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Mais en vérité, il n'y a pas de meilleur! En vérité, il y a chacun soi-même ! - J.C. Vandamme
Imagine

Vite Carter : Chapitre 2

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Katinan se sentait beaucoup mieux, sa tête le faisait moins souffrir et c’est avec joie qu’il put sortir de la maison pour faire une longue promenade. Il ne savait plus où était passé son épouse. Depuis cet accident qui l’avait…  Luisa… Il se passa la main sur son front, un mal de tête pointait dès qu’il essayait de se souvenir. Quelques bribes lui revint, Kalaya sa petite fille de 5 ans, quelques visages sur lesquels il ne pouvait pas mettre un nom, un homme chauve et corpulent,  un individu très grand et mince, puis les longs cheveux noirs de Luisa, un regard bleu très pur. Tout cela menait une sarabande effrénée dans son crâne. Dès qu’un souvenir essayait de se frayer un chemin, il s’évaporait aussitôt. Sans doute à cause de ce coup sur la tête.
Il s’assit sur le banc devant sa maison et contempla le paysage grandiose. Ces montagnes blanches, ces torrents d’eau qui jaillissaient en de tumultueuses cascades, et puis au loin le shapaï. Ce monument là, l’attirait, il ne cessait de le regarder. Puis le mal de tête devenant insupportable, il décida de rentrer et de se réchauffer près du feu.
Sentilla  entra sans frapper et le voyant fatigué, lui conseilla de se recoucher.
-Tu dois reprendre des forces. Il ne faut pas trop forcer.
-Où est Luisa ?
-Oh tu te souviens d’elle maintenant ? Elle battit des mains heureuse comme une petite fille. Et devant l’air inquiet  de Katinan :
-Je ne t’ai pas dit qu’elle était partie la veille de ton accident soigner sa mère qui est malade. Elle reviendra dès que sa mère ira mieux.
Il ne dit rien se contentant de hocher la tête. Puis après quelques instants de silence :
-Tu me parles d’un accident ? Que s’est-il passé ?
-Tu étais près du shapaï à jouer avec Kalaya quand tu as fait une mauvaise chute et tu es tombé sur un gros rocher. Nous avons été très inquiets, tu aurais pu te tuer tu sais ? Dit-elle affectueusement.
-Où est Kalaya ?
-Papa, Papa, au même moment un tourbillon multicolore vint s’abattre aux pieds de Katinan, et l’enfant lui entoura le cou de ses bras en le serrant très fort.
-Ma chérie dit celui-ci ému. Où étais-tu ?
-Avec Maman, nous venons juste d’arriver. A cet instant une très belle femme aux cheveux noir luisant et le visage souriant pénétra dans la pièce.
-Qu’est-ce qui t’es arrivé ? C’est quoi ce gros bandage ? Elle avait l’air très inquiet.
Katinan la prit contre lui et sans rien dire, la serra dans ses bras.

Base de Cheyenne Mountain

 

L’hypnose ne donna aucun résultat sur Teal’c. Son symbiote le protégeait de ce genre d’intrusion. Sam et Daniel confirmèrent chacun leur version. Cette méthode était un échec.
Janet était désespérée. Les IRM étaient tout à fait normaux. Rien de ce qui s’était passé sur la planète n’avait laissé une trace susceptible d’être décelée par un appareil d’investigation médicale. On en était toujours au même point. Les trois membres de SG1 maintenaient chacun leur propre version.
Hammond au désespoir dut les mettre en congé pour un temps illimité, mais avec interdiction de sortir de la base.

