Citations du moment :
Aime tes ennemis. C'est le meilleur moyen de leur porter sur les nerfs.
[Bernard Werber]
Imagine

Hey, I'm back! : Chapitre 2

Chapter 2
I’m not crazy
 
Dois-je toujours faire attention aux conséquences de mes actes ? Je viens de péter une crise devant les membres de mon équipe. Ils en ont parlé à Hammond. Moi qui pensais pouvoir aisément le faire changer d’avis sur cette question de psy, voilà que j’ai rendez-vous dans cinq minutes. Je les déteste. J’en avais soupé moi des médecins pour le corps.. et pour la tête. Ils me forçaient à me souvenir, à décrire précisément ce qui s’était passé. Alors que je n’aspirais qu’à oublier.
 
Toc. Toc. Toc.
 - Entrez. 
Teal’c poussa la lourde porte de mon quartier.
- Salut Teal’c… soupirais-je.
-         Bonjour Colonel.
-           Que puis-je faire pour toi ? demandais-je en me redressant de mon lit.
-         Le général Hammond pensait que je devais venir vous rappelez que vous avez un rendez-vous aujourd’hui.
-         Comme si j’allais oubliez, répliquais-je sarcastique. 
Teal’c ne répondis rien.
-         Euh.. bon, je vais y aller. J’ai compris. Merci Teal’c d’être passer, sa fait toujours plaisir. Surtout quand c’est sans arrières-pensées.
 
Je me levai. Teal’c n’avait pas bougé. Il restait debout devant la porte, m’empêchant de passer.
-         Oui Teal’c ?
-         Le général Hammond pensait aussi qu’il serait plus raisonnable que je vous y accompagne.
-         D’accord Teal’c. Si tu y tiens. Maintenant pousse toi s’il te plait.
Teal’c s’effaça pour me laisser passer. Puis, nous allâmes silencieusement jusqu’au bureau du psy.
 
Devant la porte de celui-ci, je me tournai vers Teal’c.
-         Teal’c, je viens de me rappeler que j’avais oublier quelque chose dans ma chambre.
-         Colonel, ne me prenez pas pour un imbécile. Je sais très bien que vous ne voulez pas aller dans ce bureau.
-         Bravo Teal’c tu as ma compris toi au moins, m’exclamais-je en donnant une tape sur son épaule.
Cependant Teal’c n’avait pas terminé.
-         Mais j’approuve totalement le choix du général Hammond.
-         C’était trop beau pour être vrai, murmurais-je. 
-         Maintenant, O’Neill, allez dans ce bureau. Je vous attend ici.
Je voulu protester, mais Teal’c me poussa sans ménagement dans le bureau du psy de la base.
 
            C’était une petite salle bétonnée. Il y avait juste un bureau, et le célèbre divan. Le psy en question était assis et consultait des papiers. Sans lever un œil, il me souhaita la bienvenue.
-         Bonjour Colonel O’Neill.
-         Euuuh.. bonjour.
-         Allongez-vous s’il vous plait.
Je m’allongeai. Ce type me faisait froid dans le dos. Il avait de petits yeux insignifiants. De grand lunettes cerclé de noir. Presque plus de cheveux sur le cailloux. Enfin, il leva le nez de ses papiers.
-         Alors colonel. Comment ça va ? me demanda t’il.
-         Euh.. bien bien et vous ?
-         Bien aussi. Je me présente. Je suis le Docteur Maxime Moybary.
Je trouvais son nom bien étrange. Moybary…
Le psy me parla. Je lui répondais. Et on joua à ce petit jeu pendant une heure. Enfin, sa montre bipa.
-         Oh. C’est déjà la fin. Et bien. Jack, je vous trouve totalement remis de votre convalescence.
Finalement, ce docteur est bien moins bête qu’il en n’a l’air.
-         Donc je vais vous faire un repris de travail. Vous pourrez partir en mission si vous le désirez cet après-midi.
-         Merci docteur ! m’écrirais-je.
-         Mais je tiens à voir revoir dans un mois.
Je me refermai mais acquisai.
-         Bien. Donc, à dans un mois Colonel.
Il me tendit le papier de la Liberté et je m’éclipsai précipitamment.
 
            Teal’c m’attendait devant la porte. Il me jeta un regard interrogateur quand je sortit de la pièce presque en courant. Je lui agitai le papier sous le nez.
-         Et voilà quand on sait bien si prendre avec les psy.
Le jaffa esquissa un sourire.
-         Je suis content de vous savoir de nouveau affecté à nos missions.
-         Moi aussi Teal’c, moi aussi. Bien, allons voir Hammond pour lui annoncer que je ne suis pas un malade qu’il faut interner d’urgence.
 
