DEUXIEME PARTIE

 

 

Indice n°1

 

 

Janet monta sur la passerelle métallique qui surplombait un océan des plus turbulents : elle allait devoir sauter dans le vide, seulement rattachée à la passerelle par un élastique fixé à sa cheville. Ensuite, il lui faudra se redresser et prendre l’indice relié à l’élastique.

 

Jan : Euh… les gars, je ne peux pas sauter !

 

Sam cherchait à l’encourager : « Allez Janet ! Vous avez déjà fait des choses pires ! »
J : Doc, pour l’amour du ciel, ne me forcez pas à vous l’ordonner !
Jon : Colonel, je doute que ce soit la meilleure approche.
J : Et bien, allez-y, puisque vous êtes si malin ! !
Jon : Euh…

 

Ce fut Daniel qui prit la parole sur un ton doux et apaisant.

 

D : Janet, c’est une expérience unique. Vous me disiez l’autre jour que vous aimeriez le faire au moins une fois dans votre vie…alors, profitez-en, vous en avez l’opportunité…
Jan : Vous avez raison, Daniel, merci !

 

Malgré ses hésitations, elle leva les bras en étoile et se laissa tomber la tête la première. On entendit juste un « Waaahouu ! » remontant des profondeurs.

 

SL : Janet, vous avez attrapé l’indice ?
Jan : Oui, ça y est ! Le mot est : « PISTONS ». Wahh ! ! C’était génial !
SL : « PISTONS ». Commencez à réfléchir. Jonas est monté rencontrer le père Fouras pour l’énigme.

 

 

Indice n°2 : Troisième énigme du père Fouras qui n’a pas bougé depuis tout à l’heure.

 

 

PF : Attention, trois définitions pour trouver mon indice : prêt ?

Jon : Je suis prêt.

PF : « Mon indice se présente également sous forme de sucre/ On trouve beaucoup de mon premier indice dans une célèbre galerie/ On peut se regarder dans mon indice. »
PF : Vous pouvez proposer plusieurs réponses.
Jon : Chut ! ! Laissez-moi me concentrer : le miroir, le tableau… GLACE ! ! C’est le mot « GLACE ».
PF : C’est exact Jonas, vous êtes aussi bon que Janet. Félicitations ! !

 

 

Indice n°3

 

 

Teal’c fut désigné pour descendre dans la fosse à serpents.
Il devait trouver l’indice inscrit sur un petit bout de papier collé sur le ventre d’un serpent.

Il y en avait partout : dans des filets, des trappes, des tonneaux, sur le sol, les murs, le plafond ; vraiment partout.

 

Teal’c restait impassible et empoignait les serpents un par un, sans délicatesse…Pour le plus grand bonheur des serpents, ou plutôt, heureusement pour leur survie, Teal’c trouva rapidement le papier. Il prit le serpent dans les mains et regarda l’indice. Le mot était : « FRITES ». Puis il s’adressa au serpent.
T : Tu vas payer pour le mal que tu as fait.

 

Jack comprit aussitôt où Teal’c voulait en venir et lui cria pour être entendu : « Euh ! P’tit gars, ce sont de vrais serpents, alors… ne leur faites surtout pas de ma … »

 

Trop tard, Teal’c avait déjà arraché la tête du serpent et lâché les deux morceaux sur le sol.

Toute l’équipe avait le regard fixé sur l’écran, tout sourire !
C’est alors que Jack rompit le silence.

 

J : Vous n’auriez pas dû l’envoyer là-dedans avec tous ces serpents, je vous avais prévenus !
SL (toujours affreusement choquée) : Oh mon Dieu !

 

Hors caméra, on put entendre des gars qui visiblement s’arrachaient les cheveux : « Mais c’est pas vrai, qui c’est qui m’a amené ces types ? On va encore avoir la protection des animaux sur le dos… »

 

Teal’c choisit ce moment pour remonter de la fosse, devenue maintenant le tombeau de quelques-unes de ces charmantes bestioles.

 

J : C’est bien mon petit, beau boulot ! Vraiment ! Mais … c’était inutile de le tuer…
T : Il me regardait bizarrement, O’Neill.
J (avec une évidence ironique) : alors, s’il vous regardait bizarrement… moi, je n’ai plus rien à ajouter…

 

Jack partit et leva les yeux au ciel en passant devant Sam : « Ah ! Ces Jaffas, ils sont incorrigibles ! ! »

Ce qui lui valut un sourire « spécial jack », ainsi que des sourires plus « innocents » de la part des autres candidats.

 

 

Indice n°4

 

 

Daniel était encore à terre, au niveau le plus bas du fort : deux élastiques partaient de chaque côté de celui-ci pour êtres fixés tout en haut du bâtiment. Un de ses coéquipiers devra couper une corde qui le retenait au sol. Avec la pression, les élastiques projèteront l’archéologue en hauteur : ce dernier devra alors lire un indice écrit en gros sur les hauteurs du fort. Bien évidemment, Jack se porta volontaire pour couper la corde…

 

J (avec sadisme) : Vous êtes prêt Daniel ?
D : Oui, dit-il, pas du tout rassuré, tant par le fait d’être éjecté vers le ciel que par le fait que ce soit Jack qui coupe la fameuse corde.
J : Alors, un, deux…
D : NON !
J : Quoi encore ?
D : Attendez, il faut que je me concentre.

