Le lendemain, Salle de Briefing
SG1 était autour de la table, Jack était agacé par le Capitaine Stevens, cette femme lui sortait par les yeux, en plus le Général les avait fait appeler de bonne heure pour un briefing surprise.
Hammond (entrant) : Bonjour tout le monde
Jack : C’est quoi encore la tuile ?
Daniel : Jack !
Hammond : Il n’y a pas d’ennui.
Daniel : Qu’est ce qu’il se passe alors ?
Hammond : Je tiens à vous présenter un nouveau membre au SGC, il fera quelques missions avec SG1
Jack : On est déjà 4, enfin si on la compte dit il en faisant voir le Capitaine Stevens
Hammond : Colonel !
Jack : Et peut-on savoir d’où il débarque ?
… : ELLE débarque de San Diego !
Daniel : Sam ?
Sam : Mon Général, SG1 bonjour
Hammond : Le Colonel Carter réintègre le SGC et partira de temps en temps en mission
Jack (surpris): Je croyais que tu étais partie dit il se retenant de lui sauter au cou
Sam : Changement de dernière minute, le Général m’a fait une offre alléchante
Stevens (au garde à vous) : Colonel Carter, enchantée, je suis le Capitaine Johanna Stevens
Jack (levant les yeux): C’est une scientifique
Daniel (la serrant dans ses bras) : Bon retour, Sam. Johanna a repris vos travaux
Jack : Non, elle a essayé
Sam : C’est vous qui avez fait les derniers essais en modulant la fréquence ?
Stevens (fière) : Oui mon Colonel
Sam : Super, grâce à vous, j’ai un mois de travail pour rattraper vos erreurs !
Stevens : Pardon ?
Sam : Vous avez eu vos diplômes lors d’une distribution gratuite ?
Daniel : Sam, attendez, personne n’a réussi à comprendre vos travaux
Sam : Daniel, restez en dehors de ça, Capitaine j’attends votre réponse
La jeune femme était dans ses petits souliers, Daniel était surpris du comportement de Sam, Jack lui souriait. Teal’c et le Général semblaient impassibles.
Stevens : Je suis diplômée de la même Académie que vous mon Colonel
Sam : En quoi, tour de magie ?
Stevens : Astrophysique Madame
Sam (s’approchant en la toisant) : Comment vous sentez-vous à cette seconde ?…Répondez !
Stevens : Gênée, madame
Sam : Humiliée peut-être ?
Stevens : Un peu.
Sam : Vous avez de la chance, je viens de vous rabaisser devant votre équipe, le cadet que vous avez humilié, il y a une heure, n’a pas eu cette chance.
Stevens : Je
Sam : Taisez-vous ! Ce n’est pas en jouant les persécuteurs avec les nouveaux que vous serez respectées. Vous n’aviez pas à traiter le cadet Fox de cette manière, ni à vous moquer de son embonpoint. J’imagine que ma démonstration vous laisse un aperçu de ce qu’il a pu ressentir. Lui était devant toute sa promotion et devant des officiers. Il va de soit que j’ai levé la punition. Vous irez lui présenter des excuses
Stevens : Des excuses ? demanda t’elle comme si elle se sentait insultée
Hammond : Je suis d’accord avec le Colonel Carter, vous avez un avertissement aussi. Allez vous excuser immédiatement et à l’avenir éviter ce genre de chose
Stevens : A vos ordres. Puis elle partit
Daniel : Waouh, j’ai cru que vous aviez prit la grosse tête
Sam (souriant): Je ne pense pas Daniel
Teal’c : Samantha, bienvenu chez vous
Sam : Merci
Hammond : Nous sommes tous contents de votre retour
Sam : Merci, j’ai hâte de reprendre mon travail
Jack : Mon général, Sam va reprendre les missions ?
Hammond : Pas toutes mais oui
Jack : Sam, ne prends pas ça mal, mais je ne sais pas si c’est une bonne idée
Daniel : Pourquoi ?
Jack : Ca fait presque 4 ans qu’elle n’a pas franchit la porte, je sais qu’il n’y aura pas de soucis pour ça, mais pendant toutes ses années, tu es restée dans un labo, sans entraînement militaire et après une grossesse, je ne sais pas si tu es encore apte.
Hammond : J’ai l’accord du Docteur Fraiser
Sam : Mon Général vous permettez. Jack, je comprends ton point de vue, je ferais la même chose à ta place, je ne dois pas être un risque pour l’équipe. Mon Général puis-je vous demander une faveur ?
Hammond : J’écoute
Sam : Je sais que les cadets sont en évaluations en ce moment, je demande la permission de faire les épreuves
Hammond : C’est honnête
Sam : Je demande également que le Colonel O’Neill, les passe avec moi, qu’il puisse juger par lui-même. Je pourrais aussi voir si j’ai le niveau requis
Hammond : Colonel O’Neill ?Jack (avec un regard de défi): Je suis d’accord
Hammond : Dans ce cas, les épreuves physiques ont lieu à partir de 12h, soyez prêts, je serais là pour voir le spectacle.
Daniel : Je prends l’appareil photo
Teal’c : Cela va être intéressant
Hammond : Je vais tout organiser, à tout à l’heure
Sam : Tu te sens prêt ?
Jack : Comme toujours, me rouler dans la boue avec toi, me rappellera des souvenirs
Sam (avec un regard noir): Dans ce cas…
Daniel : Alors Sam pourquoi ne pas nous avoir dits que vous restiez ?
Sam : Je me suis décidée à la dernière minute.
Teal’c : Et Mr Shanahan ?Sam: Pete est reparti, il va demander sa mutation et reviendra ensuite, ça risque d’être un peu long menti Sam
Daniel : Pour la vie de famille, ce n’est pas simple, vous ne voulez pas d’autres enfants avec lui ?
Sam : Peter est stérile
Daniel : Pardon
Sam : C’est pas grave. A propos, il y a quelqu’un qui t’attend en salle de repos Jack
Jack : Will est là ?
Sam : Cassy vient le chercher dans 30 minutes, il tenait à te voir
Jack : Merci, j’y vais
A midi, SG1 le Général et Janet se rendirent sur le lieu d’évaluation.
Quand les cadets virent les deux Colonels arriver, ils se mirent au garde à vous et se demandèrent ce que faisait deux des légendes de la Base, avec eux
Cadet1 : T’as vu le Colonel Carter, le canon, j’aimerai bien qu’elle me donne des ordres !
Cadet2 : Et O’Neill, j’aimerai bien un combat corps à corps avec lui
Sam et Jack se regardèrent et sourirent en entendant ça
Officier : Cadets, je vous présente le Colonel Jack O’Neill et le Colonel Samantha Carter, membres de SG1. Aujourd’hui, ils passent les épreuves avec vous
Cadet : Pourquoi ?
Officier : Défi personnel ! En position pour l’épreuve d’obstacles
Cadet 3 : On va leur montrer aux vieux, ils seront encore ici que je serais arrivé
Cadet4 : Tu m’étonnes
L’officier donna le départ, Jack et Sam étaient déjà plusieurs mètres devant les cadets. Les obstacles, étaient des palissades, des haies, ou il fallait ramper sous des barbelés. Jack fut surpris de voir Sam en action, elle était très douée, sa méthode avait quelque peu changé. Pendant les obstacles, Sam était souvent devant mais en vitesse Jack la rattrapé toujours. Alors qu’elle franchissait un mur, elle tendit la main à Jack qui paraissait avoir un peu mal au genou. Il accepta l’aide et lui laissa ensuite un peu d’avance pour compenser. Il l’assista également dans une épreuve. Jack fut à l’arrivée en premier, elle était 5 secondes derrière.
Officier : Félicitation, tous les deux, vos scores sont parfaits.
Sam : Bien, allons passer l’épreuve de tirs
Officier : Les épreuves sont sur trois jours mon Colonel
Sam : Je sais mais nous n’avons pas ce temps
Jack : On fait tout aujourd’hui ! répondit il en souriant
Sam (au cadet 3) : Alors, les vieux ne sont pas si rouillés n’est-ce pas ?
Cadet3 (rouge): Je suis désolé
Jack : On dira que nous n’avons rien entendu
Officier : Bien, vous êtes tous là ?
Cadet 1 : Il manque Adam monsieur
Officier : Où est il ?
Cadet3 : Il n’arrive pas à franchir la palissade 12, il est un peu gêné par sa petite taille
Officier : Très bien, dans ce cas vous ferez tous, 10 tours de terrains
Cadet3 : Pourquoi ?
Officiers : Vous avez laissé quelqu’un derrière vous, cadets ! Le temps n’est pas l’essentiel, comme certain ont peut-être remarqué, le Colonel Carter a assisté le Colonel O’Neill qui à fait la même chose après. C’est ce que l’on appelle l’esprit d’équipe. Ceci vous sauvera peut-être la vie un jour, ne laissez jamais quelqu’un derrière surtout si vous pouvez l’aider. Faites-moi ces 10 tours supplémentaires tout de suite !
Cadets : A vos ordres !
Officier : Mes Colonels, je vous suis pour les épreuves de tirs.
Il s’agissait de l’utilisation de différentes armes, sur cartons, sur un parcours où des figurines apparaissaient ici et là, et une épreuve de précision. Jack commença, il fit un sans faute. Sam se plia à la même épreuve et fit également un sans faute
Officier : Incroyable, je crois que vous avez tous les deux le grade de tireur d’élite, bravo. Colonel Carter vous avez fini l’épreuve 7 secondes avant le Colonel O’Neill.
Jack : Je dois dire que tu m’étonnes
Sam : Je prends ça comme un compliment.
Jack: Prête pour le combat au corps à corps ?
Sam : Prête !
En fin de soirée, ils étaient en salle de sport, il devait se battre avec des longs bâtons puis à mains nues.
Chacun eu le droit à son lot d’humiliation, à en juger, ils étaient de niveau égal, Sam compensait sa force moins importante par la souplesse et la dextérité.
Ils en étaient au combat à main nues, Jack se demandait comment elle avait pu faire autant de progrès, il avait un doute à cause de sa technique, mais n’était pas sur du tout. Ils étaient à égalité, le dernier coup allait les départager. Jack para une attaque et se retrouva sur elle, en position de force. Sam planta ses yeux dans les siens et lui fit un sourire, Jack sentit la main de Sam lui caresser l’entrejambe, il perdit sa concentration et Sam l’envoya hors du tapis. Elle se leva et souri, fière d’elle
Hammond : Je crois que vous avez gagné Sam
Sam (moqueuse): La règle d’or Jack ! Ne jamais se laisser déconcentrer par quoi que ce soit !
Jack (se relevant): Je m’en souviendrai
Sam (s’essuyant la nuque) : Général, vous pouvez donner mon dossier militaire au Colonel O’Neill, qu’il voit que je ne suis pas devenue Colonel en couchant avec mon supérieur ! dit elle en partant
Daniel : Elle est surprenante
Teal’c : Elle a fait beaucoup de progrès
Hammond : Tenez Colonel, voici une copie de son dossier
Jack : Je crois savoir ce qu’elle faisait. (lisant) Je m’en doutais, c’est pas croyable, elle n’est pas faite pour ça
Hammond : Pourtant !
Jack : A plus dit il en partant
Daniel : On vous attend au mess ! (au Général) On peut savoir ?
Hammond : Voyez avec elle, je ne peux rien dire sans son autorisation
Jack se dirigea vers le vestiaire des femmes, il savait que Sam devait être la seule, vu l’heure. Il entra et attendit sur un banc. 10 minutes après, elle arriva une serviette autour d’elle
Sam : Jack, tu t’es perdu ?
Jack (contrarié): T’avais besoin de dire ça ?
Sam : Tu t’es senti visé ?
Jack : Arrête Sam
Sam : Je t’en prie, ou est passé ton légendaire sens de l’humour ?
Jack : Ca ne m’a pas fait rire
Sam : Pas plus que moi, quand tu as dit que te rouler dans la boue avec moi, te rappellerait des souvenirs
Jack : Ok, un point partout. Sam, qu’est ce que tu as été foutre la bas, c’est pas fait pour toi
Sam : C’est fait pour personne
Jack : L’unité spéciale des Blacks Ops est la pire de toute.
Sam : Ils m’ont fait une proposition et j’ai dit oui
Jack : Je serais bien curieux de savoir ce que tu as fait pour avoir un grade supplémentaire après une seule mission
Sam : Un homme que l’on voulait avoir s’est échappé, j’ai réussi à le rattraper, il ne m’a pas vu venir, on ne se méfie jamais des femmes. Une balle dans la tête et c’était fini.
Jack : Sam, ce n’est pas un travail pour toi
Sam : Ca l’était pour toi ?
Jack : Non plus.
Sam : Ce type vendait des armes chimiques, il projetait de faire un essai dans un métro, j’ai rendu service à beaucoup, c’était un ripou dans les rangs de notre armée.
Jack : De toute façon, c’est fait.
Sam : En effet dit elle en retirant sa serviette
Jack (se retournant) : Sam !
Sam : Enfin, ne rougis pas comme un ado, tu m’as déjà vu nue dit elle en enfilant des sous-vêtements
Jack (se tournant vers elle) : Ou est passé la timide Samantha ?
Sam : Elle est morte, il y a bien longtemps
Jack ne pu s’empêcher de l’observer, elle était là devant lui en lingerie noir, se coiffant, sans gêne apparente. Jack la trouvait encore plus belle que dans ses souvenirs, les cheveux longs, ajoutaient encore un plus à son charme. Elle ne prêtait pas vraiment attention à lui, et Jack détaillait chaque partie de ce corps qu’il avait autrefois serré.
