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Septembre 2003.
……..………………...………bonne lecture !!!!! ………………………………..
Les anneaux de transport venaient de disparaître, révélant les colonels O’Neill et Maybourne. Ils n’avaient pas bonne mine, ce qui était plutôt compréhensible après un mois passé en pleine nature à survivre. Leurs vêtements étaient maculés de boue et de sang.
Jacob se précipita sur eux.
Jacob : « Bon sang Jack… ».
Il lui donna l’accolade.
« … Qu’est-ce que je suis heureux de vous retrouver sain et sauf ! ».
Puis jetant un coup d’œil sur Maybourne :
« Teal’c ! Venez surveiller notre acolyte s’il vous plaît ! ».
Teal’c s’avança rapidement vers le colonel avec Jonas. Ce dernier prit Jack dans ses bras. Etonné il bredouilla :
J : « Euh, Jonas ? Vous allez bien ? ».
Jo : « Mieux maintenant ! Content de vous retrouver ! ».
Teal’c resta moins expressif comme à son habitude, se contentant d’un hochement de tête. Mais son sourire n’en disait pas moins.
T : « Idem ici ».
J : « Merci les enfants ! Ça fait du bien de rentrer à la maison ! ».
Il eut tout de même un petit pincement au cœur ne voyant pas arriver le quatrième membre de son équipe.
Jo : « Non, le général a voulu la garder à la base à cause d’un problème de surcharge d’énergie d’une des batteries de la porte. Elle était verte de rage ! ».
J, innocemment : « A cause de la surcharge ? ».
T, qui voyait clair dans son jeu : « Non O’Neill, du fait qu’elle n’ai pas pu venir vous chercher elle aussi ».
J, satisfait : « Oh, je vois ! Et bien plus vite on décollera d’ici, plus vite je pourrai lui faire la surprise ».
Durant les retrouvailles, Maybourne s’était contenté de rester bouche bée, regardant de tous les côtés, ébahi par le vaisseau. Sa blessure le ramena à la réalité, il s’écroula lourdement sur le sol.
M : « Euh, Jack… ».
J: « Ah oui…Reste là, je vais parler à Jacob. Jonas, vous pouvez vous occuper de sa blessure s’il vous plait ? ».
Il retrouva Jacob au poste de commande, et lui demanda de laisser Maybourne sur une planète acceptable. Jacob protesta un peu mais comprit les motivations de Jack quand il lui expliqua ce qui s’était passé.
J : « Bien sûr Hammond n’en saura rien, je lui dirai qu’il sait suicidé, en pleine crise de folie ».
Jacob : « C’est bon Jack, vous pouvez compter sur mon silence ».
J : « Merci Jacob ».
Jacob : « En tout cas, il y en a une qui va être soulagée de votre retour ! Sam se ronge les sangs depuis un mois ».
J : « Je suppose que c’est grâce à elle si vous avez pu me retrouver ? ».
Jacob : « Oui, je ne vous raconte pas à quelle vitesse elle a fait organiser la mission de sauvetage ! Même George ne parvenait pas à la calmer ! ».
J, soupirant : « Ah, quand la tornade Carter passe… ».
Jacob : « Nous on trépasse, oui !… Jack, elle était insupportable ! Je ne l’ai jamais vu aussi agressive avec tout le monde ! Heureusement que vous êtes là maintenant, ça devenait invivable ».
J : « A ce point ? ».
Jacob : « Ne faites pas l’idiot Jack, vous vous doutez bien que votre disparition l’a beaucoup affectée. Alors qu’elle venait juste d’accepter le fait que Daniel nous ai quitté, elle vous perdait aussi. Ça n’a pas été facile ».
Jack se doutait bien oui. Mais il voulait l’entendre de la bouche de Jacob. Après un silence :
J : « Dans combien de temps allons-nous arriver ? ».
Jacob : « D’ici demain, en fin d’après-midi. On doit faire un détour pour aller déposer Maybourne, je connais une planète où il sera bien accueilli. ».
