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Ne remets pas à demain ce que tu peux faire après-demain.
Imagine

La nouvelle reine : Chapitre 10

Dans le vaisseau Asgard

 

- (Daniel) Mais Sam ne risque t’elle pas de détecter le vaisseau ?

- (Thor) Il est certain qu’elle le fera mais il n’est pas inhabituel qui nous lui rendions visite.

- (Jack) Et vous n’auriez pas pu nous le dire avant ?

- (Thor) Le colonel Carter nous a maintes fois rendue service, le moins que nous puissions faire était de respecter son choix de rester dans l’anonymat.

- (Jack) Mouais…

- (Daniel) Elle ne va pas nous repérer ?

- (Thor) Non, ils ne scannent pas nos vaisseaux, ils nous font confiance.

- (Jack, plaisantant) Ils ne devraient pas pourtant.

- (Thor) Dans ce cas précis nous jugeons que nous agissons pour le propre bien du colonel Carter.

- (Jack, lui donnant une petite tape dans le dos) Vous êtes vraiment mon alien préféré.

 

            Thor le regarda bizarrement, peu habitué à se genre d’effusion terrienne puis un léger sourire se dessina sur son visage.

 

 

Même moment, palais d’Aléan, plus précisément salle de bain d’Aléan

 

            Comme le reste de ses appartements la pièce était magnifique, quasiment semblable à celle du vaisseau, dans les mêmes tons de pourpre et d’ocre : les murs et les sols étaient en mosaïque ocre et une frise dans les pourpres et dorés représentait des scènes de la mythologies. Les meubles (une grande coiffeuse surmontée d’une multitude de petits flacons de cristal, deux coffres, quelques étagères) étaient en ébène et les portes manteau en fer forgé. De nombreuses bougies parfumées éclairaient la salle agrémentée d’une immense baignoire (quasiment une petite piscine) circulaire en marbre (à laquelle on accédait par quelques marches) avec de nombreux robinets eux aussi en fer forgé et une pomme de douche, un fin voile pourpre encadrait cette baignoire mais était actuellement relevé à mi-hauteur.

Quelques bouquets de lys et d’orchidées  apportaient une touche de verdure à l’atmosphère très « cocooning ». La baignoire était en train de se remplir d’eau chaude et de mousse parfumée rose tandis que Sam (ou Aléan, comme vous voulez) en peignoir de soie kaki bordé de dentelle beige y entrait lentement, elle laissa tomber son vêtement quand l’eau lui arrivé au genoux puis se laissa plonger dans le liquide fumant, s’allongeant en adossant sa tête au rebord, les yeux clos. Deux fines perles, deux petits diamants apparurent sous ses paupières : deux larmes qu’elle n’avait pu retenir et qui roulèrent sur ses joues puis finirent leur course en se mêlant à l’eau du bain.

La jeune femme poussa un soupir : elle n’aurait pas du, non, elle n’aurait pas du l’embrasser ni lui dire ça… comment avait-elle pu se dévoiler autant ? Comment avait-elle pu croire que tout pourrait s’arranger ? Elle n’aurait pas du se montrer si vulnérable, elle le savait pourtant que ça ne pouvait pas bien finir : elle n’était pas l’héroïne d’un conte de fée… Elle ouvrit les yeux et secoua la tête, presque amusée : qui aurait pu dire que le colonel Carter pouvait être aussi fleur bleue ? Son esquisse de sourire ne persista cependant pas bien longtemps et elle du mettre sa main devant sa bouche pour retenir un sanglot. Elle s’en voulait d’attacher autant d’importance à ses propos à Lui mais il lui avait vraiment fait mal cette fois, il y arrivait toujours très bien de toute façon. Bon, peut-être que cette fois elle aussi était allée un peu trop loin… de toutes façons ça ne servait à rien de revenir là-dessus à présent : ce qui est fait est fait, elle ne pouvait en tirer qu’une bonne migraine et des heures à pleurer dans son lit. Tout cela n’était guère digne d’une reine. Sarah tentait bien de l’aider, de lui parler, de la « consoler » mais elle ne pouvait pas réellement l’aider malgré toute sa bonne volonté.

Sam s’étira, attrapa la douce éponge à côté d’elle, l’imprégna de la substance contenue dans un des nombreux flacons de cristal posé à sa portée sur le sol puis commença à la passer sur ses bras, bercée par la douce musique qui remplissait la pièce. La jeune femme se félicita mentalement d’avoir réussi à adapter sa chaîne stéréo au système d’énergie de cette planète en entonnant les paroles de la chanson qui tournait en boucle, accompagnant la voix envoûtante de Frank Sinatra de la sienne, se laissant imprégner par la douce mélancolie qui s’en dégageait, la coupant du monde extérieur.

