Sandy O'Neill
(cette fic est hors concour puisqu'elle date de quelques années déjà)
Le colonel Jack O’Neill et le docteur Daniel Jackson étaient tous les deux les pieds dans l’eau, une canne à pêche dans les mains et des lunettes de soleil sur le nez, cela faisait bien une heure et demi qu’ils n’avaient pas bougé, mais ça ne semblait pas les gêner outre mesure.
Mais la tranquillité de leurs vacances dans le Minnesota fut soudainement interrompu par la sonnerie du téléphone portable de Daniel.
Jack fut tellement surpris qu’il faillit tomber à l’eau, pendant que Daniel décrochait en se retenant de rire.
D : Docteur Jackson, j’écoute.
… : …
D : très bien nous arrivons.
Et il raccrocha sans un mot de plus, alors que Jack lui lançait des regards de plus en plus incendiaires.
D (se levant) : il faut y aller Jack.
J (limite colère) : vous vous foutez de moi j’espère, parce qu’on est arrivé hier soir et qu’il est hors de question que je rentre à la base …
D : c’est Sam.
J (se levant d’un bon) : qu’est ce qui ce passe ?
D : je n’en sais pas plus il faut juste que l’on rentre le plus vite possible, le général nous expliquera tout en arrivant.
J (qui courrait déjà à sa voiture avec ses chaussures à la main) : mais qu’est ce que vous attendez, dépêchez vous !
Base Cheyenne Mountain, deux heures plus tard.
Jack et Daniel arrivèrent en courant en salle de briefing, sans avoir pris de temps de se changer (bermudas, chemises hawaïennes et tong), ils s’assirent directement, voyant que le général et le comandant de SG7 les attendaient avec impatience.
H : très bien, nous pouvons commencer.
J (très nerveux) : qu’est qui ce passe mon général ? et ou est Carter ?
H : calmez vous colonel, je vais vous expliquer. Le major Carter est partie en mission hier soir, avec SG7. Et d’après ce que viens de me dire le colonel Mansfield, elle a été faite prisonnière par le souverain de cette planète, c’est bien ça colonel ?
M : et bien pas tout à fait monsieur, en fait …
J (de plus en plus nerveux) : attendez une minute, vous voulez dire que vous l’avez laissé sur cette planète sans aucune défenses ! ! vous vous foutez de moi Mansfield ! ! je …
H (tapant le point sur la table) : ça suffit colonel, ne m’obligez pas à vous mettre aux arrêts ! alors taisez vous ? poursuivez colonel Mansfield.
M : oui monsieur. Comme je le disait, le seigneur de cette planète ne l’a pas enlevé à proprement parlé, nous savons où elle se trouve, et elle va bien, enfin presque.
J (se levant furieusement) : presque ! ! ! ! !
H : colonel ! !
J : hh …
H (criant) : assis ! !
ACTIVATION NON AUTORISEE DE LA PORTE DES ETOILES
Voyant que le général ne bougeait pas de son siège, le colonel O’Neill lui lançât un regard interrogateur.
H : ce sont les Tok’ra, je les ai fait appeler. Poursuivez colonel Mansfield.
M : bien monsieur, en fait le major Carter est amnésique.
H (furieux) : comment ça amnésique ! ! !
M : elle croit faire partie du peuple de p6x563, et être une princesse attendant son grand amour.
D (qui avait de mal à tout assimiler) : vous êtes certain que l’on parle bien de la même Sam ? je veux dire … euh … elle n’a jamais été très attirée par tout ce qui est romantisme ou compte de fées.
? : détrompez vous Daniel, Sam a toujours adoré ça , depuis qu’elle est toute petite.
J : Jacob ! bonjour.
Ja : bonjour à tous.
H : bonjour Jacob, désolé de t’avoir fait venir en urgence mais nous avons besoin de renseignements sur p6x563.
Ja (s’asseyant à coté du général) : ah ! et bien ne vous inquiétez pas pour Sam, Selmak connaît cette planète et elle n’y cours aucun danger.
J : mais je …
H : comment ça aucun danger, le colonel Mansfield vient de nous dire qu’elle était amnésique.
J : oui et …
Ja : je le sais, mais je vais laisser Selmak vous expliquer il ne fera mieux que moi.
Se : comme vient de le dire Jacob, Samantha ne risque rien, p6x563 est connue par les Tok’ra et ne représente aucun danger. Cette planète est habitée par un peuple qui est resté à un mode de vie du Moyen Age, mais avec une technologie très avancée. Et lorsqu’ils rencontre un nouveau peuple, ils leur font passer une épreuve. Ce que vous devez savoir c’est que ce peuple ne croit qu’en une chose, la pureté des sentiments, pour eux il n’y a pas de dieux.