J : « D’accord, à plus tard Jacob…et merci ».
Jacob : « C’est Sam qu’il faut remercier ».
Jack lui sourit et partit retrouver Teal’c et Jonas. Maybourne s’était endormit un peu plus loin.
Jo : « Vous avez faim ? ».
T : « On a pensé à apporter quelques provisions O’Neill ».
J : « Bon sang vous avez braqué l’épicerie du coin ou quoi ?! ».
T, levant un sourcil : « Il n’y a pas d’épicerie dans le coin et nous ne nous adonnons pas à ce type d’activités illégales O’Neill ».
J, exaspéré : « Non Teal’c, je sais bien… ».
T : « Alors pourquoi posez-vous la question ? ».
J, soupirant : « Laissez tomber… ».
Il s’attaqua sans plus tarder aux provisions.
Jonas désirait savoir ce qui s’était passé mais voulait que Jack parle de lui-même, mais finalement il se lança :
Jo : « Vous nous racontez ? ».
Jack leur relata alors l’enfer des dernières semaines. Teal’c ne put s’empêcher d’éprouver encore une fois beaucoup de respect pour cet homme. Il le respectait autant qu’il respectait Bra’tac. Sa valeur n’était plus à prouver depuis longtemps. Jonas, lui, était fasciné par les capacités de survie du colonel, cet homme l’avait toujours impressionné. A sa place, il aurait cédé à la folie depuis longtemps.
Peu après, épuisé, Jack s’endormit. Un sommeil lourd et sans rêves.
Il sentit quelqu’un le secouer légèrement.
Jacob : « Jack, Jack, réveillez-vous. On est arrivé ».
Il ouvrit les yeux, oubliant complètement où il se trouvait. Paniqué, il se remit précipitamment sur pieds, jetant un regard affolé autour de lui.
J : « Où…où est-ce qu’on est ? ».
Jacob : « Jack camez-vous ! On est à bord du vaisseau… ».
Il le regarda inquiet.
Jacob : « Vous êtes sûr que ça va ? ».
Jack retrouva ses esprits. Il était tellement habitué à se retrouver en pleine nature à chaque réveil que cet endroit clos lui conférait un sentiment de malaise. Il regarda Jacob :
J : « ça va, ça va, vous m’avez surpris, c’est tout ».
Jacob : « Bon…on est arrivé en orbite autour de la planète où on doit déposer Maybourne ».
J : « Ah, très bien…je vais le chercher ».
Il partit réveiller Maybourne, toujours endormit à l’autre bout de la pièce.
J : « Eh, Harry…HARRY ! ».
Il ouvrit les yeux brusquement.
M : « Quoi ? Quoi ? Qu’est ce qui se passe ? ».
J : » Calme toi ! On est arrivé, c’est là que tu descends ».
Il regarda Jack quelques instants.
M : « Oh je vois…bon et bien en avant ».
Il se releva et Jack lui tendit un sac à dos.
J : « Il y a quelques provisions au cas où la nourriture locale ne serait pas à ton goût, une trousse de secours et des médicaments de premières nécessités. Mais tu verras, selon Jacob, les habitants sont plutôt sympathiques. Tant que tu ne voles pas leurs bières et leurs hot dog, tout devrait bien aller pour toi ! ».
H : « Ah ils connaissent ça ? Tout ira bien alors ! ».
Il prit le sac et tendit sa main à Jack :
M : « Merci pour tout ».
J : « De rien Harry ».
M: « Prend soin de toi…et du major Carter ! ».
J, surpris : « Quoi ? ».
M, malicieusement : « Je t’ai souvent entendu appeler son nom pendant ton sommeil. Tu as du faire quelques rêves plutôt agréables !! ».
J : « Harry ! ».
Ils se positionna sous les anneaux, Teal’c et Jonas s’approchèrent.
