous y voir ! grogna t’il n’appréciant pas le sourire moqueur qui flottait sur ses lèvres.
Il voulut alors écraser l’insecte mais celui-ci le piqua à la nuque.
- Me*** ! Il m’a piqué
- Je vous l’avais bien dit !
Mais Liz s’interrompit lorsqu’elle vit la grimace de douleur de son compagnon.
- Laissez moi voir ! Ecartez votre main John !
Cependant en se déplaçant, l’insecte à moitié assommé par le major tomba dans ses vêtements. Ne supportant pas l’idée d’une telle présence, Sheppard enleva vivement sa veste, suivie de près par son tee-shirt noir. Découvrant son torse musclé à Elisabeth encore stupéfaite de la rapidité de la scène, et elle sentit le rouge lui monter aux joues. Mais avec la faible luminosité et l’occupation particulière qu’il portait à l’achèvement de l’insecte, John ne remarqua pas son trouble. Depuis l’épisode de la sangsue wraith accrochée à son cou, il les supportait de moins en moins. Puis il passa sa main sur sa nuque douloureuse et sentit qu’une petite boule se formait.
- Je crois que je devrais aller à l’infirmerie !
- En effet le docteur Beckett vous examinera
John s’approcha de la porte pour pénétrer à l’intérieur, mais il remarqua avec surprise qu’elle restait clause.
- Qu’est ce qui se passe ? demanda Elisabeth en se rapprochant de lui, tentant de faire abstraction des mouvements envoûtants des muscles de son dos.
- La porte est bloquée…je crois que l’infirmerie attendra !
- Vous devez vous faire examiner ! Qui sait ce que vous a injecté cette bestiole !
- A moins d’être le passe muraille, je ne vois pas d’autre solution !
- Venez ! On va appliquer la bonne vieille méthode !
Surpris, il se laissa entraîner vers l’endroit où une faible clarté subsistait. Elle observa attentivement la piqûre. Les sourcils froncés en signe de concentration, se mordillant la lèvre inférieure elle paraissait hésiter. Puis brusquement elle se rapprocha de lui, collant son corps contre le sien. Décontenancé, ses bras lui encerclèrent naturellement la taille. Puis Liz posa ses lèvres sur sa nuque, John sentit un frisson lui parcourir l’échine. Alors il comprit, elle allait aspirer le venin, ou du moins essayer.
Tentant de se concentrer sur autre chose que sur les lèvres chaudes dans son cou, et de ne pas laisser ses pensées divaguer, alors qu’il la tenait dans ses bras. Le bruit caractéristique de l’ouverture de la porte les interrompit.
- Mais je vous assure que…
Le docteur McKay et le lieutenant Ford venaient d’arriver sur le balcon, découvrant John et Liz enlacés, lui torse nu alors qu’elle s’appliquait à lui faire un magnifique suçon. Trop surpris ils restaient tous les deux plantés fixement face à eux.
- Hum je crois qu’on repassera ! dit Ford tentant de reprendre contenance
- Ce n’est pas ce que vous croyez Messieurs !
- Parce que vous savez ce qu’ils croient Liz ? demanda Sheppard un peu vexé par le fait qu’elle se défende aussi vivement
Elisabeth lui envoya un regard noir, déjà qu’elle était assez troublée, inutile d’en rajouter. Les rumeurs, elle connaissait ça et elle savait ce qu’il suffisait d’un rien. L’image du général O’Neill et du colonel Carter lui vinrent de suite à l’esprit. Elle s’éloigna alors de son étreinte, à regret elle devait bien l’admettre.
- Passez à l’infirmerie major ! Que le docteur Beckett vérifie s’il n’y aurait pas des substances hallucinogènes !
- C’est ça votre excuse pour lui avoir fait un suçon ! s’écria McKay malgré lui
Elisabeth lui jeta un regard terrible mais ne s’arrêta pas. Et tous les trois la virent disparaître dans l’obscurité de la cité.
- On est arrivé au mauvais moment peut être ?
- McKay ! Inutile d’en rajouter ! Je vais à l’infirmerie, ramassez l’insecte au lieu de discuter, et amenez le à Beckett !
- Quel…
Mais Sheppard avait également disparu.
Au détour d’un couloir, John sentit une main lui agripper le bras, et le plaquer contre le mur.
- Le jour où je vous ferais un suçon John, vous vous en souviendrez !
Et avant qu’il ait pu rajouter un mot, elle partit. Peu à peu un immense sourire apparu alors sur les lèvres du major.
Promesse ou menace ?
A suivre...