Citations du moment :
Il suffit que quelqu'un veuille vraiment quelque chose pour que cela se produise.
[Bernard Werber]
Imagine

Pour toi et à cause de toi : Chapitre 2

Le traintrain quotidien revint, Sam aidant Jack, les missions, les sorties. SG1 s’était également beaucoup rapproché, Teal’c était aussi très attentifs à Sam sans pour autant le montrer. Daniel aimait taquiner Sam et Jack et emmener Carla visiter des musées, lui parler histoire et la petite adorait ça.

Sam était parfois triste, elle s’était rapprochée de Jack mais elle le sentait assez distant, en fait non, leur relation était semblable à celle d’avant sa disparition. Le jeu du chat et de la souris, plus fréquent, certes mais éternel. A chaque fois qu’il y avait une situation ambiguë entre eux, Jack s’en sortait avec humour, plaisantait là ou Sam aurait aimé qu’il soit sérieux

Jack lui se sentait souvent frustré de voir Sam si proche et en même temps si loin de lui. Il avait l’impression d’être assez explicite pourtant mais elle semblait fuir à chaque fois.

Bref, il y avait une grande incompréhension à ce sujet.

 Supermarché

Jack, Sam et Carla faisaient des courses, c’était un moment qu’ils appréciaient, ils s’amusaient toujours beaucoup. Ils étaient dans un rayon en train de remplir le caddie. Sam s’éloigna un peu pour prendre un article. C’est alors qu’une jeune femme s’approcha.

Femme : Jack ?

Jack (se tournant vers elle) : Carole ? dit il gêné

Carole : C’est bien un endroit ou je ne pensais pas te voir

Sam (arrivant) : J’ai pris deux boites dit elle en mettant le tout dans le chariot avant de voir la femme.

Carole (choquée): J’y crois pas, t’es marié

Carla (prenant la main de Sam) : Qui c’est ?

Jack : Attends

Carole (criant): Attendre quoi, tu plaisantes, pour qui tu me prends, t’es marié, t’as une gamine. Je comprends mieux pourquoi tu n’es pas resté hier espèce de…dit elle en le giflant

La femme regarda Sam en soupirant, s’excusa et s’en alla furieuse. Sam respira un grand coup.

Sam : Je vais chercher les céréales dit elle en partant.

Jack était la main sur la joue, tout c’était passé très vite, il n’avait pas vraiment réagi. Il baissa la tête et vit Carla le fixer.

Carla (les larmes aux yeux): Je croyais que tu aimais Sam

Jack (soupirant): Carla s’il te plait

Carla (en colère): Quoi, c’est vrai, donc hier pendant que Sam me gardait, tu t’amusais avec cette femme

Jack (élevant la voix): Je n’ai pas à discuter de ça avec toi. Et Sam est une amie

Carla : Bien sur, tu n’as rien à te reprocher

Jack : Exact !

Carla : Pourquoi tu as menti alors, sois disant que tu sortais avec un ami d’enfance, si tu avais l’esprit tranquille, tu aurais dit la vérité que tu sortais avec ta petite amie. A la place d’inventer un bobard.

Jack : De toutes façon t’es un peu trop jeune pour comprendre

Carla : Comprendre quoi, que tu couches avec cette fille, j’ai 11 ans mais je ne suis pas naïve !!!

Jack : Ca ne te regarde pas

Carla : Je vais voir où est Sam dit elle en partant furieuse

Jack soupira, il savait que Carla n’avait pas entièrement tort, il avait menti parce qu’il ne voulait pas que Sam le sache. Oh il n’y avait rien de sérieux avec cette fille mais…

Sam avait été secouée parce qu’elle avait entendu, Jack voyait quelqu’un et lui avait menti. Elle avait envie de pleurer, elle attrapa un vêtement et entra dans une cabine d’essayage. Une fois à l’intérieur, elle se laissa aller et pu pleurer à l’abri des regards.

***Sam

Je comprends mieux, cette distance entre nous, il ne ressent absolument rien pour moi, je ne suis qu’un jeu. J’aurais du m’en apercevoir quand il a voulu que je parle à Peter. Quelle idiote ! Ce jeu de provocation entre nous n’est rien d’autre qu’un véritable jeu, une mascarade. Oh il y a peut-être une attirance physique, une curiosité mais rien de plus pour lui.

Allez, reprends-toi, il va te prendre pour une folle et te rire au nez, comment j’ai pu croire qu’il m’aimait…***

Elle resta un bon quart d’heure puis essuya son visage. De son sac à main elle sortit du maquillage et entreprit de se recomposer un visage, personne ne devait voir son état. Ceci fait, elle bidouilla son portable et sortit enfin de la cabine. Elle attrapa un paquet de céréales et tenta de retrouver Jack et Carla.

C’est lui qui la retrouva, il l’observa mais le visage de la jeune femme était fermé aucune émotions quelconques apparaissaient. Sam lui fit un sourire qu’elle voulait naturel.

Sam : J’ai pris au chocolat pour changer, où est Carla ?

Jack : Elle vous cherche

Sam : Dans ce cas, elle doit être à l’entrée du magasin à gauche

Jack : Comment vous savez ?

Sam : C’est un truc pour se retrouver, n’importe ou si on se perd de vu on se retrouve au point d’arrivé à gauche. Je vais la chercher, allez en caisse

Jack la vit partir de nouveau ne sachant pas ce qu’elle ressentait et sans avoir pu s’expliquer.

Peu après ils étaient à trois sur le parking en train de charger la voiture quand le portable de Sam sonna.

Sam : Carter…ah salut comment tu vas ?….En pleine forme….Oui….Pourquoi pas…Je vais me libérer, pas de problème, j’ai hâte de te revoir, …les soirées entres filles me manquent…à plus !

Carla : C’était qui ?

Sam : Mon amie Katleen, elle arrive tout à l’heure. Nous allons passer le week end ensembles

Carla : Je peux venir ?

Sam : Pas cette fois ma puce, Mon Colonel, pour aujourd’hui et demain, je dois annuler, elle vient rarement et j’aimerai profiter de sa présence

Jack : Bien sur, je comprends

Carla : Je peux t’emprunter ton téléphone Sam ?

Sam : Oui tiens pourquoi?

Carla : J’appelle Daniel et Teal’c, finalement je vais avec eux, j’ai pas envie de rester avec lui

Sam : Carla, ne parle pas comme ça

Carla : Pardon, mais ça change rien

Jack : Fais comme tu veux

L’enfant téléphona donc et organisa son week end avec les garçons qui avaient prévu d’aller voir Cassandra.

Sam elle rentra chez elle remerciant la technologie moderne. En effet personne ne l’avait appelé, elle avait juste programmé son téléphone pour qu’il sonne. Elle n’avait pas envie de voir Jack après ce qu’elle venait d’apprendre. Au moins chez elle, elle pourrait déprimer tranquillement, cela éviterait qu’elle craque devant tout le monde.

Jack se retrouva donc seul.

Le lundi suivant, Daniel, Teal’c, Cassandra et Carla arrivèrent à la Base, c’était les vacances scolaires et Carla allait passer du temps au SGC. Quant à Cassandra, elle venait prendre son poste en tant que stagiaire à l’infirmerie. Son premier stage obligatoire, mais elle était contente, le Général avait accédé à sa demande, officiellement elle était à l’hôpital militaire mais officieusement elle restait à la Base et aidait le personnel médical.

Carla resta en salle de repos ou dans les quartiers de Sam mais évita Jack toute la matinée. Elle avait durant le week end expliqué la situation aux autres. Ils n’étaient vraiment pas contents.

 Vestiaires communs

Teal’c, Daniel et Sam étaient en train de discuter et de se raconter leur week-end, Sam raconta qu’elle s’était bien amusée avec l’une de ses amies. Peu après Jack arriva, en ouvrant la porte, il s’arrêta, les yeux grands ouverts devant le spectacle. En effet, Sam le t-shirt remonté dans son dos, et le pantalon un peu desserré tournait le dos à Daniel et Teal’c qui semblaient captivés par le corps de la jeune femme. Il vit même Daniel passer la main sur la peau de Sam

Teal’c : Puis-je major ?

Sam : Allez y dit elle en souriant, laissant Teal’c la toucher dans le bas de dos

Daniel : J’aime bien

Jack : On peut savoir ce que vous faîtes !

Les trois autres relevèrent la tête, Teal’c arqua un sourcil et Daniel fit un sourire satisfait à Jack. Quant à Sam elle repositionna son t-shirt sans gêne

Sam : Bonjour Colonel

Jack : Vous faisiez quoi là ?

Daniel (ironique) : On faisait connaissance

Sam (riant): Daniel !

Teal’c : Le Major nous faisait voir un tatouage qu’elle a fait ce week end

Jack : Vous vous êtes fait tatouer Carter ?

Sam : Si on veut, c’est éphémère

Jack : Oh, ça m’étonne de vous qu’est ce que ça représente ? demanda t’il espérant qu’elle lui montre

Sam (mettant sa veste) : Une goutte d’eau un peu en dessous de la taille et au milieu du dos dit elle en partant

Teal’c : Je trouve ça joli affirma t’il en partant

Daniel (en rajoutant une couche) : Très…sensuelle même sexy

Ils laissèrent Jack au milieu de la pièce abasourdi.

SG1 parti en mission, Jack regardait souvent Sam, essayant de deviner le dessin sur sa peau blanche, se surprenant à trouver ça attirant, il aurait aimé partir à la découverte de cette goutte d’eau.

Mais la mission était étrange, Daniel et Teal’c ne lui parlaient quasiment pas et Sam avait un ton très militaire. Cette sortie de la Base lui sembla bien terne.

Quand plusieurs heures plus tard, ils se retrouvèrent de nouveau dans les vestiaires communs avec son équipe, il se sentit mal à l’aise. Il voulut détendre l’atmosphère

Jack : Alors Carter votre amie va bien ?

Sam : Très bien oui, j’étais contente de la voir.

Jack : Tant mieux

Sam : Je vais voir Cassy et Carla en salle de repos à plus tard dit elle en partant

Daniel : Et vous ce week-end ?

Jack :Calme

Daniel (sec): Pas même un rendez-vous galant ?

Jack : Daniel, venez en au fait !

Daniel : Ok, comment avez-vous pu être aussi idiot !

Jack : Je ne comprends pas

Teal’c : Carla nous a raconté votre altercation avec une dénommée Carole

Jack : Je vois, désolé mais ce ne sont pas vos affaires

Daniel : Alors vous vous débarrassé de Carla pour aller jouer les play boy

Jack : Carla était avec Carter

Daniel : Justement et Sam ?

Jack : Quoi Sam ?

Daniel : Arrêtez Jack, qu’a t’elle pu ressentir à votre avis ?

Jack : J’en sais rien, elle s’en fout et elle n’est pas concernée

Daniel : Oui vous avez pourtant omis de lui dire que vous aviez une petite amie

Jack : Carole n’est pas ma petite amie !

Daniel : Mais oui bien sur, pourquoi n’avoir rien dit à Sam ?

Jack : Mêlez-vous de vos affaires !

Daniel : Bien sur c’est plus simple pour vous, Sam passe son temps à s’occuper de vous, à vous rendre la vie facile et agréable, vous ne vouliez pas perdre ça.(sarcastique) Cool, une fille pour le ménage et une pour le plaisir

Jack : Vous délirez Daniel, enfin Teal’c dites lui qu’il dit n’importe quoi

Teal’c : Je ne comprends pas non plus O’Neill, je pensais que le Major Carter comptez pour vous

Jack : Mais ça suffit ! Carole je la connais à peine, c’est juste…enfin vous voyez, je n’ai aucun sentiments pour elle.

Daniel : Elle semblait l’ignorer alors

Jack : Bien sur que non, elle savait à quoi s’en tenir, elle n’a juste pas apprécié de voir que j’étais marié et que j’ai un enfant, tout du moins c’est ce qu’elle croit. Carole n’est pas du genre à être l’autre femme, c’est tout !

Daniel : Ok, mais pour la discrétion, ce n’est pas malin

Jack : Je sais mais bon Carter s’en fout, elle n’a rien dit

Daniel : Vous êtes vraiment idiot, qu’aurait-elle dû faire, vous casser un pot de mayonnaise sur la tête et vous faire une scène…C’est de Sam dont on parle

Teal’c : Vous devriez aller lui parler, elle croit que s’est sérieux entre vous et cette femme

Jack : Vous en avez parlé ?

Daniel : Vaguement, Sam a coupé court en disant que vous aviez le droit d’avoir une petite amie qu’elle n’avait rien à dire, que cela ne la regarde pas

Jack : Ben vous voyez !

Daniel : Je vous en prie, elle a dû être blessée en plus vous lui aviez menti

Jack : Quoi que vouliez vous que je dise, tiens j’ai rendez-vous avec une femme mais c’est pas sérieux nous couchons juste ensembles. De toutes façons je n’ai pas de compte à lui rendre.

Daniel : Faites comme vous voulez

Jack : A plus tard messieurs

Daniel (énervé): Quelle tête de mule !

Teal’c : Il ira lui parler

Daniel : Vous croyez ?

Teal’c : Oui, le Major passera l’éponge comme d’habitude.

Daniel : Vous êtes optimiste

Teal’c : Pas vraiment, depuis que O’Neill est rentré, je m’inquiète pour elle, je trouve leur relation encore plus étrange, le Major Carter risque d’en souffrir tôt ou tard et lui aussi.

Daniel : Que voulez vous dire ?

Teal’c : Que cette histoire n’est qu’une alerte de ce qui pourrait arriver, ça risque de mal finir s’ils ne mettent pas leurs sentiments à plat tous les 2

Les trois hommes se retrouvèrent en salle de repos, pour se détendre un peu. Près d’eux Sam, Carla et Cassy discutaient en riant. Ils écoutèrent discrètement quand Carla fit une remarque à Cassy

Carla : Pour sur qu’elle adore son stage, il y a des avantages, comme le Lieutenant Kyles

Cassy (rougissant) : Mais enfin de quoi tu parles ?

Carla : Je vous ai vu (imitant le lieutenant) Attendez Cassandra, c’est trop lourd pour vous je vais vous aider (imitant Cassy ): Oh merci Andrew, vous êtes gentil

Sam : Arrête Carla, tu la gênes

Carla : N’empêche qu’elle l’aime bien, si tu les voyais tous les deux, on dirait deux idiots

Sam : Il est comment je vois pas qui c’est ?

Cassy : Mais si, c’est lui qui a réussi à attraper le drôle d’animal ce matin, d’ailleurs c’est pour ça qu’il était à l’infirmerie, je lui ai fait un pansement

Carla : On y croit tous !

Sam (amusée) Carla ! Je vois, il est mignon

Cassy : Et très sympa avoua t’elle rougissant

Sam : Oh, mais dis-moi, il a en effet l’air de te plaire

Cassy : Il m’a invité à dîner mercredi soir, j’ai dit oui

Sam : Je vois, fais attention à toi

Cassy : Mais oui, ne t’inquiète pas je me souviens de tes recommandations, pas de baisers au premier rendez vous et le reste le faire patienter un peu histoire de voir s’il est vraiment intéressé par autre chose que ça

Sam (souriant): Tu es une grande fille Cassandra, tu fais ce que tu veux

Cassy : En tout cas, je suis bien contente de ne pas être militaire cela aurait été frustrant. (voyant le sourire triste de Sam)Désolée Sam, je ne voulais pas

Sam : Je ne vois pas pourquoi

Carla : En tout cas moi, je ne serais jamais amoureuse

Cassy : On verra ça

Carla : Mais je sais ce que je dis, les hommes sont tous les mêmes, ils savent que faire pleurer

Sam : Tu te trompes, tu verras, tu n’y échapperas pas

Carla : Si, ça sert à rien d’aimer puisqu’il te fera mal quoi qu’il arrive

Sam : Je ne vais pas te dire que tu n’en souffriras jamais, mais saches qu’aimer quelqu’un est une chose magnifique, douloureuse parfois mais magnifique

Carla : Ca rend malheureux.

Sam : Quand tu es amoureuse, tu te sens vivre Carla, c’est un sentiment très fort et important. Ne te mure pas déjà à ton âge, laisse le temps faire ma puce. A trop vouloir se protéger de l’amour on passe à côté du bonheur

Carla : C’est pour ça que tu n’es pas mariée Sam ?

Cassy : Carla !

Sam : Je ne suis en effet pas un exemple à suivre mais crois moi je le regrette parfois de n’avoir pas su m’ouvrir aux autres

Carla : Tu regrettes pour Peter ?

Sam : Non, au contraire, si j’avais connu sa vraie nature avant... Carla tu es encore jeune, tu as le temps de te poser toutes ces questions, j’imagine que tu n’as pas eu d’exemple du bonheur mais en grandissant, tu devras faire ta vie sans prendre modèle.