M : « Au revoir les gars, désolé de vous avoir causé autant de tourments ! Jack, tu t’excuseras de ma part auprès du major Carter…et bonne chance ! »
Il lui fit un clin d’œil. Les anneaux apparurent avant que Jack n’ai eu le temps de répliquer. Teal’c et Jonas le regardèrent, surpris, mais Jack se contenta d’hausser les épaules avant de partir manger. Il se rendormit peu après.
En début de soirée, Jonas vint le réveiller.
Jo : « Colonel, on arrive à la base Tok’ra ».
J : « Hein ?…Oh ! J’arrive tout de suite ».
Il s’étira longuement avant de rejoindre le reste du groupe dehors. De là ils marchèrent environ sur 1 kilomètre pour rejoindre la base souterraine.
Ils furent accueillis par les soldats en faction, heureux de revoir Jacob. Anise vint à leur rencontre, saluant le colonel d’un sourire charmeur ; il aurait tout donné pour que se soit celui de Sam. Elle insista pour garder Jack quelques heures avant qu’il ne reparte sur Terre. Il se tourna vers Teal’c et Jonas, cherchant une aide de leur part.
J : « Et bien, ça aurait été avec joie voyez-vous mais…il se trouve qu’il y a un match de hockey ce soir à la télé et comme j’ai déjà raté la première saison…(non mais qu’est ce que je suis en train de lui raconter là ?!)…et en plus on est déjà en retard, alors…vous comprenez ?… »
Il se tourna rapidement vers Jacob en lui jetant un regard mi-insistant, mi-suppliant.
J : « Et si on y allait maintenant ? On va louper la première mi-temps ! ».
Jacob, souriant : « C’est partit ! ».
Anise les regarda s’éloigner, un peu dépitée.
Prés de la porte :
Jacob : « Voilà, vous êtes libre ! Puisque vous ne voulez pas de la compagnie d’Anise, vous pouvez repartir ! ».
J : « Merci pour tout Jacob ».
Jacob : « De rien fiston, prenez soin de vous et embrassez Sam pour moi ! ».
J : « Ne vous en faites pas, je n’y manquerai pas ! ».
Jacob : « Mais je n’en doute pas… ».
Avant que le colonel ne passe la porte :
Jacob : « Jack, faites attention à elle ».
Jack lui adressa un sourire confiant et hocha la tête.
Le Général Hammond les attendait au bas de la passerelle. Il fut soulagé de voir le colonel passer la porte et lui sourit.
H : « Bienvenue sur Terre Jack, heureux de vous revoir ! ».
J : « Oui merci mon Général, figurez-vous que je fais cet effet-là à tout le monde aujourd’hui ! ».
H : « Où est le colonel Maybourne ? ».
Jack lui raconta son mensonge en essayant de paraître le plus crédible possible. Il avait peur que le général ne se rende compte de la supercherie mais il sembla accepter la version du colonel.
H : « Bien, vu les circonstances, je vous dispense de briefing ce soir, vous n’aurez qu’à passer à l’infirmerie, les piqûres vous attendent avec impatience colonel ! ».
J, maugréent : « C’est trop d’honneur, vraiment… ».
H : « Allons ne faites pas cette tête, demain après le briefing vous aurez deux semaines de vacances pour vous remettre sur pieds ».
J : « Ah ça c’est une bonne nouvelle ! Je vous laisse Général, les piqûres n’attendent plus que moi ! ».
Une heure après, il se rendit directement au labo du major, mais il fut surprit de n’y trouver personne. Il prit la direction de ses quartiers mais elle n’y était pas non plus. Elle n’avait pas pu rentrer chez elle, pas ce soir. Il fallait qu’il la voie, c’était un besoin, une nécessité.
Il songea soudain où il avait une chance de la trouver.
22h00. L’air était lourd, orageux. Mais pour l’instant, la plus grande partie du ciel était parfaitement dégagée. Les chouettes se faisaient entendre aux alentours. Jack s’éloigna de la sortie et parcourut un peu de chemin.
Elle était là, dos à lui, les mains dans les poches, appuyée contre un arbre.
J : « Alors Carter, on ne dit plus bonjours à son colonel préféré ? ».