 

Strangers in the night  (Des étrangers dans la nuit)
Strangers in the night,  (des étrangers dans la nuit)
Exchanging glances  (s’échangeant des regards furtifs)
Wondering in the night,  (se demandant dans la nuit)
What were the chances  (quelles étaient les chances)
We’d be sharing love  (que nous partagions l’amour)
Before the night was through  (avant que la nuit n’arrive à son terme)
Something in your eyes was so invinting  (quelque chose dans tes yeux était si encourageant)
Something in your smile was so exciting  (quelque chose dans ton sourire était si encourageant)
Something in my heart told me I must have you  (quelque chose dans mon cœur m’a dit que je devais te posséder)
Strangers in the night,  (des étrangers dans la nuit)
Two lonely people  (deux personnes seules)
We were strangers in the night  (nous étions des étrangers dans la nuit)
Up to the moment when we said our first hello  (jusqu’au moment où nous nous sommes salués pour la première fois)
Little did we know  (nous en savions peu)
Love was just a glance away  (l’amour ne nous séparait que d’un regard)
A warm embracing dance away  (ne nous séparait que d’une danse sensuelle)
And ever since that night  (et depuis cette nuit)
We’ve been together  (nous sommes ensemble)
Lovers at the first sight  (amoureux au premier regard)
In love forever  (amoureux pour toujours)
It turned out so right for strangers in the night  (ça a si bien tourné pour des étrangers dans la nuit)

 

            Voilà que cette envie de pleurer la reprenait. Pourquoi a vie ne pouvait-elle pas être aussi simple. Si l’on devait croire le chanteur il n’existait rien de plus facile que l’amour. « Tu mérites d’aimer quelqu’un et d’en être aimé en retour » avait dit son père et elle avait trouvé Pete : il l’aimait, c’était certain mais elle… elle l’appréciait bien sûr, beaucoup, et elle l’aimait d’une certaine façon mais ce n’était pas lui qu’elle aimait, c’était sa douceur, sa patience, sa tendresse, sa compréhension, sa gentillesse, l’amour inconditionnel qu’il lui portait… son physique aussi, elle ne pouvait pas nier qu’il était très craquant et encore plus sans vêtement. Elle pensait cependant qu’ils auraient pu être heureux ensemble, ils s’entendait bien et étaient liés par une profonde affection.

Elle savait bien quel était celui qu’elle aimait vraiment, adorait même mais elle n’en était pas plus avancé et puis, lui, l’aimait-il vraiment ? Tout aurait été tellement plus facile si ils avaient été comme ce couple dans la chanson : s’ils s’étaient rencontrés par hasard, en dehors du projet elle étaient sûr que cela se serait passé exactement de cette façon… enfin, elle aurait aimé que cela se passe comme ça. Mais pourquoi elle se torturait comme ça ?!? C’était à la limite du sado-masochisme… Elle n’avait qu’à trouver un gentil petit autochtone pour se changer les idées. De toutes façons ils étaient pratiquement tous à ses pieds et il y en avait bien 4 ou 5 qui n’étaient pas mal du tout…

Elle se sourit à elle-même : non, elle ne pourrait jamais faire ça, ce n’était pas son genre. En tout cas pas tant qu’elle penserait à Lui. Le faire n’était pas le problème en soi, elle n’avait qu’à boire un petit peu plus que d’habitude. Le problème c’était après : la culpabilité. Elle se sentirait affreusement coupable, elle le savait. Et ça la rongerait longtemps. Le jeu n’en valait pas la chandelle. Bien sûr elle ne ferait pas vœux de chasteté jusqu’à la fin de sa vie mais pour l’instant elle ne se sentait pas de tenter quoique se soit et puis elle était bien assez occupée comme ça, avec toutes ces problèmes de diplomatie, d’agriculture, … en réalité il n’y avait vraiment pas beaucoup de difficultés, tout se passait au mieux, les velviens étaient bien plus sensés et bien plus sympathiques, travailleurs, solidaires, honnêtes que les terriens :  des sujets parfaits quoi mais il y avait toujours des choses à faire.

