Chapter 10
Two in one
[ les phrases entre *…* sont les paroles de Maât dans l’esprit de Sam. ]
- Comment ça va Sam? me demande le docteur.
- Bien, Janet.
- Je fais ma tourné, et je reviens. A toute à l’heure ! me dit t’elle en partant.
Je lui souris. Depuis deux jours, je suis cloîtrée ici, sans pouvoir bouger le petit doigt. Depuis deux jours, je n’ai pas vu le colonel. Deux jours. Que faisait t’il ?
* Je suis sur qu’il a une bonne raison pour ne pas venir.*
Deux jours durant lequel je me faisais la conversation avec Maât. En deux jours, j’avais eu le temps de bien distinguer la personnalité de Maât. Au début, il avait été dur de savoir ce qui était moi, et elle, car sa personnalité se déversait dans la mienne. Puis, très vite, j’avais réussis à définir qui était qui. Maât s’était révélé être quelqu’un de très cultivée, pleine d’humour et très déterminée.
« Mais la quelle ? »
*Que veux tu que j’en sache ! En tout cas, je me suis bien rétablie. Je pense que nous allons pouvoir sortir aujourd’hui ! Comme sa, tu lui demanderas toi même, Ok ?*
« D’accord… Je te laisse l’honneur d’annoncer la fin de ta convalescence à Janet. »
*Bien.. bien..*
Je sentis mon esprit vacillé. Maât me tirait en arrière. C’était une drôle d’impression que de ne plus se sentir maître de son corps. Nous n’avions essayé que deux ou trois fois. Mais Maât était trop faible, et n’avait pu garder le contrôle très longtemps. Mais, désormais, elle était bien rétablie. Ma bouche s’ouvrit, et prononça des mots que je disais pas :
- Janet ? JANET ???!!
Celle-ci accoura.
- Sam.. euh non, Maât, qu’est-ce qu’il y a ? interrogea t’elle en reconnaissant la voix déformée des goa’ulds.
- Nous sommes complètement rétablie, nous pouvons sortir.
Qu’elle drôle d’impression de se voir dire, sans le faire, que l’on est plusieurs. Je m’agitais mentalement. Je n’aimais pas trop resté en arrière, c’était tout de même mon corps !
*Attend deux secondes, ok ?*
« Moui… »
- Bien.. euh.. je t’apporte des vêtements. Attend ici, demanda Janet.
Et elle disparut pour revenir très vite avec l’uniforme bleu.
- Voilà.
- Nous te remercions, déclara Maât.
« Arrête de dire nous ! ça.. ça me fait bizarre ! »
*Elle va se sentir vexée si tu ne la remercie pas toi aussi !*
Je soupirai dans ma tête. Nous nous levâmes et Maât m’habilla. Je ne pouvais me résigné à dire que le serpent s’habillait aussi.
*Si tu pouvais évité de m’appelé le serpent, sa m’arrangerais, se n’est pas très flatteur.*
« Désolé, c’est le résultat de toutes les missions avec le colonel !! »
Ce fut au tour de Maât à soupirer, et elle me poussa en avant. Je repris le contrôle de mon corps. Surprise, je me sentis vacillé. Janet s’en aperçu et courut vers moi.
- Et tu dis que tu es guérie ! N’importe quoi, au lit !
- Non, ce n’est pas sa, argumentais-je. Maât m’a laissé le contrôle, je ne mis attendais pas. C’est tout. Merci quand même.
- D’accord, capitula Janet, tu reviens demain matin pour voir comment évolue ton état.
- C’est vraiment obligé ? demandais-je, mais me reprit très vite en voyant le regard noir de mon amie, ok, ok, A demain !
Janet me regarda partir en souriant. Elle n’avait pas finit d’en baver avec elle. Déjà que Sam n’était pas très docile, avec Maât, sa n’allait pas s’arranger !