Jack : Nouvelle cicatrice ? demanda t’il en faisant voir son côté
Sam : Observateur, je vois
Jack : Je te connais par cœur…. Tu es toujours aussi belle Sam
Sam (sourire mauvais): Mon mari me l’a dit
Jack (mal à l’aise): Je ferais mieux de sortir, les autres nous attendent au mess après
Sam : Merci.(soupirant) Jack ?
Jack : HumSam: Je suis contente de retravailler avec toi, je ferais des efforts pour être moins désagréable
Jack : Et moi, je suis heureux que tu restes dans le Colorado dit il en sortant
Sam se laissa tomber sur le banc, Jack avait toujours le même effet sur elle, cette manière qu’il avait de lui parlait dans une sorte de murmure, son regard à la fois doux et inquisiteur. Toutes ses petites choses lui rappelai l’amour qu’elle avait pour lui. Un amour qui ne voulait pas partir malgré ne nombreux efforts. Elle allait devoir être prudente, ne pas replonger. Elle remercia mentalement l’armée à lui avoir appris la maîtrise de soi, cacher ses sentiments devenaient de plus en plus primordial pour elle. Quand elle repensait à leur rupture, c’était chose facile, la colère était toujours en elle, et devait lui être un repère.
Mess
Les autres attendaient avec impatience que Sam arrive, Daniel et Janet se demandaient ce qu’avait fait Sam ces dernières années, il ne faisait aucun doute, qu’elle n’était pas restée derrière un bureau ou dans un labo. Sam arriva enfin suivit de Jack un peu après
Sam (s’installant avec un plateau) : Tout ça m’a ouvert l’appétit !
Jack : Moi aussi !
Teal’c : Vous avez tous les deux réussi avec brio
Sam (souriant): Ca m’a rappelé l’époque de mes classes
Janet : Ben moi, je n’ai pas envie de recommencer !
Daniel : Sam, peut-on savoir ce que vous avez fait avant de revenir ?
Jack : Toujours aussi curieux Daniel
Daniel : Je vous signale que vous, vous avez lu son dossier, pas moi
Jack : J’avais deviné ce qu’elle avait pu faire
Daniel : Et comment monsieur je sais tout !
Sam : L’expérience sans doute !
Teal’c : Est-ce un secret, Samantha ?
Sam : Pas pour vous.
Janet : Alors ?Janet: Quoi, tu plaisantes ?!
Jack (avec un ton de reproche pour Sam) : L’unité spéciale en plus !
Janet : Sam, c’est pas vrai ?
Sam : Si
Teal’c : Peut-on savoir ce que ça veut dire ?
Daniel : Est-ce la même chose que Jack faisait avant ?
Sam : En partie. Les Blacks Ops sont une branche de l’armée Teal’c
Jack : Des meurtriers pour le compte de l’Etat
Sam : L’unité spéciale fait en plus des infiltrations au sein de l’armée américaine pour coincer des ripoux !
Janet : J’avoue que je ne t’imaginais pas la dedans, c’est pas fait pour toi
Jack : C’est ce que je disais
Sam : Vous faites erreur, je me débrouillais plutôt bien
Daniel : Penser que vous pouvez abattre quelqu’un de sang froid, me choque
Sam (froide): J’ai beaucoup changé
Daniel : Je m’en rends compte
Teal’c : Pourquoi avoir arrêté si vous vous y plaisiez alors ? Et pourquoi avez vous été suspendu pour avoir refusé un ordre
Jack (pensant) : Je l’adore, il pose toujours les bonnes questionsSam : J’ai arrêté pour revenir ici, j’ai toujours aimé mon travail au SGC et vous me manquiez. Je savais que je ne resterais pas dans l’unité spéciale très longtemps
Jack : Une conscience peut-être ?
Sam (sèche): Ne me juge pas, toutes les personnes à cette table ont des choses sur la conscience
Janet : Tu n’as pas répondu, pourquoi as-tu été suspendu ?
Sam : Un léger désaccord, disons que j’ai voulu épargner deux innocents et que j’ai prit des risques pour avoir le coupable.
Jack : Depuis quand les Blacks Ops recrutent des femmes ?
Sam : J’étais la seule, ils avaient besoin d’un scientifique, et une femme pouvait leur apporter une aide précieuse.
Janet : Je n’approuve pas tes choix mais tu es une grande fille, je suis heureuse que tu sois de nouveau parmi nous
Daniel : Je suis d’accord
Teal’c : Idem ici
Jack : Tu as trouvé une solution pour garder Will ?
Sam : C’est la femme du sergent Brooks qui le garde, elle est nourrice agréée. En plus l’école primaire des enfants de militaires l’accepte !
Jack : Bonne nouvelle
Sam : Je dois rentrer, Cassy est encore avec Will, ils vont s’impatienter. A demain
Daniel : Sam a changé
Janet : C’est un fait. Revenir ici lui sera bénéfique
Daniel : Elle est devenue si blasée, cynique même, elle semble détachée de tout
Janet : La Sam que nous connaissons est toujours là, il lui faut simplement un temps de réadaptation
Daniel : Avec Peter dans un autre Etat cela ne va pas être facile
Janet : Je n’en suis pas si sûre
Daniel : Pourquoi dites-vous cela ?
Teal’c : Je n’aime pas Peter Shanahan
Janet : Moi non plus
Daniel : Il y a quelque chose que j’ignore ?
Les autres :….
Daniel : Bon, je sais que Sam n’a pas l’air des plus heureuse avec lui mais c’est son mari et elle l’aime, enfin je crois.
Jack : Daniel a raison, Sam aime son mari tous les couples ont parfois des problèmes. Cette distance les rapprochera sûrement, c’est ce qu’elle veut.
Daniel : Comment l’acceptez-vous Jack ?
Jack : J’accepte, j’en suis en parti responsable et je n’ai rien à en dire répondit il en partant
Lendemain Salle de commandeSam consultait l’ordinateur ainsi que les dernières nouvelles tout en discutant avec SG1 et d’autres. Tous lui racontaient les problèmes rencontrés.
Sam : Tiens, c’est quoi ça ?
Syler : P3Z163, nous avons envoyé une nouvelle sonde la bas, impossible de la récupérer
Jack : Nous avons perdu un prototype sur cette charmante planète, des millions de dollars
Sam : Où est le problème ?
Syler : La sonde est arrivée la bas et notre Porte était en surcharge, tout à sauté. Il nous a fallu deux jours pour tout réparer. Quand nous avons essayé d’y retourner tout à encore sauté. Cette planète est chargée en électricité.
Sam : Ok, je vois le souci d’après les données, laissez moi étudier ça
Daniel : Ca fait plus de 2 mois que tout le monde cherche une solution
Stevens : J’ai refait tous les calculs ainsi que des simulations, c’est toujours le même résultat
Sam : Je crois que j’ai une idée, je vais voir, laissez-moi un peu de temps
Syler : Si vous y arrivez, vous allez faire des heureux en récupérant le prototype
Jack : J’ai confiance, Carter ravi de voir un vrai pro parmi nous, sans offenser personne
Syler : Force est d’admettre que vos compétences Colonel Carter nous ont cruellement manqué
Sam : Je ne suis par sûre de ma solution, on verra ne vous avancez pas trop. (se levant) Je suis dans mon labo, à plus
Teal’c : Samantha a l’air de retrouver sa place facilement.
Daniel : Elle est toujours aussi emballée par son travail en plus
Jack : Prenez exemple Stevens, c’est vous qui aviez assuré que le prototype de la sonde ne craigniez rien
Stevens : Désolée, je vais voir si le Colonel Carter a besoin de mon aide
Pendant les trois jours suivant Sam profita d’être consignée à la Base pour travailler la dessus, elle quittait son labo, juste pour téléphoner à son fils manger et prendre une douche. Elle dormait même dans son labo.
Le Général commençait à s’inquiéter du peu de sommeil de Sam, il alla avec SG1 la voir. Quand ils arrivèrent ils l’entendirent crier.
Sam : J’ai trouvé !
Daniel : Sam vous avez une tête à faire peur
Sam : Hein, vous êtes tous là, Mon Général j’ai la solution, je crois
Hammond : Vous êtes sûre ?
Sam : Les simulations marchent.
Jack : Et si la Porte est en surcharge ?
Sam : Je sais quoi faire, Mon Général, au niveau 2, il y a toujours la génératrice qui faisait fonctionner l’ancienne petite centrale électrique ?
Hammond : Oui, elle prend suffisamment de place inutilement d’ailleurs
Sam : Puis-je m’en servir ?
Hammond : Je peux avoir une explication ?
Sam : D’accord, alors voilà, je crois pouvoir canaliser le surplus d’énergie pour éviter de…
Jack (la coupant): Faire sauter les plombs ?
Sam : Oui, il suffit de transférer cette électricité dans la génératrice.
Daniel : Oui mais d’où viens cette électricité ?
Sam : Je pense qu’il y a une concentration de naquada, c’est comme si la Porte la bas était sur batterie
Hammond : Vous pouvez résoudre ça alors ?
Sam : Oui
Jack (grimaçant): Qui dit naquada, dit Goa’uld
Sam : Nous pourrons ouvrir en gardant l’iris scellé
Hammond : Bien, nous allons essayer
Sam : Vous voulez la bonne nouvelle ?
Jack : Parce qu’il y a une bonne nouvelle en plus ?
Sam : Mon Général grâce à la génératrice nous allons non seulement canaliser le surplus électrique mais en plus nous pourrons nous servir de cette électricité grâce à notre ancienne centrale
Daniel : Vous voulez dire que nous pourrons produire notre propre électricité ?
Sam : Oui
Hammond : Dans quelle proportion ?
Sam :Pas suffisamment pour toute la Base mais assez pour alimenter soit des générateurs de secours, soit l’équivalent de l’énergie pour la clim. Une ouverture de Porte sur P3 Z163 pourrait fournir la climatisation pour environ 30 heures. Naturellement c’est un exemple, il faut d’autres calculs mais nous pouvons exploiter cette électricité
Jack : Ca allégerait la facture
Hammond : Bien mettez tout en place, quand tout ça peut être prêt ?
Sam : Demain en fin de journée, ça risque de faire un peu désordre par contre, si ça marche, il faudra des aménagements
Hammond : Vous avez carte blanche
Sam : Merci Général
Hammond : Vous nous manquiez Colonel dit il en partant
Le lendemain comme prévu, Sam procéda à l’essai après un petit suspens, ce fut une réussite totale, le SGC réussi à reprendre contact avec la sonde
Syler : Colonel Carter vous êtes fantastique
Sam (lisant les données) : C’est encore mieux que je pensais, Janet regarde ça, dis-moi si je me trompe.
Janet : C’est super, je crois que cette planète va nous apporter beaucoup
Jack : On peut avoir les sous titres ?
Sam : Comme je disais, il y a un filon de naquada le mieux étant que l’atmosphère est irrespirable pour les symbiotes
Teal’c : Les Goa’ulds ne peuvent donc pas aller sur cette planète
Sam : Exacte, le seul souci c’est que si nous y allons, il faudra mettre des masques nous aussi mais c’est exploitable.
Hammond : Bien, nous enverrons une équipe demain, Colonel félicitation
Sam : Merci
Daniel : Et pour notre électricité gratuite ?
Sam : Un peu moins que j’espérais mais valable et utilisable. Ecologique même !
Hammond : C’est parfait
Le personnel présent, continuait de discuter, tous étaient satisfaits et épatés par le travail de Sam en seulement quelques jours.
Jack : Elle revient et résout un problème qui traîne depuis 2 mois, elle récupère un prototype qui vaut une fortune, elle nous fait faire des économies sur l’électricité et trouve un filon de naquada que les serpents ne peuvent pas approcher. Je crois que nous avions vraiment besoin de Sam
Daniel : C’est certain, Sam vous êtes géniale
Janet : Chut ! notre scientifique s’est endormie, je crois
Hammond : Elle a beaucoup travaillé, elle doit être épuisée
Sam s’était en effet endormie la tête sur la table devant son café, personne ne lui en tenait rigueur, en à peine une semaine elle avait déjà fait énormément. Teal’c la souleva et la conduisit dans ses quartiers, elle se réveilla et bredouilla des excuses et des remerciements à Teal’c. A peine dans son lit, elle dormait déjà.
Sam était repartie du bon pied, elle était contente, son travail sur le projet lui manquait. Le rythme était toujours aussi soutenue mais elle arrivait à concilier sa vie personnelle et le SGC. Jack profitait de tous les instants possibles avec son fils, parfois William passait plusieurs jours chez lui. Les rapports avec Sam étaient uniquement professionnels et ça ennuyait Jack mais il s’était fait une raison. Il savait qu’elle allait rejoindre son mari de temps en temps du moins c’est ce qu’il croyait. Les semaines passées ainsi.
Jacob avait été ravi d’apprendre que sa fille réintégrait le SGC, il pourrait la voir plus souvent ainsi que William. Il espérait également que l’éloignement de Peter ferait comprendre à Sam qu’il n’était pas fait pour elle.
Jack avait emmené William dîner en ville, il le raccompagnait chez Sam
Jack : Désolé de le ramener si tard
Sam : C’est pas grave, alors Will s’était bien ?
Will : Ouais, j’ai mangé une glace grosse comme ça dit il en écartant les bras le plus loin possible
Sam (amusée): Comme ça, et ben
Jack (souriant): Aussi grosse que les poissons de mon lac, y’a cas voir !
Sam : Embrasse ton père après tu montes, je viens t’aider à te coucher
Will : Déjà ?