D : mais quel est le rapport avec Sam.
Se : c’est simple, elle fait partie de l’épreuve, ils lui ont fait une sorte de lavage de cerveau, lui permettant de prendre l’identité qu’elle voulait et grâce à cela ils vont y adapter l’épreuve.
J : ne me dites pas que le major a pris délibérément l’identité d’une princesse.
Ja (souriant à Jack) : pas consciemment, mais oui c’est à peu près ça.
Se : c’est tout ce dont je peux vous parler, l’épreuve que vous devrez passer vous sera expliquée par le souverain de la planète. Seul deux personnes sont autorisées à retourner sur cette planète pour participer aux épreuves.
Le général se tourna vers le colonel Mansfield pour demander confirmation.
M : c’est exactement ce que le souverain de p6x563 m’a dit de vous transmettre mon général.
H : merci, vous pouvez disposer colonel Mansfield.
Pendant qu’il sortait de la pièce, la discussion continua.
H : bien, colonel je suppose que vous voulez y aller.
J : et bien il est trop tard pour retourner au bord du lac pour pêcher monsieur, alors maintenant que je suis là …
H : Jacob je suppose que tu veux l’accompagner ?
Ja : en fait non, je penses que Daniel sera plus à même à aider le colonel, de plus, les Tok’ra ont déjà passé une épreuve, et je ne serais pas d’une grande aide.
J : pourquoi ça ?
Ja (avec un sourire espiègle) : d’après ce qu’a dit Mansfield Sam est non seulement une princesse mais en plus elle attendrait son grand amour.
J : mais je …
H : vous n’avez pas le choix Jack, il va falloir assumer cette fois, messieurs soyez prêts à partir dans 20 minutes. J’assignerais Teal’c à SG2 le temps que vous rentriez.
J : mais …
H : rompez !
Pendant que Jack et Daniel se préparaient pour cette mission quelque peu spéciale, nos deux généraux étaient dans le bureaux de Hammond.
Ja (riant) : je ne croix pas l’avoir jamais vu aussi rouge et embarrassé depuis que je le connais.
H : moi non plus, mais j’aimerais bien être sur cette planète pour voir comment ça va se passer.
Au même instant, vestiaire de SG1
D (se retenant de rire depuis qu’il avait quitter la salle de briefing) : ça va Jack ?
J : non !
D : vous devriez être contant que Sam ne risque rien !
J : c’est pas ça, mais je ne vois pas pourquoi je dois y aller !
D : …
J : non surtout ne répondez pas à cette question ! oubliez ce que je viens de dire, je ne veux rien entendre ! !
D (tournant le dos au colonel pour attraper ses chaussures) : voyons Jack, ne le prenez pas comme ça, c’est pas la fin du monde.
Mais Jack ne lui répondit pas et sortit du vestiaire dès qu’il eu fini de se préparer.
D : Jack ? (voyant qu’il était seul) Jack ! !
P6x563
Une fois la porte passée, les deux hommes furent accueillis par un jeune homme d’une vingtaine d’année.
? : soyez les bienvenues, je me nomme Hugo, je suis ici pour vous guider jusqu’au souverain de ce royaume.
D : bonjour, voici le colonel O’Neill et moi c’est Daniel Jackson.
H : veillez me suivre.
D : très bien, (se retournant vers Jack qui n’avait toujours pas décroché une parole depuis qu’il était sortit des vestiaires) Jack ! vous allez faire la tête encore longtemps ?
J : je fais pas la tête.
D : ah ben, qu’est ce que ça doit être quand c’est le cas.
Ils suivirent donc Hugo dans la magnifique campagne de p6x563, jusqu’à ce qu’ils arrivent devant un magnifique château rappelant à Daniel la légende du roi Arthur et de Camelot.
Ils furent introduis dans la salle du trône, où Hugo les présenta à la personne qui, encore selon Daniel, devait être le roi.
H (s’inclinant devant le roi) : votre majesté, voici les Tau’ri envoyés pour l’épreuve.
R (se levant) : soyez les bienvenues dans ma demeure, je suis le roi Jules le second, je suis heureux que votre peuple réponde à notre défi.
J : faut dire qu’on a pas vraiment eu le choix !
D : Jack ! c’est un plaisir votre majesté, cependant, nous ne savons pas en quoi consiste cette épreuve.
R : ne vous inquiétez pas, le colonel Mansfield a du vous expliquer le début.
D : en effet.
R : parfait, je vais maintenant finir ces explication. L’inconscient du major Carter a choisi de prendre le rôle d’une princesse, et voici l’épreuve qui en découle : vous devez la délivrer de la tour d’un château, et la ramener ici, où elle recouvrera la mémoire.
J : et c’est tout ?