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Une sirène résonna longuement dans la fraîcheur du soir. Elle roula par-dessus les montagnes. Aussitôt les habitants de Néléna cessèrent leurs activités. Tout le monde se leva et une longue file de gens commença à se diriger vers le shapaï qui n’était plus éclairé à cette heure tardive que par la lueur du couchant.
Ils se disposèrent en rond autour de l’anneau, il y avait là plusieurs centaines de personnes, et chacun attendait en silence que s’ouvre le shapaï.
Bientôt le sol se mit à trembler et la flaque bleutée apparut.
Une vingtaine de jaffas formèrent une haie d’honneur de chaque côté de l’anneau, tandis que les Néléniens se mettaient à genoux et baissaient la tête en signe d’adoration.
Nirti apparut et promena un regard hautain autour d’elle. Elle eut un léger sourire en voyant les hommes et les femmes prosternés. Une chaise à porteur fut déposée au pied des marches.
Elle s’avança majestueuse au milieu de la foule et appela d’une voix rauque :
-Jaffa , choisis-moi mes esclaves pour ce soir.
Puis elle s’installa dans la chaise et se laissa bercer par le mouvement des esclaves qui la portaient.
Un jaffa s’approcha de Katinan
-Toi, viens avec moi, il passa ainsi en revue plusieurs hommes et fit son choix pour la déesse. Les prisonniers le suivirent docilement.
Katinan se retrouva après une heure de marche environ dans un somptueux palais. Il faisait froid dehors mais à l’intérieur régnait une température très douce. La salle où on les conduisit était somptueusement décorée de tentures, de soieries, et d’or. Un trône occupait le centre de la pièce et sur ce trône la plus belle femme qui lui soit donné de rencontrer. Elle était vêtue  d’une longue robe de brocart et à son cou un collier de diamants étincelait de mille feux.
-Approche dit-elle en apercevant Katinan, qui dépassait d’une tête les autres  prisonniers.
Elle eut malgré elle un sursaut :
-Colonel O’Neill…
Il leva les yeux,  surpris, ce nom lui était familier, mais… il sentit aussitôt une douleur à la tête, mais devant le regard courroucé de la déesse il se reprit. Et plongea dans une profonde révérence.
-Oh ma reine, je m’appelle Katinan et je serais si heureux de vous servir.
-Bien, très bien, dit-elle avec un sourire de satisfaction en se tournant vers son prima.
-Tu m’as bien servie, tu seras récompensé. Le jaffa s’inclina et posa un genou en terre sans rien dire.
-Amène cet homme dans mes appartements privés.
-Bien ma reine.
Katinan étroitement surveillé, fut conduit dans les appartements de Nirti.
Un serviteur s’approcha de lui, il le reconnut aussitôt.
-Qu’est-ce que tu fais là Domoni ?
-Comme toi, Katinan, je suis maintenant au service de la déesse. Et c’est un grand honneur, toute ma vie est changée.
-Que dois-je faire ? Demanda Katinan, un peu inquiet.
-Pas grand chose, lui tenir compagnie, être près d’elle quand elle te demande, satisfaire tous ses désirs, les devancer même si tu peux, et je peux t’assurer que si tu plais à la déesse, de grandes choses peuvent se passer pour toi. Tu l’accompagneras dans ses voyages, avec elle tu seras invincible, sa protection s’étend très loin au-delà des montagnes. Tu voyageras à travers le Shapaï, tu verras des choses fabuleuses.
-Et tu as fait tout ça toi ?
-Non pas encore, mais je ne désespère pas, pour le moment je suis un des serviteurs du palais, je reste donc toujours ici. Mais la vie est très confortable, mieux que dans ma cabane en bois, où on étouffe l’été et où il fait glacial l’hiver. Tu as pu remarquer combien il fait bon ici, et c’est comme ça toute l’année.
Katinan écoutait attentivement les conseils de son ami et cherchait déjà comment plaire à la déesse quand celle-ci le fit appeler.
-Colonel O’ Neill, je suis si heureuse de vous revoir, j’attendais ce moment depuis longtemps.
Katinan ne comprenait pas pourquoi elle l’appelait ainsi, mais il n’osa pas lever les yeux sur elle.
-Viens près de moi, assieds-toi  ici, dit-elle en montrant un coussin au pied du trône. Et puis enlève-moi ce vêtement ridicule, il fait chaud.
Katinan s’empressa d’obéir, il retira sa veste. Il n’était revêtu que d’un pantalon ample serré à la taille et d’une tunique sans manche qui mettait en valeur sa minceur et sa musculature. Il était nus pieds.
-C’est beaucoup mieux ainsi, dit-elle d’une voix caressante.
Il s’assit comme on lui demandait  et  assista à l’entrevue que Nirti eut avec le chef du village.
La nuit était maintenant tout à fait tombée et Katinan se sentait fatigué. Il n’était pas encore tout à fait remis, et il aurait souhaité s’allonger pour se reposer. Mais son travail près de la déesse était loin d’être terminé. Il dut la servir à table, avec les autres esclaves déjà présents. Il se troublait car il sentait le regard de Nirti sur lui, et il ne comprenait pas pourquoi elle le regardait avec cette lueur méchante dans le regard.
Domoni lui donna un coup de coude.
-Fais attention, chuchota t-il, baisse les yeux, sinon elle va te punir. Tu n’as pas le droit de la regarder comme ça, c’est interdit.
-Pourquoi c’est interdit ?
-Elle pourrait se fâcher, et je t’assure que la pierre qu’elle a dans la main, quand elle la pose sur le front, c’est horriblement douloureux.
-Katinan, viens avec moi, appela Nirti.
 Il suivit la reine et parcourut un long couloir, ils descendirent un petit escalier en colimaçon dont l’entrée était dissimulée par une tenture, et se retrouvèrent dans une vaste pièce, éclairée par des appareils disposés sur les murs, et les tables étaient lumineuses. Il regarda sans comprendre quand il vit Nirti penchée sur des instruments  qu’il ne connaissait pas.
La salle ressemblait à une sorte de laboratoire, où Nirti faisait de mystérieuses expériences.
-Aide-moi dit-elle.
Elle lui expliqua qu’il faudrait lui passer les fioles de produits quand elle en aurait besoin.
Il s’approcha prudemment, tout cela l’inquiétait un peu. Elle le frôla de sa main, touchant son bras comme par inadvertance, elle s’attarda un moment sur son cou, caressa son visage. Le contact de cette main lui parut glacial et tout son être se révulsa. Malgré lui il frissonna, et elle prit cette attitude pour du désir. Mais quand elle voulut l’embrasser, quand ses lèvres se posèrent sur les siennes il eut l’impression terrible d’embrasser un serpent ou un scorpion, une bête venimeuse et redoutable, en même temps une chaleur inattendue s’empara de lui. Il la désirait, il prit ses lèvres sans pouvoir se retenir.
Ils roulèrent enlacés sur le sol. Les sensations qu’il éprouvait étaient contradictoires, c’était à la fois merveilleux et terrible, une lave brûlante déferlait en lui, en même temps qu’une main de glace lui étreignait le cœur. Malgré lui il la repoussa et se remit debout avec difficulté. Alors,  elle put lire le dégoût dans ses yeux, et  sa colère éclata, terrible :
-Esclave, tu vas mourir. Colonel O’Neill, tu vas mourir de ma main, dans d’atroces souffrances, on ne résiste pas à sa reine. Je suis ta déesse, prosterne-toi devant moi !
Katinan se jeta à genoux, le front à terre, et resta ainsi un moment tandis qu’elle continuait à l’agonir d’insultes.
Puis elle lui ordonna de lever la tête, à ce moment de sa main jaillit une lueur d’enfer et la souffrance se répandit en lui comme du plomb fondu. Il hurla, sans pouvoir se retenir. Et brutalement le voile qui obscurcissait son esprit se déchira. Il eut la présence d’esprit de ne pas le manifester. Mais la souffrance était si forte qu’il tomba évanoui.
Il rêva d’un joli visage souriant avec des yeux  très bleus…
Le lendemain fut pénible pour O’Neill, quand il se réveilla il était enchaîné à un mur dans une prison bien sombre. Un vrai et bon cachot, pensa t-il, en regardant tout autour de lui, Il ne manque plus que la cruche d’eau et le morceau de pain rassis.
Mais où sont Teal’c, Carter, et Daniel ? Ils sont peut-être aussi prisonniers ?