Jack : J’ai des billets pour le parc d’attraction, nous irons le week-end prochain
Will : Maman tu viendras ?
Sam : J’ai du travail, je ne peux pas, vous vous amuserez bien à deux
Will (avec une petite moue): Je veux pas y aller
Jack : Je croyais que cela te ferais plaisir
Will : J’en ai marre, on fait jamais rien à 3, je veux plus rien faire, j’irai pas à ton parc !
Sam : Will dans un mois c’est ton anniversaire, nous allons faire une fête nous serons là tous les deux ainsi que les autres
Will : Non, je sais que vous vous détestez et ben moi je veux plus rien faire avec vous ! cria t’il en montant dans sa chambre
Sam avait les larmes aux yeux, William avait toutes les raisons d’être en colère, elle travaillait beaucoup, était souvent absente, jamais il n’avait dit quoique ce soit. Aujourd’hui il lui reprochait de ne pas avoir ses parents en même temps.
Jack : Ne t’inquiète pas, demain il n’y pensera plus, il est fatigué
Sam : Non, il est vraiment triste de tout ça, j’aurais du m’en douter
Jack : Je n’ai rien vu non plus
Sam : Ce n’est qu’un enfant, comment veux-tu qu’il comprenne. C’est de ma faute, il demande toujours que je vous accompagne, j’aurais du le faire au moins une fois
Jack : Ce n’est pas ta faute, je ne vous accompagne pas non plus quand vous faites des sorties à deux
Sam : Je t’en prie Jack, je sais très bien que la plupart du temps tu refuses à cause de moi
Jack : Tu n’es coupable de rien, tu es une bonne mère, seulement nous avons commis une erreur, William est jeune c’est normal que tout lui semble injuste
Sam : Suis-moi, nous allons lui parler et voir ce que nous pouvons faire
Chambre de WilliamL’enfant était caché sous les draps, on l’entendait pleurer, Sam en avait le cœur brisé.
Sam : Mon ange ?Will: Je dors, j’entends pas
Sam : Sors de la dessous, papa et moi on veut te parler
Will (sortant la tête) : Vous êtes vilains !
Jack : Nous voulons te demander pardon
Sam : Ecoute-moi, je te promets que nous allons faire des efforts. Nous allons prévoir des sorties à trois maintenant, pas tout le temps mais parfois
Will (reniflant): C’est vrai ?
Jack : C’est vrai !
Sam : Je te propose un truc en plus des sorties, une fois par semaine nous mangerons tous les trois
Will : Mouais.
Jack : Nous ferons de notre mieux
Will : C’est vrai qu’il y a une fête pour mon anniversaire ?
Sam (souriant): Bien sur
Will : Peter sera là ?
Sam : Normalement oui
Will (lui faisant un câlin): Merci
Sam : Tu sais ce qu’il y a après ton anniversaire, juste une semaine après ?
Will : Noël !Sam: Je crois que l’on pourrait faire Noël ensemble
Will : Nous 3 ?
Sam : Quatre avec papy Jacob s’il est làWill : Tu promets ?
Jack : Promis !
Will : Vous vous détestez pas alors ?
Jack : Non pourquoi tu crois ça ?
Will : Vous ne vous parlez pas beaucoup
Sam : Tu sais parfois les adultes sont fâchés entre eux mais ça ne veut pas dire qu’ils se détestent. Ton papa et moi, on est pas toujours d’accord c’est normal
Jack : Nous sommes amis quand même, je sais que tu ne peux pas le voir mais maman et moi on parle beaucoup à la Base
Will : Pourquoi vous êtes pas mariés alors, les papas et les mamans sont mariés normalement
Sam : C’est pas facile à comprendre, tu te souviens de Brian sa maman et son papa n’étaient pas ensemble
Will : Avant ils l’étaient
Sam : Oui
Will ; Donc avant vous étiez mariés tous les deux ?
Jack : En quelque sorte, tu comprendras mieux en grandissant
Sam : Je suis désolée de t’avoir fait de la peine, je t’aime mon ange dis-nous quand quelque chose te rend triste
Will : C’est ce que Tic à dit
Jack : Tu as parlé à Teal’c ?
Will : Je lui ai dit que j’étais triste que vous ne vouliez pas être avec moi en même temps et que vous vous détestiez
Sam : Qu’est ce qu’il t’a dit ?
Will : Il a dit que je devais vous raconter que j’avais de la peine et que vous ne vous détestiez pas parce qu’il fallait beaucoup d’amour pour faire un bébé et que j’étais une belle preuve de ça
Jack : Dis-toi que nous t’aimons et que même si parfois nous sommes en colère l’un contre l’autre ta mère et moi, nous serons toujours là pour toi
Will : Moi aussi je vous aime tous les deux
Sam (l’embrassant) : Maintenant tu dois dormir, il est tard.
Jack (l’embrassant) : Bonne nuit champion
Will : Bonne nuit papa, bonne nuit maman
SalonSam : Merci pour tout
Jack : Merci à toi, surtout pour Noël
Sam : C’est normal, j’y pensais depuis un moment, Jack j’ai souffert de l’absence de mon père puis de ma mère pour Noël, je ne veux pas de ça pour William. Je ferais en sorte d’être là à chaque Noël, et j’espère que tu pourras y être aussi
Jack : Je le promets. Peter ne sera pas là ?
Sam : Il travaille ce soir là
Jack : Il doit te manquer ?
Sam : D’après toi…
Jack : Question idiote. Je vais y aller
Sam : Encore merci, je sais que c’est ma faute tout ça et tu n’as rien fait pour lui faire comprendre
Jack : Nous sommes deux, les torts sont partagés, mon erreur est plus lointaine. Bonne nuit Sam
Sam : Bonne nuit et n’oublie pas demain 12h à la Base en tenue de cérémonie
Jack : J’avais oublié, à demain
Sam soupira, William souffrait de leurs agissements, il fallait qu’elle soit moins froide avec Jack en présence de leur fils. Il fallait aussi qu’elle pense à remercier Teal’c.
LendemainSG1 et le général Hammond étaient en salle de briefing en tenue officielles, ils préparaient l’arrivée de membre de l’Etat Major qui voulait voir les améliorations du complexe
Sam : Quand ils auront visité tout ça, leur première idée sera de s’asseoir pour se reposer
Hammond : Et nous pourrons respirer
Jack : Je crois que nous ne devrions pas leur dire pour l’électricité gratuite
Daniel : Et pourquoi, c’est important, Sam a fait du bon travail, c’est aussi une preuve de ce que peuvent apporter nos missions
Sam : Je suis d’accord avec Jack
Jack (surpris): Ah oui ?
Sam : Je pense qu’ils ne doivent pas être au courant si je puis dire. Les économies faîtes pourront nous être utiles pour d’autres choses. S’ils le savent, ils vont faire réduire le budget.
Daniel : Vu sous cet angle
Teal’c : Et puis ce sera une sorte de joker, si un jour ils veulent encore abandonner tout
Hammond : Nous sommes tous d’accord
Stevens : Ils vont s’en apercevoir, sur l’énergie utilisée et les nouvelles installations
Sam (moqueuse): Ils ne verraient même pas un 747 dans le couloir !
Jack (riant) : Le Colonel Carter a raison Capitaine, les trois quart ne comprendront pas le montage, quant à la baisse d’énergie utilisée nous trouverons une explication logique. Enfin vous les scientifiques, moi je peux toujours dire que je n’utilise plus mon rasoir électrique mais bon
Stevens (levant les yeux): Nous trouverons une meilleure idée
Daniel (souriant): Ca vaut mieux
Soldat (arrivant) : Mon Général excusez-moi de vous déranger, un homme demande une certaine Madame Shanahan au téléphone, il dit qu’elle travaille ici
Hammond : Quelle ligne ?
Soldat : 3 Monsieur
Hammond (appuyant sur le téléphone) : Allez-y Colonel
Sam : Madame Shanahan j’écoute!Jack entendant Sam donner son nouveau nom de famille, eu un pincement, il n’y était pas habitué. Mais pour l’instant, ce qui le préoccupait c’était qu’elle paraissait affolée, elle était devenue blanche d’un coup
Sam (au téléphone) : Oui…quand…qu’est ce qu’il a….(élevant le ton) c’est vous le médecin !….Non…je ne sais pas….Je vis dans le Colorado….(agacée) j’en sais rien je ne connais pas les horaires de l aéroport….Quoi ?…L’autorisation…..Euh…oui…mais….Je fais de mon mieux….
Sam raccrocha et se laissa tomber sur sa chaise
Hammond : Soldat, faites prévenir l’aéroport militaire, le jet privé doit se tenir prêt. Sam dites-nous ?
Sam (d’une voix blanche): On a tiré sur Peter
Daniel : Comment va t’il ?
Sam : J’en sais rien, il vient de sortir de la salle d’opération, le médecin ne sais pas s’il va se réveiller
Jack : Bien sur que si !
Hammond : L’avion se tient prêt, prend une voiture de service et vas-y !
Sam : William ?
Jack : Je m’en occupe, fonce
Sam (se levant): Merci dit elle blanche comme un linge chancelant un peu
Hammond : Jack, accompagnez la, à San Diego, elle n’est pas en état de conduire
Jack : Je dois m’occuper de William
Daniel : Je m’en charge, allez-y Jack
Sam :Je vous appelle tous dit elle en sortant
Jack la suivit, il prit une voiture et l’accompagna, Sam n’avait pas vraiment réagit, elle s’inquiétait trop pour ça.
Dans l’avionSam regardait par le hublot, son visage trahissait sa peur pour quelqu’un la connaissant aussi bien que Jack.
Jack : Il va s’en sortir, il est fort
Sam : J’en sais rien, le médecin m’a demandé l’autorisation pour prélever ses organes au cas où
Jack (la coupant) : Peter restera entier, il ne voudrait pas laisser sa femme derrière lui, il se battra pour toi, tu es sa meilleure raison de rester en vie
Sam : J’aimerai te croire dit elle en repensant à leur divorce
Une voiture militaire les attendait à l’arrivée, Jack prit le volant et ils fonça jusqu'à l’hôpital. Leur arrivée fut remarquée, tous les deux étaient encore en uniforme bardé de médailles et ne pouvaient pas passer inaperçu.
Sam demanda où trouver son mari, on l’envoya dans le service réanimation. De loin Sam y vit Emily la coéquipière de Peter
Sam (irritée): C’est elle qui aurait du m’appeler dès ce matin, je n’ai été avertie que 6 heures après
Jack : Il y a peut –être une explication.
Ils arrivèrent au niveau de la jeune femme, celle ci fusillait Sam des yeux
Emily (froide): Samantha
Sam (Glaciale): Emily, vous l’avez vu?
Emily : Non, je n’ai pas l’autorisation, je ne suis pas de sa famille, il faut voir son médecin
Sam : Infirmière, je suis madame Shanahan, qui est le médecin qui s’occupe de mon mari ?
… : Madame Shanahan, bonjour je suis le docteur Black, suivez-moi
Sam s’éloigna avec le médecin, Jack attendait dans le couloir, il observait la coéquipière de Peter. C’était une jeune femme brune, pas très grande, les yeux noirs et le teint bronzé par le soleil de Californie.
« Tout le contraire de Sam » pensa Jack
Emily : Excusez-moi, je suis l’inspecteur Emily Harper, je travaille avec Peter
Jack : Colonel Jack O’Neill, enchanté, je suis un équipier de Sam
Emily (levant les épaules): Encore un homme qui se précipite quand la grande Samantha a besoin d’aide !
Jack : Elle n’était pas en état de prendre la route seule, je l’accompagne.
Emily : Samantha a toujours une armée d’homme prêt à se plier en quatre pour elle
Jack : Carter sait se prendre en main seule
Emily (agacée): Carter, j’oubliais Madame ne trouve pas son nom assez digne pour elle
Jack : Vous la détestez à ce point ?
Emily : Rassurez vous c’est réciproque
Jack : Le fait que vous soyez la maîtresse de son mari l’explique sûrement
Emily : Je ne sais pas de quoi vous parlez
Jack : Nous étions chez elle quand vous avez appelé Peter, à voir sa tête s’était facile à deviner
Emily : Je vois, vous êtes un professionnel de l’observation, elle le sait ?
Jack : J’en sais rien mais elle n’est pas idiote
Emily : De toute façon, elle n’a jamais aimé Peter, cela se voit à l’œil nu, elle la rendu malheureux
Jack : Il n’a pas l’air de s’en plaindre
Emily : Il mérite mieux, c’est de la faute de Samantha si Peter est en train de se battre pour vivre
Jack : Elle n’a pas tiré sur lui, elle n’était même pas là
Emily : Peter est fou de cette femme, ce matin il n’était pas concentré, il n’a pas fait attention il pensait encore à elle, il n’a pas vu le deuxième tireur, quand j’ai crié c’était déjà trop tard.
Jack : En quoi y a t’il un rapport avec sa femme ? c’est à lui de rester concentré
Emily : S’il était déconcentré, c’est parce qu’à peine 30 minutes avant un homme en costume est venu avec une lettre officielle, leur divorce est validé ! Depuis 8 h ce matin, Samantha n’est plus madame Shanahan, elle a obtenu ce qu’elle avait demandé
Jack resta sans voix, il ne laissa cependant aucune émotion apparaître. Sam avait demandé le divorce et n’avait rien dit.
Jack : Il devait le savoir pourtant
Emily : Bien sur mais il continuait d’espérer, Samantha fait de lui n’importe quoi, il a tout fait pour elle, il a élevé un gamin qui n’est pas le sien tout en acceptant de ne pas jouer le rôle de père. Cette femme est abjecte, elle lui annonce qu’elle ne rentre pas à San Diego avec lui, qu’elle veut le divorce fait l’amour avec lui et lui demande de partir.
