Citations du moment :
On ne menace pas son enfant d'une ratatouille.
*Super-Nanny*
Imagine

Pfou : Chapitre 1

Auteur : Sandy

Titre : pfou (oui je sais c’est minable mais qu’est ce que vous voulez que j’y face ?)

E-mail : sandy_oneill_sg1@yahoo.fr
Genre : tristounet, mais toujours romance sam/jack
Spolier : le retour de la momie (seulement pour l’idée de départ) ; surtout ne pas lire avant la diffusion de « Traquenard » de la cinquième saison (parce que ben, autrement on y comprend rien).
Disclaimer : ça change pas de d’habitude, il faut vraiment le redire ? ça devient lassant … alors voilà : pas à moi, pas de sous, juste pour vous.

Résumé : je crois que l’on peut le considérer comme la suite de Immortel, les pensées de Sam étant tout aussi présentes.







Cela fait trois jours que je ne l’ai pas vu, je sais que vous me comprenez, on en a déjà parlé la dernière fois.

Jack fait tout pour me réconforter, je sais qu’il souffre lui aussi, mais il ne le montre pas.

Si jamais il lui arrivait quelque chose, jamais on ne se le pardonnerait.


Oh, excusez moi, je vous fait part de mes états d’âme, mais vous n’êtes même pas au courant de la suite de l’histoire. Vous en étiez où ? ah oui, la fin de la guerre et la déclaration de mon général de mari.


Et bien on s’est marié un moi plus tard devant la porte des étoiles, c’était merveilleux, tout le monde était là, même mon frère.

Le projet a été rendu public une semaine plus tard, j’ai été étonnée, les gens l’ont assez bien pris, par contre les politiques … hh … c’est limite si ils ne nous ont pas déclarés la guerre, mais ils n’ont pas eu d’autre choix que d’accepter la vérité.

Et enfin, un matin j’ai rejoins Jack dans son nouveau bureau, si vous l’aviez vu, il était entrain de se battre avec son ordinateur, il allait le jeter par terre quand je suis entrée. Je ne l’ai jamais vu aussi heureux que ce matin là lorsque je lui ai annoncé que j’étais enceinte. Il m’a prise dans ses bras si tendrement qu’on avait l’impression qu’il avait peur de me casser si il me serrait trop fort, et pour la première fois depuis que je le connais je l’ai vu pleurer.

Et voilà vous êtes au courant de toute ma vie, cela fait six ans maintenant que je suis entrée dans son bureau pour lui dire qu’il allait être de nouveau papa.

Et aujourd’hui on ne peut y repenser qu’en pleurant.

Mon enfant, notre fils, a été kidnappé il y a de ça trois jours par Narrim, oui je sais moi aussi je le croyais, on le croyait tous mort, vous étiez aussi présents lors de la transmission, mais il en a réchappé, je ne sais pas comment.


Quel jour sommes nous ? lundi ? déjà … et bien voilà ce qui c’est passé …



Cheyenne Mountain

Base sgc

Samedi


ALERTE ! ALERTE ! ACTIVATION NON AUTORISEE ! ACTIVATION NON AUTORISEE !


J : que ce passe-t-il lieutenant ?

L : on a un voyageur dans le vortex mon général, mais … c’est impossible … monsieur, on reçoit un code Tollan !

J : vous êtes sûr ?

L : certain monsieur.

J : très bien ouvrez l’iris, gardes ! préparez vous au moindre mouvement suspect vous tirez à vue!




C’est à ce moment là que je suis arrivée dans la salle de contrôle, accompagnée d’Alex, il n’avait pas école ce jour là. Mais je vous laisse découvrir la suite.




Un homme passa la porte, il avait l’air mal en point, il s’écroula sur la passerelle.

J : une équipe médicale en salle d’embarquement ! vite !

L : à vos ordres mon général !

S : Jack ? qui est ce ?

Le général se retourna vers sa seule famille regarda sa femme dans les yeux avec un expression de totale incompréhension.

J : je ne suis pas sûr mais il me semble qu’il s’agit de Narrim.

S : mais c’est impossible, il est mort, enfin sa planète … pfou … enfin tu vois. Je ne vois pas comment il aurait pu survivre.

J : oui je sais j’étais là, mais ça ne fait aucun doute, en plus on a reçu un code d’identification Tollan.

S : j’y comprend plus rien, je croyais que la révolte sur Tollana … d’après ce que j’avais compris à son message, Narrim … euh … il est vivant ?

J : le docteur Jackson s’occupe de lui, je crois que l’on va réunir sg1 encore une fois.

A : et moi ?

S (amusée par la mou de son fils) : quoi et toi ?

A : bah oui, je peux venir aussi, oh si te plais maman, je te promet de rien dire.