Cassy : Je te jure de te rappeler cette conversation quand tu viendras me voir pour un conseil au sujet des garçons ria t’elle pour détendre l’atmosphère

Carla : Ah oui, comment avoir l’air débile face à un garçon dit elle en lui tirant la langue

Sam (amusée): Je vous laisse les filles, soyez sages

Sam sortit assez vite de la salle de repos, elle se demandait comment elle pouvait tenir un tel discours alors qu’elle pensait comme Carla. Amour = Souffrance. Elle se dirigea vers son labo d’une bien sombre humeur.

 Labo de Sam

Elle travaillait sur son réacteur depuis à peu près une heure, sa concentration commençait à diminuer aussi décida t’elle de s’accorder une pause. Elle s’assit devant son ordinateur, puis après avoir réfléchi quelques minutes commença à pianoter. Attentive à son travail elle sursauta en entendant sa porte se refermer. Jack venait d’entrer, des papiers à la main.

Jack : Je ne dérange pas ?

Sam : Non mon Colonel dit elle gênée ne voulant pas qu’il voit son écran.

Jack : Que faites-vous ?

Sam : Des calculs et vous quelques chose à me montrer ? demanda t’elle pour éviter le sujet

Jack (mal à l’aise) : Oh ça, c’est…

Sam : C’est ?

Jack : Je sais, je n’aurais pas dû soupira t’il en lui donnant les feuilles

Sam (écarquillant les yeux): C’est le dossier du Lieutenant Kyles !

Jack : J’ai entendu ce que Carla et Cassy disaient, je voulais être sûr qu’il était bien pour Cassandra…Je sais, vous trouvez ça minable

Sam : Un peu mais bon dit elle en tournant l’écran vers Jack

Jack : Oh, je vois, vous lisez son dossier aussi

Sam : Je voulais juste m’assurer…

Jack (souriant): Qu’il est sérieux

Sam : Mouais, si Cassy apprends ça, elle va nous en vouloir

Jack : Je sais. En tout cas il donne l’impression d’être très bien ce petit

Sam : En effet, un peu effronté et perturbateur mais un très bon soldat

Jack : Il me fait penser…

Sam (le coupant) : A vous ?

Jack : Un peu en moins séduisant naturellement

Sam : En plus jeune dit elle moqueuse

Jack : Aussi, merci de me le rappeler

Sam : Il est aussi joli garçon, j’espère que ce n’est pas un coureur. (secouant la tête)Et puis il la juste invité à dîner, on en fait peut être un peu trop là

Jack : Vous avez raison, mais je l’ai à l’œil

Sam : Vaut mieux, s’il ne se comporte pas bien avec Cassandra…

Jack (regardant ses pieds): Je voudrais m’excuser Carter

Sam : A propos ? demanda t’elle surprise

Jack : De ce qu’il s’est passé au supermarché

Sam : Oh dit elle simplement étonnée qu’il change aussi vite de conversation

Jack : Ouais, enfin je

Sam (le coupant) : Je ne me suis pas vraiment sentie à l’aise vous vous en doutez mais, ça ne me regarde pas, j’étais juste là au mauvais moment, je regrette si je vous ai porté préjudice

Jack : Non pas du tout

Sam : J’espère que vous avez pu la rassurer en lui disant que nous n’étions qu’amis et que Carla est votre nièce

Jack : Je ne l’ai pas fait

Sam : Vous devriez le faire, à sa place je prendrais ça très mal

Jack : Vous savez ce qui l’a mise en pétard c’est qu’elle n’a pas l’intention de jouer le rôle de briseuse de couple mais pour le reste elle a toujours su que ce n’était pas bien sérieux dit il de plus en plus mal à l’aise

Sam (gênée): Oh, c’était juste…

Jack : Je vous choque ?

Sam : Non, je sais ce qu’est ce genre de relation

Jack : Je vous demande pardon ? dit il sonné

Sam (amusée): Quoi, c’est vous qui êtes choqué. Je vous en prie Colonel, ma vie est peut être un désert mais si je devais attendre d’avoir une relation sérieuse…

Jack (encore plus choqué) : Moi qui vous voyez sage

Sam (parlant à elle-même) : Je le suis depuis de trop long mois murmura t’elle

Jack : Vous dites ?

Sam : Oh, rien. N’en parlons plus, la prochaine fois je remettrais tout de suite les pendules à l’heure avec votre « relation »

Jack : Très drôle Carter

Jack se sentait soulagé, il était aussi un peu mal à l’aise imaginant que Sam pouvait elle aussi connaître ce style d’aventure. Il grimaça mais un sourire apparu sur son visage, d’après ce qu’elle avait murmuré, depuis Peter, c’était le calme plat pour elle, faut dire qu’elle n’avait pas une seconde à elle pensa t’il. Peut-être que finalement, c’est lui qu’elle attendait.

Sam elle était contente que cette fille et lui ne soient pas vraiment ensemble. D’accord savoir qu’il avait couché avec elle ne l’enchantait pas mais il n’était pas amoureux d’une autre et vu son air gêné peut être l’aimait il encore, elle.

Jack : Vous venez dîner au mess ?

Sam : Avec plaisir

Jack (avec un grand geste): Après vous mademoiselle

Sam (souriant): Merci

Jack (doucement) : Dites moi Carter, j’ai le droit de voir votre tatouage ? demanda t’il avec un air malicieux

Sam (coquine): Peut-être mais lequel ?

Jack :C’est gentil (réalisant) Comment ça lequel ? Vous en avez plusieurs ?

Sam pressa le pas en riant, le Colonel resta sans bouger quelques secondes puis la rejoignit en courant. Il la regarda un sourire débile sur les lèvres essayant d’imaginer où les autres pouvaient se cacher sur son corps.

Et la routine se réinstalla, Cassandra prit la décision d’habiter dans son ancienne maison où elle vivait avec Janet, elle pensait qu’il était temps qu’elle y retourne. Donc quand elle n’était pas à la fac elle avait maintenant son indépendance. Sam soupçonnait aussi que c’était pour avoir plus d’intimité avec son nouveau petit ami, Andrew Kyles.

Entre Sam et Jack peu de choses évoluaient, il y avait des tensions plus fréquentes mais rien de bien grave. Jack semblait selon Daniel se reposer beaucoup sur Sam en ce qui concernait Carla et les problèmes d’intendance.

Parfois sans raisons apparente, Jack était plus sévère avec elle pendant les missions, mais Sam ne s’en offusquait pas, même si parfois sa froideur lui donnait envie de pleurer. Quand parfois il s’absentait en lui laissant Carla, elle l’imaginait toujours avec une autre, dans ses cas là, les jours suivants elle se réfugiait dans le travail, adoptant un comportement un peu froid que Jack ne comprenait pas.

Quant à lui, depuis la mésaventure avec Carole, il se tenait à carreau, il sortait pour se changer les idées mais évitait les rencontres d’un soir. Il comprenait mal l’attitude de Sam, pourquoi elle mettait de la distance entre eux parfois. Ca le rendait fou de la voir évoluer autour de lui tel un conjoint sans pour autant en avoir les avantages.

Un jour il reçu une lettre, lui demandant de se rendre à Chicago pour rencontrer l’avocat de son frère, bien qu’il ne voulait pas il y était contraint. Il demanda donc à Sam de s’occuper de Carla 2 jours entiers. Ce qu’elle ne refusa pas, elle resta chez lui.

 Chez Jack

Sam était en train de finir la vaisselle, Carla et elle venaient de finir de dîner. Pendant que la petite fille lisait dans le salon, Sam commença un peu de ménage, histoire de soulager Jack.

Au bout d’un moment, Carla alla la voir

Carla : Je peux t’aider Sam ?

Sam : J’ai presque fini, range les magasines sur la table si tu veux

Carla : Je peux faire les poussières

Sam : Non, tu pourrais casser quelque chose

Carla : Bon d’accord dit elle déçue.

Sam sourit, pour Carla le ménage était un jeu, elle comprendrait bien vite que c’était tout sauf amusant. Quelques minutes plus tard, Sam entendit un bruit sourd de casse, elle se précipita dans le salon et vit Carla debout les larmes aux yeux

Carla : J’ai pas fait exprès, je voulais juste jouer avec le plumeau  pour faire comme toi

Sam : Calme-toi, c’est quoi ?

Sam se pencha et pâlit, par terre, brisé en trois morceaux, était un moulage en plâtre des mains de Charly. Elle ferma les yeux trente secondes puis se reprit

Sam : Oh Carla, je t’avais dit de ne jamais y toucher

Carla : J’ai pas fait exprès, je te jure

Sam : Je sais, va dans ta chambre, nous en parlerons plus tard, je vais voir ce que je peux faire

Carla : Oncle Jack va être très en colère après moi

Sam : On lui expliquera, allais file

Sam se baissa et caressa du bout des doigts le plâtre vert, se demandant comment allait réagir Jack.

Pendant ce temps là Jack était sur le chemin du retour et de très mauvaise humeur. Il avait pu parler à son frère et cela avait viré à la dispute, surtout quand Mickael avait mentionné Sam

 Flashback

Mickael : Dis donc frérot, ta gonzesse, c’est un sacré petit lot, tu as toujours eu le chic pour te dégoter des bombes

Jack : Un peu de respect si tu ne veux pas mon poing dans la figure

Mickael : Ne joue pas les innocents, je te connais Jack…Celle là est géniale, une beauté froide, un caractère trempé, un corps somptueux, dis-moi au lit c’est comment ?

Jack : La ferme !

Mickael : Je suis sur que c’est un volcan. En plus elle a la peau si douce dit il avec un sourire mauvais

Jack : Qu’est ce que tu veux dire ?

Mickael : Tu le sais très bien, elle est venue ici, j’ai pu l’approcher, la caresser

Jack : Si tu l’avais touché, elle t’aurait brisé

Mickael : Oh mais j’ai eu quelques problèmes avec mes doigts mais ça en valait la peine. Si tu ne me crois pas vérifie, après son passage, je suis allé à l’infirmerie

 Fin du flashback

Jack était furieux, non seulement l’avocat avait essayé de lui faire dire n’importe quoi pour discréditer Anna mais en plus savoir que Mickael avait posé la main sur Sam le rendait malade. Sam ne lui avait rien dit et ça l’exaspérait encore davantage, imaginer ce qui avait pu se passer le faisait devenir fou. Jack arriva donc chez lui dans cet état d’esprit, en colère. Quand il pénétra dans sa maison, il sentit tout d’abord l’odeur de propre, ensuite celle d’un gâteau que Sam avait dû faire. Pendant une seconde il se sentit apaisé puis il vit Sam accroupie dans le salon, il s’approcha, et sentit la fureur gronder en voyant le moulage de son fils au sol.

Sam se releva embarrassée.

Sam : Bonsoir, écoutez…

Jack (la coupant) : Qu’est ce que vous avez encore fait ?

Sam : C’est un accident, j’étais

Jack : Un accident ? Vous vous foutez de moi, vous savez ce que ça représente pour moi… De quoi vous êtes vous encore mêlée, il a encore fallu que vous vous occupiez de ce qui ne vous regarde pas. Qu’est ce que vous n’avez pas compris (tapant du doigt sur le crane de Sam) il suffisait de surveiller Carla ! Mais non, il a fallu que vous en rajoutiez. Il est temps que vous compreniez que j’en ai assez Carter, je ne retrouve plus mes affaires, vous changez la disposition dans mes placards, vous jouez les nutritionnistes…fichez-moi la paix une bonne fois pour toute. Occupez-vous de votre vie et laissez nous tranquille, sortez, trouvez-vous un mec et essayez de le garder pour une fois, ayez votre propre vie au lieu de pourrir celle des autres.

Sam (blanche): Comment pouvez vous…

Jack (la coupant): Tout ce que vous touchez vous le brisez, je suis un grand garçon, je n’ai pas besoin de vous

Sam (tenant un morceau du plâtre) : C’est un accident

Jack (la saisissant pas le bras) : Comme à chaque fois que vous êtes dans les parages, vous détruisez tout. Occupez-vous de vos affaires et arrêtez de me gâcher la vie hurla t’il

Sam était pétrifiée, tant par la colère que par la douleur. Jack la tenait fermement par le bras, la secouant. Au moment où Sam se dégagea et se recula sèchement en le poussant, Jack qui voulait s’avancer vers elle sentit quelque chose contre ses jambes. Carla venait de lui bondir dessus en criant

Carla (suppliant) : Lui fait pas mal, s’il te plait, la tape pas implora t’elle en larme

Jack (surpris): Je ne vais pas

Carla : Menteur ! Papa disait pareil, et il continuait à faire mal à maman, arrête laisse Sam tranquille dit elle en se précipitant dans les jambes de Sam

Jack : Jamais, je

Carla : C’est ce qu’il a dit et après il l’a frappé…(secouée par les pleurs) maman est tombée, il y avait du sang partout… Elle bougeait plus. Ne fait pas ça, c’est moi qui ai cassé le plâtre de Charly, Sam m’avait dit de pas toucher sanglota l’enfant

Jack ne savait plus quoi dire ou faire, il ignorait que Carla était présente lors de la mort de sa mère, il était debout incapable de faire un geste, comprenant aussi qu’il avait eu un comportement irrationnel envers Sam.

C’est elle qui reprit son sang froid, elle se baissa à la hauteur de l’enfant et la força à la regarder.

Sam : Calme-toi ma puce, ça va aller. Ton oncle est en colère et triste mais jamais il ne me frappera, tu me crois ?

Carla : Je sais pas

Sam : Tu sais très bien qu’il est gentil, qu’il t’aime beaucoup, jamais il ne me fera de mal PHYSIQUEMENT insista t’elle

Carla : J’ai eu peur

Sam (la serrant contre elle) : Je comprends, rassure-toi. Va l’embrasser et demande-lui pardon pour la casse, il ne t’en veut pas. Vas-y

Carla s’approcha en hésitant de Jack, puis finalement se colla à lui en lui demandant pardon, Jack se baissa et s’excusa aussi.

Sam : Vous devriez aller la mettre coucher et discuter tous les deux

Jack : J’y vais

Carla : Pardon Sam d’avoir désobéi

Sam : C’est oublié. Rappelle-toi que je t’aime ma chérie.

Jack monta sa nièce et parla un peu avec elle, la rassurant, la prévenant qu’il allait se faire pardonner par Sam, regrettant de lui avoir fait peur, que jamais il ne cognerait sur Sam ou une autre femme…

Quand il redescendit une demi-heure plus tard, Sam était dos à lui en train de regarder par la fenêtre. Il ne savait pas quoi dire, honteux de son comportement.

Jack : Elle s’est endormie

Sam (se retournant) : Tant mieux

Jack : Je ne savais pas qu’elle avait assisté au meurtre de sa mère

Sam : Moi non plus

Jack : Je suis désolé Carter

Sam : Moi aussi dit elle en mettant un objet dans la main de l’homme

Puis elle prit sa veste et sortit de la maison. Jack ouvrit la main et y vit la clé de sa maison qu’elle venait de lui rendre. Il sentit son cœur de serrer, cette clé était symbolique pour lui, quand il lui avait donné, c’était sous évocation du côté pratique mais c’était aussi pour qu’elle comprenne qu’elle était chez elle. C’est à cet instant qu’il comprit que Sam savait que c’était un symbole important, en lui rendant, elle lui signifiait qu’elle sortait de sa vie.

Il couru à sa suite.

Jack : Sam attendez !!!cria t’il dans la rue

Peine perdue, elle ne s’était même pas retournée et était montée en voiture démarrant sans attendre.

 Il voulut la suivre pour lui parler mais il ne pouvait pas laisser Carla seule, il se résigna, après tout elle avait sans doute besoin de se calmer aussi. Il rentra dans la maison et s’effondra dans le canapé en passant une main sur le visage. Sur la table basse était posé le moulage, Sam l’avait recollé, bien sur on voyait la fissure mais il était entier. Jack attrapa le téléphone et composa le numéro de Sam.

Jack : Sam ? Je suis désolé, s’il vous plait rappelez-moi dès que vous êtes rentrée.

Dans sa voiture Sam essayait encore de se contenir, ne voulant pas craquer avant d’être chez elle. Jack lui avait dit des choses dures, il l’avait vraiment blessée. Elle comprenait qu’il puisse être en colère mais tous les reproches qui lui avait fait était réels et cela ne datait pas d’aujourd’hui. Sentant son corps trembler et ses yeux s’embuer, elle s’arrêta dans une rue, le temps de retrouver un peu son calme. La voiture stoppée, Sam la tête appuyée contre le volant ne réussit plus à se maîtriser et éclata en sanglots.

Elle voulait être forte mais alors qu’elle pensait s’apaiser, les pleurs redoublèrent, alors elle attendit, le visage enfoui dans ses bras. C’est à ce moment là qu’elle entendit un bruit contre sa vitre, sursautant, elle releva la tête pour voir un homme la regarder. Par réflexe, elle ferma immédiatement sa porte. L’étranger lui fit alors un signe de main voulant la rassurer puis plaqua contre la vitre un insigne de Police.

 S’essuyant les yeux, elle attrapa ses papiers, coupa son moteur et ouvrit son carreau.

