Citations du moment :
«Mieux vaut ne pas trop penser. Se reposer davantage sur le corps : il est plus digne de confiance.»
[ Woody Allen ]
Imagine

Discussions : Chapitre 1

Discussions






Auteur: Vicky
E-Mail: vickysg1@wanadoo.fr
Site Web: http://perso.wanadoo.fr/vickyfics/index.html
Genre: romance, AU
Résumé: un pari à honorer…
Situation: saison 1
Spoiler: ma fic Long Journey Home qu'il vaut mieux avoir lu pour comprendre
Disclaimer: pas à moi, pas de sous, juste pour le fun
Note de l'auteur: il s'agit de la deuxième fic faisant suite à mon crossover Long Journey Home, cette fois dans l'univers d'Atlantis.
Bonne lecture!

Ne pas publier sans mon autorisation


 
            Elizabeth se trouvait dans son bureau en train de lire des rapports qui lui avaient été envoyés par les équipes de scientifiques quand John entra sans frapper. Elle ne releva pas la tête, ne fit même pas un signe pour montrer qu'elle savait qu'il était là, attendant qu'il s'annonce de lui-même.
 
"Vous essayez de m'ignorer?" demanda-t-il en prenant place en face d'elle.
 
"Et pourquoi le ferai-je?" répliqua-t-elle tout en continuant à lire.
 
"Parce que vous êtes vexée que j'ai pu vous battre aux échecs."
 
"Ah oui?" fit Elizabeth, relevant brusquement les yeux vers lui. "Sachez, Major, que contrairement à certaines personnes, je suis bonne perdante moi. Et dois-je vous rappeler que nous sommes à égalité simplement?"
 
"On fait la belle alors? Comme ça nous saurons lequel de nous deux est le meilleur…"
 
"C'est quand vous voulez, John, mais pour le moment j'ai du travail. Ce qui me rappelle…"
 
Elle s'arrêta, le fixant dans les yeux et il comprit immédiatement ce à quoi elle faisait référence. Avec les derniers évènements, ils n'avaient pas encore eu le temps de faire leur pari, et ce malgré le fait que SG1 soit repartie depuis déjà près de deux semaines.
 
"C'est quand vous voulez également, Elizabeth."
 
"Pourquoi pas après le déjeuner dans ce cas? Je pense que du travail vous attend déjà sur votre bureau, alors comme convenu dans les termes, je vous attends ici et vous devrez travailler jusqu'au soir. Sinon, cela voudra dire que j'aurai gagné et que vous devrez vous mettre à la disposition des scientifiques."
 
"Et n'oubliez pas que si je gagne, vous devrez prendre deux jours de repos consécutifs. Et croyez bien que j'y veillerai personnellement."
 
"Je n'en doute pas une seule seconde."
 
"Bien dans ce cas, allons déjeuner," fit John en se levant. "Et sans discuter, vous aurez tout le temps de travailler cet après-midi en me surveillant."
 
            Elizabeth poussa un petit soupir même si elle savait qu'il avait raison. Et puis, ce n'était pas comme si elle avait le choix; John ne l'aurait pas laissée avant qu'elle n'ait accepté d'aller au mess. Dans les couloirs les y menant, ils croisèrent Teyla et Ford qui se joignirent immédiatement à eux.
            Une fois installés avec leurs plateaux à une table près de la grande baie vitrée, ils commencèrent à manger, et Teyla posa une question sur une tradition terrestre dont Aiden lui avait parlé.
 
"Je pense qu'Elizabeth sera plus à même que moi pour répondre à cette question, n'est-ce pas?" fit John en se tournant vers l'intéressée.
 
"Et je peux savoir ce qui vous a amené à parler de l'enterrement de vie de jeune fille avec Teyla, Lieutenant?" demanda Elizabeth, haussant un sourcil.
 
"Il va bientôt y avoir une union dans mon peuple et j'ai voulu savoir qu'elles étaient vos coutumes à ce sujet."
 
"Bien entendu. Je ne connais pas son origine, mais y ayant déjà participé, je peux au moins vous raconter ce qui est susceptible de s'y passer."
 