Il avait du mal à se souvenir du début de la mission. Il se voyait franchir la porte avec ses amis. Ils avaient aperçu des pierres rouges disposées sur le sol en cercle autour de la porte, puis plus rien. 

Il essaya de se libérer mais ses chaînes étaient solides.
Il écouta, sa prison n’était pas silencieuse, elle devait se trouver sous le palais de Nirti, où une population nombreuse s’affairait autour de la reine, prête à satisfaire ses moindres caprices. Ses colères étaient redoutables et chacun s’efforçait de lui être agréable.
Il dut s’endormir car il sursauta quand le cachot s’ouvrit, et Domoni entra dans la cellule.
-Je me suis arrangé pour être nommé à la surveillance des prisonniers. Tiens, lui dit-il en lui tendant une assiette de nourriture et une bouteille d’eau. J’ai réussi à améliorer le menu.
-Merci dit jack. Mais ce que je voudrais c’est partir d’ici, le plus vite possible, mes amis sont peut-être en danger.
-Tes amis ? Tu n’as pas d’autre ami que moi. Maintenant que tu es esclave, ta femme et ta fille sont bien traitées. Elle ont une maison plus grande et de la  nourriture en abondance.
Domoni ne semblait pas disposé à aider Katinan d’une autre façon qu’en améliorant son ordinaire.
Cependant il le regarda méfiant :
-On dit que tu  as offensé la déesse ? Qu’elle va te faire mourir dans d’horribles tortures.
O’Neill frissonna malgré lui
-Bah, c’est pas encore fait et puis tu vas m’aider, n’est-ce pas ?
-Pourquoi est ce que je t’aiderais ?
-Je pourrais te libérer de ce démon.
-Quoi ! Qu’est-ce que tu dis ? Tu es fou ! Traiter la déesse de … je n’ose même pas répéter ce que tu as dit, c’est un sacrilège !Tu n’es plus mon ami !
Imbécile, tu ne pouvais pas tenir ta langue, tu viens de t’aliéner ta meilleure chance de sortie.