R : c’est tout ce que vous avez besoin de savoir pour le moment, vous seul pouvez lui faire recouvrer la mémoire sans mon intervention.
J (regardant Daniel) : non mais je rêve !
D (essayant de comprendre) : et si nous échouons ?
R : alors la mémoire lui sera rendue, et vous pourrez retourner sur votre planète, mais toute alliance sera impossible entre nos deux mondes.
J (dans sa barbe) : génial.
R : Hugo vous conduira pendant votre quête.
D : merci, majesté.
Le roi se retira laissant nos deux héros seuls avec Hugo dans la salle du trône, Jack faisait la gueule, ne sachant pas comment se sortir de cet énorme ‘’merdier’’ ; quand à Daniel il ne comprenait pas le but final de ce test, et se retournait le cerveau dans tous les sens pour essayer de trouver une explication.
Précédés par Hugo, ils quittèrent donc le château et s’engagèrent sur un chemin, qui d’après leur guide, les conduiraient à destination. Quand ils virent Hugo faire demi tour, Daniel s’affola.
D : vous ne venez pas avec nous.
H : ma tache s’achève ici, je ne suis pas autorisé à vous accompagner, mais sachez que vous ne risquez rien.
J : ça m’aurai étonné !
Sans un autre mot, Hugo s’éloigna les laissant seul face à ces terres inconnues.
D (pas très rassuré) : Jack ?
J : hmm ?
D : qu’est ce qu’on fait ?
J : à votre avis ?
D : on suit le chemin ?
Jack ne répondit pas et s’engagea sur ce dit chemin suivi de près par Daniel.
Ils marchèrent deux jours complets, jusqu’à enfin apercevoir le château en question.
J (s’arrêtant brusquement) : Daniel ?
D (qui était émerveillé par l’architecture du bâtiment) : quoi ?
J : vous ne remarquez rien de bizarre ?
D : non.
J : ah oui, et ça c’est quoi ?
Il avait crié ça en pointant un objet volant (non identifié ? non non !), ou plutôt une créature volante.
D (tout d’un coup pas très rassuré) : c’est, c’est, un …
J (désappointer) : dragon.
D : heu, oui.
J (faisant demi tour) : non, c’est hors de question ça, c’était pas dans le contrat, il est hors de question que je me transforme en chiche-kebab pour satisfaire le manque d’action d’un roi de pacotille qui ne trouve ri…
D (le retenant par le bras) : … Jack ! on se calme, je suis sûr qu’il y a une explication, et puis rappelez vous ils ont dis qu’on ne risquait rien !
J : ah parce que vous les croyez ?
D (essayant de le calmer) : rappelez vous qu’il s’agit de Sam ! vous ne pouvez pas la laisser ici !
J : …
D (souriant) : allez venez. Plus vite ce sera fait, plus vite on rentrera.
Ils s’engagèrent donc sur un petit chemin rocailleux qui menait aux portes du château. Une fois entrés, ils observèrent les lieux, il n’y avait que ruines et désolation, les squelettes gisaient ça et là.
J : et bien sûr vous savez où elle se trouve.
D (pointant du doigt une tour du château) : dans la plus haute pièce de la plus haute tour, (voyant que Jack le regardait bizarrement) je l’ai lu dans un livre.
J : bien, c’est partit !
Jack arma son P90 (vive la fabrication européenne ! !) et commença à traverser la cour intérieure pour rejoindre la tour indiquée par Daniel, quand il entendit Daniel l’appeler à mi voix.
J (chuchotant) : quoi ?
D (se mettant à courir pour se cacher) : DRAGON ! ! ! ! ! ! ! !
J (suivant Daniel) : et merde !
Ils se cachèrent à l’intérieur du château, et ne bougèrent plus d’un pouce adossés au mur.
D (apeuré) : et qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
J (tentant un coup d’œil à l’extérieur) c’est vous le linguiste, allez lui parler !
D : très drôle !
J ( le plus sérieusement du monde) : il faut tenter une diversion, une idée ?
D : euh non !
J : ben moi non plus !
J et D : on est mal !
Ils se regardèrent avec désespoir.
D : on pourrait le tuer.
J : qui ça ?
D : ben le dragon.
J : et quand vous dites on, vous voulez surtout dire moi.
D : euh, oui.
J : une autre idée brillante ?
D : non.
J : vous êtes sûr que vous voulez pas aller lui parler ?
D (se mettant face à la cour où se trouvait le dragon leur tournant le dos) : et qu’est ce que vous voulez que je lui dise ? (se mettant en colère) Excusez moi de vous demander pardon, mais est-ce que nous pourrions passer pour récupérer notre amie qui n’a rien trouver de mieux que de nous faire un remake de la belle au bois dormant sans épées pour nous protéger ! ! ! (se retournant vers Jack) vous croyez qu’il m’a comprit ou est-ce qu’il faut que je lui traduise en Goaul’d ! !