Jack : Vous avez l’air d’en savoir beaucoup ?
Emily : Peter m’a tout raconté, il est venu me voir directement en rentrant, il était totalement anéanti
Jack (sarcastique): Vous l’avez consolé
Emily : Peter est un homme bien, c’est elle qui est une salope. Et il l’aime
Jack : Je ne vous juge pas ni vous ni lui, vous aimez Peter et je comprends votre colère, mais Sam n’est pas à blâmer. Peter est par certain côté un homme bien, mais cet homme que vous défendez bec et ongle est aussi un homme qui vous dit aimer sa femme et qui passe la nuit avec vous.
Emily : Vous êtes comme les autres vous la défendez, ah mais oui Jack O’Neill je n’y avais pas pensé, c’est vous le père du petit.
Jack : C’est vrai mais cela ne change rien. Je suis sincère en disant que j’espère qu’il va s’en sortir
Pendant ce temps là Sam avait discuté avec le médecin, à son grand soulagement Peter s’était réveillé. Elle entra doucement dans la chambre et prit sa main
Peter (faiblement): Sam ?
Sam : Je suis là
Peter : Pourquoi t’es là ?
Sam : J’ai eu peur pour toi quand on m’a prévenu
Peter : J’ai oublié d’avertir que tu ne devais pas être prévenu en cas d’urgence
Sam : Je suis heureuse d’avoir été appelé, tu sais que je serais toujours là pour toi
Peter (dur): Je vais bien, rentre chez toi
Sam : Je reste un peu
Peter : Tu portes encore ton alliance ?
Sam : Et ta bague de fiançailles, oui
Peter : Tu es libre maintenant
Sam : Peter, tu fais parti de ma vie, le divorce n’implique pas que je doive oublier notre couple et tout ce que nous avons vécu
Peter : Maintenant tu peux me dire ce qui il y a entre Jack et toi ?
Sam : Rien, je te l’ai dit, je ne suis pas avec lui, il est le père de William mais plus mon amant
Peter : Je veux savoir, tu m’as toujours dit qu’entre le père de ton fils et toi s’était que physique, je ne te crois pas, j’ai le droit à la vérité
Sam (s’asseyant) : Ok, Jack et moi ça n’a duré que six mois, il a mit fin à notre histoire le jour où tu m’as demandé de t’épouser
Peter : Six mois, ce qui veut dire que la première fois où tu m’as quitté c’était pour lui
Sam : Pete, ne
Peter (la coupant): Réponds !
Sam : Oui
Peter : Tu ne m’as donc jamais aimé
Sam : Si, Jack et moi il y a longtemps que nous nous connaissions quand tu es entré dans ma vie, tu m’as conquis, mes sentiments pour toi étaient sincères
Peter : Oui mais tu l’aimais plus que moi….Tu ne réponds pas, donc tu consens. Jack t’a utilisé, il a couché avec toi et ensuite il en a eu assez et t’a rendu à ton ex. Et toi tu l’aimais, ce n’est que par dépit que tu m’as épousé
Sam : Ne dis pas ça, c’est faux, nous avons étaient bien ensemble
Peter : Moi oui, toi non, tu n’as jamais été heureuse avec moi, à cause de lui. Je ne pouvais pas toucher ma femme ou presque parce que c’est lui que tu aimes. Je suis sûr qu’en six mois il t’a eu dans ses bras plus que moi en 3 ans de mariage.
Sam : Je n’ai jamais voulu te faire mal
Peter : J’espère qu’il t’a fait souffrir autant que moi je souffre à cause de toi.
Sam (baissant la tête): Je suis désolée Pete, je te jure que j’ai une grande affection pour toi, pas comme tu le voudrais mais c’est sincère. Tu es un mari formidable ainsi qu’un père génial. Quoique tu en penses, j’ai été heureuse avec toi, sans toi je n’aurais pas tenu. Je sais que ce n’est pas facile mais je veux que tu continues à faire partie de ma vie et de celle de William. J’espère qu’un jour tu arriveras à me pardonner
Peter : Je t’aime Sam et ce n’est pas facile, j’ai voulu y croire, je me suis voilé la face. Jamais tu ne m’as dis Je t’aime, Sam.
Sam ne savait pas quoi lui répondre Peter avait raison, elle n’avait pas été honnête avec lui. Ils écoutèrent le bruit de l’électrocardiogramme dans un silence pesant. Sam s’en voulait beaucoup, Peter était en colère mais n’arrivait pas à lui faire plus de reproche.
Peter : Tu me manques
Sam : Toi aussi.
Peter : Je viendrais à l’anniversaire de William et après je préfère que l’on ne se voit plus, du moins un certain temps, je ne veux pas de rancunes pour toi, tu es trop importante, mais j’ai besoin de temps
Sam : D’accord. Promets-moi de faire attention à toi et de rester en vie, de me faire prévenir en cas de problème
Peter : Promis, fais la même chose pour moi
Sam : Je te le jure
Peter : Merci d’être venu
Sam : Il y a une jeune femme dehors qui voudrait te voir.
Peter : Emily ?
Sam : C’est une fille bien
Peter : Tu la déteste
Sam : Oui, mais elle t’aime et je sais qu’elle te protégera toujours.
Peter : Je ne suis pas prêt pour ça
Sam : Je sais mais ne sois pas trop dur avec elle, ne t’amuse pas à ses dépends.
Peter : D’accord, au revoir
Sam : Salut, je viendrais te voir demain
Sam sortie de la chambre toute retournée, elle discuta un peu avec le médecin signa quelques papiers et retourna auprès de Jack et Emily.
Sam : Peter est réveillé, il va bien
Emily : Je suis soulagée
Sam : Il reste 10 minutes avant la fin des visites, allez-y Emily
Emily : Je ne peux pas
Sam : Je vous ai mis sur la liste des personnes autorisées
Emily (étonnée): Pardon ?
Sam : Je sais que lorsqu’on a un coéquipier, on est lié avec.
Emily : Merci, je vous suis reconnaissante
Sam : Emily, je ne vous aime pas, pas plus que vous ne m’aimez, ne vous croyez pas obligée d’être sympa avec moi. Je fais ça pour Peter.
Emily : J’y vais
Les deux femmes échangèrent un regard souriant, pas de sympathie mais de reconnaissance. Aucune hypocrisie ne transpercer dans leurs rapports. Elles se fixaient comme un défi entre elles, Emily baissa les yeux, Sam était forte à ce jeu là.
Jack : Il va bien ?
Sam : Oui, merci. Il est faible et mettra du temps à s’en remettre mais ça ira
Jack : Tant mieux
Sam : Je dois passer chez nous pour lui apporter des affaires
Jack : On y va. …C’est bien ce que tu as fait pour Emily
Sam : De quoi ? Avoir autorisé qu’elle puisse voir son coéquipier, ou qu’elle puisse voir son amant ?
Jack (mal à l’aise) : …
Sam : Ne fait pas cette tête, je le sais depuis longtemps. Et je sais que tu l’as deviné quand elle a appelé à la maison, d’ailleurs je me demande qui ne l’a pas deviné ce jour là. Peter n’est pas doué pour se cacher
Jack : Daniel n’a rien vu
Sam : Il voit le bien partout, c’est pour ça.
Jack : Tu prends les choses bien
Sam : Pas tant que ça. Je n’ai pas le choix. Notre métier nous apprend à tout encaisser
Jack : Pas tout
Sam lui indiqua le chemin jusqu'à la maison qu’elle partageait avec Peter. Jack ne se senti pas à l’aise quand il entra dedans. Dans le couloir d’entrée, étaient accrochés des photos de famille, Sam l’invita à la suivre jusqu’au salon. Un canapé d’angle se trouvait devant une cheminée, des meubles d’un style moderne que Sam n’appréciait guère selon les souvenirs de Jack, la télévision ainsi qu’une chaîne hifi occupaient la pièce. On voyait qu’il manquait certaine chose, de plus deux cartons étaient posés contre un mur.
L’état de la pièce prouvait qu’il manquait une femme à la maison, des vêtements recouvraient le dossier du canapé, deux ou trois canettes de bières avaient été laissées sur la table basse et leurs capsules traînées par terre, sans compter sur la poussière accumulée.
Sam : C’est pas vrai, je suis pas là et la maison ressemble à un champ de bataille dit elle en ramassant les bouteilles vident
Jack : Je dois admettre qu’il me bât question désordre
Sam (ramassant les fringues étalées partout) : J’aimerai comprendre comment vous faîte pour être si bordéliques, pourtant toi, en tant que militaire tu es habitué à l’ordre et Peter un peu aussi avec son boulot
Jack : Dans mon cas c’est par fainéantise, tout est tellement bien cadré et parfait à la Base qu’en rentrant chez moi, je m’autorise la souplesse
Sam : Mouais, assied toi, je t’apporte une bière ?
Jack : Pourquoi pas
Sam : Tiens, je te laisse, je vais lui préparer un sac
Jack se sentait comme un intrus, il y avait dans la maison encore quelques traces de Sam mais très peu, la maison était sans âmes.
Sam réussit à trouver quelques habits repassés et propres, elle prit quelques affaires de toilettes et fourra le tout dans un sac de sport.
Sam : Je retourne la bas, je n’en ai pas pour longtemps, tu n’as qu’à rester ici, fait comme chez toi.
Jack : Ok, merci
Jack fit le tour de la maison, il n’y avait quasiment plus rien à Sam, quelques traces sur les murs indiquaient que des cadres avaient été retirés récemment. Jack s’arrêta sur une photo, Peter et Sam se tenaient côte à côte, il était vêtu de son uniforme de cérémonie de police et elle portait un tailleur blanc, c’était leur photo de mariage. Peter souriait à pleine dent, elle souriait mais son regard était plus terne pour quiconque connaissait les magnifiques sourires qu’elle faisait avant, le « spécial Jack » comme la rumeur appelait ça.
Jack retourna dans le salon, il comptait attendre Sam en regardant la télé, il buta dans un carton, il vérifia qu’il n’avait rien cassé à l’intérieur et vit une boite métallique indiqué, « Pour William de maman ». Son premier sentiment fut de penser au cadeau d’anniversaire de William, il ouvrit la boite.
Dedans se trouvait un album photo et une cassette vidéo. Il regarda l’album, à l’intérieur se trouvaient des photos, de Sam, Jacob, un homme qui devait être Marc Carter ainsi que sa femme et ses enfants. Puis les pages suivantes, il y avait de Daniel, Janet, Teal’c, le Général, quelques unes de Jonas Queen, les dernières pages, étaient des photos de lui. Jack en uniformes, au chalet ou dans diverses situations.
Il reposa l’album et mit la cassette dans le magnétoscope. Sur l’écran apparu Sam.
Bonjour WilliamJack arrêta la cassette, ému par ce qu’il venait d’entendre. Sam avait toujours prévu que William le connaisse. Elle avait dit des choses bien sur lui, bien qu’elle soit toujours en colère. Elle n’a jamais dit de mal, au contraire. Certaines l’auraient fait.
Jack rangea tout dans le carton, Sam n’avait sûrement pas l’intention qu’il voit tout ça.
Quand elle revint un peu après, Jack avait allumé la télé et regardait les Simpsons
Sam : J’espère que je n’ai pas été trop longue ?
Jack : Non, comme tu vois, je m’occupe
Sam : Je suis passée prendre de quoi dîner, je doute qu’il y ait encore quelque chose de comestible dan le frigo.
Jack : C’est bien, j’ai une faim de loup
Sam : Je m’en occupe, j’ai aussi acheté de quoi te changer, vu que nous sommes partis en vitesse, je ne pense pas que tu veuilles porter les vêtements de Pete, de toute façon vous ne faîtes pas la même taille.
Jack : Merci, je commençais à ne plus supporter cet uniforme
Sam : Tiens, j’espère que tu as toujours la même taille
Jack : Toujours mon corps de jeune homme
Sam : Vas te changer, je m’occupe du repas
Jack alla passer ce qu’elle avait ramené, rien de spécial, un jeans un T-shirt et un pull. Sam se changea également, elle avait dû, elle aussi acheter des habits, vu qu’elle avait déjà tout ramener dans le Colorado. Quand il la rejoignit, il la vit jouer machinalement avec son alliance toujours à son doigt.
Jack (se montrant) : C’est parfait, je te dois combien ?
Sam : Laisse tomber, mets-toi à table c’est prêt
Jack (s’asseyant) : Merci. Ca va mieux tu es rassurée pour ton mari ?
Sam : Oui, j’oublie parfois que son métier est dangereux. Finalement il l’est presque plus que le mien, lui n’a aucune chance d’être ressuscité
Jack : C’est certain, mais être inspecteur de Police n’est pas comparable à être militaire au SGC ou dans les forces spéciales. Les risques existent des deux côtés ils sont différents, c’est tout
Sam : Je sais. Demain, j’irai le voir après nous pourrons rentrer
Jack : Tu peux rester ici plus longtemps pour t’occuper de lui
Sam : Il va aller dans une cure à Aspen pour se remettre, je ne lui serais d’aucune utilité, j’irai le voir la bas.
Jack : Ok
Sam : Ca ne te gêne pas si je passe voir mon frère avant de partir demain?
Jack : Pas du tout.