            Bien qu'il fusse curieux de connaître les circonstances dans lesquelles elle avait participé à un enterrement de jeune fille, John n'était pas pour autant prêt à lui poser la question directement; traitez-le de lâche si vous le voulez, mais il tenait trop à sa vie pour cela. Et il devait dire que comme tout homme qu'il était, il était curieux de savoir comment se déroulaient ces fameuses soirées. Apparemment il n'était pas le seul dans le cas à leur table car dès qu'Elizabeth avait commencé à parler, Ford semblait beaucoup moins intéressé par son plateau que par le récit.
            Une fois le déjeuner terminé, Elizabeth et John laissèrent leurs deux compagnons et repartirent dans leurs bureaux respectifs, le militaire juste pour aller chercher le travail qui l'y attendait. Il redoutait déjà les longues heures qui le guettait mais se disait que c'était pour la bonne cause; il devait prouver à Elizabeth qu'il était plus que capable de rester assis à lire des rapports plusieurs heures durant. Et il était bien décidé à gagner son pari rien que pour la voir prendre un peu de repos.
            En arrivant dans la salle de contrôle, il nota immédiatement que la diplomate ne se trouvait pas dans son bureau. Il y entra tout de même, déposant les rapports qu'il avait sous le bras sur un coin de son bureau, ressortant immédiatement après, sachant très bien où la trouver. En effet, quand les portes du balcon s'ouvrirent, il la vit appuyée contre un des piliers, une tasse de ce qu'il soupçonnait être du thé athosien à la main. Elle se tourna en l'entendant approcher et lui fit un petit sourire avant de prendre une gorgée du liquide brûlant.
 
"J'avais besoin de prendre l'air," dit-elle simplement, se retournant une nouvelle fois vers la vue qui s'offrait à elle.
 
"Vous n'avez pas à vous justifier. Vous allez bien?" voulut-il savoir, même s'il n'était pas sûr qu'elle lui répondrait; ils s'étaient peut-être quelque peu rapprochés ces derniers temps, passant du temps ensemble, mais leurs rapports étaient parfois plus gênés, comme la fois où ils avaient parlé sur ce même balcon juste après le départ de SG1.
 
Flashback
 
"John, je peux vous parler un moment?" demanda Elizabeth, une fois que les autres se furent éloignés.
 
"Bien entendu."
 
            Le militaire comprit que la conversation allait être personnelle quand ils dépassèrent le bureau de la diplomate. Ils sortirent sur le balcon et les portes se refermèrent derrière eux, les isolant de la salle de contrôle.
 
"Alors, de quoi vouliez-vous discuter?" demanda John même si au fond de lui il savait sur quoi allait porter cette conversation.
 
"Je voulais m'excuser pour l'autre soir, je…"
 
"Non, c'est moi. Je n'aurais jamais dû vous embrasser. J'étais totalement à côté de la plaque, pardonnez-moi."
 
"Ne vous excusez pas. Vous n'avez rien fait que je ne souhaitais pas."
 
"Comment ça?" demanda-t-il plus confus qu'autre chose.
 
            Elizabeth ne savait que répondre. A vrai dire, elle ne savait pas pourquoi elle avait dit ces mots; c'était juste sorti comme ça, avant qu'elle n'y ait même réfléchi.
 
"Je euh… Oubliez ce que je viens de dire, d'accord?"
 
            Voulant quitter le balcon au plus vite, elle passait d'un pas rapide à côté de John quand celui-ci lui attrapa le poignet pour la retenir. Il la fit se retourner doucement vers lui, mais elle garda les yeux fermement baissés sur le sol. Il commença à avancer son autre main pour lui relever le menton, mais s'arrêta, sachant que ça ne servirait probablement à rien. Mais il se mit à parler, les mots sortant de sa bouche avant qu'il ne puisse les stopper.
 