Mes pas furent d’abord désaccordés. Puis, ma marche devint fluide. Personne n’aurait pu penser que j’avais passer deux jours dans un lit avec une goa’uld. Je jetai un regard à ma montre. Dix heure quinze. A cette heure, sg-1 devait se trouver en briefing. Je souris à un garde qui passait. Il tourna sa tête vers moi sans regarder devant lui, et ne vit pas la porte qui s’ouvrit… et qu’il se prit en plein tête. Il s’écroula par terre tandis que le technicien responsable de sa blessure se précipitait sur lui. Je rigolai.
*Mouahahah ! Qu’est-ce que c’était drôle !*
« C’est toi qui a fait sa ? »
*Nous !*
« Je vais avoir des ennuis Maât. »
*Mais nan, il n’avait qu’a regarder devant lui !*
« Tu as raison… »
Nez cassé, pensais-je en voyant le sang qui coulait sur le visage du militaire. Je repris ma marche sans un regard au garde à terre qui gémissais de douleur. Je voyais clairement un changement dans ma personnalité… j’étais… plus enfantine…
« Tu n’es pas très mature pour une goa’uld qui se dit être très très très très vieille »
*Je n’ai pas eu l’occasion de m’amuser sur ma planète désertique !*
« Je te comprend à vrai dire. Mais évite de faire trop de conneries s’il te plait.. »
* Ok, ok, je vais modéré mon enthousiasme*
J’arrivai enfin devant la porte du briefing. Des éclats de voix me parvenait. On se disputait là dedans.
« Reste discrète, j’ai besoin de toute mon attention si je dois calmer les tensions. »
Maât ne me répondit pas. Mais je savais bien qu’elle n’appréciait pas cette situation. Je souris. Quelle tête de mule !
J’ouvrais la porte et trouvais à mon grand étonnement Kinsey dans la salle. Daniel était assis sur un des siège de cuir et semblait être en proie à un grand énervement. Le général Hammond était debout et criait sur Kinsey qui lui répondait vivement. Teal’c tenait le colonel. Celui-ci avait l’air d’avoir une grande envie de..
*.. brochette de Kinsey ?*
« Ne t’avais-je pas dit de te taire?! »
*Rooo.. ça va, ça va…*
- Euh.. bonjour tout le monde… commençais-je d’une voix hésitante.
Et ce tout le monde se tourna vers moi. Un grand sourire illumina le visage de Daniel. Jack arrêta aussitôt son manège et Teal’c le lâcha.
- Major Carter ! Je suis content de vous revoir par mis nous. Nous parlions justement de vous, déclara Hammond qui prit place dans son fauteuil.
Il jeta un regard menaçant en direction de Jack et de Kinsey.
- Assis, ordonna t’il.
Je me dirigeai près du colonel et m’assis à côté. Kinsey s’assis près de Daniel et Teal’c.
- Pourquoi parliez vous de moi ? demandais-je.
- Je ne sais comment, mais Mr Kinsey a su pour votre symbiose. Et il venait pour vous ramener avec lui à Washington pour vous… interroger, expliqua le général.
Un silence pesant s’installa. Chacun attendait ma réaction.
« Maât, je te laisse leur expliquer la situation.. je plus confiance à tes talents de diplomate que dans les miens . »
Elle ne répondit rien, mais le sentiments d’être dans un rêve s’installa. Maât me tirait en arrière.
- Et bien il partira seul. Je ne suis pas une bête de foire, disais Maât.
- Bien dit, s’écria Jack.
Kinsey lui jeta un regard vénéneux.
- Colonel O’Neill, je n’ai pas oublier votre subterfuge pour contrer la loi, mais sachez que je n’oublie pas. Je serais votre ombre, et au premier faux pas, je serais là, menaça t’il.
- Pas de menace de se genre dans ma base ! cria le général.
Maât et moi regardions le colonel d’un air interrogateur.
- Je t’expliquerais plus tard.. murmura t’il à mon intention.
Kinsey se leva. Très en colère.
- De toute façon, il n’est plus que question de minutes avant que le Président accepte cet interrogatoire ! hurla t’il.
- D’habitude, vous nous envoyez des clampins pour faire ce sale boulot… murmura Jack.