Ils finirent leur repas en silence, Jack se demandait combien de temps Sam allait cacher son divorce, il avait essayé de la faire parler, mais rien. Il fit la vaisselle pendant qu’elle mettait un semblant d’ordre dans la maison. Sam râlait intérieurement, Peter se laissait aller. Elle fit tourner plusieurs machines et rangea les affaires propres dans l’armoire. Quand tout fut impeccable elle revint voir Jack. Elle le vit dans le salon en train d’observer différentes photos posées sur la cheminée. Il y avait celle de son mariage, une de Peter avec William, une autre où ils étaient à trois, et un portrait de Sam. Un portrait qui avait été fait avant qu’elle quitte Peter pour Jack, elle souriait encore naturellement.
Jack (tenant la photo de mariage) : Tu n’as pas porté la robe blanche dont tu rêvais ?
Sam : Non, après la naissance de Will, dès que j’ai pu me tenir de bout, nous sommes partis à Las Vegas nous marier, nous nous sommes décidés le matin. C’était un mariage éclair, mon frère et ma belle sœur nous ont servi de témoins
Jack : Je vois.
Sam : J’ai préparé une chambre pour toi
Jack : Merci. Je peux te parler ?
Sam : Ca à l’air important ?
Jack : Ca l’est, assied toi.
Sam : Je t’écoute
Jack : Je ne sais pas trop comment t’en parler. Tu sais que j’adore William, il est génial. Je suis content que tu m’ais autorisé à le voir quand je veux, je sais que ce n’est pas facile pour toi
Sam : Je te l’ai dis, c’est ton fils, quoiqu’il se passe entre nous, il reste en dehors de tout. Mon intention n’a jamais été de t’empêcher de le voir
Jack : Et je t’en remercie. Je sais que je débarque à peine dans sa vie, que j’ai loupé beaucoup et que j’en suis responsable mais j’aimerai te demander une faveur
Sam : Ne tourne pas autour du pot
Jack : Je voudrais qu’il porte mon nom, le reconnaître officiellement. C’est beaucoup demander mais
Sam (le coupant) : Dès que nous rentrons, nous ferons les papiers nécessaires
Jack : Tu es d’accord ?
Sam : Oui, il gardera néanmoins mon nom aussi
Jack : Bien sur, je suis surpris que tu acceptes, tu avais déjà accordé que je le vois sans émettre la moindre objection
Sam : Tu préfèrerais que l’on se batte pour lui ?
Jack : Non, bien sur que non
Sam (se levant) : Je vais te montrer quelques chose dit elle en cherchant dans son sac à main
Jack : C’est quoi ?
Sam (lui donnant son livret de famille) : Lis !
Jack : L’extrait de naissance de notre fils. William Jonathan Carter. Jonathan?
Sam: Je voulais qu’il ait quelque chose de toi à défaut de ton nom. Ce livret de famille est le mien, William ne figure pas sur celui de Peter et le mien. Maintenant regarde à la page 12
Jack : Tuteur légal en cas de décès de la mère :Monsieur Jonathan Charles O’Neill.
Sam : Je te l’ai dit, j’ai toujours laissé une trace de toi pour Will, je lui aurais parlé de toi. Au cas où je venais à mourir, j’avais fait le nécessaire pour que Will te revienne. Il va sans dire que Peter n’a jamais vu ceci. Il l’aurait su en même temps que les autres et comme il avait renoncé à tous ses droits sur William…
Jack : Je ne sais pas quoi te dire
Sam : Ne dis rien, le bonheur de William passe avant tout
Jack : Tu as raison, je te remercie encore, tu n’imagine pas à quel point je suis heureux d’avoir un fils.
Sam : Je le sais. Nous ferons de William, officiellement un O’Neill au plus vite
Jack : Un Carter O’Neill
Sam : Je vais me coucher, ta chambre et la deuxième à gauche, bonne nuit Jack
Jack : Bonne nuit
Jack était heureux, il pensait que Sam allait être d’accord, mais il ne savait pas que tout serait si simple. Il se prit à rêver qu’un jour peut-être Sam serait, elle aussi un membre de la famille O’Neill.
Le lendemain comme prévu, Sam alla voir son mari, elle n’y resta pas longtemps, Peter n’était pas encore en forme et voir Sam ne l’aidait pas. Elle le laissa tranquille.
Peu après Jack et Sam arrivaient chez Marc.
Marc (ouvrant) : Sam ? Je te croyais dans le Colorado
Sam (entrant) : Bonjour Marc, je suis venue voir Peter. Je te présente le Colonel Jack O’Neill
Jack : Enchanté
Marc : Moi de même, j’ai entendu parlé de vous par ma Sœur et mon père
Jack (souriant): En bien j’espère ?
Marc : Oui, ne vous en faites pas, entrez et asseyez-vous tous les deux
Sam : Hélène et les enfants ne sont pas là ?
Marc : Ils sont chez les parents d’Hélène
Sam : Ok. Je reviens de l’hôpital, Peter s’est fait tirer dessus hier
Marc (inquiet): Comment va t’il ?
Sam : Bien, il s’en est fallu de peu mais il va bien
Marc : J’irai le voir ce soir
Sam : Il sera content
Marc (souriant): Tu es donc revenu pour t’occuper de lui ?
Sam : Je repars dans quelques heures, je ne peux pas rester
Marc (secouant la tête): Je ne sais pas comment vous faites pour rester si éloigné l’un de l’autre, Hélène est partie pour la semaine et elle me manque
Sam : C’est une habitude et puis ce n’est pas bien méchant
Marc : Excusez-nous Colonel, vous devez en avoir marre de nous écouter
Jack : Je vous en prie ne vous en faite pas pour moi
Sam (entendant son portable) : C’est William. Allo ?….Bonjour mon ange, tu es sage ?….Laisse donc Daniel tranquille….Oui….Peter va bien, il t’embrasse…..Je suis chez tonton Marc….D’accord je te le passe.
Marc : Salut crapule, tu vas bien…..Oh tu en as de la chance….Ils sont chez leurs papy…..Non….Bientôt…non nous serons déjà parti mais en revenant nous viendrons te voir…..A qui ? (à Sam) Il dit qu’il veut parler à son père
Sam : Oh, Jack répond lui
Jack: Merci. Coucou champion….Je sais Daniel aime les vieux trucs…..Si tu veux….Maman et moi on rentre ce soir….promis…encore, on la déjà vu 3 fois…ok, ok…je te repasse maman bisous
Sam :: Sois sage et n’ennui plus tonton Daniel, à ce soir.
Marc (à l’ouest): J’ai loupé un épisode ?
Sam : Tu sais très bien que Peter n’est pas le père de William
Marc : Oui mais
Sam : Mais quoi ?
Marc : Pete m’a laissé comprendre que tu ne connaissais pas vraiment le père de William que ce n’était qu’une aventure sans lendemain
Sam : En quelque sorte, à part que je connais Jack depuis longtemps et qu’il est le père de William
Marc : Donc vous êtes son père, et Peter le sait ?
Jack : En effet, tout est récent, cela fait que quelques mois que je connais Will et Peter ne savais pas non plus
Marc : Wahou !, Attends si je me souviens bien à l’époque tu étais sous les ordres du Colonel, Sam ?
Sam : En effet
Marc : D’accord, donc William est comme qui dirait l’enfant interdit, tu es partie pour que personne ne sache ?
Sam : Oui et non. Jack et moi avons rompu, je ne lui ai pas dit que j’étais enceinte. A l’époque notre relation était interdite c’est vrai et il ne valait mieux pas que cela se sache, c’est une des raisons de mon départ mais pas la seule. Maintenant la loi de non-fraternisation n’existe plus où je travaille, donc pas de problème
Marc : Et ben. Sam, vous deux…Je veux dire, tu es mariée et…
Sam : Jack et moi c’est fini depuis longtemps, nous retravaillons ensemble et Jack joue son rôle de père mais c’est tout
Jack : Quand Sam a appris que son mari était blessé, le Général m’a demandé de l’accompagner, elle était trop secouée pour conduire
Marc : Je vois si Georges l’a demandé c’est qu’il était inquiet
Sam : Sans doute.
Marc : Papa le sait ?
Sam (levant les yeux): Oh oui, dès qu’il a vu William il la su
Jack : Il ressemble beaucoup à mon fils Charly
Marc : A vous aussi, je m’en rends compte maintenant
Sam et Jack discutèrent encore une heure avec Marc puis ils décidèrent de reprendre l’avion pour Colorado Springs.
Ils retournèrent en premier à la Base Pour avertir de leurs retours. Sam passa à l’infirmerie voir Janet
Janet : Te revoilà, comment va Peter ?
Sam : Salut, il va bien, il a eu de la chance
Janet : Il va venir ici en convalescence ?
Sam : Non, il reste la bas, Emily m’appellera en cas de problème
Janet (effarée) : Attends, tu es en train de me dire que tu laisses ton mari seul avec sa maîtresse, tu leurs offres les préservatifs aussi ! dit elle sèchement
Sam (soupirant): Janet, s’il te plait
Janet : Excuse-moi, je n’aurais pas du te dire ça.
Sam : Tu peux garder un secret ?
Janet : Je suis ton amie
Sam : Personne ne doit savoir, vraiment personne !
Janet : D’accord
Sam : Promets-le-moi !
Janet : Promis, allez raconte
Sam : Peter et moi sommes divorcés
Janet (surprise): Quoi ? Depuis quand ?
Sam : Le jour où je devais repartir à San Diego avec lui, j’ai prit ma décision à la dernière minute
Janet : Pourquoi ?
Sam : T’avais raison je n’aurais pas pu sauver mon mariage, il était perdu avant que je lui dise oui
Janet : Tu n’aimes pas Peter ?
Sam : Si mais pas comme ça, comme un ami
Janet : Tu as prit la bonne décision
Sam : Ouais. Peter le vit assez mal, il croit que c’est à cause de Jack
Janet : Il a raison ?
Sam : Non, à part toi personne ne sait, pour les autres je suis toujours Madame Shanahan
Janet : Pourquoi le cacher ?
Sam : J’en sais rien, j’ai pas envie d’en parler
Janet : Tu as peur que Jack veuille plus qu’être le papa de William ?
Sam : Ne sois pas ridicule, je te l’ai déjà dis, pour lui ce n’était rien d’autre qu’une histoire de sexe
Janet : Arrête de te leurrer, Jack t’a cherché partout quand tu es partie. Si tu avais vu son visage quand il a appris ton mariage, le pire c’est quand il a cru que tu avais eu un enfant de Peter. Je ne savais pas que lui et toi aviez eu une aventure mais j’ai toujours su qu’entre vous il y avait quelque chose. Le Colonel O’Neill t’aime et c’est pas un jeu
Sam : C’est faux, s’il m’avait aimé, jamais il ne m’aurait fait ça.
Janet : Crois ce que tu veux. Tu sais ton divorce ne sera pas secret éternellement
Sam : Je sais, je l’annoncerai jeudi prochain quand vous serez tous à la maison pour Thankgiving
Janet : Ok, tu sais je n’ai jamais cru que Peter et toi ça marcherait même la première fois que vous étiez ensemble
Sam : J’ai fait une erreur, j’ai cru que je finirai par l’aimer vraiment parce que j’étais bien avec lui pendant quelque temps mais après Jack…
Janet : Tu aimes encore Jack ?
Sam : J’ai tout fait pour l’oublier, il m’a fait tellement mal, ma colère me sert de repère mais il y a toujours cette part de moi qui lui appartient. Une chose est sûre, je ne veux pas replonger avec lui
Janet : L’attraction est toujours là n’est ce pas ?
Sam : Elle est là depuis que je l’ai rencontré. Même si les sentiments sont venus plus tard, il y a toujours eu cette attraction physique entre nous. Là où j’ai fait une erreur, c’est que j’ai cru qu’il y avait plus pour lui.
Janet (soupirant) : Je ne sais plus quoi te dire pour te faire comprendre que tu te trompes à son sujet
Sam : Il n’y a rien à dire, merci Janet de m’avoir écouté, je rentre j’ai envie de voir Will.
Comme ils l’avaient promis à William, ils firent une sortie à trois cette semaine là, L’enfant en fut très content. Jack espérait que Sam finirait par lui dire qu’elle était divorcée mais elle ne parlait pas et continuait à laisser croire à son mariage.
Comme l’avait fait remarquer Janet, Sam ne pouvait pas le cacher éternellement, c’est avec un peu d’appréhension qu’elle voyait thankgiving approcher, son père allait être présent ainsi que ses amis, et elle avait décidé de leur dire.
Chez SamTout le monde était réuni pour le repas de fête, Jacob avait fait quelques remarques sur l’absence de Peter mais ne s’était pas attardé la dessus, Sam l’ayant prié de se mêler de ses affaires.
A la fin du dîner, Sam alla coucher William qui dormait debout quand elle redescendit, les autres discutaient de nouvel an
Janet : Tu en penses quoi Sam, le Général propose de faire une fête au SGC pour la nouvelle année ?
Sam : C’est une bonne idée
Jacob : J’espère que je pourrais être là
Daniel : Cassandra sera là ?
Janet : Ce soir c’est exceptionnel, elle est en voyage avec d’autres étudiants
Jack : Vous n’avez pas peur qu’elle vous ramène un jeune étudiant ?
Janet : Ca fera un de plus sur la liste !
Hammond : Sam, tu pourras inviter ton mari
Sam : A ce propos, il faut que je vous parle de lui
Jacob : Ne me dis pas que tu repars la bas et que tu quittes encore le SGC ?
Sam : Non
Teal’c : Monsieur Shanahan à obtenu sa mutation ?
Sam : Il ne l’a pas demandé
Jacob : Que veux-tu dire ?
Sam : Peter et moi avons divorcé
Jacob/Daniel : Quoi ?