"Ecoutez, Elizabeth, ce que j'ai fait n'était pas bien vis-à-vis de vous et de Simon. Mais au fond de moi, je n'arrive pas à le regretter. Je sais qu'il ne peut rien se passer, mais je ne regrette pas de vous avoir embrassé. Mais j'aimerais que ce que j'ai fait n'entache pas nos relations. S'il vous plait," il rajouta et elle vit qu'il avait vraiment peur qu'elle ne s'éloigne de lui à cause de ce baiser.
 
"Je ne regrette pas ce baiser non plus," admit-elle, le surprenant totalement. "Mais par respect pour Simon, il ne peut rien se passer."
 
"Et si la situation était différente? Si votre fiancé n'était pas dans le tableau?" voulut-il savoir, curieux.
 
"Il n'est déjà plus dans le tableau, mais il ne le sait pas," dit-elle doucement, lui confiant ainsi ce qu'elle avait déjà admis devant Sam.
 
"Oh…," fit simplement John, cette révélation le surprenant totalement. "Vous voulez dire que s'il le savait…"
 
"Peut-être... Je ne sais pas, John. Je vous avoue que je ne suis pas très douée dans ces cas-là."
 
"Alors laissez-moi vous proposer quelque chose. Si les Asgards nous laissent l'E2PZ qu'ils ont en leur possession, nous aurons un moyen de rentrer sur Terre. Et le Colonel Carter m'a dit qu'ils finalisaient sur Terre un nouveau vaisseau qui permettrait de relier en trois semaines environ la Terre à Atlantis."
 
"Elle m'en a parlé aussi. Mais où voulez-vous en venir?" demanda-t-elle, ne comprenant pas du tout.
 
"Je veux dire qu'une fois rentrés sur Atlantis, on aura de nouveau une petite conversation, d'accord?"
 
            Il n'avait pas besoin de dire de quel genre de conversation il s'agirait, ils le savaient tous les deux. Elizabeth hocha la tête pour signifier son accord; elle ne savait pas encore ce qu'elle souhaitait mais elle espérait que d'ici là elle en aurait une vague idée. Elle fut surprise quand John tendit une main vers elle, attendant vraisemblablement qu'elle la saisisse.
 
"Amis?" dit-il tout simplement.
 
"Amis," répondit-elle, serrant sa main.
 
Fin du flash-back
 
"Je ne sais pas," répondit Elizabeth à sa question, le sortant ainsi de ses pensées. "Je crois que… Je crois que j'ai un peu peur de ce qui nous attendra si on peut rentrer sur Terre. J'ai commis des erreurs, John, j'ai franchit des limites, j'ai pris des décisions que…"
 
"Hey," John l'interrompit, la faisant doucement se tourner vers lui. "Vous avez fait des choix qui paraissaient les mieux appropriés à ce moment-là. Et je vous signalerai que s'il y a quelqu'un qui devrait s'en faire, ça serait plutôt moi. Vous connaissez mon dossier, alors avec ce que j'ai fait au cours de ces mois sur Atlantis, je dois vous dire que je ne suis pas sûr qu'ils me laisseraient revenir. Vous avez l'appui du Président et des alliés qui ne veulent pas voir un militaire à la tête de l'expédition, moi…"
 
            Elizabeth était surprise de l'entendre parler, de le voir comme ça. Lui qui d'habitude semblait toujours confiant, parfois même trop, là elle le sentait anxieux, incertain de ce qu'il adviendrait de lui dans un futur qui semblait proche. Elle ne savait que dire pour le rassurer alors elle fit la première chose qui lui vint à l'esprit: se penchant pour déposer sa tasse au sol, elle s'avança vers lui et l'entoura de ses bras.
            Dire que John était surpris était encore trop faible pour décrire ce qu'il avait ressenti quand il avait senti les bras d'Elizabeth autour de son cou. Ce fut pourquoi il mit un instant à réagir; mais il finit par passer ses bras autour d'elle, la serrant un peu plus contre lui. Il nicha sa tête dans son cou, respirant son odeur et ils restèrent plusieurs minutes dans cette position. Combien de temps, ils ne le savaient pas, mais quand ils se séparèrent, John garda les mains d'Elizabeth dans les siennes, les serrant.
 