C’était un des bons côtés de la vie de reine (avec le palais, les serviteurs, la richesse, le pouvoir bien sûr) : on ne s’ennuyait jamais, pas le temps de se morfondre sur sa petite personne. Sauf dans son bain, comme maintenant. Ou la nuit. Les nuits étaient dures mais un somnifère et elle s’en sortait plutôt bien. La plupart du temps en tous cas. Pas très souvent en fait. Bon, presque jamais. Les somnifères ne faisait plus effet sur elle depuis… ouf, depuis Edora, comme pour le café pour rester éveiller, ça non plus ça ne marchait plus. D’accord, elle le faisait exprès, penser à Edora, qu’elle bonne idée ! Et puis cette chanson commençait à lui taper sérieusement sur les nerfs, il l’agaçait ce type, tant mieux pour lui si il avait trouvé la femme de ses rêves et s’ils formaient un adorable petit couple, ce n’était pas une raison pour la conforter dans son malheur…

Penser à autre chose. Elle leva une jambe hors de l’eau, s’amusant à la jouer à la Marilyn Monroe, faisant s’envoler la mousse qui la recouvrait. Elle soufflait sur ses doigts avec une malice enfantine quand un éclair blanc significatif traversa la salle. Elle ne se retourna même pas, ayant l’habitude de ce genre d’entrée et s’empara d’un autre flacon et fit couler un peu du liquide qu’il renfermait sur ses mains, le reposa et frotta ses paumes l’une contre l’autre avant de les passer sur sa nuque.

 

- (Sam, toujours de dos à l’apparition) Thor, qu’elle bonne surprise ! Que nous vaut l’honneur… ?

- …

- (Sam, l’absence de réponse ne la formalisa pas) Toujours aussi bavard à ce que je vois. Si vous voulez des précisions techniques allez voir Sarah, elle est dans le labo 3. Sinon si vous voulez parler, je suis à vous dans une petite heure. Il y a de ces petits trucs jaunes que vous affectionner en cuisine.

- …

- (Sam, se retournant enfin) Thor, vous avez perdu votre langue…

 

                Les mots moururent dans sa bouche : Jack se tenait là, sur le seuil de la pièce. En jean et tee-shirt noir. Les mains dans les poches, l’air un peu gêné : il ne s’attendait pas à trouver son ancien second dans cette position et surtout dans cette tenue… enfin sans tenue serait plus exact. Seulement, lui il était un peu préparé à cette rencontre, ce qui n’était pas du tout le cas de Sam qui n’en croyait pas ses yeux qui avait du mal à se remettre. Elle y réussit cependant, se recomposa rapidement un visage et pu adopter une attitude détachée, elle se retourna à nouveau, préférant ne pas le voir. Elle se demandait vraiment ce qu’il pouvait bien faire là. Ils appréhendaient tous les deux la conversation qui allait suivre. Sam préféra se lancer, cela lui permettait de reprendre le contrôle de la situation.

 

- (Sam, sèchement) Que faites-vous là ?

- (Jack, s’avançant légèrement, après avoir enlevé ses chaussures) Je… je voulais vous parler.

- (Sam) On ne l’a pas assez fait selon vous ?

- (Jack, faisant un pas de plus) Ecoutez…

- (Sam) Tout a été dit je crois.

- (Jack) Non, pas tout.

- (Sam, sarcastique) Vous en avez dit bien assez pour que je n’aie plus jamais envie de vous parler.

- (Jack, sincère, s’approchant encore) Je suis désolé, vraiment désolé.

- (Sam, ironique) Tiens, c’est marrant, on ne me l’avais jamais faite celle-là.

- (Jack, venant s’agenouiller au bord de la baignoire) Je sais que je vous ai fait du mal, beaucoup de mal.

- (Sam, retenant difficilement de pleurer) Et ça vous fait plaisir ?

- (Jack, posant ses mains sur ses épaules, doucement, à son oreille) ça m’a fait mal, vraiment très mal.

 

            Sam frissonna, elle ne s’était pas rendue compte qu’il était si proche d’elle. Elle se dégagea brusquement.

 

- (Sam, froide) Tant mieux.

- (Jack, après avoir soupiré) Je ne pensais pas ce que j’ai dit.

- (Sam, cynique) À croire que c’est une habitude chez vous.

- (Jack) J’étais obliger de vous dire ça. (avant qu’elle ne proteste) Je n’avais pas le choix, pas avant de savoir… Mais je peux te jurer que je n’ai jamais été aussi sincère que quand je te dis que je t’aime. (la forçant à le regarder, sincère) Sam, tu entends ce que je te dis : je t’aime.

