ATTENTION CETTE PARTIE S ADRESSE A UN PUBLIC ADULTE ET AVERTI LES AUTRES DOIVENT S ABTENIR DE LA LIRE ! Le seul passage osé est en italique, pour le signaler !
Vingt minutes plus tard devant chez Sam. Jack arrête son moteur. Il réfléchit, que va t-il pouvoir lui dire pour expliquer sa conduite ?. Il sait que Sam déteste les hommes violents : Jonas a laissé des traces dans l'esprit de la jeune femme. Lui le Grand Général O'Neill a perdu son sang froid devant tout le staff de la base, par jalousie. Il aimerait devenir une souris, c'est dur d'être un chat ! Il doit l'affronter ! Il sort de sa voiture et se traîne devant sa porte. Le salon est éclairé, elle est rentrée ! Il appuie une fois sur la sonnette et attends : rien. Deux fois : rien. C'est pas vrai décidemment c'est la soirée ! Il cogne......Carter, ouvrez c'est moi, il faut qu'on parle ! Une minute plus tard : Je ne partirai pas sans vous avoir parlé ! J'espère que vous vous entendez bien avec vos ......La porte s'ouvre. Les yeux de Sam sont gonflés et le maquillage "négligé".
Jack essayant de faire de l'humour : Je suis bien chez "le raton laveur Carter" ?
Sam (sans sourire) : Mon maquillage était parfait avant que veniez tout gâcher !
Jack : Je peux entrer ou vous préférez qu'on règle nos comptes ici, c'est pas très discret , mais cela me convient ! Sam le laisse entrer. Ils se dirigent vers le salon et s'affrontent du regard.
J : Ok, Carter, j'ai abusé, je m'excuse !
S : Allez plutôt vous excusez auprès de ce pauvre type que vous avez frappé !
J ; Je le ferai, mais avant......Eh puis il l'a bien cherché.....
S : Ah, bon ? Mais qu'a t'il fait pour mériter ce qui lui arrive ? Il a simplement eu le courage de m'inviter à danser, d'autres ne l'ont pas eu !
J : J'ai pas eu le temps, il a été trop rapide !
S : Et ça excuse ce que vous avez fait ?
J : Non, mais il a poussé le bouchon un peu loin. Il vous a dragué ouvertement, il m'a confondu avec votre père et il m'a traité de vieillard impuissant !
S : Et vous pensez qu'il s'est trompé ? Devant votre manque d'initiatives, je me le demande !
Mais comment, pouvait -elle oser dire cela ? Lui qui l'avait aimée et désirée dès leur première rencontre ! L'esprit se Jack s'embrouille, ses hormones sont les plus fortes, elle allait voir......, il l'attrape par la taille et l'embrasse de force. Celle-ci au début se débat et puis très vite la colère fait place au désir. Il la plaque contre le mur, leurs baisers deviennent passionnés, enflammés. Ils se dévorent l'un et l'autre. Il relève sa robe et descend sa braguette. Pas de temps pour les préliminaires, huit ans d'attente c'est suffisant ! Il la pénétre d'un seul coup de rein, et commence un va et vient rapide, saccadé. Le désir brutal remplace ce qui aurait dû être un moment tendre et partagé comme dans ses rêves .Les deux sont encore debouts dans le salon, lorsqu'ils atteignent dans un cri qui se mélange, la jouissance. Celle-ci est rapide, violente, comme celle qu'il connait sous sa douche ou dans son lit quand il pense à ELLE. Puis la tension tombe, il reprend ses esprits. Il ne lui a pas fait l'amour, il s'est délivré ! Ceci ne lui ressemble pas, jamais il ne s'est conduit de cette façon avec aucune femme, même pas avec les pâles copies de Carter qu'il ramène chez lui quand il n'en peut plus ! Alors de là à le faire avec l'original.... Honteux et perturbé de sa réaction, il se réajuste dans un mouvement brusque qui trahit ses pensées. Il n'ose plus la regarder. Je suis désolé, je suis désolé lui crie t-il. Il s'éloigne et sort. Quand Sam atterrit, elle est seule. Elle descend sa robe et essaie de le rattraper, mais les pneus du 4x4, grincent déjà sur le bitume.
Jack roule vite, il se remémore leur étreinte. Il sait qu'elle ne correspond pas à se qu'il avait rêvé, à ce qui aurait dû se passer. Trop d'années de frustration conséquentes à sa propre peur de lui avouer l'interdit, l'ont amené durant cette soirée mémorable à se conduire comme une bête en rût ! Il s'est d'abord battu contre un autre mâle qui voulait la même "femelle" que lui, puis il a "encaissé" la récompense de sa victoire, dans le salon de son colonel. La culpabilité et le dégoût de la réalité le ronge. Arrivé chez lui, il se douche pour se débarrasser des traces de leur étreinte sauvage. Il descend à la cuisine et prend un pack de 12 bières brunes. Une à une il les boit, l'alcool commence doucement à faire son effet. Mais, ces bières ne sont pas suffissantes, il lui faut quelque chose de plus fort . Il ouvre son bar dans lequel se trouve des bouteuilles de whisky et de la voldka. Il prend le tout et commence à se servir un mélange.................
Le lendemain, 7h, la sonnerie de son téléphone retentit. Il n'arrive pas à se relever, sa tête est alourdie par les litres d'alcool bu la vieille. Le dring du combiné fait écho dans son cerveau embrumé. Il jette le téléphone à terre. Mais le son persiste. Ce n'est pas le téléphone le coupable, c'est la sonnette de sa porte d'entrée. Comment va t-il faire pour y aller ? Il entend alors la porte s'ouvrir, sans qu'il n'ait à se déplacer. Ne jamais verrouiller sa porte peut servir..........Il sent alors une odeur s'approcher : c'est elle. Il n'a même pas besoin d'ouvrir les yeux pour le savoir. Une voix douce arrive jusqu'a ses oreilles. Jack, Jack, c'est moi ! L'odeur le touche et une main vient caresser sa barbe naissante.
Sam : Jack, tu vas bien ? J'ai essayé de t'appeller toute la nuit. Je me suis inquiétée. Jack, ce n'est rien, moi aussi je suis coupable !
Jack : Non, c'est moi, le fautif. Toi, tu n'y es pour rien. Je ne voulais pas que cela se passe comme ça ! Je suis désolé, je suis désolé......Je n'ai pas réussi à me retenir. Sam, je t'aime, tu ne méritais pas cela, pardonne moi !
Sam : Je n'ai rien à te pardonner ! J'étais consentante ! Nous avons tout le temps pour nous retrouver et nous aimer !
Elle le prend alors dans ses bras, il la serre. La douceur de la voix et des caresses réveillent rapidement d'autres sens. Jack va être patient, il va lui montrer quel amant doux et attentionné il est et qu'il aurait dû être. Le canapé se souviendra longtemps de cet échange d'amour pur entre deux êtres qui ont tout fait pour ne pas suivre leurs sentiments............
A une demie heure de là, John sort de l'hôpital. Un mois d'arrêt de travail : le nez cassé, quelques côtes en moins et le visage marqué par sa rencontre avec un certain général, il arrive tout de même à sourire. Il est un bon acteur, il l'a toujours su....Maintenant, le nombre de ses missions vont augmenter. A lui la fortune, mais fini les militaires. Il appelle son agence ........................