Un nouvelles fic. UNe song fic je devrais dire.

[b]Le Deserteur[/b]

[b]Genre :[/b] Drame (et oui ça arrive)
[b]Saison :[/b] 10 et au delà dirons nous mais sans aucun spoiler
[b]Disclaimer : [/b]Rien ne m'appartient. Du tout... Sauf l'histoire, et encore. Donc les perso comme d'hab à MGM etc.. La lettre, à Boris Vian, à quelques détails près.
[b]Notes :[/b] C'est assez rares, mais j'ai pas détourné la chanson. Je le ferais, un jour, c'est clair et net.. Un bel effort d'imagination, mais je le ferais un jour. LA chanson donc, le Déserteur, est plutôt triste... C'est pourquoi j'en ai fait un drames. Afin de coller un maximum aux paroles. Bien sûr j'ai du en changer. Mais mon but était d'en changer me moins possible pour garder la force du texte... C'est court, très court. Mais ça reste un drame.
Et puis tiens, si vous pouviez écouter le Déserteur en même temps (version chanté par Regianni, très belle)  ça serait mieux !

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Jack regarda la porte des étoiles. 10 ans, il avait pris dix ans de vie ces 5 dernières années. Les Oriis. Tout ça par leurs fautes. Ils avaient été heureux à nouveaux. Avec Sam. Et leurs filles. Mais les Oriis avaient envahi la Terre. Il avait tout perdu. Mais il avait fait une promesse. Continuer à vivre. Malgré tout. Malgré leur mort. Mais il ne pouvait plus continuer. Les Oriis étaient parties, vaincu, il n’en restait que quelque uns, mais le président actuel voulait continuer cette guerre, maintenant inutile et sans intérêt. Il inspira, s’installa à son bureau, alluma son ordinateur. Jack se connecta à sa messagerie et tapa une Lettre.

[i]Monsieur le Président

Je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être, si vous avez le temps.
Je viens de recevoir, mes papiers militaires pour partir du à la guerre contre les Orii, avant mercredi soir.

Monsieur le Président, je ne veux plus la faire je ne suis pas sur terre pour tuer des pauvres gens. C'est pas pour vous fâcher, il faut que je vous dise, ma décision est prise je m'en vais déserter.

Depuis que je suis au SGC, j'ai vu mourir son père, j'ai vu partir mes frères et pleurer mes enfants. Leur mère a tant souffert qu’elle est dedans sa tombe, et se moque des bombes, et se moque des vers.
Quand j'étais prisonnier, on m'a volé ma femme, on m'a volé mon âme  et tout mon cher passé.
Demain de bon matin, je fermerai ma porte, au nez des années mortes, j'irai sur les chemins.

Je mendierai ma vie, sur les routes des States. De Boston à Seattle et je dirai aux gens : « refusez d'obéir, refusez de la faire, n'allez pas à la guerre, refusez de partir. »
S'il faut donner son sang, allez donner le vôtre, vous êtes bon apôtre, Monsieur le Président
Si vous me poursuivez, prévenez vos fédéraux, que je n'aurai pas d'armes et qu'ils pourront tirer.

Jack O’Neill.[/i]

Il cliqua sur envoyé. Il regarda son bureau une dernière fois. Les photos de ses amours mortes trôné. Sam, Charlie et les filles.  Et celles de ses amis, morts aussi. Daniel, Teal’c. Il ferma les yeux de douleurs. Il soupira, prit sa veste et sorti. Il fit un dernier salut à Walter. Ce dernier lui rendit avec un sourire triste. Tous avaient beaucoup perdu dans cette guerre, que les officiels, qui étaient restés à l’abri dans leur bunker osés appeler victoire. Mais personne au monde, non personne, n’avait autant perdu que Jack O’Neill.

[b]FIN[/b]

J'avais prévenu, c'est un drame. Vous savez quoi faire ![/b]