Je frappai deux petits coups sur la porte du général. Un « Entrez » très distinctif me parvint. J’ouvris la porte et trouvai dans le bureau, Hammond mais aussi Carter et Daniel.
-         Colonel, qu’y a t’il ?
-         Général. Le psy ma déclaré apte à poursuivre les missions à travers le Stargate. Je ne suis pas fou, ais-je ajouter en lançant un regard noir à Carter et Daniel qui se firent plus petits.
-         Je n’en doutais pas. Bienvenue parmis nous. Et à tout dire, on a vraiment besoin de vous dans cette maison de fou ! s’exclama le général Hammond.
-         Merci général.
-         Aussi, Jack… nous avons.. comment dire…
-         Un problème, proposa Daniel.
-         Un dilemme, rajouta Carter en évitant soigneusement mon regard.  
Il eut un blanc. Chacun ne savant pas se que voulait dire le général.
-         Un goa’uld sur les bras, déclara Teal’c.
-         Oui.. enfin.. commença le général.
-         QUOI ? un goa’uld ? c’est quoi cette histoire ? m’écriais-je.
Carter murmura un « Au ça… ». Daniel toussa. Teal’c.. lui.. faisait le Teal’c.
-         Major Carter.
-         Oui mon général. Nous avons reçu un SOS visuel d’une planète désertique appelée P5x-604. Il se trouve que nous avons analysé la vidéo qui était pleine de parasites. Nous avons découvert sa.
Carter posa l’ordinateur portable qu’elle tenait dans ces bras. Elle pianota quelque secondes sur le clavier et tourna l’écran vers moi, Daniel et Teal’c. L’image trembla. Puis on vit y apparaître une jeune fille. Elle devait avoir dans les vingt ans. Elle avait le teint mat, des yeux verts étincelants, un bouche pulpeuse. Ces membres étaient fins. Elle se tenait accroupis. Dans le désert. Une brise passa dans ces cheveux court. Enfin, elle parla. «  Bonjour. Je sais que vous êtes les Tauris ... Je suis en danger. J’ai besoin d’aide ! Je vous révélerez tout se que je sais…. Mais vous devez intervenir et vite… Je ne tiendrais plus très longtemps… Ils vont bientôt me retrouver…. » Et elle se tut. Ces yeux s’illuminèrent et la transmissions fut arrêter.
 
            Je n’en revenais pas. Nous provoquer ainsi !
-         Général, on peut dire qu’ils ont du culot.
-         Oui colonel…
-         Bien sur, nous allons la laisser crever comme un sale rat sur sa planète, assurais-je d’une voix ferme.
-         Et bien, colonel. Désolé de vous décevoir, mais vous allez la chercher avec SG1 et SG2 dans une heure, déclara le général Hammond.
-         Mais général ! m’exclamais-je scandalisé. C’est une goa’uld !
-         Général, si je puis me permettre, il se trouve sur la planète une porte des étoiles. Si elle veut partir, elle le peut, dit Carter.
-         Oui, et c’est justement la question que vous allez lui poser quand vous l’aurez trouvé.
-         Mais général ! criais-je.
-         Jack, je connais vos opinions sur les goa’ulds. Et je suis même d’accord. Mais, voyez vous, le Président approuve cette mission. Donc, dans une heure vous allez partir et la ramener ici. Me suis-je bien fait comprendre colonel ?
-         Oui général.
-         Rompez.
 
On sortit tous ensemble du bureau avec la même mine sidérée.
-         Bon, je vais me préparé, soupira Carter.
-         Moi aussi, poursuivit Teal’c.
Et ils partirent, me laissant seul avec Daniel. Il me jeta un regard de conspirateur.
-         Ca risque d’être intéressant, murmura t’il.
Et il s’éclipsa à son tour.
 
            Onze heures. Ils m’attendent tous. Je suis dans les toilettes. J’ai envie de vomir…. Je ne me sens pas bien…. Je tremble…. Ils m’attendent…. Je dois y aller….
Je me lève…. Et me dirige d’un pas chancelant vers la salle d’embarcation… « Mais que m’arrive t’il ? » J’entre... Ils m’attendent tous... J’ai la tête qui tourne… J’ai du mal à marcher…
- Colonel, vous vous sentez bien ? me demande Carter.
Je murmure un « ça va aller ». La porte est ouverte…. On s’en approche…. Ma tête me lance…. J’ai les oreilles qui sifflent…. Je n’arrive plus à marcher... Je tremble…. J’ai envie de hurler… J’ai peur... Je ne veux pas que l’on me re-torture… Non ! laissez moi… Un mètre devant la porte. Mes jambes ne me portent plus… Le sol se dérobe sous mes pieds. Je rencontre durement le sol. Laissez moi… Laissez moi….. Laissez moi…. Laissez moiLaissez moi….. Laissezmoi…. Laissez moi….Laissez moi……. Laissez…moi…. Vivre…..
 
 
 
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