Elle se retourna vivement, son cœur s’affola. Elle s’approcha de lui, le visage grave. Malgré l’obscurité, il pouvait voir ses yeux briller dangereusement.
S, dans un murmure : « Mon colonel… ».
Elle le prit dans ses bras, voulant le sentir désespérément avec elle. Jack fut un instant dérouté, puis il la serra aussi fort contre lui. Il sentait aux soubresauts de ses épaules qu’elle pleurait, et comprit à quel point elle devait avoir mal pour craquer devant lui. Il fit remonter sa main le long de son dos jusqu’à ses cheveux.
J, chuchotant : « Chut Carter, je suis là maintenant, ça va aller… ».
S, dans un souffle, la voix lourde de sanglots : « C’était affreux, c’était un cauchemar… ».
Jack se surprit à refouler ses larmes en entendant la voix de Sam. Il était bouleversé en réalisant tout l’amour que cette femme pouvait lui porter. Il resserra son étreinte et l’embrassa sur le front.
J : « Vous m’avez manqué Sam ».
Il fut étonné de dévoiler avec autant de simplicité ce qu’il éprouvait. Sam se détendit un peu et tenta vainement d’arrêter ses pleurs. Elle s’écarta légèrement pour faire face à Jack.
S : « Je suis désolée… ».
J : « Pourquoi ? Pour vous être inquiétée pour moi ? Vous n’avez pas à être désolée ».
Il sourit :
J : « Vous m’avez ramené à la maison Dorothée… ».
Elle se força à maîtriser ses larmes.
S : « J’aurais du vous ramener plus vite ».
J : « Sam! Vous ne pouvez pas accomplir des miracles tout le temps ! Tout ce qui compte maintenant, c’est que je sois ici, et ça, c’est grâce à vous ».
S : « Tout comme c’est grâce à moi que vous êtes resté coincé là-bas. Si je ne m’étais pas laissé volé mon arme, vous… ».
J, l’interrompant : « Ce n’était pas votre faute, c’était à moi à surveiller Maybourne, il était sous ma responsabilité ».
Sam était à cran, elle n’en pouvait plus, Jack l’avait bien sentie. Il lui prit la main et ils s’éloignèrent un peu. Ils s’assirent à la souche d’un grand arbre et parlèrent un bon moment de l’expérience qu’ils venaient de vivre.
S : « J’avais tellement peur que vous m’en vouliez comme… ».
Elle se tut, ne voulant pas se souvenir. Jack finit pour elle :
J : « Comme Edora ? ».
Elle ne répondit pas et détourna son regard. Elle se sentait mal, Jack le ressentit et resserra sa main dans la sienne.
J : « Sam je ne vous en ai jamais voulu pour Edora. Je sais que vous avez fait votre possible, je sais que vous vous êtes acharnée et que je n’ai pas été reconnaissant, mais je m’imaginais finir ma vie là-bas. Je vous ai blessé mais la dernière chose que je souhaite, c’est de vous faire du mal ».
Il se rapprocha d’elle et passa sa main autour de sa taille. Sam regardait le ciel :
S : « Rien ne marchait…on ne trouvait pas le moyen de réactiver cette réalité. Les chercheurs voulaient tous partir…et je les voyais ranger leur matériel, prêt à abandonner ».
Sa gorge se noua violemment.
S : « Les Tok’ra ont sondé la planète, il n’y avait rien…rien du tout… ».
Elle sentit les larmes refaire surface.
S, chuchotant : « Je ne voyais plus rien à faire. Je n’aurais pas supporté l’idée de continuer sans vous. J’étais paniquée… ».
Jack sentit ses émotions reprendre le dessus. Sam lui faisait perdre tous ses moyens, elle le faisait redevenir homme. Le militaire avait disparut dès qu’il l’avait retrouvé. Il posa une main sur sa joue et amena délicatement sa tête contre son épaule, il n’avait pas le droit de l’abandonner, d’ailleurs, il n’en avait pas envie. Elle ferma les yeux afin de se libérer de la pression accumulée ces dernières semaines. Ils restèrent un long moment silencieux, perdus dans leurs pensées, s’interrogeant anxieusement sur la suite de leur relation. Jack caressait sa main inconsciemment et sentit le besoin de la prendre dans ses bras. Il s’assit alors derrière elle et la serra tout contre lui.
