TITRE : Chronique d’un matin.
AUTEUR : Terra
E-MAIL : CarterTerra@aol.com
GENRE: romance
RESUME : aucun
AVERTISSEMENT : les personnages ne m’appartiennent pas, je ne suis pas rémunéré pour cette histoire, etc, etc…
NOTE DE L’AUTEUR : C’est ma seconde fanfic, je l’ai faite en 20 minutes, sur un soudain coup de tête. Je ne suis pas sûre du résultat, alors quelques commentaires, ce serait cool!!
Pour mon étoile…
Merci de ne pas publier sans mon autorisation.
Les paroles de la chanson appartiennent à Mylène Farmer « Au bout de la nuit ».
BONNE LECTURE !
Beau, c’est si beau,
ton corps glissant sur ma peau,
Chaud, que c’est chaud,
ta bouche, soufflant sur mes mots,
Long, oh c’est long,
le temps du dernier frisson,
Froid, qu’il est froid,
ce silence, qui grelotte en moi…
Il fit lentement glisser ses doigts le long de son échine. La caresse était si douce et si intenable qu’elle se réveilla instantanément. La première chose qu’elle vit fut deux yeux qui la dévoraient intensément. Des yeux amoureux. Elle sourit et rapprocha son visage de l’homme allongé à côté d’elle. Son corps nu se pressa contre le sien. Il sourit en silence mais elle le sentit. Elle sentait tout en lui, son désir, son amour, son chagrin, ses forces, ses faiblesses. Front contre front, elle déposa un baiser sur le bout de son nez. Il la serra dans ses bras et remit en arrière quelques mèches blondes qui l’empêchaient de voir complètement ses yeux. Un bleu troublant et profond, à s’y perdre dedans. Et ce sourire, il donnerait tout pour ce sourire. Elle passa une main sur sa taille, l’autre sur sa joue. Il frissonna et s’abandonna à elle.
J : Bonjour.
Il effleura ses lèvres, tendrement, délicatement et ses doigts caressèrent les courbes de son visage. Si doux.
Elle porta alors ses mains à son cou et se rapprocha de lui. Ses mains à lui étreignirent plus encore son corps.
S : Bonjour.
Elle l’embrassa avec autant de douceur que lui. Les lèvres s’amusaient à se chercher, à se frôler. Rien n’était plus suave pour lui que d’entendre sa voix au petit matin, sentir son parfum enivrant, sa peau contre la sienne, sa chaleur le parcourir. Ses yeux capturaient la lumière de l’aube qui peignait sur son iris des nuances plus bleues. Il était fasciné par ses yeux, il voyait tant en elle.
Ils restèrent quelques minutes encore, les yeux baissés, à ne penser qu’à l’autre. Elle avait enfouie son visage au creux de son cou. Il aurait été difficile d’être plus heureux et épanouis qu’eux à cet instant. Les doigts parcouraient la peau, inlassablement. Un contact indispensable. Une symbiose parfaite. Elle sentit sa respiration, son souffle sur sa nuque, sa chaleur. Comment avaient-ils pu s’abstenir pendant six ans ? Et à présent, comment allaient-ils faire ? Comme s’il avait sentit sa soudaine angoisse, il lui chuchota :
J : Je te promets que personne ne nous séparera.
Elle ouvrit les yeux et sombra dans son regard. Elle avait toujours su lire en lui. Son regard exprimait tellement de choses. A cet instant, elle y percevait de l’amour, de l’envie, du désir, de la sincérité. Elle ne doutait pas, elle ne douterait plus.
Beau, c’est si beau,
ton corps, glissant sur ma peau,
Chaud, que c’est chaud,
ta bouche, glissant sur mes mots,
Long, oh c’est long,
le temps, du dernier frisson,
Froid, qu’il est froid,
ce silence, qui grelotte en moi…
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