Sam : Bonsoir

Homme (inquiet): Bonsoir, vous allez bien ?

Sam : Oui, j’avais besoin de m’arrêter quelques minutes, tenez mes papiers

Homme : Non, je ne suis pas en service, je vous ai vu en sortant de chez moi, j’ai cru que vous aviez un malaise alors je suis venu vérifier, si je vous ai fait voir ma plaque c’est pour vous rassurer.

Sam : Oh, je comprends merci, je vais bien

Homme :Voulez que j’appelle quelqu’un pour vous ramener ?

Sam : Non, je n’habite pas très loin

Homme : D’accord, faites attention à vous. Au revoir (s’éloignant puis revenant sur ses pas) Dites, j’allais boire un verre, ça vous tente ?

Sam : Vous m’invitez… à boire en plus demanda t’elle surprise

Homme : C’est à 100 mètres pas besoin de voiture…Laissez tomber, vous avez raison on ne se connaît pas, je ne sais pas pourquoi je vous ai proposé ça. Bye dit il en partant

L’homme secoua la tête se demandant ce qui lui avait pris d’inviter une parfaite inconnue. Quand en sortant de chez lui, il avait vu le véhicule arrêté et la conductrice la tête sur le volant, il ne s’attendait pas à tomber sur une jeune femme comme elle. Malgré son visage ravagé par les larmes, il la trouva belle avec un regard d’un bleu magnifique. Il se traita d’idiot et se dit qu’il avait dû lui faire peur.

Sam soupira en regardant le policier s’éloigner, elle remit le moteur en route et prit une inspiration mais ses mains tremblaient toujours. Sans réfléchir, elle coupa le contact attrapa son sac et sorti de sa voiture, elle ferma les portes et  pressa le pas pour rattraper l’homme.

Sam : Attendez…cria t’elle

Homme (se retournant) : Vous avez changé d’avis ?

Sam : Vous avez raison, j’ai besoin de me détendre

Homme : Suivez-moi alors et ne craignez rien nous allons dans un endroit public, le Riverside

Sam (grimaçant): Oh, bar à flics

Homme (souriant): Vous connaissez?

Sam : De réputation mais je n’y ai jamais mit les pieds

Homme : Des problèmes avec les autorités plaisanta t’il

Sam : Non pas du tout. Dites-moi ça vous arrive souvent d’inviter une femme de cette façon inspecteur Nicolas Macafferty

Nick : Vous connaissez mon nom ?

Sam : Je vous signale que vous avez collé votre plaque sur ma vitre

Nick : C’est vrai (ouvrant la porte du bar) Entrez

Homme : Hey, Nick on parlait de toi justement (voyant Sam) Oh mais tu es en charmante compagnie dit il étonné

Nick : Toi pas par contre rit t’il en montrant un de leur collègue

Homme 2 : Mademoiselle, enchanté, dites moi ce que vous faites avec cet idiot ?

Sam : Ce que je ne fais pas avec vous dit elle  avec un sourire malicieux

Nick : Arrêtez de l’ennuyer,(à Sam) Venez on va s’asseoir la bas

Le bar était assez chaleureux et fréquenté que par des policiers quasiment, Sam connaissait de réputation Peter lui en ayant déjà parlé. L’humeur de l’endroit était sympathique, il y avait billards, flippers et autres jeux puis dans le fond une petite piste ou dansaient quelques personnes. Sam détailla plus l’homme qui l’avait invité. Environ 38 ans, 1m85, carrure athlétique, les cheveux noirs coiffés style « pétard », des yeux verts. Physiquement très plaisant.

Il lui fit voir un box où ils prirent place.

Nick : Excusez les, ils sont un peu lourds par moment mais très gentils

Sam : Je n’en doute pas.

Nick : Au fait, je ne sais toujours pas comment vous vous appelez.

Sam : Samantha
Nick : Juste Samantha ?

Sam: Vous êtes officier de police, vous avez dû voir ma plaque d’immatriculation, demain vous saurez le reste.

Nick (souriant): C’est possible. Alors Samantha, vous acceptez souvent de suivre des inconnus ?

Sam : D’après vous ?

Nick : Je ne pense pas. Quel est l’idiot qui vous a mit dans cet état ?

Sam : Qui vous dit que c’est un homme ?

Nick : Quand une femme pleure en général c’est à cause d’un homme, surtout ce genre de sanglots

Sam : Je n’ai pas très envie d’en parler

Serveuse : Je vous sers quoi ?

Nick : Une bière, Samantha ?demanda t’il en donnant de l’argent à la serveuse

Sam : Un cola light merci

Serveuse : Je vous amène ça de suite

Nick : Un soda, je pensais que vous auriez aimé quelques chose de plus fort

Sam : Vaut mieux pas, sinon je risquerais de ne plus m’arrêter

Nick : C’est plus sage alors. Vous faites quoi dans la vie ? (la voyant grimacer) Pas envie d’en parler non plus, c’est pas facile avec vous, vous en savez plus sur moi que moi sur vous

Sam : Devinez

Nick : je sais pas, ce n’est pas évident

Sam : Alors moi je commence. Vous êtes inspecteur de Police, apprécié apparemment, plutôt sympa. Vous êtes célibataire, sûrement divorcé. Et vous êtes fan des Giants

Nick : Impressionnant, qui vous dit que je suis célibataire ?

Sam : Simple, vu l’heure tardive à laquelle vous sortez prendre un verre, il n’y a pas de femme qui vous attend. De plus à votre annulaire gauche il reste la marque d’une alliance que vous avait dû porter…sans oublier le préservatif dans le portefeuille et l’étonnement de vos amis à vous voir accompagnés, ce qui doit vouloir dire que vous amenez rarement des femmes ici

Nick : Waouhhh, vous êtes très observatrice. Cependant, je ne suis pas divorcé mais veuf

Sam : Pardon

Nick : Vous ne saviez pas et puis si Jenny était encore vivante nous serions divorcés aujourd’hui.

Sam : C’est jamais facile de perdre une personne que l’on aime

Nick : Jenny est morte il y a 9 mois dans un accident de voiture, je crois que je me sens coupable de ça

Sam : Pourquoi vous conduisiez ?

Nick : Non, j’étais même pas là, ce soir là je suis rentré et on s’est disputé, je venais de lui donner des papiers pour le divorce, Jenny m’avait plusieurs fois menacé de divorcer mais je crois maintenant qu’elle espérait plus me faire peur. Moi, je savais que c’était la seule solution nous nous faisions souffrir et puis je crois que je ne l’aimais plus, j’avais juste une grande tendresse pour elle. Bref, elle a prit la voiture et elle est partie en pleurant, elle a perdu le contrôle du véhicule et a percuté un arbre, elle est morte sur le coup

Sam : Je suis vraiment désolée. Je comprends pourquoi vous m’avez invité, vous ne vouliez pas que je reprenne le volant parce que…

Nick (la coupant): Parce que ma femme était dans un état semblable et que cela l’a tué.

Sam : Vous n’avez pas de reproches à vous faire, ce n’est pas de votre faute

Nick (changeant de sujet): J’ai trouvé vous devez être psy, parce que je suis en train de vous raconter ma vie sans vous connaître et que vous devinez les gens

Sam : c’est parce qu’il est plus facile de parler à des inconnus

Nick : J’ai raison ou pas ?

Sam : Vous verrez bien

Ils discutèrent longtemps, Sam tentait d’oublier tout et Nick l’amusait, il était gentil et attentif. Alors que dans le bar il ne restait presque plus personne, Nick invita Sam à danser, elle le suivit sur la piste. Ils se tenaient à une distante amicale continuant de bavarder de tout et de rien puis sans aucune raison apparente Sam sentit de nouveau l’envie de pleurer, il la rapprocha d’elle, la voyant triste et Sam combla le vide entre eux posant la tête sur son épaule pour pleurer. Il la serra un peu plus fort pour la réconforter

Nick (lui caressant les cheveux) : C’est un idiot

Sam se laissait aller, ne pas connaître cet homme, lui permettait d’être elle-même sans avoir besoin de tout contrôler, en plus elle l’appréciait. Elle se recula un peu et lui fit un maigre sourire auquel il répondit. A la surprise de l’inspecteur, Sam l’embrassa, il se laissa faire. Puis Sam l’embrassa plus passionnément.

Nick (reculant): Non, vous ne devriez pas, ce n’est pas votre genre

Sam (surprise): De quoi parlez-vous ?

Nick : D’une aventure d’un soir je parle

Sam : Vous m’accordez trop de sagesse, et puis si j’en ai envie ?

Nick : Vous le regretteriez, vous êtes triste c’est tout

Sam : Je sais mais je n’ai pas envie d’être seule cette nuit, si ce n’est pas vous…

Nick : Je ne vais pas dire que cela ne me tente pas mais, je vous aime bien, nous pourrions être amis et j’ai pas envie de profiter de la situation

Sam : Vous ne profitez de rien, (reposant la tête sur son épaule) : emmenez-moi ailleurs, j’ai besoin de me sentir vivante.

Il la regarda, si fragile, si perdue, non il ne voulait pas lui faire ça pourtant quand elle l’embrassa de nouveau, d’un baiser si sensuel, il ne résista plus. Il lui prit la main, récupéra leurs affaires et l’emmena chez lui.

Il ne vivait pas très loin, juste à l’endroit où Sam avait laissé sa voiture. Une fois devant sa maison il lui suggéra encore de rentrer chez elle mais Sam refusa, il la fit donc rentrer, lui proposant un verre, elle ne l’écouta pas et s’approcha de lui dans une démarche féline, à cet instant, il ne réfléchissait plus, il avança et l’embrassa avidement.

 Lendemain

Sam s’éveilla doucement, en ouvrant les yeux, elle vit le regard vert et perçant de Nick la sonder.

Nick : Bonjour

Sam : Bonjour, il est quelle heure ?

Nick : Presque 8h

Sam (surprise): C’est vrai, je ne pensais pas dormir si tard

Nick : Tu croyais que j’allais te mettre dehors après avoir fait l’amour avec toi ?

Sam : Oui

Nick (souriant): Et bien non, tu as dit que tu voulais ne pas être seule cette nuit, je t ‘ai gardé.

Sam : Merci

Nick (lui caressant le bras) : C’est lui t’a fait ça demanda t’il inquiet en frôlant l’hématome de son bras

Sam : Ce n’est pas ce que tu crois, je n’ai pas un petit ami ou un mari violent. dit elle en se souvenant que le bleu était quand même dû à JAck

Nick : Je préfère mais si c’est le cas je peux faire quelques chose

Sam : Il n’y a rien à craindre et encore merci d’être là

Nick : C’est normal, par contre il va falloir que j’y aille, je dois aller travailler

Sam : Je comprends moi aussi, je te laisse

Nick : Attends, je m’en vais tout de suite, je prendrais ma douche au boulot, prend ton temps tu n’auras qu’à claquer la porte en partant

Sam (souriant): Je pourrais être une voleuse

Nick : J’ai ta plaque d’immatriculation, n’oublie pas. Dit il en se levant et s’habillant

Sam : Merci, c’est gentil

Nick : On va se revoir?

Sam : Je ne sais pas, j’ai pas envie d’une relation suivie

Nick : Moi non plus, mais j’aime discuter avec toi. On peut se voir en tant qu’amis

Sam : On verra

Nick : Je te laisse mon numéro et rassure toi je ne vais pas te demander en mariage.(Hésitant) Samantha, fais attention à toi. Je ne sais pas si tu as l’intention de faire beaucoup de rencontre d’un soir et ça ne me regarde pas mais soit prudente, il y a des malades. Ne les amènes jamais chez toi et évite d’aller chez eux, un endroit neutre est préférable

Sam : Ne t’en fais pas, je sais me défendre mais merci de t’inquiéter

Nick : A bientôt et n’hésite pas à m’appeler si tu as besoin d’une oreille attentive dit il en l’embrassant sur le front

Sam : Promis.

Une fois qu’il fut parti, Sam ne s’attarda pas elle devait être à la Base dans la demi-heure. Elle se leva ramassa ses vêtements éparpillés sur le sol s’habilla et quitta la maison.

Elle alla directement à la Base, la première chose qu’elle fit, fut de prendre une bonne douche puis elle alla au mess pour déjeuner. Avant de pénétrer dans la cantine elle prit une grande inspiration, d’habitude Jack était là à cette heure, elle savait que le voir allait être dur car si pendant quelques heures elle s’était étourdie, tout continuait. Elle entra et prit un plateau, Jack n’était pas là, à vrai dire, il n’y avait que peu de monde, elle s’installa alors seule à une table. Dix minutes plus tard Daniel et Teal’c arrivaient.

Daniel : Bonjour Sam
Teal’c : Major Carter

Sam: Salut les gars

Daniel : Vous avez une petite mine aujourd’hui

Sam : Un peu de fatigue, rien de bien grave

Teal’c : Comment s’est passé ce week end avec Carla ?

Sam : Très bien et vous qu’avez vous fait ?

Daniel : Je suis allé voir un ami

Teal’c : Et moi voir Rya’c, il vous salut

Sam : Personne n’a vu Cassy ?

Daniel : Elle est arrivée vers 7h, elle a passé le week end avec Andrew je crois

Sam : Ils sont mignons tous les deux

Daniel : Au fait, vous avez vu Jack, il n’est pas encore arrivé ?

Sam : Non ! Je vous laisse messieurs j’ai du travail

Sam s’éloigna rapidement, elle n’avait pas envie d’évoquer le sujet « Jack ».

 Labo de Sam

Une fois arrivée, elle se mit à respirer lentement, il fallait qu’elle garde le contrôle. Elle regarda sa paillasse se disant que de travailler lui occuperait l’esprit.

Une heure plus tard environ sa porte s’ouvrit timidement, Sam ne bougea pas se concentrant sur son réacteur un peu plus, elle savait que c’était Jack et ne se sentait pas prête à l’affronter.

Jack voyant qu’elle ne relevait pas la tête, frappa à la porte. Sam soupira et se redressa le visage fermé et froid. D’une attitude très militaire elle se mit au garde à vous le regard dur. Jack en fut surprit et blessé, elle ne se mettait jamais au garde à vous devant lui, du moins en dehors du contexte cérémonieux. Il lui fit un signe pour qu’elle se mette au repos et s’approcha.

Jack (d’une voix douce) : Bonjour Carter

Sam : Bonjour Colonel O’Neill, que puis-je faire pour vous ?

Jack : S’il vous plait, je voudrais juste vous parler Sam

Jack en utilisant son prénom voulait l’apaiser ce fut le contraire, il la vit se raidir et faire un pas en arrière à peine visible. Sam avait envie de lui mettre la main en pleine figure de lui cracher sa colère au visage mais elle n’en fit rien sachant que si elle faisait ça, il gagnait encore et qu’en un instant il pouvait tourner ça à son avantage. Elle serra les dents et d’une voix que Jack n’avait jamais perçue aussi glaciale elle lui répondit.

Sam : Colonel O’Neill, dans l’armée on appelle les gens par leur grade et non par leur prénom, appelez-moi Major s’il vous plait.

Jack : Très bien Major, mais ce que j’ai à vous dire est personnel.

Sam : Dans ce cas je me dois de vous rappeler que vous êtes mon supérieur, si toutefois et je dis bien toutefois il y a eu autre chose que des rapports professionnels entre nous, c’est terminé. Aussi toutes conversations ne concernant pas notre travail ne m’intéressent pas Monsieur.

Jack : Carter, s’il vous plait je suis désolé, c’est ça que vous voulez entendre et bien je le suis, croyez-moi, jamais je n’ai voulu…

Sam (le coupant) : Vous avez était très clair Colonel. Vous êtes mon supérieur et je suis votre second point à la ligne

Jack : Et Carla ?

Sam : Elle peut me voir quand elle le désire, je serais toujours là pour elle. Si vous autorisez que je la voie de temps en temps bien sur

Jack : Vous êtes sa tutrice. Sam, j’avais tort, si vous

Sam (froide): J’ai du travail Colonel

Jack (se résignant): Très bien, à plus tard Major

Jack s’en alla déçu. Jamais il n’avait Sam aussi froide et intransigeante, il savait que c’était de sa faute et décida de laisser un peu de temps passer pour la colère de la femme disparaisse.

Sam se laissa choir sur sa chaise, elle avait mal, bien sur elle aurait pu l’écouter, il se serait excusé et elle aurait accepté. Mais cette fois elle refusait, il lui avait fait trop de mal et elle ne voulait pas reprendre là où ils en étaient avant la dispute. Hors de question, c’était trop facile, il la blesse, s’excuse, elle cède et c’est reparti jusqu'à la prochaine. Et bien non, cette fois c’était bel et bien fini. Il n’y avait rien entre eux, et il n’y aurait jamais rien. Elle l’aimait certes mais ce n’était pas réciproque, oui il la désirait mais comme un fantasme rien de plus. Elle ne se laisserait plus prendre, cela allait être difficile mais il fallait qu’elle l’oubli. Sa meilleure arme rester avec lui en équipe, le voir chaque jour et réussir à rester distante, petit à petit elle cesserait d’avoir le cœur qui s’emballe près de lui. Partir n’arrangerait rien au contraire, il fallait vaincre le mal par le mal !