-Euh, ce n’est pas ce que je voulais dire, je parlais des démons. Quand il y a une déesse il y a forcément des démons, c’est ce que j’ai appris quand j’étais petit, quoi, le ciel et l’enfer… 
Il s’empêtrait…
Son ami le regardait avec ahurissement :
-Je ne te reconnais plus Katinan, on dirait que la torture t’a transformé ?
Tu ne crois pas si bien dire mon petit vieux.
-Je crois surtout que ça m’a donné une terrible migraine. Et puis ces chaînes sont très douloureuses, et je n’arrive pas à m’allonger, tu ne pourrais pas faire quelque chose par hasard ? Les desserrer peut-être ?
-Je ne peux pas faire ça, tu le sais bien…Au fait c’était quoi ce que tu as fait à la déesse ?
-Quoi ?
-Eh bien le sacrilège ?
-Oh ça, j’ai refusé de coucher avec elle, dit O’Neill d’un ton léger. 
Domoni resta un moment sans rien dire, puis se décidant, il détacha la chaîne du mur. Profitant que Domoni était penché sur lui, Jack lui asséna un coup violent dans le visage qui l’envoya rouler sur le sol.
-Excuse-moi, mon ami, tu ne mérites pas ça, murmura t-il.
Jack prit la clé que Domoni avait gardée dans sa main. Puis il l’enchaîna au mur et sortit tranquillement en refermant la porte derrière lui.
Le palais était tranquille, Nirti devait être dans son laboratoire. Il put se dissimuler aux quelques gardes et esclaves qui passaient dans les couloirs. Il sortit du palais sans se faire inquiéter.  

Ses pieds nus lui faisaient mal, car le terrain était accidenté , mais il marcha sans faiblir pendant une heure. Comme il arrivait près de la porte le soleil se levait. Il se dissimula près d’un rocher et attendit.

 

Base de Cheyenne Mountain

 

Sam posa ses béquilles près d’elle et s’assit à son bureau. Depuis leur retour trois semaines plus tôt, ils étaient consignés à la base, et elle ne comprenait pas pourquoi.
Le colonel n’était pas rentré, lui avait-on dit, et pourtant elle était prête à jurer qu’il l’avait suivie à travers la porte des étoiles. Elle n’avait aucun souvenir de leur mission, ou plutôt elle était sûre que leur mission avait été très courte, elle était sûre d’avoir vu la vague se jeter sur eux. Il paraît qu’ils s’étaient absentés 22 heures. C’était impossible. Mais en bonne militaire, elle savait obéir aux ordres, elle restait donc confinée à la base avec ses amis.
Ils n’étaient pas en cellule, et pouvaient se livrer à leurs travaux dans leurs bureaux respectifs. La salle d’embarquement leur était interdite, et leur ordinateur avait été coupé des commandes de la porte des étoiles. Daniel se livrait à des traductions qu’il n’avait jamais eu le temps de faire. Sam travaillait sur son réacteur. Tea’lc s’ennuyait un peu, il passait de longues heures en méditation, le reste du temps il le passait dans la salle de sport. Il avait hâte de reprendre une vie plus active.

 

La tête penchée sur les entrailles de sa machine, Sam laissait sa pensée dériver tout en travaillant machinalement à raccorder des connections. Distraite, elle ne fit pas attention et sursauta quand le courant électrique lui traversa les doigts. Elle se frotta la main et tout lui revint.
Mon Dieu, le colonel, on l’a laissé tout seul .
Elle s’empara de son téléphone :
-Mon général il faut que je vous parle tout de suite, je sais ce qui s’est passé.

