Je m'excuse pour le retard... je fais un petit résumé:
Alors que l'on croyait john mort, il est retrouvé 3 mois et demi après sa soit disant mort. Elizabeth, enceinte, a démissionné et parvient à retourner sur atlantis avec la complicité de Carson, Landry et Woosley. John ne se souvient plus de ce qui s'est passé.

Les scéances d'hypnoses reprennent pour John. Il a été torturé par les condamnés Wraith qui doivent, pour devenir libres échanger des informations aux ruches. Michael sert d'intermédiaire entre les condamnés et la ruche. John a avoué la présence d'Atlantis.

voici la suite...

- Je veux continuer…dit-il. Je veux savoir ce que j’ai pu dire d’autre.

Le docteur Heightmeyer se tourna vers Woosley. Il hocha la tête en signe d’approbation. Elizabeth vit John fermer les yeux et se concentrer pour la énième fois. John avait vécu des choses horribles, pas étonnant que son cerveau ait volontairement oubliées.

John reprit conscience dans sa cellule sombre. Il mit un moment avant de retrouver ses esprits complètement et à ressembler les pièces de ce qui s’était passé avant. Le visage de l’homme qui était mort pour lui, lui revient avec une réalité surprenante. Une violente nausée se manifesta mais il ne vomit pas, il n’avait rien mangé depuis longtemps. Les cris lui revinrent aussi. Il mit ses mains sur ses oreilles pour ne plus les entendre. Il hurla qu’il se taise, mais les cris dans sa tête s’intensifiaient. La porte s’ouvrit de nouveau. Les cris s’estompèrent jusqu’à devenir muets. Le wraith s’effaça pour en laisser passer deux autres. Le premier était celui qui était son bourreau et l’autre était Michael. John ne dit rien et se leva péniblement. Michael en fit de même.

- Dis ce que tu m’as dit, dit le leader.

John se tu. Il s’approcha de lui et le frappa. Il tomba à terre et se releva aussitôt.

- Atlantis existe toujours, dit le chef wraith.

- Comment pourrais-je te croire ? demanda Michael.

- Je te laisse avec lui, dit le leader avant de sortir de la pièce.

Il sortit de la cellule et laissa John et Michael seuls.

- Je vous croyais mort…

Il sourit à cette réflexion.

- Vous avez repris du service, dit John d’une voix monocorde.

- Comme vous pouvez le constater.

- Vous travailler pour…

- Une des plus grosse ruche de la flotte wraith.

- Ah…

- Je suis dans l’autre camp. Ils ne savent pas ce qui m’est arrivé chez vous…

- Vous avez réussit à vous faire embauché…Toutes mes félicitations…

- Ne faites pas le malin.

- Je le fais tant que je le peux.

- Les condamnés ont des informations et je les transmettrais.

- Je n’ai pas dit ce que vous vouliez entendre, dit John.

- Mais je sais que Atlantis existe toujours, pas besoin de fatiguer à vous le faire dire…

Il sortit de la pièce. Il resta dans sa cellule plusieurs heures avant qu’on vienne le chercher de nouveau. Le wraith répéta la nouvelle séance de torture comme la veille. Mais cette fois-ci il n’obtenu rien de nouveau : John trahit de nouveau l’existence d’Atlantis devant Michael. On le jeta dans sa cellule et Michael vient le voir. John était assis contre le mur de fond de sa cellule, les mains sur ses oreilles, il avait l’impression de devenir fou.

- Pourquoi n’avez-vous pas révélé à votre ruche qu’Atlantis existait toujours ? demanda John d’une voix rauque.

- Nous sommes dans une guerre…Toute notre puissance de feu est destinée à d’autres ruches…

- Ce n’est pas très convainquant tout ça…

Le visage de Michael se crispa et il frappa John. Il se massa la mâchoire et le regarda partir. Les jours se suivaient et se ressemblait. Michael assistait à toute la séance et transmettait les informations à sa ruche. Les condamnés avaient contacté une des plus grande ruche et ils avaient envoyé un intermédiaire. John était allongé sur la table, on l’attacha. Il se vida de sa vie, à nouveau. Le wraith amena un humain pour redonner des années de vie à John. Mais cette fois ci c’était une femme. Plus aucun son ne sortait de sa bouche, mais il bougeait sa tête frénétiquement. Elle était apeurée. Elle tremblait, était assez grande, mince, cheveux bruns, un peu bouclés, yeux clairs… Ils l’attachèrent sur une table voisine et le wraith réalisa sa besogne… John hurla… A plusieurs reprise, il crut voir Elizabeth sur cette table…Il hurlait de plus belle… Des larmes se mirent à couler le long des ses joues. Son esprit s’entrouvrit et il le sentit… Elle était en train de mourir, juste à côté de lui. Il pleurait de plus belle. La poitrine de cette femme cessa de se soulever. Le wraith lui sourit et lui dit :

- Rétrovirus ?

John était sortit de son hypnose et fixait Elizabeth. Il l’avait vu sur cette table, mais ce n’était qu’un délire de plus. Des personnes étaient mortes pour lui, pour qu’il puisse se faire interroger. Tout le monde était muet. John referma les yeux, l’image de cette femme qui avait pris l’apparence de son amante lui revint brusquement.

- Docteur Heightmeyer, continuez…s’il vous plait.

John était toujours allongés sur la table, la femme ne ressemblait plus à Elizabeth. Le Wraith la prit par les poignets et la traîna jusqu’à dehors, sans ménagement. Le leader lui tournait autour, satisfait de lui.

- Enfin un aveu intéressant. Donc votre médecin, le docteur Beckett…A fabriqué un rétrovirus pour…Pour nous transformer en humain ? C’est audacieux n’est-ce pas ?

- Il est très intelligent vous savez…

- Remettez-le en cellule, ordonna-t-il.

Quelques heures plus tard, la porte de sa cellule s’ouvrit et Michael entra. John réfléchit à ce que lui avait dit Michael : la ruche pour laquelle il travaillait n’était pas au courant que les atlantes lui avaient fait. John engagea la conversation :

- J’ai avoué pour le rétrovirus.

- Je sais, je viens d’envoyer le message.

- Et j’ai l’intention de leur dire ce que l’on vous a fait, sur Atlantis. Votre humanisation.

Le visage de Michael changea d’expression, il savait ce que sa signifiait pour lui.

- Si je dis ça, vous allez être peut-être condamnés à vivre ici avec un beau bracelet encré dans la chair. Ou peut-être vous allez être tué. Qui sait…

Michael s’approcha de lui.

- Et si vous me tuez vous risquez de vous attirer des problèmes, car je suis une source d’informations pour eux.

John se sentait fier de lui à présent, il avait un moyen de pression de lui.

- Du chantage ?

- Exactement. Vous m’aidez à sortir d’ici et je ne dis rien sur votre humanisation et on reprend chacun notre route. En revanche si vous refusez, je cafarde et ils s’occupent de vous, au meilleur des cas vous êtes condamné ici, au pire vous êtes mort…

John réfléchit et dit

- Je vous laisse…Uhm…Deux minutes…

A SUIVRE...

Et encore désolée pour le retard.