Personne ne vit Sam sortir de son labo de la journée, elle préférait rester seule. Cependant en fin d’après midi un soldat ramenait Carla. Celle ci se précipita directement dans le labo de Sam.

Carla (entrant) : Sam cria t’elle en se jetant sur elle

Sam : Bonjour ma puce

Carla : Tu vas bien ?

Sam : Oui et toi ?

Carla : Fatiguée. Jack était content que t’es réparé le moulage de Charly, il te l’a dit ?

Sam : Non

Carla (baissant la tête): Excuse-moi, c’est de ma faute si vous vous êtes disputés, je voulais pas. Tu aurais dû lui dire que c’était moi

Sam (lui relevant le menton): Ca ne servait à rien. Oubli, c’est fini

Carla : Ce soir on pourra faire un gâteau au chocolat, tu sais le préféré de Jack, c’est pour que je lui demande pardon

Sam (la mettant sur le bureau): Assieds-toi là, ce soir je ne viendrais pas chez ton oncle

Carla : T’as du travail ?

Sam : Ce n’est pas ça. Tu sais que je t’adore et que si tu as besoin de moi je suis toujours là mais il est préférable que je n’aille plus chez le Colonel

Carla : Pourquoi vous vous êtes pas réconciliés ?

Sam : C’est plus compliqué. On se verra toujours mais moins

Carla (baissant la tête): C’est de ma faute

Sam : Non, ton oncle était sûrement déjà en colère contre moi avant, c’est juste qu’il a choisi ce moment là pour me dire ce qu’il pensait.

Carla : Toi aussi tu lui en veux

Sam : Je ne vais te mentir, oui je lui en veux. Ca n’empêchera pas que l’on se verra, quand tu seras avec Cassy Daniel ou Teal’c

Carla : Mais tu veux plus voir Jack

Sam : Pas en dehors de la Base

Carla : D’accord, je pourrais t’appeler ?

Sam : Quand tu veux dit elle les larmes aux yeux

Carla : Il a était méchant, je le déteste dit elle en pleurant

Sam : Il ne faut pas dire ça. dit elle en prenant la petite des ses bras

Quand Carla sortit du bureau de Sam elle fila directement dans celui de Daniel en pleurs. L’archéologue tenta de la consoler avec l’aide de Teal’c mais c’était difficile, ils apprirent juste que Sam et Jack s’étaient disputés et que Jack, selon la petite fille, avait était très méchants.

Une fois Carla partie, ils allèrent voir Jack et le coincèrent dans les vestiaires

Daniel : Alors Jack vous allez bien ?

Jack : Euh oui pourquoi êtes vous là tous les 2 avec cette tête ?

Teal’c : Nous venons de discuter avec Carla

Jack : Elle vous a encore embêté ?

Daniel : Non, elle pleurait parce que Sam lui a dit qu’elles se verraient moins qu’avant

Jack : Oh !

Daniel : Oui oh ! Qu’est ce qu’il s’est passé avec Sam ?

Jack : …

Daniel : Que lui avait vous dit ?

Jack : Vous le savez très bien

Teal’c : Carla nous a simplement dits que vous vous étiez disputés et que vous avez été méchant avec le Major

Jack : Je sais, j’en suis désolé

Daniel : Allez parler avec elle alors

Jack : Elle ne veut pas me voir et refuse de m’écouter

Daniel : Qu’est ce que vous lui avez dit pour qu’elle en soit là, Sam est toujours prête à pardonner

Jack : Pas cette fois, je suis allé trop loin

Teal’c : C’est à dire

Jack soupira, il savait que c’est deux amis ne le lâcheraient pas, en plus il voulait leur avis peut être sauraient t’ils comment il devait agir avec Sam. Il raconta tout, la dispute et son pourquoi et tout ce qui lui avait reproché mot pour mot, s’en souvenant sans difficultés tout comme il garderait toujours le souvenir du visage de Sam se décomposant petit à petit.

Daniel (criant) : Espèce d’imbécile !!!

Jack : Ca va Daniel, calmez-vous !

Daniel : Qu’elle se trouve un mec et qu’elle essai de le garder, vous êtes vraiment minable Jack

Teal’c : Je ne comprends pas votre attitude O’Neill

Jack : Moi non plus, j’ai dit ça comme ça

Daniel (imitant Jack): J’ai dit ça comme ça. Non mais je rêve, vous savez pourquoi Sam n’est pas la femme de Peter à cet instant ?

Jack : J’en sais rien moi pourquoi il l’a quitté cet imbécile

Teal’c : C’est le Major qui a rompu

Jack (étonné): Je ne savais pas

Daniel : Tout comme vous ignoriez qu’elle l’a mis dehors parce qu’il ne voulait pas de Carla. Peter lui a demandé de choisir, et elle l’a fait en le mettant à la porte.

Jack : J’ai vraiment été en dessous de tout

Daniel : Sam a pendant plusieurs mois fait beaucoup pour Carla et vous alors qu’on lui disait que jamais vous ne reviendriez. Et vous vous la traitez comme la dernière des dernières. Vous aviez raison Teal’c, Sam allait en souffrir tôt ou tard

Jack : Qu’est ce que vous voulez dire ?

Teal’c : Je savais que ça allait finir comme ça, cela fait trop longtemps que les non dits entre vous existent. Le rapprochement opéré depuis votre retour à encore alourdi la chose, vous êtes incapable d’en parler tous les 2 alors que vous auriez dû le faire. L’histoire avec Carole n’a pas amélioré les choses non plus

Jack : Je ne sais plus quoi faire. Elle serait plus heureuse sans moi

Daniel (soupirant): Si seulement c’était vrai. Laisser lui un peu de temps et trouvez le bon moment pour lui parler nous vous aiderons.

Daniel tenta de discuter avec Sam mais celle ci refusa d’en entendre plus. Ils la laissèrent donc tranquille pour le moment. Les quelques jours suivants furent éprouvants, SG1 avait fait une mission dans une ambiance lourde. Pourtant on ne pouvait rien reprocher, Sam suivait les ordres de Jack au pied de la lettre, lui répondait calmement et restait très professionnelles, trop en fait ce qui navrait ses coéquipiers.

Pour Sam s’était autre chose jouer les indifférentes toute la journée n’était pas chose facile, elle avait beau se secouer, elle déprimait un peu.

C’est pourquoi un soir elle alla au Riverside, espérant trouver Nick.

Sam entra dans le bar, plusieurs hommes levèrent la tête pour voir la nouvelle arrivante, certains la trouvant à leurs goûts la détaillèrent davantage. Il y avait très peu de femmes et Sam n’était pas de celles qu’on ne remarque pas, en plus, elle avait revêtue une jupe noir au dessus des genoux, un petit haut bleu près du corps et une veste de cuir. Ignorant les regards, elle défit son écharpe et parcouru des yeux la salle, elle sourit, Nick était là, il lui souriait en s’approchant.

Nick : Messieurs si vous vous concentriez sur vos verres (à Sam) Major Samantha Carter, je ne pensais pas te revoir.

Sam : J’en étais pas sûre moi-même inspecteur

Nick : Allais viens t’asseoir.

Sam : Alors déçu de ce que tu as découvert sur moi ?

Nick (souriant): Surpris, pas déçu. Jamais j’ai pensé que tu étais militaire doublée d’une grande scientifique. Je comprends mieux

Sam : Tu comprends mieux quoi ?

Nick : Ta force physique, je dois dire que je l’ai ressenti l’autre nuit, particulièrement dans tes jambes lui dit il pour la taquiner

Sam (rougissant) : Très drôle

Nick : Dis-moi Samantha ça va mieux ?

Sam : Mes amis m’appelle Sam.

Nick : Ok, Sam. C’est pas encore la forme n’est ce pas? Tu ne t’es pas réconcilier avec ton petit ami ou tu t’en veux de l’avoir trompé ?

Sam : Il n’est pas mon petit ami ne l’a jamais été et ne le sera jamais.

Nick :Il doit être important si tu t’es mis dans cet état

Sam : Il l’est malheureusement, il me faut du temps pour passer à autre chose et le voir tous les jours n’est pas forcément évident

Nick : Donc tu travailles avec lui ? Depuis longtemps ?

Sam : Huit ans mais c’est très  compliqué

Nick : Je m’en doute, je présume que comme chez nous vous avez une loi qui interdit les relations entre officiers

Sam : En effet mais il n’y a pas que ça. Nous étions très proches quand même malgré qu’il ne se soit jamais rien passé entre nous.

Nick : Je suis désolé pour toi, ça s’arrangera peut être.

Sam : Parle-moi d’autre chose, qu’as-tu fais cette semaine à part répondre aux avances d’une inconnue

Ils bavardèrent un long moment puis Sam rentra sagement chez elle, avoir pu discuter avec quelqu’un extérieur à tout lui avait fait du bien.

Les jours passaient, Sam sortait tous les soirs ce qui ne passait pas inaperçu. Jack lui était de plus en plus fatigué, il devait admettre qu’il n’avait pas l’organisation de Sam, il était totalement dépassé.

 Mess

Sam arriva et vit Daniel et Cassy en pleine discussion, ces deux derniers parlaient d’elle depuis un moment s’inquiétant  de ce qu’elle pouvait faire le soir.

Sam : Salut

Cassy : Bonjour Sam

Daniel : Vous allez bien ?

Sam : Je suis en pleine forme.

Cassy : Je suis allée chercher Carla hier chez Jack nous sommes allées à la patinoire

Sam : C’est bien, comment va t’elle ?

Cassy : Tu lui manques

Sam :La prochaine fois appelle moi je vous rejoindrais la bas

Cassy : Tu verrais la maison de Jack, c’est d’un désordre, quand je suis arrivée, il repassait des vêtements de Carla, tout le dessin d’un t-shirt collait au fer à repasser.

Daniel (riant): On sait tous que Jack n’est pas une fée du logis

Cassy : Et puis il a une profusion de surgelés, Carla dit que ta cuisine lui manque

Sam (agacée): Vous ne pouvez pas parler d’autre chose

Daniel : D’accord, vous sortez beaucoup en ce moment

Sam : C’est un crime ?

Daniel : Non, je me demande si vous avez rencontré quelqu’un

Sam : Non, je m’amuse Daniel,

Cassy : Je t’ai appelé une nuit cette semaine, tu étais absente

Sam : Et alors, j’ai passé l’âge de la permission de minuit

Daniel : Sam, c’est juste que

Sam : Vous voulez savoir quoi ?

Cassy : Si tu change de lit tous les soirs ? dit elle avec aplomb

Sam (s’énervant): De quoi je me mêle, je n’ai pas de conseils à recevoir d’une gamine

Daniel : Vous trouvez que c’est raisonnable de faire ça ?

Sam : Alors parce que je suis une femme, je n’ai pas le droit de voir qui je veux. Rassurez-vous, j’en change pas tous les soirs, je m’accorde du repos les jours impairs dit elle en se levant furieuse

Cassy (la regardant partir) : Je crois qu’on l’a mise en colère

Daniel : Ouais

Cassy : Tu crois qu’elle, enfin tu vois

Daniel : Je sais pas, il y a probablement un peu de vrai la dedans.

Daniel releva la tête et vit Jack, il était là assis derrière et personne ne l’avait vu. Jack était resté discret, écoutant la conversation apprenant de cette façon les sorties de Sam. La douleur qu’il avait ressentie l’avait  assommé, il était incapable de bouger.

Cassy alla vers lui, lui mit la main sur l’épaule.

Cassy : Elle a juste voulu nous choquer Jack

Il se leva et s’en alla sans un mot. Oui elle avait du vouloir les choquer mais il se souvenait aussi que Sam lui avait fait comprendre une fois, qu’elle avait déjà eu ce genre d’aventure d’une nuit. Il se dirigea directement en salle de sport se défouler.

Sam retourna dans son labo furieuse que Daniel et Cassy lui fassent une leçon de moral. Oui elle sortait tous les soirs, oui elle rencontrait des hommes mais si elle avait été honnête, elle leur aurait dit qu’il n’y en avait qu’un qui partageait son lit parfois. Nick, elle repensa à lui. Leur histoire était étrange mais rassurante. Ils se voyaient très souvent, elle allait le voir, parfois ils discutaient simplement parfois elle passait la nuit avec lui quand elle se sentait seule.

Elle l’appréciait, c’était quelqu’un de très gentil, d’attentif, ils étaient amis. Bien sur il y a avait aussi une relation charnelle entre eux mais pas de sentiments amoureux. Juste un besoin de contacts physiques pour l’un comme pour l’autre à présent. Lui au début ne voulait pas profiter de Sam puis elle l’avait convaincu qu’elle ne regrettait rien. Alors aussi étrange que cela puisse paraître, ils étaient des amis mais ne niaient pas leur attirance physique. Chacun par sa présence aidait l’autre.

Jack avait quitté la Base de bonne heure ce jour là, il était rentré pour pouvoir être un peu seul, il avait un instant oublié que Carla était présente. Il l’adorait mais était totalement dépassé par toutes les obligations qu’il avait à présent. De plus sa nièce était devenue moins facile à vivre, lui reprochant souvent l’absence de Sam. Ils étaient souvent en conflit. Ce soir, elle râlait parce qu’il avait oublié que le lendemain c’était son tour d’emmener ses amies et elle au cours de danse. C’est le genre de choses qu’il oubliait, pourtant le calendrier était formel et l’arrangement avec les autres mamans clair. Il se disputait avec Carla quand on sonna à la porte.

Jack (ouvrant) : Oui, c’est pourquoi demanda t’il sèchement à la femme devant lui

Femme : Bonjour, vous êtes Jack O’Neill ?

Jack : Oui

Femme : Je suis Rosemary Sims, je viens pour le ménage et le repassage

Jack (surpris): Pardon, je comprends pas ?

Rose : J’ai reçu un appel me signifiant que je devais venir ici 2 fois par semaine pour votre ménage et repassage

Jack : Je ne suis pas au courant, il doit y avoir erreur

Carla (arrivant) : Rosy cria t’elle en se précipitant sur la femme

Rose (avec un grand sourire): Carla, je ne savais pas que tu habitais ici

Jack : Carla tu connais cette dame, c’est toi qui l’a appelé ?

Carla : Non, Rosy venait parfois chez Sam pour l’aider quand elle était blessée et qu’elle ne pouvait pas faire le ménage. Elle m’a gardé une fois ou deux

Jack : Je vois, entrez Madame et excusez-moi de l’accueil

Rose : Merci, dois-je comprendre que vous m’engagez ?

Jack (regardant sa maison) : Oui, vous pouvez constater que ce n’est pas du luxe

Rose (souriant) : Ne vous en faite pas, je vais tout arranger. Je viendrais comme convenu pour m’occuper de tout ça. Par contre, je ne fais pas la cuisine

Jack : Ca ira, vous m’aiderez beaucoup déjà.

Rose : Bien, je vais commencer alors. Au fait vous pouvez m’appeler Rose dit elle en souriant

La femme commença à tout ranger, Jack ne s’attendait pas à ça et devait avouer qu’il était content de bénéficier d’une aide.

Jack : Je me demande qui l’a fait venir, Cassy peut être

Carla : Je suis sûre que c’est Sam, il n’y a qu’elle qui l’a connaît. Elle a du vouloir t’aider encore une fois

Jack : Je la remercierais

Carla : Si elle accepte de te parler dit elle sèchement

Jack : T’as raison, attends, viens, je vais l’appeler, je lui laisserais un message, elle sera obligée de l’entendre.

Sam rentrait chez elle, en arrivant, elle fut surprise de voir Nick devant chez elle, s’était bien la première fois qu’il venait. Il était assis sur les marches, la tête cachée dans ses bras pliés sur ses genoux. Elle s’avança et lui passa une main dans les cheveux. Il la regarda et Sam vit de la détresse. Elle le prit par la main pour qu’il se lève et l’emmena à l’intérieur.

Nick (d’une voix morne): Je suis désolé d’être venue chez toi mais

Sam : Ca va, tu en as le droit, ce n’est pas à sens unique, si tu as besoin de parler je suis là. Viens t’asseoir et raconte

Nick : Jeff est mort

Sam : Ton coéquipier ?

Nick : Oui, il y a eu une fusillade, Jeff n’a pas eu le temps de réagir, il était en train de s’occuper d’une gamine de 15 ans qui était blessée quand il a reçu une balle.

Sam : Mon dieu, je suis vraiment désolée, je ne sais pas quoi te dire, je sais ce que tu ressens

Nick : On avait baissé la garde, quand la voiture a cessé de tirer on s’est précipité sur les blessés et on a pas vu la deuxième voiture arriver, ils ont recommencé à tirer sur nous. Jeff a été touché en plein visage.

Sam : Toi, tu n’as rien ?