- (Sam, en larmes, se retournant) Et après ?

- (Jack, essuyant ses larmes de son pouces) Sam, je m’en veux énormément pour tout ce que j’ai pu te faire mais je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour me rattraper.

- (Sam, secoua la tête en signe de négation, les yeux fermés, les lèvres tremblantes) …

- (Jack, prenant son visage dans ses mains) Sam, je reste ici. Je reste avec toi. Le SGC, la Terre,… tout ça n’a aucune importance à mes yeux. Tout ce que je veux c’est être avec toi pour le reste de ma vie. Parce que je t’aime et que je ne peux pas vivre sans toi.

 

            Elle consentit à rouvrir les yeux pour tomber dans les siens. Des yeux chocolat débordant d’amour et de sincérité. Ça ne pouvait pas être vrai, c’était comme dans ses rêves… Non, mieux que dans ses rêves en fait d’après ce qu’elle pouvait juger en le voyant sortir un petit écrin de sa poche et l’ouvrir devant elle, révélant une superbe bague en or blanc incrusté de diamant. Elle mit sa main devant sa bouche mais Jack la lui prit en la caressant tendrement.

 

- (Sam, les yeux brillants) Tu… tu vas rester.

- (Jack) Non seulement je vais rester mais je vais épouser la plus merveilleuse des femmes de l’univers… si elle veut bien de moi.

- (Sam, souriant) Je crois que je vais pouvoir arranger ça. (mutine) Mais d’abord…

 

            Jack, scruta son regard, perplexe. Elle lui prit la petite boîte des mains, la posa un peu plus loin et attrapa son ancien supérieur par le col et le fit basculer dans la baignoire.

 

- (Sam, sensuelle, à son oreille) Je ne m’engage jamais avant d’avoir tester la marchandise.

 

Quand il sortit de l’eau, il passa sa main dans ses cheveux pour les discipliner et s’approcha de Sam avec un sourire charmeur.

 

- (Jack, se collant pratiquement contre elle) Mais je n’ai rien contre… au contraire.

- (Sam, malicieuse) Parfait.

- (Jack, mettant ses bras autour de sa taille) Il va falloir quand même que je vous punisse pour avoir attaquer traîtreusement votre officier supérieur.

- (Sam, mettant ses propres mains autour de la nuque de Jack) Ex officier supérieur.

- (Jack, souriant) Hum… encore cet esprit scientifique.

- (Sam, approchant son visage du sien) Tais-toi.

- (Jack, tout contre ses lèvres) A vos ordres…

 

            Sur-ce il l’embrassa tendrement puis de plus en plus passionnément alors qu’elle s’accrochait à lui et pressait son corps contre le sien avec fougue comme si sa vie en dépendait. Comme sa langue se frayait un passage vers celle de Sam puis la caressait avec délice, ses mains quittèrent la taille de la jeune femme pour explorer son corps entièrement libre de toute entrave. Elle étouffa un gémissement de plaisir avant de faire de même. Ressentant son besoin, Jack délaissa un instant son corps pour lever les bras afin que Sam puisse lui retirer son tee-shirt et s’attaqua ensuite a son pantalon qui rejoignit rapidement le haut sur le sol de la pièce. Il prit à nouveau la jeune femme dans ses bras, une main derrière sa nuque et l’autre sur sa hanche, et reprit possession de sa bouche alors que les mains de Sam s’enterraient dans ses cheveux, il déposa d’ardents baisers dans le coup de la jeune femme puis sur sa poitrine avant de revenir encore à ces lèvres qu’il avait désirées.

De l’extérieur il était quasiment impossible de savoir où finissait le corps de l’un et commençait le corps de l’autre et lorsqu’il ne firent véritablement plus qu’un leurs cœurs firent un bond dans leur poitrine et leurs âmes fusionnèrent (au sens spirituel du terme s’entend). Ils se donnèrent donc corps et âme, mesurant bien l’ampleur de leur bonheur, réalisant que bien peu de gens pouvaient se vanter d’avoir trouver l’âme sœur et pourtant, eux le savaient. Jamais ils n’avaient cru possible de ressentir un tel sentiment de bonheur et de plénitude : ils s’imprégnèrent l’un de l’autre pendant de longues heures, insensibles à une quelconque fatigue, plongés dans un univers qui leur était propre fait d’amour, de tendresse et de plaisir. Autour d’eux la chanson avait changé et Céline Dion était maintenant le seul témoin de leurs ébats par l’intermédiaire de ces paroles qui les enveloppaient et résonnaient en écho aux cris de plaisir qu’ils ne pouvaient retenir :