Sam : C’est pourtant clair, je ne suis plus sa femme, il n’est plus mon mari.
Daniel : Que s’est il passé ?
Sam : C’est personnel
Jacob : Depuis quand ?
Sam : Je lui ai donné les papiers le jour où je devais repartir avec lui, notre divorce a été validé la semaine dernière
Teal’c : Serait-ce le jour où il s’est fait tirer dessus ?
Sam : En effet
Janet : Tu sais ce que j’en pense, tu as prit la bonne décision
Teal’c : Je suis du même avis
Jacob : J’espère que tu seras heureuse. J’espère aussi qu’un jour tu penseras à m’avertir quand tu prends une décision importante pour toi. Entre ton mariage, ton accouchement et ton divorce où je suis averti plusieurs mois après…
Sam : Je suis une grande fille, dois-je te rappeler que j’avais laissé mes coordonnées pour toi et que tu as décidé de m’ignorer les trois dernières années, même en allant voir Marc tu ne venais pas me voir alors que c’est dans la même ville.
Jacob : Si tu m’incluais plus dans ta vie au lieu de tout me cacher…
Hammond : Jacob, ce n’est pas le moment, vous n’allez pas vous brouiller tous les deux, c’est ridicule.
Sam : Je vais faire du café dit elle en allant à la cuisine. Janet la suivit.
Janet : N’en veut pas à ton père, il prenait de tes nouvelles à travers nous, il est juste buté et orgueilleux comme sa fille
Sam : Je sais.
Janet : Comment te sens-tu maintenant que tout le monde est au courant ?
Sam : Mieux, ils ont tous donné leur opinion
Janet : Sauf Jack ?
Sam : Sauf Jack, je ne sais pas à quoi je m’attendais en fait
Janet : Peut-être à le voir sauter au plafond ?
Sam : Je ne sais pas, il n’a rien dit
Janet : Sam, tu dis vouloir te tenir loin de lui et tu regrettes qu’il ne manifeste aucune émotion à cette annonce
Sam : Je sais, je suis idiote, je garde toujours espoir qu’il est eu vraiment de l’affection pour moi, un espoir minuscule mais je n’y peux rien. Il s’en moque comme de sa première couche culotte et il a raison. Mon divorce n’a rien à voir avec lui et je n’attends rien je ne vois pas pourquoi j’en fait une telle histoire
Janet : Parce que c’est Jack O’Neill, ton ami, l’homme que tu as le plus aimé, le père de ton fils et aussi parce que comme tu l’as dit, il y a peu, une partie de toi lui appartient
Sam : Je crois qu’il faut que je retourne affronter mon père
Le reste de la soirée se passa bien, Jacob et Sam discutèrent un peu avant de s’excuser mutuellement. Les invités partirent peu à peu, Jack était le dernier, il monta embrasser son fils puis redescendit à la cuisine où Sam rangeait la vaisselle.
Jack (entrant) : Il ne s’est même pas réveillé, il était crevé
Sam : Il veille rarement aussi tard
Jack : Tu as besoin d’aide ?
Sam : J’ai presque fini, merci
Jack : Bien, je rentre alors
Sam : A demainSam: Oui?
Jack: Pourquoi tu n’as rien dit avant pour ton divorce?
Sam : Je ne sais pas.
Jack : J’espère que vos problèmes ne sont pas dus à mon entrée dans la vie de Will ?
Sam : Non, ils étaient là bien avant, c’est Janet qui m’a fait réfléchir. Je crois qu’elle a été choquée à cause d’Emily, elle pensait que j’aurais du le quitter dès que j’ai su
Jack : Ce n’est pas toujours facile de mettre fin à une histoire parfois l’amour rend aveugle
Sam : Pas dans mon cas avec Peter
Jack : C’est à dire ?
Sam : Je ne sais pas pourquoi je te parle de tout ça, surtout à toi !
Jack : Parce que nous avons toujours parlé beaucoup tous les deux, nous avons été de grands amis et que malgré tout ça ne s’oublie pas
Sam : Sans doute, tu veux un autre café ?
Jack : Je veux bien (s’asseyant) alors que veux-tu dire ?
Sam : La fois où j’ai vu Peter avec elle, j’aurais dû aller les voir, lui dire ma façon de penser peut-être lui crêper le chignon
Jack (souriant) : Tu ne l’as pas fait, heureusement pour elle d’ailleurs. Tu sais on réagit pas tous pareils, savoir que l’autre est infidèle n’impose pas la colère immédiate. La tristesse et la douleur empêchent cette réaction
Sam : Dans mon cas, ce que j’ai pensé m’a fait peur. Je n’ai absolument rien ressenti, aucune colère, aucune souffrance. Tu sais à quoi j’ai pensé ?
Jack : Non
Sam : La première chose que je me suis dit, c’est « heureusement que ce n’est pas chez nous, j’aurais du faire une scène et je suis trop crevée pour ça. »
Jack : C’est sur, c’est pas courant
Sam : La deuxième étant, « j’espère qu’il fait attention au moins cette idiote couche peut être n’importe où. » Et enfin je me suis dit. « Pas très discret le flic, il pourrait faire mieux »
Jack : Tu as eu raison de te séparer de lui, ce n’est pas à moi de te dire cela mais je pense que tu as fait le bon choix, tu sembles plus détendue depuis qu’il ne vit plus avec toi
Sam : Si tu le dis. Tu sais, t’es le seul a ne m’avoir fait aucune réflexion quand je l’ai annoncé.
Jack : J’étais déçu, parce que j’aurais voulu que tu me le dises avant
Sam : Pourquoi ?
Jack : J’en sais rien. Je le savais et je pensais que tu m’en aurais parlé
Sam : Tu le savais ?
Jack : A l’hôpital, Emily me l’a ditSam: Je n’avais pas envie d’en parler, surtout pas avec toi
Jack : Je suis navré, c’est de ma faute
Sam : Ne crois pas ça, c’est ma responsabilité.
Jack : Et Peter, comment il gère ça ?
Sam : Mal, il va venir pour l’anniversaire de Will ensuite il restera loin de moi
Jack : Ne t’en fait pas d’ici quelques temps il ira mieux
Sam : Mouais. Demain, nous avons rendez-vous à 11h pour les papiers au sujet de Will
Jack : Je sais, tu crois que ça va être long ?
Sam : Non pas trop, j’avais tout fait dans cette éventualité, et Janet donnera le résultat du test de paternité demain.
Jack : Je suis désolé pour ça, l’avocat dit qu’il fallait le faire, je n’ai rien demandé, je sais que c’est mon fils
Sam : Je sais ça fait parti de la procédure.
Jack : Tu es d’accord pour que l’on mange à trois après ça ?
Sam : Si tu veux, Will sera content et nous lui expliquerons
Le lendemain après être passé remplir les papiers pour la reconnaissance de paternité, il allèrent dans un restaurant. Sam et Jack expliquèrent à William que dorénavant il allait s’appeler William J O’Neill Carter. Celui était très content de s’appeler comme son père.
SG1 avec Sam et sans Johanna était en mission. Une mission de routine avait dit le Général, il s’agissait d’aider un peuple à aller sur une autre planète, la leur devenant instable. Les habitants devaient ensuite signer une alliance.
Bien entendu, rien ne se passa comme prévu, le peu d’habitant restant à évacuer avaient été emprisonné par les goa’ulds. SG1 essayait de les délivrer. Ils étaient entrés dans le vaisseau à la recherche des prisonniers. Sam était à l’écart des autres et posait des explosifs, quand elle vit les jaffas arriver, elle se cacha, les trois autres n’eurent pas sa chance et furent désarmés.
Sam réfléchissait à toute vitesse, la bonne nouvelle, c’est qu’ils allaient trouver les cellules, la mauvaise, elle était seule.
Elle resta cacher puis entendit, leur chef demander à ce qu’on lui amène les terriens, elle devait agir.
Des gardes Jaffas entrèrent dans la cellule de SG1
Jack : Le service d’étage laisse à désirer, ça fait une heure que j’ai demandé le repas
Jaffa (le frappant) : Tais-toi, mon maître veut vous voir
Jack : Super, on va faire un poker !
Daniel : Jack, ce n’est pas le moment
Trois jaffas les emmenèrent dans le couloir qui conduisait au maître des lieux. Jack entendit un bruit familier, Sam faisait savoir qu’elle n’était pas loin et qu’ils devaient se tenir prêt. Les jaffas entendirent le bruit mais interprétèrent ça comme une résonance, ignorant le morse.
Alors qu’ils avançaient, sans qu’ils n’eurent le temps de réagir, Sam tomba du plafond la tête en bas et brisa net le cou d’un garde, Jack et Teal’c en profitèrent pour neutraliser les deux autres. Sam remonta la tête et redescendit sur le sol.
Jack : On joue les chauves-souris ?
Sam : J’ai pas perdu la main
Daniel : Sam, vous avez tué cet homme ?
Sam : Ben oui
Daniel : Comme ça, d’un coup net ?
Teal’c : Nous discuterons plus tard il faut partir et emmener les habitants.
Sam : J’en ai fait sortir quelques-uns mais ils en reste
Jack : Ok, allons-y, combien de temps Sam ?
Sam : 15 minutes
10 minutes après tous couraient vers la Porte des étoiles, poursuivit par des jaffas.
Jack bouscula Sam fermement pour la faire tomber afin d’éviter un tir. Jack abattis le Jaffa et se sentit attirer vers le bas par la main de Sam, il tomba sur elle, et vit Teal’c armer sa lance pour tuer un dernier ennemi.
Jack : Un peu plus et Teal’c me grillait
Sam : T’as pris du poids ?
Jack (se levant) : excuse-moi, toi ça va ?
Sam : A part mon épaule droite déboîtée, oui
Daniel (arrivant) ; Vous avez mal ?
Sam : D’après vous ?
Jack : Je vais la remettre, prête ?
Sam : Non mais vas-y
Le cri de Sam fut perdu dans l’explosion du vaisseau, tous les habitants crièrent de joie
Homme : Merci, vous nous avez sauvés
Daniel : Nous allons vous emmener sur l’autre planète
Jack : Sam, ça va ?
Sam : J’en ai vu d’autre
Homme : Nous vous soignerons en arrivant la bas
Sam : Merci
SG1 et les habitants, traversaient l’anneau, la planète était verte et accueillante, des villageois vinrent les accueillir
Azi : Nous vous croyions perdu
Frea : Sans eux nous le serions, il faut soigner le Colonel Carter
Azi : Venez
Ils arrivèrent dans une espèce d’infirmerie, une infirmière fit un bandage à Sam et la fit ressortir
Azi : Notre soigneuse sera là demain matin elle vous guérira
Jack : Il y avait pourtant un médecin
Azi : Calder est un homme, il ne peut pas la soigner
Daniel : Pourquoi ?
Azi : Chez nous, les hommes n’ont pas le droit de voir ou toucher le corps d’une femme qui n’est pas la leur et inversement
Sam : Vous soignez les femmes quand même ?
Azi (souriant) : Bien sur, notre peuple est civilisé les femmes ont les mêmes droits que les hommes. Mais les femmes soignent les femmes et les hommes leurs semblables, c’est une règle.
Jack : Waouh, strict et pas marrant
Azi : Nous respectons toutes les coutumes, les vôtres aussi, mais nous appliquons les nôtres ici. Chez vous nous nous plierions aux vôtres
Sam ; Qu’il y a t’il de différent encore ?
Azi : Par exemple, votre groupe est mixte, ici nous avons des équipes uniquement féminines ou masculines. C’est une notion de respect. Nous ne croyons pas en l’amitié entre un homme et une femme, vous êtes un peu des curiosités ici
Daniel : Sam est mon amie et celle des deux autres, il n’y a rien d’irrespectueux, je pense
Azi : Il y a toujours ambiguïté
Sam : Désolée mais pas entre nous
Azi : Il me semble avoir entendu que vous aviez un enfant avec le Colonel O’Neill ?
Sam : Oui mais
Azi : Il y a eu ambiguïté alors
Jack : Pas vraiment, enfin si mais…
Azi : Pour nous c’est aussi un moyen d’éviter l’infidélité.
Daniel : Pour certain se serait une solution, il n’y aurait moins de divorce
Azi : Qu’est ce que divorce ?
Jack : Expliquez-lui Daniel, moi je vais dans l’endroit ou l’on dort, je prends ton sac Sam avec ton épaule
Sam : De toute façon je te suis, je suis pleine de boue, il me faut une douche
Daniel : Je reste pour apprendre leurs coutumes
Teal’c : Je reste avec Daniel Jackson
Jack : A plus !
Jack et Sam se dirigèrent donc vers l’endroit mis à disposition pour SG1. A l’intérieur tout été simple, quatre lits, une table quatre chaises. Une pièce à côté servait de salle de bain, il y a avait une espèce de trou carrelé qui devait être une baignoire, on pouvait y tenir au moins à quatre. Il y avait un miroir et une autre chaise devant.
Sam s’y installa, de sa main gauche, elle essaya de dénouer ses cheveux pour les coiffer, elle retira une pince mais l’autre résistait. Jack la regarda, ce n’était pas très facile pour Sam à cause de son épaule figée. Il s’approcha et lui retira la deuxième pince, ses cheveux tombèrent sur ses épaules. Jack attrapa la brosse et commença à la coiffer. Sam avait laissé faire surprise. Il était très doux, faisant attention de ne pas lui tirer les cheveux.