Nick : Ce n’est pas important

Sam : Si bien sur que si, retire ta veste

Sam n’avait même pas remarqué qu’il portait une veste marquée Police sur lui. Quand elle lui retira, elle vit du sang sur sa chemise. Elle lui ôta délicatement, le gilet par balle l’avait protégé, il n’y avait qu’une éraflure au bras gauche. Elle alla chercher ce qu’il fallait et désinfecta la plaie.

Sam : Une balle a dû te frôler

Nick : J’aurais dû y rester

Sam : Ne dis pas n’importe quoi, tu crois que ton ami Jeff le voudrait. Crois moi je sais ce que l’on peut ressentir, la culpabilité et l’envie de tout casser mais ça ne sert qu’à nous faire mal davantage

Il ne répondit pas, Sam  le fit s’approcher d’elle et lui mit la tête sur ses genoux lui caressant les cheveux pour l’apaiser. Ils restèrent longtemps comme ça. Jamais elle ne l’avait vu si abattu, en général, c’était toujours elle qui allait le voir en période de déprime. Cela lui paraissait aussi étrange, elle connaissait que très peu d’hommes acceptant d’être réconfortés et montrant sa tristesse. Son père et Jack étant les premiers sur la liste, Sam n’était donc pas habituée à ça. Mais au lieu de la gêner, elle se sentait mieux, non elle n’était pas la cause de la froideur des hommes qui l’entouraient. C’est pendant qu’elle était sur le canapé, qu’elle entendit le téléphone puis le répondeur se mettre en route. C’était Jack.

Jack (par téléphone) : Bonsoir Major, je ne veux pas vous déranger, juste vous remercier pour Rose, c’est très gentil à vous. Bonne soirée à demain.

Nick releva la tête

Nick : Je devrais te laisser, tu as sans doute des choses plus intéressantes à faire.

Sam : Pas du tout, tu vas dîner avec moi.

Nick : Je n’ai pas très faim

Sam : On ne discute pas tu en as besoin. Après mangé, tu iras prendre une douche et tu me laisseras tes vêtements ils ont besoin d’être lavés

Nick se laissa dorloter. Sam lui proposa de dormir chez elle. Sam mit ses habits dans la machine puis dans le sèche linge. Elle lui avait donné un jeans et un t-shirt que Peter avait laissé.

Quand elle monta pour voir s’il n’avait besoin de rien, elle le trouva endormi sur son lit, une serviette lui enroulant la taille. Sam sourit, lui mit une couverture et s’absenta quelques minutes. Puis elle se glissa à ses côtés et éteignit la lumière. L’homme sentant sa présence,  passa un bras autour d’elle et chercha sa chaleur. Sam se blotti tout contre lui et s’endormit peu après

 Lendemain

Il était comme dans un brouillard, revenant peu à peu à la réalité, son meilleur ami était mort. Peu à peu les sensations revinrent, il sentait un corps chaud à ses côtés, ouvrant finalement les yeux avec peine, il vit de magnifiques yeux bleus le regarder, inquiet et doux ce regard le réconforta. D’ailleurs c’est pour cela qu’il était venu la voir, Sam cette fille qu’il ne connaissait pas il y a encore quelques semaines avait prit une grande importance dans sa vie. Elle était sa bouffée d’oxygène, celle qui pouvait, l’écouter, le comprendre sans jamais le juger. Il adorait cette femme, forte, fragile douce et belle. Oui il l’adorait mais n’était pas amoureux, il la désirait parfois comme à cet instant, mais il savait qu’il ne pourrait pas l’aimer. Elle était en quelque sorte une muse, une icône. Samantha était son amie, sa confidente. Il sourit devant la mine interrogatrice de la jeune femme. Puis s’approchant plus il l’embrassa, elle répondit à ce baiser appréciant apparemment elle aussi cette étreinte matinale, celle qui lui ferait tout oublier le temps d’une danse charnelle de leurs deux corps, juste pendant un moment de plaisir qui une fois disparu, les ferait redescendre dans la triste réalité.

Aucun mot n’avait encore étaient échangé, quand leurs corps se séparèrent, à la fois épuisés et consolés. Ils s’observèrent.

Nick (murmurant): Bonjour

Sam (pareil): Bonjour

Nick : Merci d’avoir été là cette nuit

Sam : C’est normal. dit elle pensive

Nick : Qu’est ce qu’il y a ?

Sam : C’est peut-être ça l’amour finalement

Nick (ne comprenant pas): Ca quoi ?

Sam : Ce que nous vivons, l’amitié, la présence pour l’autre, se donner l’un à l’autre

Nick : Non, c’est pas ça, c’est ce dont se contentent souvent les couples mais l’amour c’est pas ça, tu le sais.

Sam : Oui, mais c’est tellement plus simple, regarde-nous, nous nous entendons bien, intellectuellement, physiquement, nous ne nous faisons pas souffrir mutuellement…

Nick : C’est vrai notre amitié spéciale est ce dont nous avons besoin en ce moment. Mais le cœur qui s’emballe, les mains moites, le corps qui vibre en présence de l’être aimé est incomparable. Oui, ça fait souffrir mais, c’est ce qu’il y a de vrai, de beau, se contenter se sentir bien n’est pas une solution finale. Il faut, qu’il y ai la passion, dans tout, l’amour, la haine, la colère, tout doit être décuplé par les sentiments et ça, ça n’arrive que si l’on aime vraiment.

Sam : Il me manque, c’est débile, je fais tout pour m’éloigner de lui mais je n’arrête de penser à lui tout le temps et j’en ai assez, ça fait trop mal

Nick : Je sais. Tu devrais peut-être l’écouter, il ne t’a pas forcément menti quand il t’a dit qu’il était désolé, laisse-lui une chance

Sam : Oui, il était sûrement sincère mais je peux plus vivre comme ça, au gré de ses humeurs, il me fait me sentir vivante par un regard mais me détruit jour après jour depuis de trop nombreuses années. Cette fois, j’ai été plus que blessée, je ne peux même trouver de mot pour t’expliquer ce que j’ai ressenti. Il ne m’aime pas, pas plus qu’une amie il faut que je l’accepte et pour ça il faut que je le garde à distance, quand enfin, j’arriverais à le considérer uniquement comme un ami, alors je pourrais pardonner. Mais devoir encore me poser des questions à savoir si ce qu’il a dit, ce qu’il a fait n’a pas un sens caché me tue, cet espoir qu’il puisse m’aimer, je dois l’oublier.

Nick (lui caressant la joue): J’aimerai pouvoir claquer des doigts pour que tu sois heureuse

Sam : Merci. Je suis désolée, c’est toi qui as besoin de réconfort pas moi, mes soucis sont bien futiles

Nick : Ca me fait du bien de te parler de quoique ce soit. En venant ici, j’ai eu ce que je voulais, ta présence, ton réconfort.

Sam (se blottissant contre lui): Je serais toujours là pour t’écouter.

Nick : Moi aussi. dit il en la serrant contre lui, l’embrassant sur le front

Quelques heures plus tard, l’homme repartit pour aller travailler, Sam fit de même, le cœur plus léger d’avoir pu consoler un ami, de lui avoir était utile.

 Quelques jours plus tard

Les jours suivants avaient été rudes, SG1 avait passé du temps sur une autre planète et il y avait eu quelques problèmes, une attaque dont il avait réussi à sortir vainqueur mais aussi une dispute entre les membres de l’équipe.

Sam avait fait une réflexion à Jack et celui ci s’était emballé.

 Flasback

Après l’attaque, SG1 aidait les habitants à réparer leurs maisons. Une jeune femme semblait très intéressée par Jack et le suivait partout. Ils avaient disparu tous les deux une bonne heure. Sam cherchait son supérieur, pour avoir l’autorisation de demander des matériaux au SGC. Quand elle vit Jack revenir avec la jeune femme elle ne put s’empêcher une réflexion.

Sam (sèche): Ca fait une heure que je vous cherche

Jack (dur): Monsieur, ça fait une heure que je vous cherche monsieur !

Sam (haussant les épaules): Si vous le voulez Colonel, mais pendant que vous faisiez « connaissance », nous nous cherchions des solutions

Jack (s’énervant): Parlez-moi sur un autre ton Major. Et puis je n’ai aucun compte à vous rendre sur mes relations avec cette jeune femme

Sam (ironique) : Elle s’appelle Myriena, vous pourriez au moins avoir la décence de retenir

Jack (élevant la voix): Carter, je fais ce que je veux, je ne me mêle pas de vos sorties nocturnes moi alors fichez-moi la paix ça ne vous regarde pas

Sam (calme et tranchante): Oh mais que si ça me regarde. Vous êtes en mission Colonel O’Neill, ce genre de chose n’est pas admis. Mes sorties nocturnes comme vous les appelez sont en dehors de mes heures de services. Et moi je ne couche pas avec des extraterrestres mais avec des terriens. Kynthia ne vous a donc rien appris Colonel ?

Jack (criant): Ca suffit Major ou je vais finir par faire un rapport sur votre insubordination

Sam : Faites, je me verrais dans l’obligation de dire que mon supérieur ne peut pas garder les mains dans les poches pendant son travail

Jack (méchant): Elle au moins est moins froide que vous

Sam (avec un sourire froid): C’est peut-être que vous ne savez pas comment vous y prendre

Teal’c : Il suffit maintenant, vous vous donnez en spectacle ! aboya il d’une voix ferme

Les deux soldats se regardaient les yeux brillants de colère mais de honte aussi. Jack s’en voulait terriblement mais elle l’avait agacée au plus haut point.

Sam elle ne comprenait pas ce qui lui avait prit, pourquoi c’était elle emportée de la sorte, elle aurait mieux fait de continuer de l’ignorer.

Maintenant, ils étaient l’un en face de l’autre, muets depuis que Teal’c était intervenu. Quelques personnes autour d’eux regardaient la scène, médusés. Daniel lui n’en revenait pas, jamais ils ne s’étaient comportés comme ça en mission. Il fallait vraiment qu’ils prennent des vacances tous les deux.

A la grande surprise de trois membres de SG1, Jack prit la parole

Jack : Je suis désolé Carter, je n’aurais pas dû m’énerver vous n’aviez rien dit de mal

Sam : J’aurais dû être plus respectueux Monsieur

Daniel : Bien, calmez vous c’est oublié, le stress nous a rendu un peu nerveux. Jack, pouvons nous appeler la Base pour le ravitaillement ?

Jack : Bien sur, allez-y Daniel. Teal’c allez donc aider Myriena, son père n’y arrivera pas seul et je dois aller voir le doyen

Teal’c : J’y vais

Jack : Major, il semble que la pompe à eau soit à réparer, il aurait besoin de votre aide d’un point de vu technique

Sam : A vos ordres.

 Fin du flasback

 

Tout c’était terminé de cette façon, Sam et Jack étaient redevenus très professionnels et n’en n’avaient plus reparlé. Il entendait encore Sam lui dire, qu’elle couchait avec des terriens, qu’il ne savait pas s’y prendre avec elle. Il l’avait cherché, après tout quand elle lui avait dit qu’elle le cherchait depuis une heure, elle avait été froide mais pas irrespectueuse. Mais lui ça l’avait fait enrager. En plus Sam croyait qu’il avait couché avec cette gamine. Certainement pas, elle devait avoir à peine deux de plus que Cassandra et il n’avait définitivement pas oublié l’expérience Kynthia. Il s’était juré que l’on ne l’y reprendrait pas comme ça, même s’il y avait eu Laira, elle s’était autre chose, il croyait vivre sur Edora jusqu’à la fin.

Sam n’était guère mieux, elle sentait idiote. Elle se reprochait de n’avoir pas pu se maîtriser en mission, cela aurait pu avoir de grave conséquences.

 Quelques jours plus tard

Sam venait de finir ses courses, elle sortait du supermarché, les bras chargés de sacs, quand elle entendit un cri puis elle sentit des bras autour d’elle qui la firent lâcher ses achats.

Sam : Carla ?

Carla (souriant): Sam, je suis contente de te voir ! Oups pardon pour les sacs

Sam (avec un grand sourire): C’est pas grave, qu’est ce que tu fais là ?

Carla : Je viens faire des courses avec Jack, demain je pars une semaine en vacances avec l’école alors il me faut des trucs

Jack (arrivant) : Bonjour Major, désolé pour…

Sam : Ce n’est rien dit elle en commençant à ranger sans le regarder.

Carla : Dis Sam tu viendras me dire au revoir au car, il s’en va demain à 20h devant mon école

Sam : Je ne sais pas ma chérie. Tu m’enverras une petite carte ?

Carla : Oui

Sam : Ok, tiens, un peu d’argent de poche

Carla : Ce n’est pas la peine

Sam : Ca me fait plaisir, prend ma puce

Carla (triste): Tu me manques

Sam : Toi aussi. Tu sais quoi quand tu reviens, on se verra toutes les deux on ira faire les magasins et se promener, si ton oncle est d’accord ?

Jack : Pas de problèmes

Carla : Super, merci Sam.

Sam : Fais-moi un bisou, je dois y aller

Carla : Je t’aime

Sam : Moi aussi je t’aime fais attention à toi

Jack (ramassant un paquet) : N’oubliez pas ça dit il sur un ton dur en lui rendant une boite de préservatifs

Sam (la mettant dans son sac à main) : Oh non, j’oublie jamais. Bye ma puce.

Sam monta dans sa voiture et s’en alla, de rage Jack shoota dans le caddie sous les yeux surpris de Carla. Tout ça le mettait en colère. Peter il l’avait accepté parce que Sam semblait heureuse mais là, elle faisait n’importe quoi, ce genre de relations ok une fois ça arrive mais là pour Sam ça devenait malsain pensait-il croyant qu’elle rencontrait beaucoup d’hommes différents. Même s’il savait que ce n’était pas son genre il ne pouvait cesser de l’imaginer des types la touchant.

Ce jour là Sam était allé directement voir Nick, elle avait pleuré longtemps dans ses bras lui racontant sa semaine avec Jack, la dispute sans toutefois rentrer dans les détails. Il l’avait réconforté puis elle s’était endormie dans le canapé tranquillement.

Le lendemain, Sam était allée assister au départ de Carla, se tenant à l’écart mais la petite fille l’avait vu et était venue l’embrasser avant de monter dans le car lui faire signe au revoir.

 Lendemain : Labo de Sam

Sam était assise devant son ordinateur les yeux dans le vide, Daniel qui passait la vit et entra inquiet.

Daniel : Sam, ça va ?

Sam : Daniel ?…euh oui ne vous en faite pas

Daniel : Pourtant vous avez l’air triste

Sam : Je vais démissionner Daniel dit elle surprise elle-même de cette décision soudaine

Daniel (paniquant): Quoi ? Non ! Mais pourquoi ?

Sam (s’effondrant sur son siège): J’en peux plus tout simplement

Daniel (s’approchant) : Ne faites pas de bêtises Sam, parlez lui ou tout du moins écoutez-le

Sam : De qui parlez-vous ?

Daniel : De Jack, ne faites pas l’innocente, je sais que le problème c’est Jack

Sam (baissant les yeux): Je croyais pouvoir continuer avec lui mais je n’y arrive pas

Daniel : Je vous en prie réfléchissez encore avant de prendre une telle décision, s’il vous plait

Sam : Ca servirait à quoi ?

Daniel : Attendez encore, juste un petit peu parce que j’ai l’impression que cette décision est soudaine

Sam :C’est le cas.

Daniel : Je ne veux pas vous juger Sam vous êtes mon amie, mais ce n’est pas en sortant comme vous le faites, en vous étourdissant avec d’autres hommes que vous parviendrez à analyser tout ça.

Sam : Daniel dit elle lasse

Daniel : Je sais, ça ne me regarde pas mais je m’inquiète sérieusement à ce sujet (plaisantant pour la détendre) Faites comme toutes les femmes, gavez-vous de glace au chocolat en regardant des films romantiques, assise dans votre canapé en peignoir

Sam (souriant) : Mais je le fais aussi

Daniel : Les jours impairs ?

Sam (soupirant): Daniel, je ne change pas de mecs tous les soirs, je sors c’est vrai mais je rentre seule

Daniel : Donc pas d’amants d’une nuit, personne ?

Sam : Pas d’aventure d’une nuit non, mais il y a quelqu’un

Daniel (surpris): C’est sérieux ?

Sam : Spécial est le mot qui convient, je l’ai rencontré le soir où je me suis disputée avec le Colonel et j’ai passé la nuit avec lui.

Daniel : Je vois

Sam (triturant un stylo): Je ne crois pas non. Depuis ce temps là Nick et moi nous nous voyons souvent, une sorte d’amitié s’est installé entre nous

Daniel (plissant les sourcils): Une sorte d’amitié ?

Sam : Parfois platonique parfois non.

Daniel : Ce n’est pas très sain tout ça

Sam : Peut-être mais lui et moi on est d’accord là dessus, il n’y pas de sentiments amoureux entre nous  mais…

Daniel : Un besoin d’affection ? demanda t’il timidement

Sam : On peut dire ça.

