AUTEUR : Terra

 

E-MAIL : CarterTerra@aol.com

 

14 petits drabbles sur des moments qui m’ont marqué…bonne lecture !

 

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TITRE : Seth

 

Juillet 2003.

 

 

Ça va, j’ai compris, je retiens la leçon. Je me tais maintenant.

Vu les regards étranges que me lancent mes compagnons, je préfère ne plus rien dire.

Un à un je les dévisage, d’abord amusé puis légèrement confus. Honteux, je me retourne et m’éloigne un peu, le temps de reprendre le fil de la conversation.

Ah, ces terriens ! Je crois que l’on ne pourra jamais se comprendre ! Et moi qui croyais pour une fois les épater !

Oh, c’est en partie réussi. Là, ils ne savent plus quoi dire, même le Colonel O’Neill !

 

…je viens de leur raconter une blague jaffa…

 

 

 

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TITRE : Abysse

 

Août 2003.

 

 

Il est revenu.

Je veux pleurer, j’en ai tellement envie. Mais pas là, pas devant lui. Il paraît si fragile en cet instant, j’aimerai rester à son chevet et le regarder, seulement le regarder jusqu’à ce qu’il soit en paix avec lui-même. Je sais quels sont ses tourments, j’ai connu les mêmes.

 

« Votre verre d’eau mon Colonel ».

 

« Merci ».

 

« Bonne nuit ».

 

Il tourne son regard vers moi, il est si fragile, il tremble.

 

« Sam, je veux être dans vos bras ».

 

Alors je pleure en le serrant tout contre moi, espérant l’aider à surmonter sa poignante douleur.

 

« Merci… ».

 

 

 

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TITRE : Après un long sommeil

 

Août 2003.

 

 

 

Quel soulagement ! Elle est vivante !

 

     Elle a l’air un peu perdu et surprise apparemment de me trouver là. Elle s’accroche à mon bras, comme pour s’assurer qu’elle ne rêve pas.

 

Je la rassure et mes doigts effleurent sa peau, un contact bien réel.

 

 

Il faut pourtant que nous partions d’ici, je lui demande si elle peut marcher. Elle se relève alors et me laisse voir son dos nu.

 

Oulà, penser à surveiller mon rythme cardiaque !

 

Pendant quelques secondes, j’ai des idées peu catholiques et la folle envie de la recoucher sur cette table…!

 

         Reprend toi Jack !

 

 

 

« Hum, mettez ses vêtements ».

 

 

 

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TITRE : Diviser pour conquérir

 

NOTE: Et voilà, le moment ou on aurait tous pu espérer quelque chose…

 

Août 2003.

 

 

 

Voilà, tout avait été dit.

 

 

 

Quelques mots, un regard.

 

Une histoire, leur histoire.

 

 

 

Tout n’avait duré que quelques minutes, et pourtant, ça leur avait semblé une éternité.

 

Maintenant, la peur, l’incertitude.

Que fait-on ?

 

Le désir de continuer, la crainte de tout détruire…et une attitude neutre qui reprend le dessus.

 

 

 

Hésitation, la petite flamme vacille…

 

 

« Mon Colonel…rien de tout cela ne doit sortir de cette pièce ».

 

« Nous sommes bien d’accord ? ».

 

« Tout à fait ».

 

 

 

 

…et s’éteint.

 

 

Les yeux se désirent.

Regret, déception, tristesse.

 

C’est finit…pour cette fois.

 

Car il ne faut pas oublier, un jour prochain,

 

 

 

Je t’aime.

 

 

 

 

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TITRE : Entité

 

Août 2003.

 

 

 

       Je la veille encore, depuis des heures, depuis des jours. 

 

 

              En espérant qu’elle va ouvrir ses merveilleux yeux et qu’elle va m’offrir le plus beau de ses sourires.

 

 

         …J’ai du la tuer.

 

 

Enfin, pas elle, l’entité…mais c’est du pareil au même, c’est toujours le corps de Sam qui est allongée sur ce lit, perdu entre deux cosmos.

