Elle avait toujours eu une sainte horreur qu’on lui touche les cheveux, ça la rendait dingue. Elle bougeait sur son siège au grand damne de sa coiffeuse. Elle entendit un soupir.

 

 

Elizabeth regarda son reflet dans son image : elle avait l’impression qu’elle avait remontée le temps ou qu’elle s’apprêtait à tourner un film sur l’aristocratie anglaise des années 1800. Elle tourna légèrement la tête vers la gauche, ses cheveux bouclés suivaient chacun de ses mouvements. Ses cheveux étaient relevés et une mèche assez épaisse retombait jusque dans le milieu de son dos. Ils étaient aussi bouclés. Elle passa sa main dans ses boucles.

 

 

Elle vit la vieille dame s’en aller un instant. Elle regarda encore une fois son image : en plus de la coiffure il y avait la robe qui allait avec. Le col échancré laissant ses épaules nues. La robe était de style anglais des années 1800. Sa coiffeuse revint et posa une paire de boucle d’oreille devant elle.

 

 

Elle n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit. Elle soupira, remis une mèche de cheveux en place et se leva. Qu’est-ce qu’elle était lourde cette robe. Elle tourna sur elle-même afin de se voir sous toutes les coutures.

 

Le protocole, pensa-t-elle.

 

Un rire nerveux sortit de sa bouche. L’équipe du colonel Sheppard avait rencontrée le peule des Sourans il y a maintenant deux mois. Le doyen de cette société technologiquement très peu avancée était souffrant et Carson l’avait sauvé d’un mort certaine. Des discussions diplomatiques s’engagèrent très vite et une alliance naquit entre les deux peuples. Les Atlantes leur offraient la médecine et les Sourans un ZMP qu’ils avaient dans un temple déserté. Une chance pour eux. Le traité avait été signé il y a une semaine de cela. Mais le doyen insista pour qu’une immense fête soit organisée pour remercier leur nouvel allié. Elizabeth n’avait guère le temps pour cela, mais il avait insisté et elle avait été contrainte d’accepter. Teyla, Ronon, Rodney, Carson, John et Elizabeth étaient arrivés depuis plusieurs heures en smoking et tailleur. Les différentes gouvernantes avaient ris à leur arrivée et leur demandèrent s’ils comptaient aller comme ça à la réception. 

 

 

-         Le protocole…dit Elizabeth pour elle-même, qui contemplait sa robe dans le miroir.

 

Pour une fois il consistait à changer de vêtement et non pas de laisser quelqu’un en quarantaine dans l’infirmerie sous surveillance militaire.

A suivre...