Jack l’avait fait instinctivement mais il appréciait beaucoup ça, il adorait la voir avec les cheveux longs et pouvoir les coiffer avait quelque chose de sensuel. Quand il eut tout dénoué, il reposa la brosse
Sam : Merci, tu peux m’aider demanda t’elle embarrassé en faisant voir sa veste pour qu’il la déboutonne
Jack : Bien sur, attends (retirant les boutons) voilà, passe ton bras comme ça. Je ne t’ai pas fait mal ?
Sam : Non, il faut que je retire mon t-shirt
Jack : Je te laisse seule
Sam (murmurant) : Je n’y arriverais pas seule
Jack : Euh, oui c’est vrai. Ok, c’est dans mes cordes
Jack se sentait mal à l’aise, pas de la voir dévêtu mais de la déshabiller. Des souvenirs affluaient dans sa tête.
Quand il eut fini de lui ôter son t-shirt, il l’aida à retirer son pantalon
Jack : Cette fois, je crois que tu peux faire le reste
Sam : Oui merci, si tu pouvais juste décrocher mon…
Jack (dégrafant le soutien gorge) : Je te laisse maintenant, je suis à côté si tu as besoin
Sam : Ca ira
Quand Jack fut sortit, Sam souffla, tous ces gestes l’avaient rendu nerveuse. Elle retira ses sous-vêtements et plongea dans le bain chaud.
Jack quant à lui était en nage, pas de doute Sam lui faisait toujours le même effet, il fallait qu’il se calme.
Daniel arriva tout excité pour le prévenir que Teal’c et lui dormiraient selon une coutume du peuple donc qu’il ne fallait pas les attendre. Jack fit une plaisanterie mais se dit qu’être seuls avec Sam allait le perturber. Elle sortit de la salle de bain peu après, elle portait une espèce de robe de nuit blanche qu’avait prêté une des habitantes, Jack la regarda de la tête aux pieds, le vêtement lui dessinait une silhouette parfaite et était légèrement transparent, ce que Sam semblait ignorer
Sam : Je sais, ce n’est pas réglementaire mais mes vêtements sèchent
Jack : Non, c’est pas ça, c’est….Tu as réussi à la mettre seule
Sam : Oui avec difficulté mais j’ai réussi, le tissu et plus souple que le treillis
Jack : Sam, tu devrais te coucher
Sam : J’ai l’air si fatiguée ?
Jack : Non mais…couche toi ou couvre-toi
Sam (comprenant enfin) : Ok, bon, je crois que je bougerais plus avant que tout le monde soit parti ou couché
Jack : Daniel et Teal’c ne dorment pas là, un rituel à voir, je n’ai pas tout compris
Sam : Je vois, bon ben bonne nuit
Jack : T’es fatiguée ?
Sam : Pas trop, mais il fait nuit et je n’ai rien d’autre à faire
Jack : On pourrait discuter
Sam : Oui, de quoi ?
Jack : Sais pas…..Tu sais, tu m’as impressionnée dans le vaisseau, je crois que Daniel aussi
Sam : Entraînement de l’unité spéciale, j’ai appris beaucoup avec eux au niveau technique
Jack : J’ai vu
Sam : Merci Jack
Jack : Pourquoi ?
Sam : Différentes choses, pour m’avoir aidé avec mes vêtements et mes cheveux, pour m’avoir encore sauvé la vie, pour m’avoir écouté dans la cuisine hier
Jack : Tu sais que tu peux compter sur moi pour n’importe quoi. (pause) Je suis content que l’on arrive à se parler mieux qu’il y a quelques mois à ton retour
Sam : Ce n’est pas toujours évident
Jack : Je sais pour moi non plus
Ils discutèrent un long moment avant de s’endormir. Ils avaient retrouvé un semblant de complicité et Jack en était content. Sam elle, ne savait pas trop quoi faire en sa présence, elle était partagée entre le fait d’agir en amie ou en ex méfiante. Parfois son comportement avec Jack s’en ressentait, dès qu’il devenait trop proche à son goût, elle reprenait ses distances devenant froide.
Le lendemainJack était une fois de plus dans une situation gênante, Sam lui avait demandé de l’aider à remettre ses vêtements.
Sam (de dos) : Je ne peux pas y arriver, je sais que c’est embarrassant mais à qui veux-tu que je demande, Daniel, Teal’c ?
Jack : Ca va, je vais le faire. J’ai vraiment pas l’habitude de te rhabiller
Sam : Jack
Jack : Excuse, je ne voulais pas dire ça
Sam : Ca va, c’est pas grave, ne t’enfonce pas plus
Jack : Et merde !
Sam : Quoi ?
Jack : J’ai arraché ton t-shirt en voulant passer ton bras invalide
Sam : Met moi simplement ma veste, ça ira
Toc toc toc
Voix : Je suis Dina la soigneuse Azi est avec moi
Sam : Entrez !
Les deux personnes ouvrirent la porte et virent Jack finir de boutonner la veste de Sam. Azi tourna la tête et Dina fut choquée
Sam (levant les yeux au ciel): Azi, je suis habillée
Azi (de dos rouge): Baissez vos manches s’il vous plait
Jack : A ce point ?
Dina (outrée): Monsieur que faite vous à cette femme ?
Jack : Je l’aide à s’habiller
Dina : Mais
Azi (la coupant) : Ils ont un enfant ensemble
Dina (souriant) : Ah je vois, vous êtes Coexistent
Azi : Marié chez vous
Jack : Ben
Sam : Laisse tomber c’est trop long. Vous venez pour mon épaule ?
Dina : Oui
Azi : Je vous laisse dit il en sortant
Dina : Puis que vous êtes son homme vous pouvez rester vous allez m’aider
Sam (levant les yeux) : Fais ce qu’elle dit
Dina (lui ôtant sa veste): Bien asseyez-vous la madame, vous mettez-vous derrière et maintenez là
Jack (s’exécutant) : Et maintenant ?
Dina : Madame détendez-vous, c’est douloureux
La soigneuse mis sa main dans laquelle était un objet, sur l’épaule de Sam, une lumière blanche apparue, puis devint petit à petit rouge. Sam serra les dents, la douleur était forte si bien que les larmes montaient aux yeux. Alors que la lumière s’accentuait dans un réflexe Sam agrippa le bras de Jack et planta ses doigts dans la chair, Jack dû étouffer un cri.
Dina (arrêtant) : Voilà c’est fini, je suis surprise, les autres perdent connaissance
Sam (reprenant sa respiration) : Je veux bien vous croire
Dina : Votre épaule ?
Sam (remuant) : Plus rien, tout est comme neuf, merci
Dina : Je vois que votre homme a ressentit votre douleur dit elle remarquant les yeux humides de Jack
Sam (le regardant) : Jack ?
Jack (faisant voir son bras qu’elle tenait toujours) : S’il te plait
Sam (lâchant): Pardon
Jack (frottant son bras) : C’est rien, j’ai l’habitude qu’on m’arrache la peau
Dina : Je vous laisse à plus tard.
Sam : Je ne voulais pas, je suis navrée
Jack : A ton service, c’était si douloureux ?
Sam : Je crois que je préfère qu’on verse du sel sur une plaie béante
Jack :Ouille, je pige. Le principal, c’est que tu ailles mieux
Un peu après ils allèrent rejoindre Daniel et Teal’c. L’archéologue avait triste de mine il avait du dormir sur des rondins de bois dehors. Jack ne se priva pas de se moquer de lui.
Ensuite ils allèrent parler de l’alliance avec l’autre peuple.
SGCDaniel : Donc,voilà en résumé, ils ne peuvent pas nous apprendre leurs méthodes de guérison mais nous propose une aide médicale au besoin en échange d’une aide à la défense
Hammond : C’est très bien SG1, vous avez deux jours, vous pouvez rentrer vous coucher
Jack : Nous coucher ?
Sam : Ici il est 21h
Daniel : Ca fait à peine 5 heure que nous sommes levés
Sam : Je sais, venez à la maison on se fera livrer des pizzas
Jack : Il y a un beau match en plus !
Soldat (entrant) : Mon Général, le nouvel instructeur a fini toutes les visites
Jack : Un nouvel instructeur ?
Hammond : Il va donner des cours de tirs et de combats. Soldat, faites le rentrer, que je lui présente SG1
Soldat : Bien Monsieur.
Hammond : Colonel entrez, SG1 voici le Colonel Nathaniel Sherridan
Jack : Enchanté
Nat : Colonel O’Neill je présume ?
Jack : Oui et voici
Nat (le coupant): Docteur Daniel Jackson, Teal’c et le Colonel Samantha Carter. Enchanté dit il en souriant à Sam
Sam (lui souriant) : Bienvenu au SGC
Nat : J’ai beaucoup entendu parler de cette équipe
Jack : Il ne faut pas croire tout ce qu’on dit, nous sommes des gens bien
Nat : Je n’en doute pas.
Daniel : Bon, je crois que nous allons y aller
Sam : Oui, dans une heure à la maison. Colonel Sherridan à bientôt !
Tous sortirent, Jack n’appréciait pas la manière dont le nouveau regardait Sam, il la déshabillait presque du regard.
Chez SamTous les quatre étaient installés dans le salon et regardaient le match de Hockey en mangeant des pizzas. Après avoir passé un peu de temps avec ses parents, William étaient parti se coucher.
Daniel et Jack se chamaillaient à propos d’une faute d’arbitrage quand on sonna à la porte.
Sam : Qui peut venir à cette heure ? (ouvrant) Sherri, je savais que tu viendrais
En entendant Sam dire chéri les trois autres se regardèrent en s’interrogeant
… : Tu n’es pas seule, je te dérange ?
Sam : Non, entre
Sam amena l’invité dans le salon, SG1 fut surpris de voir le Colonel Sherridan
Sam : Inutile que je vous présente
Nat : En effet, bonsoir messieurs
Tous (surpris) : Bonsoir
Sam : Ne faites pas cette tête, Nat est un ami, j’ai travaillé avec lui avant de revenir ici
Nat : Je donnais des cours de défenses aux scientifiques
Sam : Laisse tomber Nat, ils savent, tu peux leurs faire confiance
Nat : Ok
Jack : Que faites-vous au SGC ?
Nat : Mutation, on m’a fait diverses propositions et dedans il y avait Cheyenne Mountain. Je me suis dit que j’allais y aller pour voir la raison pour laquelle Samantha nous avait quittés. (à Sam) dis-moi quand tu m’as dit que la cicatrice à ta jambe venait du fait que tu t’es fait enlever par des extraterrestres, c’était pas une blague alors ?
Sam : Bingo, Sherri
Nat : Ne vous inquiétez pas, tout le monde m’appelle Sherri c’est mon diminutif. Mais j’adore quand c’est elle qui m’appelle ainsi
Sam : Arrête un peu, une bière ?
Nat : Ok. Comment va William ?
Sam : En forme
Nat : Il se plait ici ?
Sam : Oui, j’ai décidé de rester ici un peu pour lui aussi
Nat : Il aime le Colorado à ce point, ça manque de plage et de sable pourtant
Sam : Il a trouvé son père ici
Nat : Je vois, moi qui espérais avoir ma chance depuis que je sais que tu as divorcé
Sam : Je t’en prie arrête ça et puis Will a retrouvé son père mais cela n’implique pas que moi je l’ai retrouvé
Nat : Je suis content pour lui. Et toi tu as l’air bien, au moins tu n’es plus avec l’autre
Daniel : Vous n’appréciez pas Peter ?
Nat : Non, ce type ne mérite pas une femme comme Sam
Jack : Une femme comme Sam ?
Nat : Exactement ! Et je ne dis pas ça parce que je suis raide dingue d’elle
Sam (rouge) Nathan !Nat: J’ai la fâcheuse tendance à dire tout ce que je pense, Sam est parfois mal à l’aise avec ça
Daniel : Je la comprends, vous êtes donc…amoureux de Sam
Nat : Dès que je l’ai vu mais elle n’en a rien à faire d’un type comme moi. Je sais les militaires t’en a eu ta dose.
Sam : T’as tout compris.
Jack : Avouez que c’est embarrassant pour elle
Nat : Je sais mais la vie est trop courte pour cacher les choses que l’on pense
Teal’c : Vous dites alors toujours tout ce que vous pensez ?
Nat : En version édulcorée. Par exemple quand j’ai vu Sam la première fois, je me suis dit Waouh le canon, bien roulée la fille. Mais je lui ai dit. Major vous êtes d’une beauté rare
Daniel : C’est sur, c’est plus correct
Sam (frappant Nat à la Tête) : Et ça évite la sanction.
Jack : Ca n’a pas du être facile d’accueillir une femme chez vous ?
Nat : Nous attendions le Major Sam Carter quand elle est arrivée j’ai cru que c’était la nouvelle secrétaire
Daniel : Sam secrétaire, c ‘est drôle
Nat : Un de mes hommes lui fait une remarque et lui a demandé si elle savait faire un bon café. Sam a viré ses pieds de la table et lui a dit que s’il voulait un café, il se le ferait lui-même.
Jack : La première fois qu’on la rencontre, c’est toujours explosif
Sam : Si les hommes étaient moins macho.
Nat : En parlant de macho, le père de ton fils, il a réagit comment en apprenant pour William. Je sais que tu ne veux pas en parler et que c’est un militaire mais je risque de le voir
Sam : Demande-lui, le père de Will, c’est Jack
Nat (surpris): Vous ?
Jack : Moi, comment croyez-vous que j’ai pu réagir en apprenant que j’avais un fils ?