Daniel : Bien, ça me rassure enfin je crois, mais le fait que vous ne vous vous « amusiez » pas trop me soulage. Merci de me raconter

Sam : Je ne pensais pas le faire. Ca fait du bien de pouvoir vous parler de ça.

Daniel : Comptez sur moi, si vous avez besoin je suis là n’importe quand (avec un clin d’œil) en tout bien tout honneur par contre

Sam : Naturellement vous c’est différent vous êtes comme mon frère

Daniel : Réfléchissez surtout. J’ai pas envie de vous perdre dit il en la prenant dans ses bras.

Sam se blotti contre lui, se laissant bercer par les bras de son meilleur ami. Ils restèrent un petit moment comme ça. C’est l’image que vit Jack en entrant dans le labo. Un nœud à l’estomac, il s’en alla sans bruit.

***Jack

Arrête de te faire un film Jack, ils sont amis, c’est normal qu’ils se prennent dans les bras l’un de l’autre. Enfin, Daniel la trouvait sexy la dernière fois, et là il avait l’air….et si Daniel et  Sam…Non, non, non ! Je vois mal Daniel profiter de la situation et avoir une aventure avec elle… C’est complètement idiot. Je deviens fou***

 Le soir chez O'Malley

Daniel, Jack et Teal’c avaient décidé de sortir, ils avaient invité Sam mais celle ci refusa disant qu’elle sortait déjà.

Ils étaient attablés depuis un moment, Jack avait bu plus que de raison et ses amis s’inquiétaient. Cependant, comme Daniel était le chauffeur de la soirée, ils ne firent aucune remarques.

Daniel : Vous avez l’air bien fatigué depuis quelques temps Jack

Jack (ivre): Fatigué ? Je suis lessivé vous voulez dire, je m’en sors pas. Le petit déjeuner, la préparation des affaires de Carla, ses devoirs, l’emmener à gauche à droite, les courses, les repas, le travail…Je suis complètement HS, en plus elle pleure tout le temps, elle réclame Sam, et fait des cauchemars toutes les nuits depuis que Sam est partie. Alors oui je suis fatigué, j’en peux plus.

Daniel : Sam ?

Jack: Ben quoi c’est comme ça qu’elle s’appelle notre wonderwoman. Hein ?…comment elle faisait, dites-moi parce que moi j’y arrive pas ?

Teal’c : Le Major Carter est une femme très organisée, très méticuleuse. Nous vous aiderons davantage

Jack : Vous faites déjà ce que vous faisiez pendant mon absence et ça change rien, je n’arrive pas à suivre, Carla est malheureuse en plus.

Daniel : Vous devriez essayer de reparler avec Sam

Jack (avalant un verre et en commandant un autre) : Elle veut plus m’écouter. J’ai tout fait foirer Et puis, je ne vais pas l’appeler parce que je m’en sors pas, si elle doit revenir c’est parce que je veux autre chose.

Teal’c : Que voulez-vous exactement O’Neill ? Il serait temps de vous le demander sérieusement parce que vous vous faites souffrir tous les deux

Jack : Vous savez très bien ce que je veux

Daniel : En fait pas vraiment, vous n’êtes pas clair, vous voulez qu’elle vous aide, qu’elle ait la garde de Carla, retrouver votre amitié…

Jack (buvant un autre verre) : Je veux la voir chanter et danser dans ma cuisine le matin, je qu’elle s’endorme près de moi le soir et qu’elle se réveille dans mes bras. Je veux l’entendre rire, la bercer quand elle est triste, la rendre heureuse, la voir sourire. Je veux qu’elle se pelotonne contre moi pour regarder un film dans le canapé, je veux qu’elle m’engueule parce que j’ai pas refermé le tube de dentifrice, ou parce que j’ai pas sorti la poubelle. Je veux voir tous ces trucs multicolores et parfumés dont elle se sert dans ma salle de bain. Voilà ce que je veux Daniel !

Daniel (un sourire jusqu’aux oreilles) : C’est à elle que vous devriez dire ça Jack lui dit il doucement

Jack : Vous avez encore raison, j’y vais dit il en se levant en titubant

Daniel (le retenant): Pas dans cet état Jack, elle va vous fermer la porte au nez sinon.

Teal’c : Allez la voir demain O’Neill et dites lui ce que vous venez de nous dire à l’instant

Daniel : Quoique pour les poubelles, je ne sois pas sûr dit il en riant.

Peu après, soutenant Jack à deux ils le ramenèrent chez lui, totalement saoul. Ils espéraient qu’il se souvienne de tout ce qui leur avait avoué.

Teal’c : Il s’en souviendra, O’Neill est préparé à toute influence chimique sur son cerveau. Même si cela l’a fait parler un peu de trop, il s’en souviendra

Daniel : Vous avez raison, même ivre, Jack sait encore contrôler ce qu’il fait du moins si ça concerne son travail parce que je doute qu’il ait avoué ça à jeun

Teal’c : Moi aussi. J’espère juste que le Major accepte de l’écouter.

Daniel : Ca je m’arrangerais pour qu’elle le fasse (son portable sonne) : Jackson…bonsoir, non pas du tout…ok, j’arrive ne bougez pas

Teal’c : Un problème ?

Daniel : Non, c’est Sam, je crois qu’elle a besoin de parler. Vous restez avec Jack il vous accompagnera à la Base demain.

Teal’c : Bien sur

Daniel : Ok, ne lui dite pas que je suis avec Sam, moi j’essaierais de la convaincre de discuter avec lui.

Teal’c : A demain Daniel Jackson

 Lendemain

SG1 était sur une planète désertée. Daniel était occupé à traduire le texte d’un temple pouvant avoir appartenu aux anciens. Sam elle, étudiait une machine inconnue pendant Jack et Teal’c visitaient les environs.

Jack avait une tête de papier mâché, Sam était très pâle et Daniel semblait très fatigué. Seule Teal’c était égal à lui-même.

Après leur inspection, Jack et Teal’c revinrent près de Daniel. Celui ci posa la question qui lui brûlait les lèvres.

Daniel : Vous vous souvenez de ce que vous nous avez dit hier ?

Jack : A propos ?

Daniel : De Sam et de ce que vous voulez

Jack : Je vois pas …

Daniel (s’énervant): Ah non ! Vous n’allez pas recommencer

Teal’c : Il vous charrie Daniel Jackson

Daniel (tout penaud) : C’est vrai ?

Jack (souriant): Possible

Daniel : Vous allez lui parler alors ?

Jack : Je ne vois pas ce que cela changerait

Teal’c : Beaucoup je pense

Jack : Enfin regardez la, vous avez vu sa tête elle a encore dû passer la nuit je ne sais où. Elle s’en fout royalement de tout ça, je passerais pour un idiot

Daniel (continuant son travail) : Elle a passé la nuit avec moi

Daniel ne comprit pas ce qui lui arrivait, il se sentit soulever de terre. Jack le tenait fermement par le col et l’avait plaqué contre le mur, le visage tordu par la colère. Daniel ne l’avait jamais vu dans une telle fureur.

Jack (furieux): Comment avez vous osez…comment avez vous pu la toucher ?

Daniel (comprenant l’ambiguïté de ses dernières paroles) : Sam et moi on

Jack : J’ai compris

Teal’c(le coupant) : Lâchez le O’Neill

Jack : Ce traite a

Daniel (le coupant) : calmez-vous, Sam a dormi chez moi, j’ai bien dit dormi

Jack (se calmant un peu) : Dormi ?

Daniel : Quoi d’autre ! Sam est comme une sœur jamais je…en plus vous êtes mon ami Jack….Sam est venue me parler hier, elle n’allait pas très bien, elle s’est endormie voilà. Elle a dormi sagement dans le canapé et moi dans mon lit… la porte fermée… séparés par plusieurs mètres…

Jack (le lâchant) : Je suis désolé Daniel, je ne sais pas ce qu’il m’a pris

Teal’c : La jalousie

Jack (ironique) : Merci Teal’c, j’y vois plus clair

Teal’c : A votre service.

Daniel : Allez lui parler Jack après votre service ce soir.

Jack : Je dois y réfléchir

Teal’c : Vous réfléchissez trop si vous voulez mon avis Colonel.

Sam n’avait rien vu de ce qui venait de se dérouler, trop occupée à son travail. La veille sur le conseil de Nick, elle avait contacté Daniel pour lui parler. Nick se sentant incapable de l’aider dans ses choix professionnels vu qu’il ignorait ce qu’elle faisait réellement. Il se doutait quand même que c’était dangereux grâce à différent bleus qu’elle avait régulièrement sur le corps.

Sam et Daniel avaient discuté une bonne partie de la nuit. Elle voulait toujours démissionner mais n’était plus aussi sûre. A présent elle se demandait si elle devait demander un changement d’équipe ou de rester dans son labo. Aucune décision n’avait été prise mais elle se sentait mieux.

En fin de journée, Sam était épuisée mais surtout encore plus déprimée. Elle ne savait plus du tout quoi faire. Elle s’habilla en civile et sortit du SGC, décidée à aller voir Nick, celui ci lui avait laissé un mail lui disant qu’il serait au Riverside.

Couloir du SGC :

Deux soldats discutaient en riant, ils parlaient du Major Carter et n’avaient pas vu SG1 près d’eux.

Soldat1 : Je viens de voir Carter en civile, décidément c’est une bombe

Soldat2 (impatient): Vas y raconte comment elle est habillée ?

Soldat1 : Une jupe courte bordeaux qui danse autour d’elle à chaque pas. Un petit haut noir moulant et décolleté, laissant deviner sa jolie poitrine…C’est indescriptible elle est trop... dit il un sourire idiot sur les lèvres

Soldat2 (soupirant béatement) : J’en doute pas. Je me demande qui à la chance de partager son lit

Soldat1 : Et moi je me demande si O’Neill et elle…

Soldat2 : Je ne sais pas, en tout cas c’est plutôt froid entre eux en ce moment

Soldat1 : De toutes façons nous on a aucune chance alors…

Ils virent peu après SG1 les dépasser, ils déglutirent se demandant s’ils avaient entendu leur conversation. Vu le regard lancé par le Colonel, la grimace de Daniel et le sourcil levé de Teal’c, oui ! Avant de tourner dans le couloir Jack se retourna

Jack : Messieurs, vu que vous avez l’air intéressé par la mode, vous vous occuperez du lavage et du repassage des treillis et uniformes de la Base pendant un mois. Si je vous entends encore colporter des rumeurs de ce genre vous finirez en Alaska en train de nettoyer les chiottes à la brosse à dent !

Soldats1/2 : A vos ordres Colonel.

Un peu plus loin Daniel et Teal’c regardaient Jack en souriant.

Jack (grognant): Quoi ?

Daniel : Ce n’est pas vraiment des rumeurs

Jack : Si, il ne s’est jamais rien passé entre Carter et moi

Teal’c : A vous d’y remédier O’Neill, vous devriez aller la voir maintenant

Jack : Très amusant. En plus je vous signale qu’elle est sortie

Daniel : Je crois savoir où elle peut être.

Jack : Tant mieux dit il feignant l’indifférence

Daniel : Allez voir au Riverside sur Felton street

Jack les laissa et retourna dans ses quartiers. Au bout d’un moment, il s’habilla en civil et sorti précipitamment.

Sam venait d’arriver, elle discutait avec Nick en riant. Ce soir leur humeur était plutôt taquine, provocatrice. Ils étaient assis sur une banquette très près l’un de l’autre, se frôlant.

Nick : Tu sais j’aimerai bien un petit combat entre nous voir si tu pourrais me mettre au sol

Sam : Mais très facilement inspecteur, tu ne tiendrais pas 2 minutes.

Nick (malicieux) : C’est vrai que tu as une forme physique hors du commun

Sam (avec un clin d’œil): Et tu n’as rien vu encore

Nick (l’embrassant dans le cou): Mais je ne demande qu’à voir

Sam : T’es sur que c’est un combat que tu veux lui demanda t’elle malicieusement en lui caressant le bras

Nick (murmurant à son oreille): Oui, au corps à corps dit il en continuant de l’embrasser dans le cou

Sam (lascive): Nous devrions rentrer alors

Il lui fit un sourire rempli de désir et la pris par la main pour sortir. Sam étant venue en retard avait laissé sa voiture sur le parking au lieu de devant chez Nick. Ils sortirent donc par derrière.

Jack entra dans le bar, il ne connaissait pas du tous les lieux, du regard il fit le tour de la pièce puis avança jusqu’au comptoir.

Jack : Bonsoir, excusez moi je cherche une amie : Grande, blonde, les yeux bleus. Elle doit porter une jupe bordeaux et un haut noir

Homme : Qu’est ce que tu lui veux ?

Jack : Elle a un truc à moi, elle m’a dit qu’elle passait ici alors

Homme : Elle vient de sortir par derrière, elle doit encore être sur le parking

Jack : Merci

Jack fonça jusqu'à l’endroit indiqué, le parking était peu éclairé mais il entendit sa voix. Il tourna la tête et vit Sam appuyée de dos contre sa voiture et un homme collé à elle l’embrassant un peu trop passionnément, les mains se baladant sur son corps. Prit d’un accès de rage et de jalousie il s’approcha d’eux et agrippa l’homme le tirant en arrière pour lui coller son poing en pleine figure.

Sur le coup de la surprise Nick vacilla, puis reprenant vite ses esprits se défendit. Sam n’avait rien vu venir, elle avait juste senti Nick se détacher d’elle violemment. Et là devant ses yeux, il se battait avec Jack

Jack : Espèce d’ordure, ne la touche pas

Sam (criant) : Ca suffit ! Arrêtez

Mais alerté par les premiers bruits des clients du café étaient déjà sorti. Voyant leur collègue en difficulté, ils attrapèrent Jack pour le frapper. Sam ne voulant pas le laisser se faire passer à tabac frappa un des hommes. C’était le chaos. Bientôt Jack et Sam furent maîtrisés par les autres en surnombre et se retrouvèrent au sol les menottes dans le dos. Sam vit Nick allongé par terre et sonné

Sam (inquiète): Nick ? Réponds-moi ça va ?

Jack (furieux) : Tiens vous connaissez son nom ! demanda t’il méchamment

Homme : On vous emmène au poste. Carl emmène Nick à l’hôpital.

Environ 20 minutes après, Sam et Jack étaient assis devant un bureau où un policier les interrogeait.

Policier : Vos noms ?

Jack (sarcastique): Tom et Jerry !

Sam : Jerry c’est moi

Policier: Je répète vos noms!

Jack : Nous avons le droit à un coup de téléphone

Policier : Vos noms avant

Sam : Vous avez nos affaires cherchez si vous savez lire.

Policier2 (lisant des papiers d’identités): Jonathan O’Neill et Samantha Carter, on cherche des infos sur eux.

Policier : Vous savez que frapper un flic ça coûte cher

Jack (haussant les épaules): Je ne savais même pas qu’il était flic

Sam : Et ça n’a rien à voir. Demandez-le à Nick, il vous confirmera

Policier : Pour l’instant il n’est pas là. Profession ?

Jack : On veut téléphoner.

Policier : Vous n’avez rien à exiger.

Sam : Je crois bien que si, d’ailleurs vous n’avez pas le droit de nous garder ici

Policier (sec): Et puis quoi encore

Jack : Elle a raison, vous ne nous avez pas lus nos droits avant de nous passer les menottes.

Policier : Ca ne change rien, vous téléphonerez plus tard

Sam : Ecoutez, il vaudrait mieux pour vous que l’on puisse téléphoner ou je porte plainte

Policier (moqueur) : Et pour quel motif ?

Sam :Je vous signale juste que c’est un homme qui m’a fouillé. Et ce n’est pas très légal tout ça, alors si vous voulez éviter que je fasse un scandale parce que votre collègue pervers m’a touché

Chef (arrivant) : Laisse la téléphoner !

On lui retira ses menottes et Sam put passer un coup de téléphone à Daniel, elle n’osait pas affronter le général tout de suite. Ceci fait, elle raccrocha, moins de 5 minutes après le Général rappelait.

Chef : Placez les en cellules tous les deux uniquement, on vient les chercher et donnez-moi tout ce que vous avez sur eux

Sam et Jack le regardèrent le visage triomphant. Car même s’ils étaient en froid, leur esprit d’équipe avait encore fonctionné.

Ils furent donc enfermés tous les deux attendant qu’on vienne les chercher.

Sam : On peut savoir ce qui vous a pris !

Jack : Excusez-moi, mais j’ai cru que ce type vous agressait

Sam (souriant avec défi): Pas du tout, j’étais consentante

Jack (furieux) : En tout cas je vois où vous faites votre recrutement. Il faut donc être flics pour coucher avec vous

Sam le gifla tellement fort qu’il eu l’impression que les cloches sonnaient autour de lui. Il se massa la joue en la fixant. Il allait lui répondre quand la voix de Daniel les interrompit.

Daniel : On vous ramène, dépêchez-vous le Général est hors de lui.