J (souriant) : comme la dernière fois où tu as confondu deux langue et où tu as demandé au représentant des Arigan (connaît pas moi non plus, mais il fallait bien trouvé un nom) si il ne voulait pas venir détérer le cadavre du jardin avec toi ?

A : c’était pas de ma faute, je voulais juste lui apprendre à jouer au basket, et je me suis trompé de phonème, ils sont très proches.

J : oui, mais en attendant Daniel a mis deux jours à le convaincre que ce n’était qu’une erreur de grammaire et pas un rite barbare de cette planète.

A : mais c’est fini ça maintenant, et pi j’ai grandi.

S : oui de deux semaine.

Jack et Sam se regardèrent et se sourirent, ils étaient d’accord.

S et J : allé grimpe !

A (fou de joie) : ouaiiii ! !




Attendez pas tous en même temps je ne comprends rien !

Pourquoi est ce que Daniel se serait occupé d’un malade ?

Oups ! non, me dites pas que je vous ai pas prévenu ?

Désolée, je suis vraiment tête en l’air, alors, quand Jack dit Dr Jackson il parle en fait de Janet.

Daniel s’est enfin lancé, il a demandé Janet en mariage trois mois après leur baisé dans la salle d’embarquement. Ils se sont mariés à la surface, c’est le général Hammond qui les a marié, tout comme nous.

Je dois aussi vous dire qu’il a adopté Cassandra, ils forment vraiment une très belle famille, qui s’est agrandie un an après par l’arrivée d’une petite Charline.

Et pendant que j’y suis je crois que Cassy et Ria’c … mais c’est un secret pour l’instant alors pas un mot, je vous fait confiance.



LE DOCTEUR DANIEL JACKSON ET TEAL’C SONT DEMANDES DE TOUTE URGENCE EN SALLE DE BRIEFING, JE REPETE …


Daniel et Teal’c arrivèrent en même temps en salle de briefing, étonnés que l’on face appel à eux.

En effet Daniel ne partait plus en mission voulant se consacrer à son travail de laboratoire et surtout à sa famille.

Teal’c lui non plus ne partait plus sur le terrain, sa famille et lui s’était installés sur terre, et maintenant il était toujours le bras droit du général O’Neill et s’occupait de l’entraînement des nouvelles recrues.

D : Jack que ce passe-t-il ?

J : je ne suis pas sûre mais j’ai bien l’impression que Narrim viens d’échouer sur la passerelle il y a à peine dix minutes.

D : mais comment ? sa planète…

J : oui je sais, pfou…

T : si je puis me permettre, il serait préférable de l’interroger le plus vite possible O’Neill.

S : je suis d’accord avec Teal’c, on ne peut pas risquer de refaire la même erreur qu’il y a dix ans.

J : je sais, Teal’c pourriez vous contacter Thor, je voudrais savoir exactement ce qui ce passe.

T : j’y vais de ce pas O’Neill.

J : merci, Daniel, je voudrais que vous preniez deux gardes avec vous pour les rajouter à ceux qui surveille l’infirmerie, et que vous me préveniez dès qu’il bouge ne serait-ce qu’un cil.

D : j’y vais.

S : et moi je fais quoi mon général ?

A : pfffff….

S : peut on savoir ce qui vous fait rire jeune homme ?

A : t’as appelé papa mon général !

S (se retenant de rire devant la moue de son fils) : oui et alors ?

A : ça fait drôle ! !

S (en s’agenouillant devant lui) : d’accord, et je devrais l’appeler comment alors, c’est vrai, je suis colonel, et c’est mon supérieur, donc je lui dois le respect, parce qu’on est dans l’armée.

A (riant toujours) : oui mais c’est ton mari ! 

S (lui faisant des chatouilles et riant avec lui) : c’est vrai ! !

J (qui regardait sa femme et son fils avec tendresse et amour) : tu as raison, mais tu vas venir faire un bisou à ton général de papa, et après tu vas allé avec ta colonelle de maman voir ton général de tok’ra de grand père.

A (se jetant dans les bras de son père) : c’est vrai ! on va voir papy Jacob et papy Selmak ?

J (l’attrapant de justesse) : oui, allez filez, et ramenez les moi ici.


Dix minutes s’écoulèrent, Sam et Alex était prêts à rejoindre la base Tok’ra. Sam entrait les coordonnées et Alex l’attendait sagement sur la passerelle, lorsque l’alarme retentie dans la base.

Sam regarda par la vitre de la salle de contrôle et vit Narim pénétrer dans la salle d’embarquement, il enclencha la porte grâce à une sorte de bijoux qu’il portait au poignet (comme Cassandra dans 1969 mais en tout petit donc qui peut paraître sans danger). En voyant l’enfant sur la passerelle il s’en empara pour s’en servir de bouclier car déjà les garde le tenaient en joue.

