Citations du moment :
Il importe peu de descendre du singe ; le tout est de ne pas y remonter
Imagine

Retours : Chapitre 1

Retours

 

 

 

Auteur : Chryséis

Site : http://perso.orange.fr/atlantis.fanart/

Genre : un peu tout…action, aventure, romance...

Résumé : Euh…Le titre est pas mal pour un résumé.

Saisons : jusqu’à la saison 3, je ferai des petites notes.

Disclamer : tout ceci n’est pas à moi… je ne gagne pas d’argent... etc.…

 

 

 

Elle vérifia qu’elle avait tous ses cours dans son cartable : c’est bon tout y est. Elle regarda un instant vers la fenêtre : Georgetown était dans le brouillard ce matin. Elle mis son manteau et hésita un moment avant de prendre son écharpe. Les copies ! Elle retourna dans son bureau, agacée, et prit les copies qu’elle devait rendre à ses élèves aujourd’hui même. Elle se dirigea vers la porte, l’ouvrit. Elle sursauta en voyant que quelqu’un était derrière, la main à quelques centimètres de la sonnette. Le militaire, quelque peu dérouté, abaissa sa main calmement.

 

-         Docteur Weir ?

 

Elle fronça les sourcils, ne dis pas un mot et laissa le militaire continuer.

 

-         Je suis le sergent Stevens et…

-         Qu’est-ce qu’il y a ? coupa-t-elle sèchement.

-         Je dois vous amener au Sgc.

-         Je ne peux pas, ma classe m’attend et je suis déjà en retard, dit-elle en s’avançant vers le militaire pour passer.

 

Celui-ci mis son bras en travers, pour l’en empêcher : il avait été prévenu qu’elle pourrait être réticente. Elle observa le bras en travers de son passage et reporta son regard vers le sergent. Il vit dans son regard, quelque chose de dur et froid.

 

-         Nous avons déjà fait le nécessaire, madame, continua-t-il en gardant tout son calme.

-         Je n’ai pas le choix, apparemment dit-elle sur un ton toujours aussi froid.

-         Je suis désolé, répondit-il, sincère.

-         Gardez vos excuses.

 

Elle déposa son cartable à l’intérieur avant de claquer la porte violemment. Elle s’avança vers la voiture, Stevens lui ouvrit la portière et Elizabeth s’engouffra à l’intérieur. 

 

*

 

La voiture la berçait, les arbres défilaient devant ses yeux. Elle laissa son esprit vagabonder librement. Beaucoup de choses avaient changées depuis quatre mois. Trop de choses. Le bruit de l’alarme d’Atlantis lui revient aux oreilles comme si elle y était toujours…

 

-         Qu’est-ce qui se passe ? demanda-t-elle d’une voix assez forte pour couvrir le bruit de l’alarme.

-         C’est l’équipe du colonel Sheppard, ils reviennent sous le feu ennemi, répondit le sergent aux commandes.

-         Baissez le bouclier, ordonna-t-elle. Carson, une équipe médicale, dit-elle dans sa radio.

 

Elle coura en direction de la porte. Elle était paniquée, mais faisait un énorme effort pour ne pas le montrer. Ils n’arrivaient toujours pas. Elle regarda Carson, qui était déjà arrivé avec tout son matériel, prêt à intervenir en cas de besoin. Soudain ils apparurent, tous les quatre : Teyla supportant Rodney et Ronon portant John sur son épaule gauche. Ronon déposa son fardeau. Rodney, s’assit par terre et Teyla se précipita vers Elizabeth pour l’écarter de John. Tout se ralentit. Elizabeth ne pouvait plus bouger : elle observait la scène, impuissante, à demi soutenue par Teyla. Une grosse flaque de sang se formait sous John. Carson, lui donna quelques culot de sang et commença le massage cardiaque puis les décharges électriques. Son corps se soulevait à chacune de ses décharges, mais sans résultat. Il s’acharna ainsi pendant une vingtaine de minutes. Il avait perdu trop de sang. Carson se releva difficilement. Il hocha la tête négativement.

 

-         Non ! cria Elizabeth.

 

Elle voulu s’avancer vers John, mais Teyla l’en empêcha.

 

-         Elizabeth…dit-elle doucement, en larme, elle aussi.

 

Les larmes brouillaient la vue d’Elizabeth et la silhouette de John n’était plus qu’une forme floue au sol.

 

-         Carson…

-         Je suis désolée Elizabeth…

-         Teyla, s’il vous plait, emmenez Elizabeth…

 

Les brancardiers mirent John sur la civière, le recouvrirent d’un drap et se dirigèrent vers l’infirmerie. Ronon regarda Rodney toujours assis par terre à cause de sa cheville blessée. Le runner aida à relever le scientifique, et ils se dirigèrent silencieusement vers l’infirmerie avec Carson, tous les trois assommés pas ce qui s’était passé. Le médecin vit l’ombre d’Elizabeth disparaître au bout du couloir.

 

*

 

Elizabeth se débattit et arriva à échapper à Teyla. Elle courut vers la porte la plus proche, entra et verrouilla la porte de l’intérieur, comme Rodney lui avait appris. Elle entendit la voix sourde de Teyla par delà la cloison, suppliant de lui ouvrir. Elizabeth sentait que, dans le ton de sa voix, Teyla pleurait aussi. Elle frappa ses deux poings sur le mur en hurlant et se laissa tomber par terre. Elle s’allongea par terre, posa sa main sur le sol gelé et pleura bruyamment. Teyla, de l’autre côté, ne supportait plus ses pleurs déchirants.

 

-         Elizabeth…S’il vous plait…

 

Elle se recula, essuya ses larmes et cria :

 

-         Elizabeth ! Ouvrez-moi !

 

Elle donna un violent coup de pied sur la porte. Les pleurs d’Elizabeth étaient devenus presque inhumains. Elle ne prenait même pas le soin de lui répondre. Elle essaya de se souvenir comment Rodney avait fait l’autre jour pour déverrouiller une porte de la cité. Elle renifla, essuya de nouveau ses larmes et tenta de se concentrer. Elle ôta le capuchon et fit plusieurs combinaisons avant de parvenir à entrouvrir la porte. Elle se faufila à l’intérieur et vit qu’Elizabeth était recroquevillée sur le sol, pleurant toujours aussi fort. La jeune athosienne se dirigea vers elle et la releva et la prit dans ses bras. Elizabeth enfouit sa tête dans l’épaule de Teyla. Elle sentait le corps d’Elizabeth bouger à chaque sanglot. Teyla posa sa main sur la tête de son amie et la laissa pleurer. Elles pleurèrent un bon moment, dans les bras l’un de l’autre, assises sur la sol…

 

-         Docteur Weir ? dit une voix masculine qui la sortit de ses souvenirs.

 

Elle cligna des yeux pour refouler ses larmes.

 

-         Nous sommes arrivés, continua le sergent.

 

Elle sortit de la voiture, il n’y avait pas de brouillard à Cheyenne Mountain, juste le soleil et un air glacial. Elle frissonna et se demanda pourquoi ils l’avaient fait venir ici.

 

 

 A SUIVRE...

 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
[ Me contacter ]