Jack : Ca va, on arrive.

Un peu avant de sortir Jack entendit deux personnes parler

Homme 1 : hey regarde, c’est pas la petite amie de Nick ?

Homme 2 : Oui en effet, je l’ai souvent vu avec lui

Homme1 : Je ne savais pas qu’elle était dans l’armée

Cela troubla Jack. Sam aurait-elle rencontré quelqu’un et entamée une relation sérieuse ?

SGC

 Bureau du Général

Il était rouge de colère, Jack aurait juré qu’il voyait de la fumée sortir par ses oreilles

Hammond : Mes deux principaux officiers embarqués par la Police pour avoir provoqué une bagarre et frappé sur des flics, non mais je rêve

Sam : Mon Général, le Colonel ignorait qu’il s’agissait de Policiers

Jack : Et le Major n’a fait que m’aider

Hammond : Ce n’est pas une raison. Pourquoi vous en êtes vous prit à cet homme ?

Jack :…

Sam (gênée): Il croyait qu’il m’agressait monsieur

Hammond : Et ce n’était pas le cas ?

Jack (baissant  les yeux): Non Monsieur

Hammond : Très bien, j’en ai assez de votre comportement à tous les 2 en ce moment. Un mois sans solde et vous passerez la nuit en cellules tous les deux ensembles

Sam : Mais

Hammond : Il n’y a pas de mais. Je ne sais pas ce qu’il se passe mais vous devez régler ça immédiatement. Teal’c, Daniel virez-les-moi de la et enfermés les, je ne veux plus les voir

Teal’c : Bien Général. O’Neill, Major veuillez me suivre.

Avant de fermer la porte de la cellule, Daniel regarda Jack et avec un petit sourire

Daniel : Jack, vous devriez en profiter pour dire à Sam ce que vous nous avez expliqué hier.

Puis il ferma la porte satisfait de son petit effet. Teal’c lui fit un signe approbateur et ils allèrent en salle de surveillance vidéo. En arrivant, ils furent surprit de trouver le Général.

Daniel : Général Hammond, un problème ?

Hammond : Non je me demandais ce qu’il se passait, je voulais les observer 5 minutes.

Daniel : Je vois dit il embarrassé

Hammond : Sauriez vous ce qui leur arrive ?

Teal’c : Une histoire de poubelle et de dentifrice Général Hammond

Hammond (plissant les yeux): Je vous demande pardon ?

Daniel : C’est à dire, on ne sait jamais vraiment avec ces deux là

Teal’c : Le Colonel O’Neill désire que le Major Carter lui reproche de ne pas sortir la poubelle ou de ne pas refermer le tube de dentifrice si j’ai bien tout compris

Hammond : Je comprends mieux. Bien, tenez-moi au courant et laissez la porte de leur cellule ouverte qu’ils puissent sortirent quand ils le désirent mais ne dites rien.

Daniel : Oui Général

Le Général Hammond s’en alla, Daniel regarda Teal’c avec de grands yeux.

Daniel : Vous vous rendez compte que votre incompréhension de notre langue a failli faire avoir des ennuis à Sam et Jack ?

Teal’c : J’ai très bien compris ce qu’a voulu dire O’Neill, il veut partager sa vie avec le Major

Daniel : Pourquoi avoir dit ça au Général alors en jouant les innocents ?

Teal’c : Pour savoir ce qu’il allait en dire, je me doutais qu’il ne ferait pas de problèmes.

Daniel (surpris): Ah oui ? Maintenant c’est à eux de jouer alors

 Cellule

Sam marchait de long en large et Jack était assis les yeux fixés sur un point invisible.

Sam (sèche): Qu’aviez vous à me dire ?

Jack (froid): Rien d’intéressant

Sam : Que faisiez vous dans ce parking ?

Jack (ironique): J’ai vu de la lumière et je me suis arrêté

Sam (agacée): Vous ne changerez jamais

Jack : Que voulez vous dire ?

Sam : De l’humour quand vous ne savez pas comment vous en sortir

Jack : Moi je ne fuis pas au moins

Sam : Je ne fuis pas, je sais m’effacer quand je ne suis pas la bienvenue

Jack (montant le ton): Et tout ce cirque depuis mon retour de Chicago, c’est quoi si ce n’est pas une fuite ?

Sam (pareil): Chacun à sa place voilà ce que c’est Colonel

Jack : Vous n’avez même pas essayé de m’écouter quand j’ai voulu vous parler de notre dispute

Sam : Je ne me suis pas disputée moi, j’ai écouté vos reproches nuances !

Jack (se levant) : J’avais tort et j’étais en colère vous savez très bien que je ne voulais pas ça dit il en s’approchant énervé

Sam (élevant la voix): Comment je saurais ? On ne sait jamais rien avec vous.

Jack : Dans ce cas fallait m’écouter

Sam : Pourquoi  tout a été dit, que voulez-vous encore rajouter ?

Jack (hurlant): Vous m’agacez Carter

Sam : Et bien nous sommes deux alors

Jack (de plus en plus énervé): Vous…vous…

Sam (moqueuse) : Je ?

Jack : Oh et puis merde ! dit il en l’embrassant brusquement.

Sam fut surprise de l’attaque, se raidissant, elle le repoussa et le gifla

Jack (la main sur la joue): Ca fait deux fois ! râla t’il en colère

Sam (énervée): Et ça pourrait faire trois, qu’est ce qui vous prend ?

Jack : Vous êtes idiote ou quoi ?

Sam : Arrêtez de m’insulter et dites moi ce que vous avez à me dire que l’on sorte d’ici une bonne fois pour toutes Colonel !

Jack : Pourquoi faire, vous ne m’écouterez pas

Sam : Allez-y, je suis toute ouie, dite moi parce que je ne sais vraiment pas ce que voulez de moi !

Jack : Vous voulez vraiment savoir ce que je veux, vous êtes prête à entendre ?

Sam Oui !

Jack : Très bien alors voilà ce que j’attends de vous : Je veux tous les matins me réveiller avec vous, vous entendre chanter dans ma cuisine, vous voir me sourire et vous entendre rire. Je veux pouvoir vous consoler, effacer vos tracas, je veux pouvoir m’asseoir à côté de vous après une dure journée et juste rester à vous regarder et vous embrasser. Je veux vous entendre râler parce que j’ai oublié de sortir la poubelle ou oublier de rabattre la lunette des toilettes. Je vous m’endormir à vos côtés, épuisé après qu’on ait fait l’amour. Je veux vous faire un enfant. Voilà c’est ça que je désire.

Sam le regardait la bouche ouverte, la respiration saccadée, ne pouvant faire aucun gestes, ses yeux coulaient à présent sans qu’elle ne retienne la moindre larme

Jack (doucement) : Je vous en prie dite moi quelque chose ou frappez-moi encore mais je ne supporte pas ce silence

Sam : Vous m’avez fait si mal murmura t’elle

Jack (soupirant) : Je sais

Sam : Pourquoi ?

Jack : J’en sais rien, j’en pouvais plus, j’avais passé 2 jours horribles et Mickael qui s’était vanté de vous avoir touché, j’étais furieux, je sais que ma réaction a été trop violente.

Sam : Votre frère m’a juste effleuré le visage. Mais il n’y avait pas que ça ?

Jack : C’est exact, comme je vous l’ai dit j’en pouvais plus. J’en avais assez de vous voir tous les jours prendre soin de Carla et moi, d’agir comme une épouse sans en avoir les avantages. J’en avais marre de vous voir repartir tous les soirs alors que j’avais envie de votre présence, de ne plus vous voir partir. Mais vous restiez toujours si distante, vous ne recherchiez pas ma présence, vous étiez là uniquement pour m’aider comme une amie alors que ce n’est pas ça que je voulais. J’ai cherché ce que vous vous désiriez sans y parvenir, ne sachant plus quoi faire pour vous retenir. Je n’ai jamais trouvé ce que vous vouliez.

Sam : Je voulais que vous me demandiez de rester tout simplement.

Jack : Je pensais que vous l’aviez compris

Sam (élevant la voix): Comment à chaque fois que l’on était dans une situation qui pouvait amener à cette conclusion, vous préfériez faire de l’humour pour minimiser. Qu’est ce que je devais penser ? Vous m’avez poussé à parler à Peter, vous vouliez que je me remette avec lui. Et Carole, comment je devais analyser ça. Comment j’aurais pu deviner ce que vous venez de me dire alors que j’avais l’impression que votre vie de célibataire est ce que vous vouliez ?

Jack :J’avais pas réalisé. Jamais j’ai voulu que vous vous remettiez avec Peter. Avec Carole j’ai fait une erreur encore sur le coup d’une colère. Mais rien a changé pour moi, je veux toujours la même chose

Sam (pleurant) : C’est trop tard, j’ai…Il s’est passé tellement de choses depuis, je ne crois pas que vous puissiez encore avoir du respect pour moi après que

Jack (la coupant) : Je m’en fous d’hier, c’est aujourd’hui et demain qui est important

Sam : Je ne sais plus dit elle en se dirigeant vers la porte

Chacun des deux avaient vu Daniel venir ouvrir la porte, ils avaient donc choisi d’entendre et d’écouter ce que chacun avait à dire. Mais cette fois Sam voulait sortir, elle avait besoin de réfléchir.

Tremblante, elle mit la main sur la poignée et ouvrit. Jack s’approcha restant derrière elle.

Jack (lui murmurant à l’oreille) : Restez. Je vous en prie ne partez pas, restez, j’ai besoin de vous Sam.

Sam ne répondit pas et se retourna posant la tête sur Jack tout en continuant de pleurer. Il la serra fortement dans ses bras.

Jack : Restez

Sam affirma de la tête et se laissa bercer. Il referma la porte. Jack la fit approcher d’un des lits et la fit s’asseoir. Il la regarda et lui caressa la joue.

Sam : J’ai besoin d’y réfléchir Jack

Jack (déçu): D’accord. Dormez un peu vous êtes épuisée.

Ils s’allongèrent Sam restant dans ses bras et ils s’endormirent. Jack ne sachant pas si elle allait revenir vers lui.

Dans la salle de surveillance vidéo, Daniel et Teal’c avaient écouté une partie de la conversation.

Daniel : Il n’avait pas parlé de lui faire un enfant hier ?

Teal’c : C’est exact Daniel Jackson

Daniel: Je me demande ce qu’il va se passer

Teal’c : Je crois que nous devons cesser de les espionner et leur ouvrir la porte

Daniel : Mais ça devient intéressant, je veux savoir ce que va dire Sam après ça

Teal’c : Non, venez laissons les dit il en traînant le jeune homme par le bras.

Daniel et Teal’c ne surent donc pas ce qu’il s’était passé après que Jack ait mentionné vouloir faire un bébé avec Sam.

Lendemain

Jack ouvrit les yeux en premier. Sam allongée contre lui dormait toujours et il l’observait, détaillant chaque traits de son visage. Son maquillage avait coulé en même temps que ses larmes mais il ne pouvait s’empêcher de la trouver belle. Il déposa un petit baiser sur son front qui la fit remuer légèrement.

Jack (murmurant) : Si tu savais comme je t’aime

Sam avait senti le baiser mais n’avait pas envie de bouger, ne sachant pas quoi faire, elle avait besoin encore de réfléchir. Quand elle l’entendit murmurer, elle eut l’impression de manquer d’air. Jack lui disait qu’il l’aimait, même s’il pensait qu’elle dormait encore il l’avait dit.

Elle fut interrompue dans ses pensées par le haut-parleur

LE MAJOR CARTER ET LE COLONEL O’NEILL SONT ATTENDUS DANS LE BUREAU DU GENERAL

Sam ouvrit alors les yeux et vit Jack la regarder, à la fois souriant, inquiet et tendu.

Sam : Bonjour

Jack : Bonjour, vous allez bien ?

Sam : Mal à la tête, nous devrions y aller

Jack : Vous avez raison

Jack lui donna un mouchoir pour qu’elle s’essuie le visage et lui souri. Sam se débarrassa des traces de mascara, et le remercia poliment.

 Bureau du Général

Le Général les attendait ne sachant pas trop comment agir avec eux.

Hammond : Entrez !

Jack/Sam : Bonjour Général dirent ils au garde à vous

Hammond : Repos. J’ai reçu un appel, l’inspecteur Macafferty n’a déposé aucunes plaintes et n’a rien de grave

Sam :Je suis contente de l’apprendre

hammond : Bien, cela ne vous enlève pas vos responsabilités. Deux officiers tels que vous et travaillant sur un projet aussi secret doivent éviter de faire des vagues

Jack : Nous le savons Monsieur, j’en prends l’entière responsabilité le Major Carter n’y est pour rien

Hammond : Pour rien ? Elle a cassé le nez d’un policier

Sam : Il n’était pas en service Monsieur et ce n’était que dans l’intention d’éviter qu’il blesse le Colonel

Hammond : Donc votre supérieur avec lequel vous êtes en froid depuis un moment frappe votre petit ami et vous prenez sa défense ?

Sam : Pas tout à fait, quand le Colonel a cogné l’inspecteur Macafferty, je leur ai crié d’arrêter. Ils se battaient tous les deux et je ne comptais pas intervenir physiquement. J’ai réagi quand j’ai vu d’autres personnes voulant agresser le Colonel, je ne pouvais pas les laisser faire, bien qu’étant en désaccord avec lui, nous sommes une équipe.

Hammond : Colonel autre chose à ajouter ?

Jack : Non mon Général

Hammond : Dans ce cas vous allez à l’infirmerie tous les deux voir si vous avez bien été soigné au poste de Police et ensuite la sanction s’applique. Un mois sans solde

Jack : Un mois chez nous ?

Hammond : Je ne vous ferais pas ce plaisir. Seulement cette semaine puisque vous êtes sensés être en repos ensuite vous êtes consigné à la Base

Sam/Jack : A vos ordres !

C’est dans un silence complet qu’ils se rendirent à l’infirmerie. Sam n’avait rien à part quelques bleus sans importance mais elle n’avait pas été frappée. Jack lui avait une vilaine coupure à la lèvre, un hématome à la joue et quelques contusions sur le corps.

Sam quitta l’infirmerie en le laissant se faire soigner.

Quand Jack en sortit, la chercha pour lui parler mais elle était déjà partie.

Quittant la Base, il récupéra sa voiture qu’un soldat lui avait ramenée du Riverside et il se rendit chez elle mais Sam n’y était pas

Sam avait demandé un taxi, sa voiture à elle était restée sur le parking, elle alla donc la récupérer et rendit visite à Nick.

Elle frappa à sa porte un peu nerveuse. Nick ouvrit et s’effaça pour la laisser passer.

Sam (mal à l’aise): Bonjour

Nick : Salut

Sam (lui passant la main sur l’œil tuméfié) : Je suis désolée, ça va ?

Nick (souriant): J’en ai vu d’autres et ce n’est pas ta faute. C’est lui alors ?

Sam : Oui

Nick : Il cogne dur en tout cas sinon lui ça va ? Je n’aurais pas dû répliquer

Sam : Il va bien, et tu avais le droit de te défendre en plus tu ne savais pas qui c’était

Nick : J’ai cru d’abord à un voleur, je n’ai réalisé que quand il m’a interdit de te toucher

Sam : Lui et moi on a discuté en cellule

Nick : Et ?

Sam (timidement): Je crois qu’il m’aime

Nick (souriant) : Tu crois, tu plaisantes Sam, ce type est fou de toi, j’ai cru qu’il allait me tuer

Sam (soupirant): Je sais plus quoi faire. dit elle en se laissant choir dans un fauteuil

Nick (s’accroupissant face à elle): Bien sur que si. Va le retrouver vous vous aimez, il ne faut plus se poser de questions Samantha, c’est lui qui te rendra heureuse

Sam : Je sais mais j’ai peur

Nick : Oui mais avoue que c’est excitant tout ça. Tu le sens ton cœur battre, les mains moites et le corps qui tremble avec lui

Sam : Comme jamais !

Nick : Tant mieux. (lui caressant la joue)Je crois que nous deux on ne se verra plus maintenant

Sam (lui prenant la main): On reste amis tout de même, au besoin je suis là pour t’écouter

Nick : Moi aussi.

Sam (timidement) : Tu sais même si notre relation était étrange et sans être…

Nick : Amoureux ?

Sam : Ouais. Ce que je veux dire, c’est que je voyais que toi, je n’ai eu aucun autre amant depuis que nous nous sommes rencontrés

Nick : Moi non plus Sam. Alors aussi bizarre que cela puisse paraître nous formions une sorte de couple

Sam (souriant) : Je crois en effet.

Nick : Nous voilà remisés à la case Ex donc dit il en riant

Sam (riant): C’est vrai. (tendrement) Donne-moi de tes nouvelles

Nick : Toi aussi et prends soin de toi et de ton « homme ».  Lui dit il en la serrant dans ses bras amicalement.