- Je vous ai entendu colonel O’Neill !
- Ah.. super.
- Jack, ce n’est pas le moment, commença Daniel. Mr le sénateur, sachez que Sam fait partit de sg-1, ce n’est pas un cobaye. Et Maât est une alliée. Alors dans tout les cas, vos jérémiades ne servent à rien ! Elles resteront ici.
Kinsey ouvrit la bouche pour parler, mais la sonnerie du téléphone rouge du général retentit dans son bureau. Il resta, le bras levé la bouche ouverte une seconde. Puis il se dirigea à grand pas dans le bureau où le général se trouvait déjà. Celui-ci décrocha. Kinsey ferma la porte.
- Alors Sam, cette symbiose ? me demanda Daniel.
- Bien, répondit Maât.
Je sentis clairement Jack se tendre comme un ressors. Même s’il m’aimait, la réalité revenait au grand galop. J’étais et resterais une goa’uld pendant quelque temps. Maât ferma mes yeux. Adepte du grand spectacle, elle imita avec perfection le changement de personnalité des Tok’ras. Ma tête se baissa, je repris le contrôle de mon corps. Je la relevai, redevenant moi même.
- Pas mal, Maât est quelqu’un.. de très agréable. Et vous, ça va ?
- Oui, à part Kinsey qui nous crie dessus depuis deux jours pour te trimballer je-ne-sais-où. Alors, on lui a servit l’excuse que tu étais pas transportable pour l’instant. Malheureusement, tu le peux maintenant.. expliqua Jack en me regardant.
- C’est au Président de trancher, ajouta Daniel.
- En effet, affirma Teal’c.
Je souris. Teal’c ne comprenait jamais pourquoi nous rigolions dès qu’il nous disait son fameux « en effet ». On échangea un regard complice avec Jack et Daniel, et on partit dans un fou rire. Teal’c restait stoïque. Comme toujours.
Ce ne fut que cinq minutes après des échanges entre notre trois de « en effet », que nous retrouvions notre calme. J’essuyais mes dernière larmes de rire tandis que Daniel tentait d’expliquer ce qu’il nous avait fait rire. Jack, lui, se masser la nuque.
*Et tu dis que je suis puérile moi ! Tu me fais bien rire !*
« Tu ne peux pas comprendre ! »
*Moui..*
Ce n’est que quelque minutes après que Kinsey sortit en trombe du bureau du général en hurlant au scandale. Il menaça de tous nous virer et partit presque en courant.
- Le Président a crié sur Kinsey en lui disant que c’est un abrutit. Il a dit que vous resteriez dans la base. Vous avez le droit sur d’autre planète, mais vous ne pouvez pas vous baladez librement sur Terre, m’expliqua le général.
Je le remerciai. Silence pesant. Le regard du général naviguait entre moi et Jack.
- Et, enfin, il m’a demander qu’est-ce qu’est cette histoire de… drague entre vous deux.
Daniel fit le poisson rouge : bouche grande ouverte, et yeux ronds. Teal’c leva un sourcil suspicieux. Jack toussa. Maât reprit aussitôt le contrôle de mon corps, pour m’arranger le coup.
- Le colonel n’a pas « dragué » le major, affirma t’elle.
Je me tapai la tête mentalement, qu’elle est bête, il y a des témoins, des vidéos… Le général du parvenir à la même conclusion puisqu’il fronça ces sourcils.
- Il y a des vidéos Maât.
- Il n’a pas dragué le major, répéta t’elle.
« Wouou ! qu’est-ce que tu racontes ?! »
Elle ne répondit pas. Je luttai pour reprendre le contrôle, elle m’envoya bouler. Je m’étais comme cognée contre un mur de béton.
- Pourquoi répètes-tu ça Maât ?! s’exclama Jack.
Elle tourna la tête vers lui.
« Ouais, pourquoi tu répètes sa ? »
Daniel fut le premier à comprendre.
- Aaaah ! Mais elle veut dire que Jack n’a pas dragué Sam !