 

 

« Pas d’acharnement thérapeutique »

 

 

       Janet dit qu’elle va devoir nous quitter.

 

 

Comment te dire au revoir ma Sam ?

                                        J’ai si mal maintenant, si mal…

 

 

Mais il faut que je te parle, que tu saches…

 

 

                            

 

 

                                « Je sais, mais laissez moi une heure…juste une ».

 

 

 

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TITRE : La lumière

 

Août 2003.

 

 

 

Bon dieu Jack, arrête donc de la regarder comme ça ! Calme toi mon vieux ! Mais ce visage, ces yeux, cette bouche…Jack, STOP !!

Mais elle me provoque là ?! Bon sang, ce que j’adore quand elle me provoque ! Continu Sam !

Jack arrête, ne profite pas de la situation, vous n’êtes pas dans votre état normal tous les deux, ça serait malsain, vraiment malsain…

 

« Carter, vous êtes en état de manque ! »

 

« Moi, je suis en état de manque ?! »

 

« Oui…et moi aussi ! ».

 

Ces quelques secondes, si proche, je ne peux pas la lâcher ! Idem pour elle.

Ouf, Teal’c nous appelle…enfin, dommage… 

 

 

 

 

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TITRE : La théorie de Broca

 

Août 2003.

 

 

 

 

   Pour l’amour du ciel, c’était…c’était Sam ! Elle vient de littéralement se jeter sur moi ! Dans les vestiaires ! Quel baiser, j’en ai encore le souffle coupé. J’ai vraiment eu du mal à me séparer d’elle, ce qui m’inquiète d’ailleurs. Jack, arrête de fantasmer, c’est ton second ! Oui, bon d’accord, mais…ce baiser ! Torride, sauvage, sensuel ! Et ce corps enflammé sur moi…et moi sur elle ! Cette envie ! Que m’arrive t’il ?!

 

« J’ai envie de vous » m’a t’elle dit, mais moi aussi Sam ! 

 

Stop ! arrête de penser, elle était malade, contaminée, d’accord ?…d’accord…

 

…Et ce ravissant petit débardeur laissant apparaître son nombril !

 

 

 

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TITRE : La Pluie De Feu

 

NOTE : Messieurs les scénaristes, arrêtez de faire souffrir Sam comme ça !!! (et moi aussi par la même occasion !)

 

Août 2003.

 

 

 

« Major, quelque chose à rajouter ? »

 

La voix du Général me ramène à la réalité, je réponds non de la tête.

 

« Bien, rompez ! »

 

 

 

Je me lève lentement de mon siège.

 

 

 

 

 

Profonde amertume…

 

 

Je croise son regard triste, éteint.

 

 

C’est pire qu’une gifle. J’aurais préféré qu’il hurle plutôt que de me regarder comme ça.

 

Des émotions, en moi…si dures…

 

 

 

 

Cri, larme, douleur, souffrance, mal…

 

 

             …J’ai si mal…

 

 

Il détourne rapidement les yeux et quitte la salle de briefing, il m’en veut…

Jamais je n’aurai pu imaginer ce comportement, j’ai tellement peur qu’il ai changé.

 

 

 

 

 

 

        …Nous venons de le ramener d’Edora.

 

 

 

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TITRE : Mission Soleil Rouge

 

Août 2003.

 

 

 

« Oui mon Colonel, vous avez tout à fait raison ! ».

 

Je relève aussitôt la tête, heureux. Et avec un orgueil que je peine à dissimuler, je me retourne vers Hammond qui, visiblement, tente de retenir un sourire.

 

« J’avais raison ! ».

 

Finalement ce n’est pas si compliqué que ça ! Je crois que je l’écouterai plus attentivement à l’avenir, j’en épaterai plus d’un ! Elle doit être soulagée d’être enfin comprise ! Peut-être m’aimera t’elle un peu plus…

Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Je la suis pour l’aider.

 

Enfin, moi, le grand Jack O’Neill vient de comprendre une des théories de mon Major !

 

 

 

 

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TITRE: Window of opportunity

 

Août 2003.

 

 

   Samantha Carter…vous êtes une sacrée femme !