N : si vous tirez l’enfant mourra !

Il avait la voix déformée par la haine, puis ses yeux se mirent à briller.

N : laissez l’iris ouverte sinon l’enfant mourra aussi.

Sam et Jack regardaient impuissant leur enfant effrayé dans les bras de l’homme qu’ils considéraient à une époque comme leur allié.

L : mon général ? que fait on ?

J (regardant Sam dans les yeux) : laissez l’iris ouverte (au micro) garde, baissez vos armes.

Narrim recula de quelques pas et pénétra dans le vortex se servant toujours d’Alex comme bouclier.

Lorsqu’ils disparurent par la porte Sam s’effondra littéralement en pleurant toutes les larmes de son corps. Jack se baissa et la releva en la serrant dans ses bras, il avait de la haine dans les yeux mais réussi à lui dire avec une voix rassurante : je te le ramènerais, je te le promets. Lieutenant envoyez des gardes à l’infirmerie pour savoir ce qui c’est passé, dès que Teal’c revient envoyez le moi dans mon bureau, et je veux que vous demandiez au colonel Davis d’aller chercher personnellement le général Carter à la base Tok’ra, j’emmène le colonel O’Neill dans ses cartiers.

L : à vos ordres mon général !


Jack porta Sam jusque dans leur quartiers commun, il la posa sur le lit où il s’assit lui aussi, elle se blottit dans ses bras et continua à pleurer.

Malgré lui Jack se sépara d’elle.

J : il faut que j’aille voir ce qui c’est passé à l’infirmerie, je veux que tu te repose, je te ferais appeler dès que ton père arrivera.

S : on va le revoir n’est ce pas Jack ?

J : oui je te le promets.

Il lui donna un doux baiser sur les lèvres et sortit de la chambre.





Voilà vous connaissez le début de l’histoire maintenant, mon bébé est loin de moi, de nous…

Mais j’ai confiance en Jack, il va me le ramener, je le sais, qui plus est, papa est venu nous aidé ainsi qu’Anise, et hier Teal’c est arrivé avec Thor en vaisseau. Si on le retrouve,… enfin quand on va le retrouver je ne donne pas cher de la peau de Narrim.

Ah, j’allais oublier Janet, Daniel et tout ceux qui se trouvaient à l’infirmerie vont bien, apparemment Narrim a utilisé un gaz anesthésiant pour les endormir. Et grâce au caméras de surveillance on a pu voir que c’est Daniel qui a déclenché l’alarme en voyant sa femme à terre, puis il s’est écroulé, et Narrim qui était en train de se soigné s’est dirigé en courant vers la porte des étoiles, et … vous connaissez la suite.

Tout à l’heure je vous ai dis que ça faisait trois jours, en fait pas tout à fait, mais pour moi j’ai l’impression que ça fait plusieurs années.

Il est quatre heure du matin, je regarde Jack dormir, il est très agité dans son sommeil, c’est la première fois qu’il ferme les yeux depuis samedi. Le briefing est prévu pour dans trois heure, je crois que je vais le laisser dormir un peu, il en a besoin.

Je vais vous raconter la journée d’hier pendant ce temps là.




Cheyenne Mountain

Dimanche


Une lueur blanche envahie la pièce, laissant apparaître Teal’c accompagné de Thor. Sam et Janet arrivèrent à ce moment là et furent soulagées de voir apparaître un nouvel allié dans leur recherche.

Th : salutation O’Neill.

J : bonjour Thor, je suis ravi de vous revoir. Malheureusement depuis le départ de Teal’c pour Asgardia la situation est différente.

T (étonné par cette déclaration) : que ce passe-t-il O’Neill ?

J : asseyez vous je vais vous expliquer.

Un nouvel halo envahi la pièce et le siège de Thor apparu au bout de la table en face de la place du général.

J : hier, Narrim a réussi a s’échapper en neutralisant toutes les personnes présentent à l’infirmerie, et dans sa fuite il a kidnappé Alex qui se trouvait dans la salle de la porte.

Th : vous m’en voyez désolé (se tournant vers Sam) soyez sûr colonel que les Asgards feront tout leur possible pour vous ramener votre enfant.

S (esquissant un faible sourire) : je vous remercie Thor, seulement je crois que nous avons un autre problème qui ne va pas faciliter notre recherche. Avant qu’il ne puisse passer la porte, nous avons pu nous rendre compte que Narrim était un goaul’d.

T : comment cela se fait-il, il nous a été assuré qu’aucun goaul’d avait survécu à la guerre.

Da (ça c’est le colonel Davis) : c’est bien là le problème, nous ne savons pas d’où il peut sortir.