- Bravo Daniel, comment as-tu deviné… Oh, non, laisser moi le dire.. elle l’a répété deux fois ! cria Jack.
- Ce n’est pas ce que je voulais dire Jack, soupira Daniel. Elle veut dire que.. enfin.. c’est trop drôle !
Comme si le fou rire de tout à l’heure n’avait pas suffit, il éclata d’un rire sonore. J’étais sidéré, qu’est-ce qu’il y avait de drôle la dedans ? Le général le rappela à l’ordre. Il se calma aussitôt, sans toute fois faire disparaître un petit sourire satisfait sur ces lèvres .
- Docteur Jackson, expliquez moi toute de suite.
- Et bien.. Jack.. Jack…
On crut un moment qu’il allait repartir dans son fou rire. Mais non, il se mordit la joue, et réussit à se contenir.
- Jack a dragué Maât ! s’exclama t’il.
- Quoi ??? s’étonna Jack.
- C’est pourtant clair, tu peux sortir avec Sam.. euh, non, Maât si tu veux. La loi concerne les militaires, mais pas un militaire avec une extraterrestre ! Donc, tant que Sam.. hébergera Maât, tu pourras être avec elle.
*Ce garçon est exquis, il comprend tout sur tout*
J’éclatai de rire que je voulais mental, malheureusement, Maât m’avait rendu le contrôle entre temps. Je m’attirai je regard noir du général et de jack.
- Qu’est-ce qui vous fait rire Maât ? demanda ce dernier.
- Oh euh…
- Sam ??? s’exclama Jack en reconnaissant ma voix, c’est toi qui a rigolé???
- Oui.. dis-je d’une petite voix.
Jack se renfonça dans son siège se méprenant sur la raison de mon rire. Je m’expliquerais avec lui plus tard. Il prit un crayon à papier, et se mit à faire de petits dessins sur ces feuilles.
- C’est vraiment une histoire de fou, finit par résumé le général, Jack, Sam, je vous laisse vous dépatouiller avec ces histoires. Rompez.
Il se leva, et repartit dans son bureau.
Jack suivit le mouvement du général, et partit s’entraîner avec Teal’c à la boxe. Il avait « besoin de se défouler » selon lui. Daniel se leva à son tour et s’approcha de moi. Il s’assit sur la table et me regarda droit dans les yeux.
- Daniel ?
- Pourquoi riais-tu ?
Je ne pus réprimer un grand sourire.
- Pourquoi toi ? demandais-je.
- J’imaginai Jack en train de draguer un serpent. Alors, et toi ?
Je me levai sous le regard étonné Daniel. Je me dirigeai vers la porte et mis la main sur la poigné. Je me stoppai en plein mouvement, me tournai vers lui et lui adressai un sublime sourire. Daniel avait la tête d’un lapin effaré.
- Maât te trouve exquis ! lui dévoilais-je en un rire.
Et je m’enfui en courant avant qu’il pose d’autre question.
J’arrive enfin devant la salle d’entraînement. A mon grand étonnement, je n’étais même pas essoufflé de ma course.
* C’est grâce à moi ma vieille !*
« C’est qui qui est âgé de quelque siècles ? »
*Moi…*
« Alors, pas de vieille, ok ? »
J’entrai dans la salle, le sourire aux lèvres. Qui mourut bien vite en voyant Teal’c seul.
- Où est le colonel ? demandais-je.
- Partit se doucher, me répondit t’il.
- Sa ne fait même pas cinq minutes que vous êtes partit ! m’étonnais-je.
Teal’c haussa les épaules en signe d’approbation. Il ne savait pas lui même.
- Nous avons échangé quelque coups. Puis, je me suis mis à parler de vous. Il s’est énervé et est partit en criant, m’expliqua le Jaffa.
Je soupirai en comprenant la raison de sa fuite. Je remerciai Teal’c et partit de la salle d’un pas rapide.