 

Si je m’attendais à ça !! Pour l’amour du ciel, quel baiser enflammé !

Elle y a répondu avec fougue et sans hésitation ! Quelle passion !

 

Et quel bonheur quand j’ai senti son bras autour de mon cou, juste histoire de se rapprocher un peu plus !

 

    Non non, je vous rassure, je ne suis pas allé plus loin…hum…

 

 

Là, je la dévisage, assise en face de moi, le souvenir de ses lèvres sur les miennes et son corps sous mes mains…

J’esquisse un sourire.

 

Et on la croit si sage !

 

« Qu’est qui vous fais sourire ? »

 

« Rien… »

 

 

 

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TITRE : De l’autre côté du miroir

 

Septembre 2003.

 

 

 

 

           Elle est repartie.

 

 

C’était une étrange expérience. Encore une coïncidence ? C’est tout de même la seconde fois qu’on trouve une réalité où nous sommes ensemble.

 

 

 

Je les regarde, de l’autre côté du miroir…Tous les deux très proches, trop proches…

 

Les lèvres finissent par s’effleurer pour échanger un profond et tendre baiser.

Je ne peux pas voir ça, pourtant mes yeux reviennent sur eux.

 

 

Je suis complètement émerveillée par cet homme…et si triste, si seule…

 

 

 

 

Après une éternité de tendresse, ils se séparent. Pourquoi ai-je la sensation de ses lèvres sur les miennes ?

 

 

 

Mais c’était elle…

 

 

                      Et c’était moi…

 

 

 

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TITRE : Sous la glace

 

NOTE: tout aurait pu commencer…

 

Octobre 2003.

 

 

 

 

    A nous qui étions libres là-bas, libres de sentiments, libres d’amour.

 

Mais nous savions tout au fond de nous que ce « Mon Colonel » ressurgit cachait quelque chose.

 

Un si grand obstacle de quelques mots couchés sur du papier.

 

          Déçus et las de devoir tout cacher, tout effacer, nous avons tenu nos engagements alors qu’il aurait été si simple de céder et de nous aimer,

 

                   Tout simplement.

 

 

Mais on s’est promit de ne pas oublier, parce que c’est toujours là, en nous, immuable et éternel…ce genre de chose que l’on ne peut pas consigner dans un rapport.

 

 

                                                                     

                                                                                       

 

                                                                                                Therra&Jona

 

 

 

 

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TITRE : Reviens vite

 

Novembre 2003.

 

 

 

 

    « Activation extérieure de la porte »

 

Je me précipite en salle de contrôle, cette fois-ci, c’est bien elle qui rentre. Soulagé, je la vois descendre la passerelle, apparemment indemne.

Mon cœur ralentit un peu sa cadence, ce nœud à l’estomac disparaît.

Toujours cette angoisse lorsqu’elle part sur le terrain sans moi.

 

La peur.

Peur pour elle, peur de ne pas être là si…

 

Je lui adresse un petit signe de la main derrière le vitrage et elle me répond de son plus beau sourire en gagnant la salle de contrôle pour me rejoindre.

 

Ma Sam est rentrée à la maison.

 

 

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TITRE : Nos doutes

 

NOTE : Peu après l’épisode « Grace ».

 

Mai 2004.

 

 

 

 

     L’écriture paraît lasse, les mots épuisés.

 

Chaque lettre respire son malaise.

     Je lis, je le ressens.

 

 

La frustration, l’angoisse, la peur, l’abandon, le doute.

     Elle compte chaque souffle perdu, toutes ces secondes qui ne la mène nulle part.

Seule, encore, une fois de trop sans doute.

 

 

                   Je referme le journal de bord du Prométhée.

Une page vient de se tourner maintenant…pour elle et pour moi ?

Ou alors rien n’a changé…comme toujours ?

 

J’entends encore l’écho de mon nom à l’infirmerie, et ses yeux qui réalisent que…

 

 

   Des apparitions, des secrets et son visage défait aujourd’hui,

 

                                                                                  Je crois la comprendre…

 

 

 

 

 

 

 

Finito !