 

 

 

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Le paysage était splendide, un soleil radieux réchauffait l’atmosphère, et les cascades lointaines emplissaient l’ air de leur  murmure.
Un sourd grondement  ébranla le sol et dès que le premier chevron s’alluma des Jaffas vinrent se placer autour du shapaï en formation serrée. Dès l’ouverture du vortex ils mirent en marche les pierres rouges disposées autour d’eux. Dès que les premières personnes eurent franchi la porte des étoiles, elles s’écroulèrent.
Il y avait cinq hommes. On les débarrassa de leurs armes et ils furent portés dans le chalet situé à une centaine de mètres de la porte et allongés sur des bancs. Un goa’uld s’approcha et passa sur leur front une pierre noire. Il les regarda un long moment et  fit son choix.
-Celui-là fera un esclave magnifique pour la reine.
C’était un homme de couleur à la musculature puissante. Dans son immobilité on eut dit un fauve au repos.
Le goa’uld passa une pierre jaune sur le front de l’homme.
Quelques heures plus tard il se réveilla et fut surpris de voir à ses côtés une très belle femme et un vieux monsieur.
-Bonjour, réussit-il à articuler, où … sommes-….nous ?  Qui…êtes-vous ? Je ne me souviens …de rien
l’homme répondit par une autre question :
-Vous souvenez-vous de votre nom ?
Heu … l’homme hésitait
-Oui, je me rappelle, je suis… Katinan.
Caché derrière un rocher Jack avait assisté à l’arrivée des étrangers. Il ne se rappelait pas ce qui lui était arrivé mais il soupçonnait que cela devait ressembler à ça. Et quand il vit les jaffas portant les voyageurs, et se diriger vers le chalet, il n’eut plus aucun doute.

Ainsi Nirti m’aura vite remplacé. Ouf !

Jack se sentait un peu mal à l’aise en repensant à la scène qui s’était déroulée au palais la nuit précédente. Qu’il eut pu, ne serait-ce qu’une seconde avoir eu envie de ce monstre le rendait malade de dégoût.
La nuit commençait à tomber et la fraîcheur descendait sur ses épaules nues. Il frissonna.
Elle sait bien ce qu’elle fait la bougresse, à habiller si peu ses esclaves. Ils ne peuvent aller bien loin sans mourir de faim et de froid.
Malgré tout ce que cela pouvait comporter de dangereux, Jack se dirigea vers le chalet, espérant trouver une grange où passer la nuit.

 

 

 

 

Base de Cheyenne Mountain.

 

-En fait, mon général, j’ai parlé un peu vite. Je me souviens d’avoir traversé le vortex. Il y avait des jaffas autour de la porte. Puis une odeur douceâtre s’est répandue et mes souvenirs s’arrêtent là. En fait nous avons été drogués. Puis nous nous sommes réveillés et j’ai entendu le colonel crier « Vite Carter », des jaffas nous tiraient dessus et j’ai senti le colonel me pousser dans le shapaï , mais j’étais persuadée qu’il me suivait.
Le général Hammond écouta sans rien dire les explications de Sam. Elle ajouta que ces bribes de souvenirs lui étaient revenues grâce à une poignée de châtaignes. Elle était distraite et le courant électrique en passant dans sa main lui avait retrouvé ses souvenirs. Elle s’excusait de ne pouvoir en dire plus.
Teal’c et Daniel furent invités à se soumettre eux aussi à un petit choc électrique qui remplit tout à fait son rôle.

 

Quelques minutes après, un long débriefing eut lieu mobilisant toutes les énergies.
Hammond raconta ce que lui avait appris Anise-Freya sur cette planète et l’habitude des Goa’ulds de rechercher des esclaves humains.
-Vous avez fait appel à la Tok’ra,  général ? Dit Daniel, c’est étonnant !
 -Hum…, oui … j’avoue que votre état à tous m’inquiétait beaucoup, et il me fallait quelqu’un pouvant me parler de cette planète. Je n’ai pas eu tellement le choix, et ce n’est qu’après mûre réflexion…
Le général après quelques secondes de silence fit le récit de ce qu’il savait et expliqua pourquoi les Goa’ulds voulaient des humains.
-Ainsi vous croyez que Jack a été réduit en esclavage par un grand maître goa’uld ? Dit Sam en frissonnant.
-Ce que je comprends pas c’est pourquoi moi je n’ai pas été choisi, dit Daniel.
-Vous avez l’air de le regretter Daniel Jackson ? Dit Teal’c en se tournant vers son ami.
-Non pas du tout,  je me posais simplement la question.
Et se tournant vers le général :
-Qu’allons-nous faire Général Hammond, il faut nous porter au secours de Jack…

 

Ouverture non programmée de la porte

 

 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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