J (regardant par dessus l’épaule de Daniel) : non je crois que c’est bon, il a l’air de vous avoir compris.
Daniel fixa alors Jack avec des yeux ronds, il n’osait plus faire un seul geste, mais voyant que le colonel n’arrivait plus à garder son sérieux, il comprit qu’il s’était encore fait avoir.
D (vexé) : et vous trouvez ça drôle ?
J : en fait, … pour être tout à fait sincère avec vous, … euh … oui.
D (haussant le ton) : c’est pas drôle Jack ! que vous fassiez ça à la base passe encore …
J : Daniel.
D : … en mission d’exploration, quand il n’y a aucun danger, je dis pas …
J : Daniel.
D (de plus en plus fort) : … mais ici, alors qu’on a une vache folle cracheuse de flammes collée aux bask, faut vraiment pas être net, …
J (hurlant) : DANIEL ! !
D (pareil) : QUOI ! !
J (d’un ton des plus calme) : là il vous a entendu.
Le colonel attrapa Daniel par le bras et se mis à courir pour échapper aux flammes les poursuivant. Le dragon essayait de les suivre, mais se retrouva vite coincé par les murs porteurs du bâtiment.
Les deux hommes se retrouvèrent vite au pied d’un escalier.
D (essoufflé) : je crois qu’en fait y avait pas besoin de traverser la cour, il suffisait de faire le tour par l’intérieur.
J (le fusillant du regard) : et vous pouviez pas le dire plus tôt ?
D (essuyant ses lunettes) : ben quoi ?
J : je laisse tombé. Bon ! vous faites le guet, trouvez vous une bonne planque et prévenez moi si notre ami rapplique.
D (alors que Jack s’apprêtait à monter la première marche) : où vous allez ?
J (ne se retournant même pas pour répondre et continuant à gravir l’escalier) : à la pêche !
D : hein ? ! ! (se parlant à lui même) ahhhh ! ! ! ! bon alors une planque …
Et il s’éloigna pour surveiller les faits et geste de son amie la vache (euh ! ! le dragon).
Jamais il n’aurait cru qu’un escalier pouvait être aussi haut, il avait arrêté de compter les marches, les courbatures allaient vite se faire sentir, il en était sûr !
Enfin ! la délivrance, la porte ! !
J : oh non ! ! c’est pas vrai, du chêne ! manquait plus que ça ! !
Ne voulant pas se fracasser l’épaule pour rien, Jack sortit une petite charge explosive qu’il positionna sur la serrure de la porte, il se recula pour se protéger et fit sauter l’explosif. La porte s’ouvrit alors comme par miracle.
J : Carter ? Sam ? vous êtes là ?
Il pénétra dans la chambre et vit son major dans une magnifique robe, allongée sur un lit à baldaquin, semblant dormir, un bouquet de marguerites entre ses deux main posées sur son ventre.
Jack la regarda émerveillé, on aurait dit que c’était la première fois qu’il la voyait. Mais il se reprit vite en secouant vivement la tête pour faire fuir toutes les pensées qu’il l’assaillait.
Il s’approcha d’un pas sûr et s’assit sur le rebord du lit.
J : allez debout la dedans ! !
S : quoi ?
J : on s’en va Carter !
S : Carter ?
J (lui prenant la main et la tirant hors de la chambre) : peu importe allez venez !
S : mais n’êtes vous pas sensé me réciter quelques ver avant de me sauver de mon noir destin ?
J (s’arrêtant devant les escaliers et la regardant) : hein ? ? ! !
S : dites moi au moins votre nom preux chevalier que je sache qui remercier.
J (n’y comprenant rien) : Jack.
S (avec un magnifique sourire) : messire Jack (lui tendant un mouchoir) veillez accepter ce modeste présent en signe de ma gratitude.
J (le prenant et regardant alternativement le mouchoir et Sam) : heu … merci. Bon faut y aller maintenant.
Et il la tira par la main l’obligeant à le suivre dans les escaliers.
Au même moment, la voix de Daniel se fit entendre dans la radio de Jack.
D (l’air paniqué) : Jack dépêchez vous ! !
J (s’arrêtant) : quoi ! !
D : le dragon vous a repéré, c’est comme si il savait ce que vous faites en ce moment !
J : on arrive.
Et il se remit à courir. Cette fois Sam n’avait pas besoin d’aide pour le suivre.
S : n’avez vous point occis le dragon ?
J : si si, j’occis aussi.
S : mais c’est la règle, un preux chevalier s’enhardi de me sauver, après s’être battu contre le dragon …
J : … oui, ben j’ai pas envie de rester coller à la poêle ! en plus j’ai un archéologue par derrière !
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