Nat : Je vois. Je comprends mieux, c’était contre la loi de non-fraternisation, décidément Sam toi et les règlements ça fait deux
Teal’c : Si je me trompe, Samantha et vous, vous étiez dans la même situation et pourtant vous avez tenté votre chance
Nat (souriant) : Vous savez là on l’on travaillait, tout est secret, personne ne sait ce qu’il se passe chez nous. L’Etat sait qu’on existe mais ne se mêle pas de nos affaires. Vous connaissez mission impossible, c’est pareil, si on se fait prendre on nous connaît pas !
Daniel : Ce travail est très dangereux, je ne comprends pas que l’on veuille faire ça.
Nat : Personne ne comprend.
Daniel : Et en changeant d’unité comme vous et Sam, vos vies ne sont pas en dangers ?
Sam : Vous savez personnes ne connaît nos visages, ni nos vrais noms, juste des identifiants.
Nat : Aujourd’hui tout le monde se demande qui est Vénus et tous en ont peur.
Jack : Tu es Vénus je suppose ?
Sam : Oui
Nat : En plus sachant qu’il n’y a pas de femmes chez nous Sam est un peu plus protégée. Vénus pour eux est un homme.
Daniel : Bizarre comme façon de fonctionner.
Jack : Sam, d’après ce que j’entends, tu as défié leur règle ?
Sam : Un peu
Nat : Un peu, cette jeune femme a tout simplement piraté notre ordinateur, il était soit disant inviolable. Et elle a fait ça le jour de son arrivée
Sam : J’ai refait un système plus sur !
Nat : Ouais mais tu as vu des choses que moi-même j’ignore, comme les anciens membres et leurs identifiant
Sam : Maintenant plus personne ne peut le faire.
Nat : Cette fille est sur deux tableaux à l’unité Spéciale. Sur celui d’un des meilleurs éléments et sur celui de la plus irrespectueuse de la discipline et des ordres. Tout ça à égalité avec Phénix
Daniel : Phénix ?
Sam : Un ancien membre
Nat (regardant Jack) : Je me suis toujours dit que Vénus et Phénix devaient être non seulement ingérables à deux mais qu’en plus ils devaient être faits pour s’entendre, si j’avais su ?
Teal’c : Samantha, vous savez qui est Phénix ?
Sam : Bien sur !
Daniel : Jack, serait-ce vous ?
Jack : Si je vous le dis, je dois vous tuer
Nat : J’adore tes amis Sam, en plus je sais qu’on peut leur faire confiance.
Sam : Oui, alors crache le morceau, que fais-tu au SGC dit elle en le fixant
Nat (souriant): Sam, tu sais que je ne résiste pas quand tu me regardes ainsi
Jack : Dites-nous alors
Nat : Bien, il y a une taupe chez vous
Sam : Qui ?
Nat : Je suis là pour le savoir
Daniel : Comment vous savez ?
Nat : Un de mes hommes est infiltré au NID, ils ont reçu une offre d’ici pour des armes et des renseignements sur le SGC, notamment SG1.
Sam : Qui est infiltré la bas ?
Nat : Colombo
Sam : Colombo au NID, tu diras, il a la tête de l’emploi. Que sais-tu d’autres ?
Nat : Rien, la personne n’a pas dévoilé son visage et son nom, elle a déjà fourni divers renseignements personnels sur vous.
Daniel : Comme ?
Nat : Des trucs sur vos missions, rien d’important pour l’instant, juste de quoi prouver que c’est sérieux.
Jack : Si vous avez besoin de quoi que se soit
Sam : Si Will apparaît dans l’un des documents vendus…
Nat : T’inquiète, je veille au grain
Sam : Colombo pourrait nous donner des infos sur eux et faire une enquête sur Kinsey ?
Nat : Un ami à toi ?
Sam : Pas vraiment, alors ?
Nat : Pas de problème, il peut même l’emmener voir grand-mère
Sam : Je ne demande pas tant
Teal’c : Voir grand-mère ?
Jack : C’est une façon de dire que l’on peu l’envoyer six pieds sous terre.
Daniel : Mon Dieu ! Sam vous n’allez pas
Sam : Non, mais si le NID s’approche de mon fils, je vous jure que je ne donne pas chère de leurs vies, je m’en chargerais moi-même.
Jack : Franchement la mort de Kinsey ne m’ennuierai pas, mais bon. En tout cas comme dit Sam qu’il reste loin de nous.
Sam : Depuis quand Colombo est la bas ?
Nat : Un jour avant que tu rentres de ta dernière mission chez nous
Daniel : Ca fait un long moment
Nat : Il faut ça, le NID est une des branches les plus pourris de notre système. J’avais pensé t’envoyer la bas, Sam, mais tu y es connu comme le loup blanc
Sam : Un peu. Et toi, pour quoi es-tu sur cette mission ?
Nat : Je voulais envoyer Gadget mais j’ai vu, le nom de Cheyenne Mountain, je me suis dit que c’était une chance de te voir.
Ils discutèrent encore longuement de tout et de rien, Nat apprit qu’il pouvait faire aussi confiance au Général Hammond et au Docteur Frasier. Mais personne ne devait évoquer le sujet dans la Base, c’était trop risqué.
Sam regarda Daniel qui avait un peu trop bu et rit.
Sam : Messieurs, il serait sage que vous dormiez ici. Daniel, Teal’c vous prendrez la chambre d’amis
Teal’c : Merci, je crois que je vais aider Daniel Jackson à monter
Jack : Danny, ne vomissez pas partout !
Sam : Jack, tu n’as qu’à dormir avec Will
Jack : Pas de problèmes
Nat : Il ne me reste plus qu’à partager ton lit
Sam : Le canapé pour toi !
Nat (riant): Elle est dure !
Sam : Je vous laisse, moi je vais me coucher. Bonne nuit dit elle en partant
Jack (moqueur): C’est ce qu’il s’appelle prendre un vent !
Nat (pareil): Vous dormez avec le gamin !
Jack : Mais moi, je n’attends rien
Nat : Et moi je suis la fée clochette…
Jack : Je me disais que votre visage m’était familier
Nat : Comment avez vous fait pour laisser une femme comme elle, vous échapper ?
Jack : Folie ?
Nat : Je crois, vous savez, je suis sûr que s’est à cause de vous qu’elle est dégouttée des militaires
Jack : C’est juste une excuse pour que vous la laissiez tranquille, et puis Sam était mariée.
Nat : Je déteste ce Peter, dès que je l’ai vu, il m’a donné envie de vomir
Jack : Pourquoi ?
Nat : Je n’ai pas menti, dès que j’ai vu Sam j’ai été ensorcelé par elle. J’ai vu qu’elle était mariée depuis peu m’a t’elle confirmé.
Jack : Donc aucune chance, vous étiez jaloux c’est pour ça que Peter vous sort par les yeux
Nat : Pas seulement. Quand je les ai vus ensemble, ça ne collait pas. Sam n’avait pas ce visage, qu’on les jeunes mariées, elle ne semblait pas si heureuse, c’est pour ça que le déteste. Je suis certain que c’est à cause de lui, que je n’ai jamais vu ce sourire chez Sam dit il en faisant voir une vieille photo de SG1.
Jack : Je vois. Je sais que Peter s’est bien occupé de mon fils mais je ne l’apprécie pas pour autant, j’avais espéré que lui et Sam étaient heureux
Nat : Lui sans doute, Sam moins j’en suis sur. Et puis cette Emily
Jack : Je sais, Sam a plutôt bien prit ça.
Nat : Je sais. Mais Emily n’a pas été la seule
Jack : Pardon ?
Nat : Je l’ai vu une fois avec une autre femme et ils ne discutaient pas.
Jack : Elle le sait ?
Nat : Sam est une femme intelligente
Jack : Ouais !
Nat : Quand j’ai posé des questions sur vous à Sam, elle m’a juste dit que le père de son fils était un militaire, que votre histoire n’était que physique.
Jack : Oh et qu’avez vous pensé ?
Nat : J’ai douté, en vous rencontrant, je suis sur que c’est faux. Qu’attendez-vous ?
Jack : Il n’y a plus rien entre elle et moi
Nat : Arrêtez, j’ai bien vu que ma façon de regarder Sam en salle de briefing vous a agacé.
Jack : Réflexe, nous sommes protecteurs entre nous
Nat : Et quoi encore, je vois bien la manière dont vous la regardez, celle dont vous lui parlez, il faut être aveugle pour ne pas voir que vous aimez cette femme
Jack : Je ne crois pas que cela vous regarde
Nat : Vous devriez lui dire que vous étiez sincère avec elle, que vous ne vous êtes jamais moqué d’elle, je ne sais pas si cela la fera revenir mais elle se sentirait mieux
Jack : Qu’en savez vous ?
Nat : Sam a toujours eu un regard triste quand on abordait le sujet, le père de William. Je crois qu’elle a mal prit votre rupture, elle est persuadée que vous vous êtes servi d’elle. Sam n’a plus confiance en son jugement et aux autres.
Jack : Pourquoi me dire ça, je croyais que vous étiez amoureux de Sam ?
Nat : C’est vrai, mais elle semble un peu mieux ici, est ce le Colorado, ses amis, vous ? J’en sais rien. En plus si elle arrive à tourner la page j’en profite pour retenter ma chance.
Jack (souriant) : Vous êtes un drôle de personnage Colonel Sherridan
Nat : Appelez-moi Nat
Jack : Je vais me coucher, bonne nuit
Jack réfléchissait à ce que venait de dire Nat, il savait qu’il n’avait pas tort, il aurait du dire à Sam depuis longtemps qu’il ne s’était pas amusé avec elle. En passant devant sa chambre, il vit de la lumière, il hésita puis frappa doucement.
Sam (à travers la porte) : Nat va te coucher, arrête tes âneries
Jack : C’est moi
Sam : Entre
Jack : Tu ne dors pas ?
Sam : A moins que je sois somnambule
Jack : Nat est sympa
Sam : C’est vrai, un peu bizarre parfois
Jack : Il est vraiment amoureux de toi
Sam : Je sais, on en a déjà discuté lui et moi. C’est pour ça que tu es là ?
Jack : Non, je voulais te parler
Sam : Ces derniers temps à chaque fois que tu prends cet air, c’est sérieux
Jack : Ca l’est
Sam : Assied toi et explique, c’est à propos de Will ?
Jack : Non, je ne sais pas par où commencer
Sam : Lance-toi
Jack : Ne m’interromps plus, je vais essayer. Je veux te parler de nous
Sam : Nous ?
Jack : S’il te plait. En fait c’est à propos de notre histoire, laisse moi continuer. Sam je ne supporte plus d’entendre que notre liaison était seulement physique, c’est entièrement faux
Sam : Arrête
Jack : Non, il est plus que temps que l’on s’explique. Sam, crois moi ce n’était pas un jeu, mes sentiments pour toi étaient sincères
Sam : Sincères, Jack tu m’as refilé à un ex comme si je n’étais qu’un vulgaire objet emprunté
Jack : Non, c’est pas du tout ça. Quand j’ai vu Rachel et Mike, j’ai paniqué, je ne voulais pas que ta carrière en souffre, pas question que tu ailles en cour Martiale. Ce n’était pas des plus malin mais je me suis dit qu’il valait mieux que l’on arrête. Si j’ai contacté Peter ce n’était pas pour te rendre à lui, non. Je pensais que s’il faisait toujours parti de ta vie et que moi je faisais en sorte que tu me quittes, tu serais heureuse avec Peter. Je sais que vous aviez vécu des bons moments ensembles. Jamais j’ai pensé qu’il allait te dire que je l’avais appelé. J’ai fait la plus grosse erreur de toute ma vie. Quand j’ai comprit que tu étais partie, j’ai su que je ne pouvais pas me passer de toi. Je t’ai cherché partout, à San Diego aussi mais rien ! Je t’avais perdu et par ma faute. Jamais je n’ai voulu te faire du mal, je voulais te protéger, c’est tout.
Et puis tu es revenue quand je t’ai vu dans le bureau de Daniel, j’ai cru que j’allais avoir un infarctus. Tu étais là devant moi, toujours aussi magnifique. Sam, mes sentiments pour toi ne datent pas d’hier ou d’il y a 4 ans, tu le sais. La première fois où je t’ai vu, je me suis dit « qu ‘elle femme superbe » déjà tu m’attirais et en apprenant à se connaître, j’ai découvert, que je t’aimais. Un amour que je pensais ne plus connaître depuis la mort de Charly. Toutes ces années à taire tout ça ont été un calvaire surtout sachant que toi aussi tu ressentais quelques chose. Et il y a eu Peter, je suis heureux qu’il soit entré dans ta vie, ça nous a permis d’être ensemble. 6 mois, trop court et merveilleux. Maintenant beaucoup de choses ont changé, je t’ai fait mal et je le regrette, et il y a William, il est formidable tout se dont je rêvais pour nous deux, mais pas comme ça.
Je voulais que tu saches que je t’aime et que cela a toujours été le cas.
Sam avait écouté sans dire un mot, elle regardait Jack et ne comprenait pas pourquoi, il disait tout ça.
Jack : Sam, dis-moi quelques chose
Sam : …
Jack : Je..;dit il sans pouvoir continuer, la porte s’ouvrant doucement
Will : Maman ?
Sam : Oui mon ange
Will : J’ai fait un cauchemar, je peux rester avec toi ?
Sam (ouvrant le drap): Oui, viens
Will : Qu’est que tu fais là papa ?
Jack : Je discutais avec ta mère
Sam : Dors Will, il est tard
Jack : Je vous laisse, bonne nuit
Jack sorti de la chambre, il ne savait pas trop quelle était la réaction de Sam. Il avait enfin réussi à lui parler et il espérait qu’elle se sentait mieux et qu’elle avait comprit qu’elle n’était pas qu’un amusement pour lui.
A suivre….