Th : cela m’étonne au plus haut point, si vous le permettez je vais contacter le haut conseil Asgard pour les prévenir, je reviendrai dès qu’un décision aura été prise, mais soyez assuré de notre entière collaboration.

J : merci Thor.

Après que Thor se soit téléporté à bord de son vaisseau, Jacob qui avait attentivement écouté ce qui c’était dit pris la parole.

Ja : je ne comprends vraiment pas, comment un goaul’d aurait pu nous échapper ?

D : ça j’aimerais bien le savoir, la Tok’ra n’en a vraiment pas eu vent ?

An : non docteur Jackson, la Tok’ra est beaucoup moins active depuis la fin de la guerre, la rareté des symbiothes fait que nos effectifs diminuent considérablement, malgré le fait que les hôtes ne soient aujourd’hui plus un problème.

J : oui tout ça c’est bien joli mais ça ne résout en rien notre problème, un goaul’d, en l’occurrence Narrim, détient mon fils, et je vous promets que lorsque je le tiendrais, ancien allié de la Terre ou pas, il mourra.

Jack se leva et se plaça derrière Sam. Il posa ses mains sur ses épaules et se pencha pour lui parler à l’oreille.

J : je dois te parler dans mon bureau.

S : je te suis.

Une fois seul dans le bureau du général (vous savez lequel c’est : celui de Hammond), Jack pris Sam dans ses bras et la serra pendant de longues minutes. Puis il la fit s’asseoir sur un fauteuil et se plaça accroupi devant elle.

J : je vais te confier la base durant les recherches.

S : Jack ! non ! laisses moi venir avec toi !

J (lui prenant les mains) : Sam écoutes moi, je préfère que tu restes là, je serais plus tranquille.

S (les larmes aux yeux) : non,…, j’ai besoin de venir, s’il te plait.

J (la regardant dans les yeux) : chérie, je t’en prie, je voudrais que tu prenne la direction pendant notre absence, je te promets qu’on va tous revenir sain et sauf et que tu pourra serrer Alex dans tes bras très vite, mais en attendant tu vas t’occuper de la base avec Janet.

S (serrant Jack dans ses bras) : promets moi de revenir le plus vite possible et de ne pas prendre de risque, je vous veux tout les deux … je vous aime tout les deux si fort (elle éclatât en sanglots).

J : shuut, c’est promis.

Ils se levèrent, Jack chassa les larmes des joues de sa femme avec son pouce et l’embrassa tendrement avant de se détacher d’elle pour rejoindre les autres en salle de briefing.

Sam sécha ses dernières larmes et le suivit.

Da : mon général, savez vous sur quelle planète s’est réfugié Narrim ?

J : non colonel, il a utilisé une technologie pour enclencher la porte sans avoir à se servir des ordinateur de la salle de contrôle.

S : je devrais pouvoir résoudre ce problème, donnez moi une heure pour retrouver la destination.

J (lui prenant la main et plongeant un regard charger d’amour) : vas y, Daniel accompagnez là.

D : on y va.

Daniel et Sam sortirent en direction de la salle des commandes.


An : puis je savoir comment vous comptez faire une fois sur place ?

J : c’est simple, on le retrouve, on récupère Alex et on élimine cette tête de serpent.

Ja (avec un petit sourire) : je vois que vous avez toujours les mêmes méthodes.

Jan (ça c’est Janet) : un plan à la O’Neill quoi !

J : ça c’est toujours avéré payant !

T (toujours aussi calme) : je confirme. O’Neill je propose que Ria’c se joigne à nous.

J : c’est une bonne idée, d’autant plus que Sam ne vient pas.

T (se levant) : je vais l’appeler, Dreau’c viendra aussi à la base pour soutenir le colonel.

J : je suis d’accord, elles sont devenues très amies depuis que vous êtes installés sur Terre.

Teal’c sortit donc appeler sa famille. A ce moment là Thor réapparu.

Th : je viens de prévenir le haut conseil, ils ont été particulièrement surpris de cette nouvelle, et sont disposé à vous fournir toute l’aide possible.

J : merci. Bien, je ne vais pas vous retenir plus longtemps, allez prendre du repos, je crois que l’on va en avoir besoin. Je vous ferais prévenir dès que Sam aura les coordonnées de la planète. Je voudrais aussi vous remercier, votre aide est vraiment la bienvenue.

Ja (se rapprochant de Jack) : ne vous inquiétez pas Jack, tout va bien se passer.

J : merci Jacob.

Tout le monde s’apprêtait à sortir, quand Jack demanda à Janet de rester quelques minutes.

Jan : qui a-t-il mon général ?

J : je voudrais vous demander de veiller sur Sam en mon absence, vous êtes sa meilleure amie.

Jan : je veillerais sur elle Jack, ne vous en faites pas.