J : « Alors, c’est vrai que vous avez martyrisé la moitié de la base à vous toute seule ? ».
Elle sourit mais ne répondit pas.
J : « Non parce que je me dis que ça devait valoir le détour quand même ! ».
S : « Je crois que je vais devoir aller présenter mes excuses à pas mal de monde ».
J : « Bah, du moment que c’était pour moi, ils vous pardonneront ! ».
Elle rit doucement, cela faisait des semaines qu’elle n’en n’avait pas eu l’occasion.
J : « Ah ! Mes blagues ont du vous manqué ! Moi c’était votre sourire qui me manquait, figurez-vous que Maybourne n’a pas un aussi joli sourire que le votre ! ».
S : « À ce propos, qu’est-il devenu ? ».
Il hésita quelques secondes avant de lui révéler la vérité, ne sachant pas du tout comment elle allait réagir. Mais elle se contenta d’un « je vois » à peine audible.
Jack regarda un moment les étoiles et demanda :
J : « Dites-moi si je me trompe ou il y a une étoile de plus dans la constellation du Dragon ? »
S : « Non, vous avez raison. En fait cette étoile est apparut il y a deux semaines, c’est une nova qui a explosé il y a 2300 ans. »
J : « Woua, ça fait un bail ! »
S : « Ouais, c’est incroyable le temps que met la lumière pour nous parvenir. Dire qu’il y beaucoup de ses étoiles qui sont mortes depuis des centaines d’années et que leur rayonnement ne nous arrive pas encore… ».
Jack sourit en écoutant Sam. Elle se tourna vers lui et demanda :
S : « Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ? ».
J : « Non je me disais juste que toutes vos théories me manquaient beaucoup. Et en vous écoutant, je repensais aux paroles d’une chanson ».
Elle le dévisagea, l’incitant à continuer.
J : « Je viens du ciel, et les étoiles entre elles, ne parlent que de toi… ».
Sam resta silencieuse quelques instants.
S : « Alors comme ça, on parle de moi là-haut ? ».
J : « Et bien que voulez-vous, vous êtes connue de toutes les galaxies ! ».
S : « Très flattée ! ».
Elle frissonna alors que le vent balayait le bois. Jack posa sa tête sur son épaule et reprit ses mains dans les siennes.
J : « Le Général va nous donner deux semaines de vacances pour qu’on puisse se reposer et j’aimerai beaucoup que vous veniez avec moi dans le Minnesota ».
S, soupirant : « Je ne suis pas sûre que cela soit une bonne idée… ».
J, se rapprochant de son oreille : « Moi je suis sûr que si ».
Silence.
J : « Ecoutez, on part tous les deux et on discute de notre relation pour mettre les choses au clair. Je ne sais pas vous, mais moi je n’en peux plus. J’ai eu tout le temps de réfléchir là-bas, et je sais ce que je veux par dessus tout. C’est d’accord ? ».
Il enlaça ses doigts aux siens.
S : « D’accord ».
Vers 00h30, ils décidèrent de rentrer.
J : « Au fait, votre père m’a chargé d’une mission et je ne voudrais pas le décevoir ».
S : « Et qu’est ce qu’il vous a demandé ? ».
J : « De faire ça… ».
Il posa ses mains sur son visage et l’embrassa tendrement, avec beaucoup d’amour.
S, souriant : « Vous êtes sûr que c’est bien ce qu’il vous a demandé ?! ».
J : « Bien sûr ! Mais il n’a pas précisé où je devais vous embrasser, alors… ».
Ils échangèrent un sourire complice avant de regagner la base. Le futur s’annonçait beaucoup moins incertain.
FIN !