"Merci," dit-il simplement et Elizabeth secoua doucement la tête en réponse; elle n'avait aucun besoin de remerciements.
 
"On ferait mieux d'aller travailler," dit-elle en détachant ses mains des siennes et en se dirigeant vers la porte. "Je vous rappelle que vous avez un pari à tenir."
 
"Et je compte bien réussir et comme ça vous serez obligée deux jours consécutifs de repos."
 
"C'est ce que nous verrons, mais ne soyez pas si sûr de vous."
 
            Une fois dans son bureau, Elizabeth s'installa sur sa chaise et John en face d'elle, se saisissant immédiatement du dossier en haut de sa pile. Elle leva un sourcil se disant que peut-être ça devrait être elle qui ne devrait pas être aussi sûre de gagner; il avait l'air vraiment déterminé et tout ça, seulement pour la voir se reposer.
            Etrangement, en début de soirée, quand John reposa le dernier rapport sur l'autre pile qu'il avait constitué au fur et à mesure, Elizabeth ne fut pas si surprise que ça. Oh bien sûr, elle l'avait entendu souffler de temps à autre, il s'était même levé pour lire à un moment, mais il avait accompli son pari; il avait travaillé toute une après-midi et complété son travail. Elle n'avait pas encore levé les yeux sur lui, mais elle se doutait de l'expression suffisante qu'il devait arborer à ce moment même.
 
"Chercheriez-vous à m'ignorer?" demanda-t-il pour la deuxième fois de la journée.
 
"Pas du tout, John," répondit-elle sans cesser de lire le rapport qu'elle avait sous les yeux, "mais j'aimerais finir ceci auparavant."
 
"Bonne idée, comme ça vous n'y penserez pas pendant les deux prochains jours."
 
"Pardon?" fit-elle surprise et le regardant finalement.
 
"Si je réussissais ce pari, vous deviez prendre deux jours de repos consécutifs et j'ai décidé que ces deux jours commenceraient demain."
 
"John, j'ai des briefings…"
 
"Et je sais qu'ils peuvent être reportés. Il ne s'agit pas de briefings dans le cadre de mission mais juste de l'avancée des scientifiques et autres. Ils peuvent attendre."
 
"John…"
 
"Elizabeth, vous avez à peine pris quelques jours de repos depuis que nous sommes arrivés sur Atlantis, et ce seulement parce que Carson vous avait menacé de vous donner un sédatif dans le cas où vous refuseriez. Vous travaillez plus dur que toutes les personnes présentes ici et ce n'est pas bon pour votre santé."
 
"Pourquoi faites-vous ça?" lui demanda-t-elle, poussant un léger soupir.
 
"Parce que quelqu'un doit bien prendre soin de vous si vous ne le faites pas vous-même. Cette expédition a besoin de vous, certes, mais dans un bon état."
 
"De toute façon, pour demain et après-demain, vous ne me donnez pas le choix, n'est-ce pas?" demanda-t-elle, essayant de ne pas trop montrer combien elle était touchée par ce qu'il faisait pour elle.
 
"Non."
 
"Très bien, alors puis-je au moins finir ces deux rapports qu'il me reste?"
 
"Ca me convient. Mais après, on va dîner parce que je dois avouer que j'ai faim," dit-il et Elizabeth ne put s'empêcher de laisser échapper un petit rire.
 
            Le lendemain matin, Elizabeth s'octroyait une grasse matinée quand quelqu'un frappa à sa porte, la réveillant ainsi en sursaut. Pensant immédiatement à une urgence, elle se leva précipitamment et se dirigea vers la porte pour aller l'ouvrir. Et quelle ne fut pas surprise en découvrant John de l'autre côté.
            Celui-ci resta interdit un moment ne s'attendant pas du tout à ce qu'elle lui ouvre vêtue d'un simple top et d'un short. Sans que son esprit puisse y faire grand-chose, ses yeux se promenèrent de haut en bas et de bas en haut sur le corps de sa supérieure, s'arrêtant juste en haut de son top. Là, il pouvait y deviner…
 
"Mes yeux sont plus hauts, Major," le réprimanda-t-elle et ses pensées s'interrompirent immédiatement, alors qu'il levait la tête vers son visage.
 