Ils se serrèrent dans les bras d’un de l’autre. Puis Janet retourna à l’infirmerie pour finir d’analyser le gaz utilisé par Narrim pour les endormir.




Voilà, il est maintenant cinq heure du matin et je crois que je vous ai dit l’essentiel, Jack s’agite de plus en plus dans son sommeil.

Il parle, je ne comprends pas ce qu’il dit seul quelques mots reviennent : Charly, Alex.

Je me demande comment toute cette histoire va finir, on était tellement heureux, on avait une vie paisible. Et aujourd’hui tout est bouleversé, mais j’ai une totale confiance en lui, je sais au fond de moi que tout va bien aller. Dans peu de temps ma famille sera à nouveau réunie et heureuse … enfin j’espère.

Je suis désolée, je ne peux m’empêcher de verser quelques larmes, à chaque fois que je ferme les yeux je revoie Alex tenu par Narrim, je ne peux pas m’enlever cette image de la tête.

J : non ! ! !

S : Jack ! calmes toi, tout va bien.

Jack vient de se réveiller en criant, je le serre contre moi, il est vraiment apeuré.

J : Sam, qu’est ce qu’on va faire sans lui.

Sa voix tremble, il me serre fort contre lui pour se rassurer.

S : shuut, tout va bien se passer, j’ai confiance en toi, tout ira bien.

Plus un mot n’est échangé, on en a pas besoin pour se comprendre, depuis longtemps, chacun sait ce que l’autre ressent et pense.


Il est maintenant six heure, on a pas bouger, on se réconforte l’un l’autre. D’un commun accord on se lève pour livrer la plus importante bataille de notre vie.


Tout le monde est présent dans la salle de briefing à notre arrivée, même si la réunion n’est prévue que dans une demi heure. Toutes les têtes sont tournées vers nous, mon père vient me serrer dans ses bras et sans un mot il m’accompagne à mon siège. Ils sont tous prêts à partir au combat, Ria’c et Dreau’c sont aussi présents.

J : je crois que l’on peut commencer, colonel avez vous les coordonnées de la planète ?

S (il a reprit le mode militaire, dans un sens je préfère) : oui mon général, il s’agit de P9X666, il était prévu que SG20 la visite la semaine prochaine. D’après la sonde envoyée hier, cette planète est désertique au même titre qu’Abydos. La porte n’est pas gardée, et nous avons pu repérer un village à cinq kilomètre au Sud. Et … (je le regarde dans les yeux et je crois qu’il peut lire la peur dans mes yeux) nous avons envoyé un ULM qui nous a renvoyé les images d’une construction … il s’agit d’une pyramide de type goaul’d. Mais je crois que Daniel serait plus à même de vous l’expliquer.

J : merci colonel. Docteur Jackson ?

Jack, à coté duquel je suis assise, se serre la main sous la table, nos regards se croisent mais se détournent vite lorsque Daniel prend la parole.

D : oui, j’ai bien étudié cette construction, et comme Sam vient de le dire, c’est effectivement une pyramide goaul’d, et cette fois je peux même vous dire à qui elle appartient, grâce au symbole se trouvant à son sommet. Ce qui d’ailleurs est tout à fait inhabituel, en effet, jamais on a rencontré de construction avec un symbole au sommet, que ce soit…

J : Daniel ! au fait, s’il vous plait ?

D : euh…oui alors donc le symbole est un œil. En effet dans de nombreuses cultures, le soleil est ainsi perçu comme un œil tout puissant ou il est symbolisé par un œil tel le jeune dieu du soleil égyptien Hor ou Horus, également représenté sous la forme d’un faucon ou d’un homme à tête de faucon. Son œil, figuré d’une façon stylisée, est appelé « l’œil d’Udjat » et, en tant qu’amulette, on lui attribue un authentique pouvoir. C’est le même thème que l’on retrouve avec le paon, oiseau d’Héra en Grèce, mais ça c’est une autre histoire.

An : voyons docteur Jackson, soyez sérieux, comment un goaul’d de cette importance aurait pu nous échapper ?

D : justement, c’est ce qui m’étonne le plus, nous avons éliminé Horus il y a longtemps, mais personne ne nous dit qu’un usurpateur n’a pas pris son identité, après tout c’est l’un des plus puissant. Pour un goaul’d voulant se donner de l’importance, Horus est le meilleur moyen.

J : expliquez vous.

