Episode 1 – 9ème et avant-dernière Partie
- Maât est une déesse égyptienne comme l’on pouvait s’y attendre. Elle doit avoir une grande influence chez les Grands Maîtres car elle était très respectée du temps de l’Ancienne Egypte, expliqua Daniel Jackson, membre de SG-1.
La future équipe SG-20 était installée à une table, dans une pièce de détente de la base. Elle était en grande discussion avec le docteur Daniel Jackson pour en apprendre plus sur les ennemis qui avaient attaqué la précédente équipe.
- C’est pourtant bizarre. Son vaisseau-mère n’avait pas l’air en super forme et elle n’avait même pas d’escorte. Je ne pense pas que les Grands Maîtres, si puissants soient-ils, sa baladent dans la galaxie sans escorte, raconta Alex Raziel.
- C’est exact. Ou alors ils ont une entière confiance dans leur vaisseau qui est exceptionnel. Je fais allusion au super vaisseau-mère d’Apophis. Encore que lui aussi avait une escorte. Enfin… fit le docteur Jackson, pensif. La déesse avait un culte très important dans toute l’Ancienne Egypte. Maât est la déesse de l'ordre, de l'équilibre du monde et de la justice, aussi légère qu'une plume. Maât est une entité symbolisant la norme universelle, l'équilibre établi par le Créateur, la justice qui permet d'agir selon le droit, l'ordre qui fait conformer les actes de chacun aux lois, la vérité, la droiture et la confiance. Je sais que d’après ce que je viens de dire on pourrait s’attendre à trouver un Goa’Uld à l’air sympathique et œuvrant pour la justice, je pense qu’en fait, elle a crée sa propre justice. Une justice impitoyable, à la Goa’Uld.
- En gros, c’est un Goa’Uld assez typique, fit Vincent en souriant.
- En tout cas elle ne s’est pas privée de nous torturer, remarqua Alex. Elle a pris le contrôle d’une femme et on pourrait s’attendre à un peu de gentillesse de sa part mais ce n’est pas le cas. Et je n’ai jamais vu quelqu’un avoir autant d’estime de soi qu’elle.
- Pourtant, tous les Goa’Uld ont une très important estime d’eux même, ça je peux vous l’assurer, continua Daniel, qui savait de quoi il parlait. Pour ce qui est de l’autre Goa’Uld, celui qui a attaqué Maât je crois que c’est Apis. Mais je n’ai pas grand chose sur lui.
- Ah. Pourtant les casques des jaffas attaquant ceux de Maât ressemblaient bien à des têtes de taureaux, je peux vous le confirmer, dit le Major. En plus il y a les armures des jaffas qui m’ont suivit pour le prouver.
- Moi, je crois me rappeler de quelques trucs sur un dénommé Apis, déclara Frédérick Zedar. Comme vous le savez tous, en plus de ma carrière militaire j’ai comme le docteur Daniel Jackson, un doctorat en archéologie et je suis un passionné de mythologies anciennes. Pour le peu que j’arrive à me souvenir, Apis ne serait pas un dieu.
- Ah, oui. Je m’en souviens maintenant, s’exclama Daniel Jackson qui avait eu une lumière.
- Et… ? s’impatienta Romain.
- Et Apis est le nom que l’on donnait aux taureaux sacrés de Memphis en Egypte prédynastique. Apis était l’animal sacré du dieu Ptah, le Créateur, si je ne me trompe pas, expliqua Hisoka et lorsque le Dr Jackson fit un signe de tête affirmatif, il continua. Ces taureaux étaient vénérés et étaient habillés d’un manteau noir. On les représentait avec un triangle blanc sur le front et d’un vautour aux ailes déployées sur le dos. Ils étaient aussi représentés avec le disque solaire entre les cornes. Ils furent ensuite rapprochés de Sérapis.
- Donc Apis n’aurait pas pris le nom d’un Dieu ? demanda Loïc.
- Ça m’en a tout l’air.
- Il doit avoir du mal à se faire respecter.
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