Il n’avait toujours pas avalé la pilule. La mission de cet après-midi n’allait pas être de tout repos. Je sortis de mes pensées brusquement, quelqu’un ne m’avait pas vu et m’avait percuté ! Je dérapai et tentait de m’accrocher à l’uniforme du militaire mais il glissa à son tour, et nous tombions tout les deux l’un sur l’autre. Le poids de l’homme me coupa le souffle quand mon dos rencontra durement le sol. Je voulu pousser un cris, mais l’homme était encore sur ma poitrine. L’air me manquait. Il grogna et se releva. Et ce fut à se moment que je découvris mon percuteur. Jack. Il avait l’air affreusement gêné et me tendis une main timide pour me relever. Il me remit d’aplomb.
- Euh.. Major, je suis désolé… Je ne vous avez pas vu, s’excusa t’il la tête basse.
- Mon colonel, la prochaine fois regardez où vous allez.
- Je vous rappelle que vous aussi vous m’avez percuter.
Je lui lançai un sourire. Je le vis frissonner.
- Et bien, que puis-je pour faire pour me faire pardonner ? me demanda t’il avec un sourire dragueur.
Je fis mine de réfléchir un instant bien que je savais ce que j’allais demander.
- Un repas.
Son sourire pâlit. Le beau colonel devint livide. J’eu peur à un moment d’aller trop loin. Il passa une main sur sa nuque et la massa comme à chaque fois qu’il réfléchissait.
- C’est d’accord. Par contre, on devra ce contenter du mess.
- Oui… je sais très bien que je ne peux pas sortir de la basse, murmurais-je.
- Et puis on a une mission cet après-midi, ajouta t’il.
Il jeta un regard à sa montre.
- Il est 11h30, j’ai le temps d’aller me changer ?
- Oui, rendez-vous au mess dans une demi-heure.
Il acquisa en silence et regarda à droite et à gauche . J’observais ce petit manège en souriant. Voyant personne, il s’approcha de moi et me murmura à l’oreille :
- Tu sens très bon Sammy.
Et il partit avec un sourire espiègle sur les lèvres devant mon air faussement choqué.
Midi. Je suis assise dans le mess depuis bien cinq minutes. La tête entre les bras, je renifle en repensant à c’est dernière minutes.
J’étais directement allé voir Teal’c et Daniel. Je leur avais expliqué ce qu’il se jouait entre mo.. Maât et Jack. Il ne fallait pas qu’ils viennent manger au mess à midi. On avait besoin d’intimité. Besoin de se trouver. Besoin de nous imaginer autre part que dans une base hyper stricte.
Pendant que j’essayais de convaincre Daniel, qui était vexé de ne pas être le partie, j’avais le droit aux exclamations de Maât sur Daniel. Elle le trouvait magnifiquement beau. Et intelligent. Et sexy. Et… et elle me faisait tellement de bourrage de crâne qu’au bout d’un moment, je n’arrivais plus à savoir qui j’aimais.
Une bonne douche d’eau froide. Rien de mieux pour faire taire Maât. Celle-ci s’était excusé de s’être autant emballé. Enfin, surtout elle s’excusa d’avoir essayer de me convaincre d’embrasser Daniel ! Moi, je m’étais sentie gêné de douter de mes sentiments.
*Les gens ne sont pas infaillibles. On pense quelque chose, on croit très fort à une autre, on a une confiance inébranlable en quelqu’un. On finit toujours par être trahis.*
Les sarcasmes de Maât m’avait plonger dans un drôle d’étonnement. Et, j’avais beau usé tout les moyens possible et imaginable pour qu’elle me réponde, pour qu’elle m’explique, elle resta loin de moi. Distante et si proche à la fois.
Je relevai la tête et me tournai vers l’entré. Le colonel venait d’arriver dans le mess. Je me retournai pour être dos à lui. Il jeta un regard circulaire dans la salle. Je sentis ses yeux se poser sur moi. J’entendis le bruit de son pas si caractéristique. Il s’assit face à moi. Je levai les yeux. Une lueur s’alluma dans ces yeux. Je fis une moue interrogative.
- Mon colonel, pourquoi avez-vous l’œil tuméfié ?