D : et bien, comment dire, … Horus est l’un des dieux principaux de l’Egypte ancienne. Appelé aussi Her ou Hor, il est le fils d’Isis et d’Osiris, et est souvent figuré avec une tête de faucon. Tout pharaon apparaît, à sa mort, comme son incarnation. Il présente différentes formes comme celle d’Harpocrate, enfant d’Isis et d’Osiris. Inversement, il s’assimile à Rê, comme mort-ressuscité, en particulier à Edfou. Il appartient soit à la triade Horus, Hathor, Ihi, en début de création ; soit à celle Isis, Osiris, Horus, en fin de cycle. Horus tire son nom de Her, la racine-cause. Il signifie donc l’âme du monde, le verbe créateur. Selon ses fonctions, il a plusieurs noms : il est le soleil se levant à l’horizon, le soleil dans sa course, le vainqueur de Seth ou encore le vengeur de son père Osiris. Sa naissance tient du miracle. Deux couples jumeaux divins se situent à l’origine de l’Egypte, Isis et Osiris, Seth et Nephtys. Hélas la jalousie brise une si belle entente. Seth le mauvais tue son frère Osiris et pour achever son œuvre il le découpe en morceau. Sa sœur et épouse Isis, la magicienne parvient à tous les retrouver, à l’exception du phallus. Malgré cela, elle réussit à s’unir à son époux pour concevoir un fils, Horus, et à le ramener à la vie. Puis elle fuit, avec en elle ce germe de vie, dans le delta du Nil où elle accouche dans le plus grand secret. Très vite, Horus grandit avec le sentiment de sa mission de vengeance et de son rôle de roi. Une lutte pénible lui rend le trône. Il perd l’un de ses yeux, tandis que son oncle et rival Seth, perd sa virilité. Mais Seth ne se tient pas pour pattu et il porte son cas devant la justice des dieux. Le tribunal de Rê donne raison à Horus qui règne à jamais sur l’Egypte, en tant que pharaon.

J : et ben ! ça c’est de la famille ! j’aimerai pas être à sa place.

Ja : oui, mais ça explique la présence sur Terre de Seth il y a quelques années. Par contre je ne pense pas que ses forces soient importantes, après tout on en a pas entendu parlé avant. A mon avis on ne va pas avoir de mal à le vaincre facilement.

Th : je suis tout à fait d’accord avec vous, d’après les vaisseaux espions déjà sur place depuis hier soir, il y a très peu d’activités, je vous propose donc d’y aller avec mon vaisseau, nous y seront dans vingt de vos minutes. Ce qui évitera de vous faire repérer en empruntant la porte.

J : c’est d’accord, Teal’c qu’en pensez vous ?

T : ce plan me paraît applicable, une unité d’attaque de nombre restreint devrait suffire pour éliminer toutes menaces.

J : alors c’est partit les enfants. L’équipe sera composée de moi, Teal’c vous en êtes ?

T : oui O’Neill.

J : Jacob ?

Ja : bien sûr.

J : Ria’c ?

Il se contenta d’incliner la tête pour approuver.

J : Daniel, je ne vous force à rien.

D : vous ne pensez tout de même pas que je vais rester là, bien sûr que je viens.

J : merci, colonel Davis, vous resterez avec Thor pour nous guider depuis le vaisseau.

Da : à vos ordres mon général.

An : et moi ?

Ja : je voudrais que vous rejoignez la Tok’ra pour les informer de la situation et que vous reveniez au SGC au cas où on aurait besoin de vous.

J : bien pas d’autres question ? je vous attends tous ici dans trente minutes.


Cela fait trois heures maintenant qu’ils sont partit, je me retrouve seule à la base, heureusement que Janet et Dreau’c sont avec moi, je ne sais pas ce que j’aurai fait sans elles. Cassy a dit qu’elle nous rejoindrait dans la soirée, Janet me dit que je devrai rentrer mais je ne peux pas en sachant que les hommes de ma vie sont loin de moi.






Deux jours maintenant et aucunes nouvelles, deux jours que j’attends, deux jours que je n’ai pas fermé l’œil. Vous vous souvenez sûrement de l’arrivée de Cassy sur terre, je lui répétais sans cesse qu’elle était très courageuse, et bien aujourd’hui c’est elle qui me serre dans ses bras en me disant : « tu est très courageuse Sam », je crois que c’est devenu un automatisme entre nous, dès que quelque chose va mal, on se rassure mutuellement avec cette seule phrase.

Anise est revenue hier, et nous a dit qu’elle resterait autant que possible à la base, je dois vous avouer que je ne l’ai jamais vraiment aimée, avec ses air de bimbo sur le retour à la limite de la Barbie vieillissante, et ses par choques dignes d’Alerte à Malibu (note de l’auteur : pour ceux qui sont intéressés elle a vraiment joué dedans, au tout début de la série). Qui plus est, le fait qu’elle est essayée de séduire Jack n’a rien arrangé. C’est lui qui m’a dit ce qu’elle avait essayé de faire en salle de détention, il était plié en deux tellement il riait, et moi je crois bien que ce jour là j’ai eu une vrai crise de jalousie. Je m’en rappelle comme si c’était hier, Jack riait tout ce qu’il pouvait et moi je l’ai regardé avec un sourire un peu forcé et je lui ai dit : « je te promets que si elle ose lever les yeux sur toi la prochaine foi qu’elle repasse la porte je lui fais avaler son serpent ! », il m’a regardé et a éclaté de rire, puis il m’a embrassé comme jamais et … enfin pour résumer deux jours plus tard j’étais dans son bureau pour lui annoncer la prochaine venue d’Alex.