 

Falling in to you (je fonds en toi)
And in your eyes I see ribbons of color  (et dans tes yeux je vois des rubans de couleurs)
I see us inside of each other  (je nous vois à l’intérieur l’un de l’autre)
I feel my unconscious merge with yours  (je sens mon inconscience se confondre avec la tienne)
And I hear a voice say, what’s his is her  (et j’entends une voix dire « ce qui est à lui est à elle »)
I’m falling into you  (je fonds en toi)
This dream could come true  (ce rêve pourrait devenir réel)
And it feels so good falling in to you  (et c’est tellement bon de fondre en toi)
I was afraid to let you in here  (j’étais effrayée de te laisser entrer ici)
Now I have learned love can’t be made in fear  (maintenant j’ai appris que l’amour ne peut être fait de peur)
The walls begin to tumble down  (les murs commencent à s’écrouler)
And I can’t even see the ground  (et je ne peux même pas voir le sol)
I’m falling into you  (je fonds en toi)
This dream could come true  (ce rêve pourrait devenir réel)
And it feels so good falling in to you  (et c’est tellement bon de fondre en toi)
Falling like e leaf, falling like a star  (je tombe comme une feuille, je tombe comme une étoile)
Finding a belief, falling where you are  (je tombe comme une feuille, je tombe là où tu es)
Catch me, don’t let me drop!  (retiens-moi, ne me laisse pas m’écrouler)
Love me, don’t ever stop!  (Aime-moi, ne t’arrête jamais)
So close your eyes and let me kiss you  (alors ferme les yeux et laisse-moi t’embrasser)
And while you sleep I will miss you  (et quand tu dors, tu me manqueras)
I’m falling into you  (je fonds en toi)
This dream could come true  (ce rêve pourrait devenir réel)
And it feels so good falling in to you  (et c’est tellement bon de fondre en toi)
Falling into you  (je me fonds en toi)
Falling into you  (je me fonds en toi)
Falling into you  (je me fonds en toi)

 

Quelques heures plus tard, chambre de Sam

 

            Les deux amants étaient allongés sur le somptueux lit à baldaquin de la reine, un draps blanc recouvrant la partie basse de leurs corps. Sam dormait sur le ventre, les deux mains (dont l’une portait à l’annulaire la bague que lui avait offert le général) remontées de chaque côté de sa tête, tournée vers Jack qui lui était sur le côté, relevé sur un coude et la regardait tendrement dormir. Il releva une mèche blonde qui lui barrait le front puis caressa son dos en suivant le tracé de sa colonne vertébrale. Les heures qu’il venait de vivre étaient de loin les plus belles de toute son existence, il se sentait étonnamment bien, apaisé et se demandait comment il avait pu vivre ne serait-ce que quelques jours sans elle. Sam émergea sous ses caresses et lança un sourire à l’homme à côté d’elle qui le lui rendit immédiatement. Il se pencha et déposa un léger baiser sur les lèvres de la jeune femme et allait se retiré quand la jeune femme, qui ne l’entendait pas de cette oreille, passa ses bras autour de son coup et l’attira vers elle pour un baiser des plus passionné suivi de beaucoup d’autres quand Jack y répondit en se positionnant sur la jeune femme et recommença à lui infliger de douces tortures.

 

- (Sam, entre deux baisers) Et les autres ?

- (Jack, idem) Quels autres ?

- (Sam, souriant) Daniel et Teal’c.

- (Jack, s’attaquant à son cou) Oh… ils sont là.

- (Sam) On ne devrait pas aller les voir ?

- (Jack, glissant sa main sous les draps, malicieux, avec une petite moue) Maintenant ?

- (Sam, se mordant la lèvre en réaction à une adroite caresse) Non, tu as raison, on ira plus tard.

- (Jack) J’ai toujours raison…

- (Sam, riant) Idiot !

 

            Il la fit taire d’un baiser et ils continuèrent leur passionnante activité, longtemps, très longtemps.

 

 

Fin

 

Et voilà, tout est bien qui finit bien : désolé pour ceux qui ne sont pas fans de Happy end et de « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » mais je n’arrive vraiment pas à faire autrement. Enfin si vous êtes arrivés là c’est que vous n’avez pas trouvé ça trop horrible et bravo parce que je sais que cette ff est assez (très) longue. Pensez au feed-back. Merci.
Angel16 ou angelsamC
 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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