 

Janet prit la parole avec une certaine ironie, se rappelant les paroles de Daniel un peu plus tôt : « Daniel, souvenez-vous, c’est une expérience unique… »
D : Janet, je sais ce que je vous ai dit… OK, Jack, allez-y…

 

Finalement, Daniel préférait affronter le saut que l’ouragan Fraiser…

 

J : Un, deux, trois…

 

Mais rien ne se passa…

 

Daniel (en colère cette fois) : Mais c’est pas vrai, vous le faites exprès ! Pourquoi c’est lui qui doit le faire ?

 

Jack avait raté la corde avec sa hache.

 

J : Désolé. Ce n’est pas une raison pour être si désagréable…
D : Bon, on recommence.
J : un, deux, …

 

Jack ne frappa pas au numéro 3, il voulait toujours s’amuser aux dépens de Daniel. Ce dernier ouvrit alors les yeux et s’apprêta à râler de plus belle, mais au moment où il s’y attendait le moins, Jack coupa la corde.

Surpris, Daniel laissa échapper un cri qui restera dans les annales du fort : « Mamannnnn ! ! ».

 

J : Ouvrez les yeux, bon sang ! Il faut que vous lisiez l’indice ! (puis aux autres). Il serait capable de le louper ! Vous auriez dû l’écrire en égyptien, là, c’est sûr, il l’aurait lu et aurait même recommencé l’épreuve !
Jan : C’est quoi le mot, Daniel ?
D : « CÔNE » !
SL : Bon, récapitulons, nous n’avons plus le temps pour une autre épreuve : PISTONS / GLACE / FRITES / CÔNE.

 

 

Devant la salle au trésor

 

 

SL : Allez-y, faites des propositions.

 

Ils étaient maintenant devant la salle du trésor. Le temps qui leur avait été donné était pratiquement écoulé.

Le temps pressait : il fallait trouver le mot code.

 

J : Je ne sais pas, moi… purée ? Pomme de terre ? Barquette ?
D : Jack, soyez sérieux un peu.
J : Moi au moins, je fais des propositions.

 

S : Cylindre ? Masse ?
J : Mais oui Carter, pourquoi pas « réacteur » pendant que vous y êtes ?

 

Chacun y allait de ses propositions, quand bientôt :

 

J : J’ai trouvé ! !
Jon : On vous écoute, colonel !
J : CORNET ! !
Tous : ? ? ? ? ? ?
J (devant l’étonnement des autres) : Quoi ?
S : Mais oui, il a raison ; cornet à pistons, un instrument à vent en cuivre. Cornet de glace, cornet de frites et le cône d’une glace est un cornet ! !
      Qu’est-ce qui vous y a fait penser, mon colonel ?
J (tout fier) : Le cornet de frites et la glace ! !
D : Dès qu’il s’agit de bouffe, Jack est le premier !
Jan : Et son cholestérol peut en témoigner !
J : Hé ! ! !

 

Ils rentrèrent donc dans la salle du trésor. En effet, « CORNET » était le mot juste. Les boyards coulaient maintenant à flot dans une sorte de grande cage. Pour ramener un maximum de boyards dans un chaudron, il était conseillé de porter les femmes pendant que les autres déposaient les sous dans le creux que leur corps formait.

Il était aussi convenu que Teal’c et Jack, les deux plus forts, porteraient leurs amies. Comme Sam était déjà près de Jack, les couples furent décidés naturellement dans le feu de l’action.

Comme d’habitude, leur équipe était très efficace, ils faisaient plusieurs allers-retours et déposaient les pièces dans le chaudron.

 

S : Ce serait mieux de ne pas tomber, colonel. Pas d’envie soudaine d’éternuer ?
J : Très drôle Carter !
D : Décidément Sam, vous aurez passé votre journée dans les bras de Jack ! !
J : Daniel, dois-je vous rappeler que les tigres ne sont pas très loin…

 

Malgré la glissade de Jonas, qui répandit tous ses boyards récoltés sur le sol, la « pêche » se déroula dans de bonnes conditions.
Ils furent classés comme formant une équipe complémentaire et soudée, ayant effectué des retours de situation hallucinants : en bref, rien de nouveau…
Ils repartirent même avec 20108 dollars.

 

 

Prologue : de retour à la base

 

 

Hammond : Alors les enfants, comment s’est déroulée l’émission ? 
J : Oh ! Vous savez mon général, la routine : Daniel était égal à lui-même, il est resté prisonnier dès la première épreuve ; Janet et Jonas sont tombés ; Teal’c a trouvé le moyen de casser du serpent, Carter a batifolé dans la boue…

 

 

Rien d’anormal au SGC, la vie allait reprendre son cours…

 

Quant au fort, leur passage avait laissé pas mal de traces : le père Fouras s’était mis à l’entraînement militaire ; après un petit tour à l’infirmerie pour les adversaires de Sam et Jack, ils sortirent avec un poignet foulé pour l’une et un mois d’abstinence pour l’autre. En ce qui concerne le serpent maltraité par notre Jaffa, il n’a pas eu leur chance et après une belle cérémonie, il fut balancé à la mer…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FIN

 

 

 

 

Voilà, c’était assez long (du moins, à écrire), mais je me suis bien marrée…
N’hésitez pas à me donner votre opinion sur ce que vous voulez. Et même sur ma fic, ça ne me dérange pas… (lol)

 

Bisous à tous        J

 

Aurélie, alias « Orélila »

 

Orelila84@hotmail.com