Ca me fait du bien de vous raconter tout ça, ça me rend le sourire et me fait espérer là où les doutes s’installent.


L’alarme vient de se déclencher, je me mets à courir vers la salle de contrôle.

L : c’est un code Tok’ra mon colonel.

S : ouvrez l’iris vite !

L : iris ouverte.

Je crois que ce sont les plus longues secondes de toutes ma vie, je fixe le vortex en attendant que le ou les voyageur en sortent. Mon père, c’est mon père ! ils reviennent enfin ! je me précipite en salle d’embarquement, et attend les autres avec impatience.

Papa est suivit de Teal’c, de Ria’c, de Daniel et du colonel Davis.

S (avec une voix peu assurée) : Papa ? ou sont Alex et Jack ? (je ne peux pas m’empêcher de reculer en secouant la tête, je sens les larmes coulées sur mes joues sans pouvoir les refouler une fois de plus)

P (me prenant dans ses bras) : ne t’inquiètes pas ils vont bien, ils sont avec Thor, Alex voulait rentrer en vaisseaux et profiter de son ‘’tonton Thor’’ comme il dit.

S (très soulagée) : merci mon dieu !


Janet arrive en courant et se jette dans les bras de Daniel, qui l’embrasse passionnément, et la même scène se reproduit avec Teal’c et Dreau’c. Et c’est là que je vois Cassy à l’entrée de la salle qui s’est perdue dans les yeux de Ria’c, ils n’osent pas avancer ni l’un ni l’autre. Je suis la seule à savoir ce qu’il y a entre ces deux là, alors je crois que c’est à moi de jouer les entremetteuse cette fois ci.

S : je voudrais tous vous remercier pour ce que vous avez fait, et j’aimerais que vous me racontiez tout s’il vous plait, mais avant … (vous voulez pas m’aider là j’arrive pas à trouver … à voilà !) Ria’c ?

R : oui Sam ?

S : je sais que tu dois être épuisée, mais est ce que tu voudrais bien aider Cassandra, on va avoir besoin de café, pour ce débriefing.

Et là, je vous le donne en mille, ses yeux s’illuminent et il me sourit pour me remercier.

R : oui bien sûr.

S : merci.

Tout le monde me regarde bizarrement, je crois que depuis le temps ils savent très bien qu’il y a un percolateur en salle de briefing … oh lala une blague à la O’Neill vite ! !

S : ben quoi ? celui du mess est meilleur non ? (désolée … Jack ! jamais là quand on a besoin de lui celui là !)


Mon cœur c’est soudainement allégé, je sais que vous me comprenez, mon fils et mon mari sont sain et sauf et dans quelques heures ils seront de nouveau à mes côtés, je vais pouvoir les serrer dans mes bras.

Nous avons tous décidés qu’il n’était pas nécessaire que tout le monde soit là pour me dire ce qu’il c’était passé, papa est donc rentré avec Anise sur la planète Tok’ra pour faire leur rapport au haut conseil.

La réunion a duré plus d’une heure, je vais essayer de vous réduire ça à quelques phrases.

Lorsqu’ils sont arrivé en orbite de P9X666 déjà trois vaisseaux Asgards étaient présents, d’après ce que m’a dit Daniel il était inconcevable pour eux qu’un goaul’d s’en sorte encore une fois, c’est pourquoi ils avaient mis toutes les chances de leur coté. Ils ont vite repérés le palais, enfin la pyramide, et ont été téléportés aux abord de cette dernière pour repérer le terrain. Après une heure d’observation, ils se rendirent compte que les force de Horus étaient vraiment très faibles, et décidèrent d’attendre la nuit pour intervenir. Il était convenue avec Thor que dès qu’Alex avait été récupéré, les vaisseaux Asgards balaieraient de leurs rayons toutes la surface de la planète pour éliminer toutes menaces.

Une fois la nuit tombée ils pénétrèrent dans le bâtiment et ne rencontrèrent que très peu de Jaffa, qui toujours d’après Daniel étaient les mêmes que ceux d’Abydos, lors de la première mission, je ne sais pas si vous vous souvenez mais ils n’avaient pas de symbiothes. Enfin toujours est il qu’une fois ces gars là éliminés ils retrouvèrent Alex et Narrim dans la salle du trône se regardant dans le blanc des yeux, et s’énervant l’un contre l’autre.