"Désolé…," bredouilla-t-il, embarrassé.
 
"Est-ce qu'il y a une urgence?"
 
"Euh… non."
 
"Alors puis-je savoir les raisons de votre présence, ici?" le pressa-t-elle, voyant qu'il ne semblait pas en état de les dire de lui-même. "Il me semble que vous m'avez dit que je ne devais pas travailler aujourd'hui et je m'étais donc accordée une grasse matinée en conséquence."
 
"Désolé de vous avoir réveillée," dit-il finalement, reprenant un peu de constance. "J'aurais dû vous en parler hier, mais nous allons passer les deux prochains jours sur le continent," continua-t-il alors qu'elle s'effaçait pour le laisser entrer.
 
"Comment ça nous?" demanda-t-elle, surprise. "Je pensais que pendant ces deux jours de congés, vous assureriez l'intérim."
 
"McKay peut très bien se charger de ça. Moi, je dois veiller à ce que vous ne travaillez effectivement pas et vous savez tout comme moi que si vous restez dans la Cité, il y aura toujours des personnes pour vous solliciter. C'est pour quoi nous allons sur le continent. Je suis sûr que les Athosiens seront heureux de nous voir, les enfants en particulier."
 
"Et s'il se passe quelque chose qui nécessite notre présence sur Atlantis?"
 
"Dans ce cas, et dans ce cas seulement, nous reviendrons plus tôt que prévu. Allez, maintenant, préparez vos affaires, vous n'arriverez pas à me convaincre de renoncer à ça."
 
"Est-ce que vous pourriez aller m'attendre dehors au moins?"
 
"Pourquoi?" demanda-t-il, soupçonneux.
 
"Au cas où vous l'auriez déjà oublié, il faudrait que je me change. A moins que vous ne préfériez que je me promène comme ça dans les couloirs menant au hangar à Jumper?"
 
"Je vais vous attendre dehors," répondit simplement John qui, au rappel de la tenue qu'Elizabeth portait, déglutit et se retint difficilement de faire un nouveau balayage de son corps avec ses yeux.
 
            Il sortit donc précipitamment des quartiers de la diplomate, ne faisant pas attention au regard amusé qu'elle arborait. Il s'appuya dos contre le mur qui faisait face à la porte et croisa les bras, espérant tout de même qu'elle ne prenne pas trop de temps.
            Un quart d'heure plus tard, elle en sortait, un sac à la main et les cheveux encore humides. Sans dire mot, ils partirent en direction des jumpers, faisant juste un arrêt afin que John récupère ses affaires pour les deux jours. Une fois dans le jumper, John s'installa aux commandes pendant qu'Elizabeth prenait place à ses côtés.
 
"Salle de contrôle, ici Jumper 1. Le Docteur Weir et moi partons comme prévu pour le continent."
 
"Bien reçu, Sheppard," lui répondit McKay. "Ne vous inquiétez pas, Elizabeth, Atlantis est entre de bonnes mains."
 
"Je l'espère, Rodney," répliqua la jeune femme alors que John faisait déjà décoller le jumper et ouvrait le toit du hangar.
 
            Le vol jusqu'au continent dura une vingtaine de minutes et John se posa dans une clairière non loin du campement.
 
"Les Athosiens savent que nous venons au moins, Major?" demanda-t-elle, doutant soudain.
 
"Ben disons que…," bredouilla John, ce qui confirma ses soupçons.
 
"Je ne sais pas pourquoi, j'avais une intuition… Je vous laisse vous charger de mon sac," dit-elle en sortant.
 
"De toute façon, je suppose que vous ne me laissez pas le…"
 
            Il ne put finir sa phrase qu'un éclair blanc était venu les entourer, Elizabeth et lui, disparaissant en les emportant avec lui, laissant derrière le Jumper abandonné.
 
 
Fin


 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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