N : cela ne sert à rien de t’énerver petit homme, tu es seul ici, et personne ne viendra te chercher.

A : mon papa il va vous casser la figure et ma maman elle va vous faire exploser le serpent que vous avez à la place du cerveau !

N : ton père et ta mère ne peuvent rien pour toi, ils ne savent même pas où tu te trouve.

Et c’est là que Jack, vraiment, mais alors très en colère, entre en scène.

Enfin bref, à la fin Narrim = prisonnier, Alex = câlin papa, et tout le monde = content. Je crois que je ne peux pas faire plus simple.


Teal’c m’a expliqué qu’ils n’étaient pas rentré plus tôt car ils ont interrogé Horus tout le lendemain, sans résultat à part la certitude qu’il était le dernier. Il s’était réfugié au SGC car il savait que nous aiderions son hôte. Mais ce qu’il ne savait pas c’est qu’aux yeux de Jack le fait d’avoir enlevé son fils ne méritait que la mort. Ria’c m’a dit qu’il aurait fait comme lui (Ria’c ? tu ne nous cacherais pas quelque chose par le plus grand des hasard ? Cassy ? pourquoi ce sourire sur ton visage ? oh mon dieu ! je crois qu’il faut que je leur parle à ces deux là !), Jack s’est apparemment isolé avec lui avant de partir et lui a tiré une balle en pleine tête, ne lui laissant aucune chance. Je vais vous dire une chose, je ne peux pas juger son action, puisque si j’avais été à sa place j’aurais fait exactement la même chose.


Voilà toute l’histoire, Daniel m’a assuré que je pouvais rentrer les attendre à la maison, et je crois que c’est ce que je vais faire, je tombe de fatigue.




Une fois chez elle Sam s’est étendue sur le canapé, malgré son désir le garder les yeux ouverts, elle s’endormit dans la seconde.

Une dizaine de minute plus tard, une lumière blanche envahit le salon et apparurent Jack portant Alex. Ils regardèrent tous les deux Sam dormir et chuchotèrent :

J : tu crois qu’on devrait la réveiller ?

A : mais elle dort comme un ange.

J : t’as pas envie de lui faire un câlin ?

A : si.

D’un commun accord ils se rapprochèrent du canapé et Jack s’agenouilla devant et posa Alex, puis il tendit sa main vers le visage de sa femme. Il lui caressa la joue et dit :

J : heho, Dorothée ? j’ai une surprise.

A : maman ? tu dors ?

Sam ouvrit les yeux et sourit en les voyant, elle les attrapa par le coup et les serrèrent dans ses bras tous les deux.




Merci, je ne sais pas quoi dire d’autre, merci.

Je voudrais vous remercier pour m’avoir écoutée, je voudrais remercier Jack de m’avoir ramené mon bébé, je … je … désolée de me donner en spectacle mais cette fois c’est de joie, je vous le promets.

Ça y est, ma famille est réunie, mais … eh ! attendez ne partez pas ! vous ne croyez pas que vous oubliez quelque chose ? comment ça quoi ? et Cassy ? je sais que ça fait presque trois jours que je vous raconte ma vie mais c’est pas une raison pour partir avant la fin du film ! allez hop ! rasseyez vous !


Le lendemain j’ai rendue visite à Cassy avec Alex, elle habite un petit appartement dans le centre ville, et devinez qui m’a ouvert la porte ? oui parfaitement, Ria’c. Qu’ils sont mignons tous les deux.

Bon alors en quelques mots, je sais que vous êtes fatigués, j’avais raison hier, Cassy est enceinte, c’est merveilleux. Ria’c l’a demandé en mariage la semaine dernière et ils ont déjà prévu de l’annoncer à tout le monde au barbecue prévue ce week-end. Je ne sais pas vous mais j’imagine déjà la tête de Daniel en apprenant qu’il va être grand père, et tel que je connais Jack il ne va pas le lâcher de si tôt.


En fait pour finir je crois qu’on peut dire que tout est bien que finit bien, et que l’on forme tous une merveilleuse famille.

Hé ! attendez une minute ! il ne manquerait plus que Charline Jackson devienne Charline O’Neill et ce serait le pompon. je crois que je vais un peu vite, après tout ils sont trop jeune. N’empêche …




C’est fini !

J’espère que ça vous a plut.

Par contre pour la petite histoire je l’ai écrit les 3 et 4 mai mais vu que ‘’Traquenard’’ ne sera diffusé que le 10, je préfère attendre pour vous le faire lire, parce qu’autrement ça gâche un peu si on connaît déjà la fin de l’épisode à l’avance.

Gros bisous à tous

Sandy O’Neill






 
 
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