Jack était rentré chez lui, affalé dans le canapé, il se posait un tas de questions. Sam l’avait encore fui, il lui avait sans doutes fait peur. Et puis il y avait cet inspecteur Macafferty, elle l’aimait peut-être. Si c’est le cas pourquoi avait elle besoin de réfléchir. Peut-être pour juste retrouver leur amitié, Sam et Jack amis et collègues comme avant mais sans avenir commun.

On sonna à sa porte, Jack grogna, Daniel voulait sûrement vouloir savoir ce qu’il s’était passé. Il se leva et ouvrit brusquement la porte prêt à lui aboyer dessus. Mais devant lui était Sam, tête baissée. Il restait à la regarder surpris

Sam (doucement) : Je peux entrer ?

Jack : Oui, pardon, venez.

Sam : Je crois que nous devons parler

Jack (gêné): Ca serait bien oui.

Sam : je voudrais d’abord m’excuser si j’ai dépassé les limites en me mêlant de votre vie

Jack : Ce n’est pas le cas, vous vouliez juste m’aider, j’étais en colère mais pas vraiment après vous.

Sam : Je sais que j’ai quand même empiétée sur votre vie, je crois qu’après avoir attendu 9 mois votre retour en me débrouillant toute seule et en m’occupant de vos affaires, j’ai continué alors que je n’avais plus à le faire

Jack : Vous n’aviez pas tort, sans vous c’est le chaos, je suis vraiment pas doué pour l’organisation.

Sam : Et je ne pensais pas un mot sur ce que je vous ai dit sur P2h542. Vous êtes toujours professionnel

Jack : Je n’aurais pas dû m’énerver et il ne s’est rien passé avec Myriena, nous avons juste discuté et je lui ai dit que j’avais l’âge d’être son père.

Sam : Je vois.

Jack : C’est à moi de m’excuser je n’aurais pas dû intervenir hier soir, c’est juste que…ça me rendait fou de savoir que vous… « sortiez » si souvent

Sam : Je sais ce que vous pensez, pour vous dire la vérité je n’ai pas eu de relation d’un soir, j’ai juste voulu choquer Daniel

Jack (soulagé) : C’est vrai ?

Sam : Oui mais j’ai fait une rencontre, Nick et moi on se voit depuis un moment en fait

Jack : Je présume que c’est lui que j’ai frappé

Sam : Oui. C’est quelqu’un de bien, je viens d’aller le voir en récupérant ma voiture.

Jack eu l’impression qu’on lui plantait un couteau dans le coeur, il ferma les yeux un instant et se dirigea vers la cuisine. Sam le suivit. Il posa deux verres sur la table et servi du jus d’orange, sans regarder Sam.

Jack : Vous l’aimez ? demanda t’il tout bas.

Sam s’approcha, lui releva doucement la tête et déposa un petit baiser sur ses lèvres.

Sam : Ca répond à votre question ?

Jack sentit un poids s’envoler et la prit dans ses bras, l’enlaçant, la serrant de peur qu’elle parte.

Jack : Vous restez alors ?

Sam : Oui je crois dit elle en sortant une bosse à dent de sa poche

Jack : Alors je ferais en sorte que vous ne partiez plus jamais

Sam : Moi aussi. Vous m’avez manqué Jack

Jack : Toi aussi Sam dit il en l’embrassant d’un baiser timide tout d’abord puis passionné.

A bout de souffle, ils se séparèrent restant dans les bras l’un de l’autre. Puis Jack la regarda, lui remis une mèche de cheveu en place en lui souriant tendrement.

Jack : On a quelques jours rien que pour nous 2, Carla rentre vendredi, elle sera contente.

Sam : Je crois. Tu es sur de toi Jack, tu sais que je ne suis pas facile à vivre, on devrait peut être rester encore chacun chez soi un moment

Jack : Non, je te veux avec moi. Dès que l’on retourne à la Base, nous irons voir le Général, au besoin je démissionne mais il hors de question que tu restes loin de moi

Sam(émue): D’accord mais c’est moi qui démissionnerais

Jack : Non, tu aimes trop ton travail

Sam : Moins que je t’aime toi

Jack Tu viens bien de dire que tu m’aimes, j’ai pas rêvé ?

Sam : Non, tu n’as pas rêvé dit elle en déposant un baiser sur ses lèvres

Jack : Waouhhh ! Je suis l’homme le plus heureux et le plus chanceux du monde alors

Sam : Je te rappellerai ça à l’occasion dit elle avec un sourire

Jack : Je n’en doute pas. Bien, alors nous dirons au Général que c’est nous 2 ou rien. Soit on reste soit on part mais ensembles

Sam : Exactement

Après avoir échangé quelques baisers, ils décidèrent de se calmer, le temps de réaliser toute les nouvelles données de leur relation.

Ils discutèrent et sortirent un peu durant la journée profitant de cette nouvelle complicité entre eux. Ils mirent au point les changements qu’allait impliquer leur vie commune en riant. Ils passèrent une excellente journée.

En début de soirée, Jack fit couler un bain pour Sam et la laissa seule tendit qu’il leur préparait un dîner romantique.

Quand Sam redescendit, elle portait un petit peignoir en satin bleu nuit, elle fut surprise de voir la lumière tamisée et d’entendre une douce musique

Jack (lui faisant un baise main): Bonsoir mademoiselle

Sam : Tu as fais tout ça pour moi ? demanda t’elle en voyant la table garnie de chandelles

Jack : En notre honneur et pour fêter notre vie nouvelle

Sam : Merci, je suis très touchée, je vais mettre une jolie robe pour toi, je venais prendre mon sac.

Jack : Non, tu es parfaite comme ça moi je ne compte pas me changer de toute façon

Sam : Ok, tu as raison j’adore te voir moulé dans un jeans et cette petite chemise te va à ravir

Jack (souriant): Assied toi, j’apporte un peu de vin

Ils dînèrent tout en parlant, échangeant de longs regards amoureux, se frôlant les mains ou les jambes. S’amusant des réactions de l’autre, Jack faisant rougir Sam parfois, elle le provoquant de temps en temps. La tension entre eux était montée d’un cran tout comme la chaleur. Leur jeu de séduction n’était plus dissimulé, ils se faisaient simplement patienter encore un peu.

Sam le fixa les yeux malicieux, un sourire charmeur. Elle se leva doucement prenant garde à chacun de ses mouvements, sa lenteur la rendait très sensuelle pour Jack qui ne cessait de la regarder. Sam se plaça à côté de lui, l’effleurant, elle s’inclina légèrement laissant percevoir ainsi un peu sa poitrine sous le satin. Jack frissonna bien qu’il ai de plus en plus chaud. Elle lui fit un autre sourire ravageur, se penchant encore plus vers lui et au moment où Jack comblait la distance entre leurs lèvres, elle détourna la tête pour recevoir un bisou sur la joue puis riant doucement elle attrapa l’assiette de Jack et débarrassa le table. Elle se dirigea vers la cuisine lui faisant un clin d’œil moqueur.

Jack soupira et s’affala plus dans sa chaise, elle jouait avec lui et dieu qu’il adorait ça. Ne se laissant pas démonter, il se leva attrapa les verres et la rejoignit dans la cuisine.

Sam était face à l’évier et déposait la vaisselle dedans. Il se colla à elle, passant un bras de chaque côté de son corps pour poser les verres. Il ne bougeait plus, lui soufflant légèrement dans le cou, se pressant encore un peu plus à elle. Le cœur de Sam battait à tout rompre, sentir son souffle contre sa peau la mettait dans un état pas possible. Elle se tourna pour être face à lui, Jack pris appuya ses mains sur l’évier de chaque côté de Sam et se mordit les lèvres tout en observant celles de Sam avec envie et avidité. Elle en fit autant, humidifiant ses lèvres, une envie folle de se faire dévorer par lui. Il s’approcha le regard chaud et plein de désir tandis qu’elle entrouvrait un peu sa bouche, prête à l’accueillir Jack lui fit un gros bisou claquant sur le nez et s’écarta  un sourire vainqueur.

Sam grogna frustrée et lui balança le torchon sur la tête. Jack s’éloigna en fredonnant fier de lui. Même si cela l’avait mit dans un état de surexcitation lui aussi, il avait prit sa revanche.

Il continua de débarrasser la table tout sourire, il croisa Sam revenant de la cuisine et vit qu’elle ne le quittait pas des yeux, elle respirait lentement mais son visage reflétait le désir.  Jack lâcha alors la corbeille à pain vide qu’il tenait et fondit sur elle, l’embrassant avec avidité, Sam répondait de la même manière. Bientôt leurs mains commencèrent à bouger dans tous les sens, Jack la fit reculer jusqu’à la porte d’entrée contre laquelle il la plaqua. Sans la quitter des lèvres, ses mains passèrent sous le satin pour rencontrer sa peau nue. Elle tressaillit, déboutonnant la chemise de Jack pour caresser son torse chaud, sentant son cœur battre démesurément comme le sien. Ils sursautèrent en même temps en entendant qu’on sonnait à la porte. Ils s’arrêtèrent essoufflés et Jack jeta un coup d’œil discret.

Jack : C’est Daniel dit il d’une voix rauque

Sam : Il veut sûrement savoir ce qu’il s’est passé entre nous murmura t’elle en l’embrassant dans le cou.

Jack : Mmm, tais-toi alors parce que je n’ai pas l’intention de lui ouvrir dit il en ouvrant le peignoir pour la regarder

Sam : Tant mieux dit elle en lui retirant la ceinture pour passer la main dans son pantalon afin d’atteindre ses fesses.

Il la regarda, le désir lui brûlant et lui assombrissant les yeux. De nouveaux il l’embrassa avec passion ignorant les coups de sonnettes répétées. Sam en profita pour faire glisser son pantalon ainsi que son boxer le long de ses jambes. D’un mouvement, Jack s’en débarrassa, puis passa les mains sous les cuisses de Sam en la soulevant. Elle l’entoura de ses jambes, s’agrippant à lui, gémissant au contact de leurs deux corps. D’un pas empressé, il la conduisit jusqu’à la chambre. Elle se détacha alors de lui un petit sourire malicieux et le poussa pour qu’il tombe sur le lit. Jack émit un petit rire et elle se positionna sur lui.

Il ferma les yeux basculant légèrement la tête en arrière se délectant de sa douce torture, sentant les lèvres de Sam se promener sur son corps, le mordillant de temps en temps le faisant gémir. Ouvrant les yeux il prit le visage de Sam entre ses mains l’embrassa et passa sur elle pour à son tour partir à la découverte de son corps, de sa peau. Il s’enivrait de sa douceur, de son goût de son parfum…Lui arrachant quelques gémissement sous ses caresses.

Elle n’en pouvait plus, elle se sentait transportée, jamais elle n’avait eu autant envie d’un homme qu’à ce moment là, il fallait qu’il vienne.

Sam (dans un souffle): Jack supplia t’elle

Jack l’embrassa et la fit sienne, répondant à son invitation avec bonheur. Il sentit les cuisses de Sam se resserrer autour de lui le ballet commença, une danse lascive, ralentissant ou accélérant au grès de leur envie. A chaque fois qu’il la sentait se cambrer sous lui Jack avait l’impression de se perdre dans une douce folie. Leurs sens s’étaient décuplés, chaque caresses, chaque baisers, chaque frôlements ou chaque souffles leurs paraissaient enivrants. Elle se cambra une dernière fois ne pouvant retenir un cri tout comme Jack, ce fut comme une explosion, un moment magique inoubliable, un plaisir partagé et indescriptible.

Leurs corps se détendirent un peu, Jack se laissa retomber sur elle retenant son poids sur ses avants bras. Sam l’étreignit cachant son visage dans le cou de son amant. Ils restèrent comme ça encore un moment, Jack toujours en elle, Sam toujours accrochée à lui, attendant de retrouver leur lucidité et leur souffle.

Quand il se séparèrent, Jack se laissa retomber sur le lit, se passant une main sur son visage en poussant un soupir de satisfaction, elle déposa un petit baiser sur les lèvres, et se lova contre lui un sourire extatique aux lèvres. Il l’entoura d’un bras protecteur et la serra davantage lui caressant le dos. Jack remonta la couverture sur eux et ils restèrent dans le silence, se contentant d’écouter la respiration de l’autre. Ils s’endormirent dans cette position, sereins et heureux.

 Lendemain

Jack était éveillé, il la regardait dormir. Elle était si belle à cet instant, le visage détendu, un petit sourire aux lèvres, une sorte de bien être émanait d’elle. Il caressa sa nuque délicatement déposant un baiser dans ses cheveux blonds. Elle se réveilla et releva la tête pour le voir. Il lui sourit se noyant dans ses yeux bleus. Le visage de Sam s’éclaira d’un « spécial Jack » qui lui fit bondir le cœur, il l’embrassa tendrement.

Jack (les lèvres contre celles de Sam) : Je t’aime

Sam le serra très fort et l’embrassa avec passion. De nouveau leur corps se mélangèrent…

Un peu plus tard dans la matinée, alors qu’ils étaient encore au lit, la sonnette de la porte d’entrée retentie.

Jack : Je pari que c’est encore Daniel, je reconnais sa façon de sonner

Sam (l’embrassant): Ok, attends j’y vais.

Sam se leva et partit en direction de la porte, ramassant la chemise de Jack elle l’enfila puis d’un geste brusque, ouvrit la porte

Sam : Vous avez votre réponse Daniel demanda t’elle tout sourire

Daniel (surpris): Sam…euh…ben…oui…je crois bégaya t’il rougissant

Jack (arrivant en caleçon) : Alors petit scarabée, toujours aussi curieux demanda t’il en entourant Sam de ses bras

Daniel (cherchant une excuse) : Teal’c est là aussi

Sam : Ah oui, dans la voiture dit elle en lui faisant signe

Jack : Ecoutez Daniel si vous voulez en savoir plus, revenez avec des croissants, ok ? bien à tout à l’heure dit il en claquant la porte

Sam : Jack ! T’exagères

Jack : J’ai faim ça creuse les efforts physiques

Sam : Après tout tu n’as pas tort, bon ben moi je file sous la douche

Jack : Je viens avec toi, sinon tu ne trouveras pas le robinet

Sam (riant) : Que ferais-je sans toi ?

Après une bonne douche à deux, ils s’habillèrent et attendirent Daniel qui arriva vite avec Teal’c et des croissants. Les voyant tous les 2 les cheveux mouillés, il sourit

Daniel : La douche était bonne ?

Sam (souriant): Parfaite Daniel

Teal’c : Colonel, Major Bonjour

Jack: Bonjour Teal’c, alors ces croissants?

Daniel : Là

Sam : Ok, je vous sers du café (entendant frapper à la porte) Je me demande qui ça peut bien être encore ?

Jack : On verra (ouvrant) Cassy ?

Cassy (souriant) : Salut Jack, comment ça va ?

Jack : Bien

Cassy (entrant) : Salut tout le monde

Sam : Bonjour Cassy, tu ne devais pas passer la journée avec Andrew ?

Cassy : Si mais quand Daniel a téléphoné en disant que tu étais à moitié nue chez Jack j’ai voulu savoir s’il n’était pas sous influence extraterrestre.

Sam : Daniel !

Daniel (honteux): Je l’ai appelé sur le trajet de la boulangerie

Jack : Incapable de tenir sa langue

Sam : Et puis je n’étais pas nue d’abord

Cassy : Mais il avait raison, vous deux vous vous êtes réconciliés et plus encore

Daniel : Oh oui plus encore !

Jack/Sam : Daniel !

Daniel: Quoi, ce n’est pas un secret pour Cassy

Teal’c : Je pense qu’ils préfèrent lui dire eux même

Sam : Exact, merci Teal’c. Alors oui Cassy, nous nous sommes réconciliés et plus encore, nous sommes un couple

Cassy : C’est génial, j’étais si inquiète pour vous deux.

Sam : Fallait pas

Cassy : Quand même avec ce que tu as dit la dernière fois !

Sam : Nous en reparlerons toutes les deux ok ?

Cassy : Ok, voilà une bonne nouvelle, Andy ne doit rien comprendre, je me suis levée et je suis partie comme une folle dès l’appel de Daniel

Jack : Andrew était déjà là ?

Sam (souriant): Je pense que le terme est : il était encore là ?

Daniel/Jack : Quoi ?

Teal’c : Le major veut dire que Andrew Kyles a passé la nuit chez Cassandra

Daniel : Dans la chambre d’amis ?

Cassy (rougissant): Non

Jack : Sur le canapé alors ?

Sam : Arrêtez messieurs vous la mettez mal à l’aise, Cassy est une grande fille et n’a pas de compte à vous rendre

Cassy : Merci Sam. dit elle rouge écarlate

Jack : En tout cas il a intérêts de se tenir correctement sinon, je lui mènerais la vie impossible

Daniel : Je suis bien d’accord

Sam : Il est très bien ce jeune homme

Cassy : Encore merci Sam

Sam : De rien mais ils ont raison

Cassy : Ca va, arrêtez de jouer les parents sur-protecteurs, Teal’c dit quelque chose

Teal’c : Andrew Kyles est un jeune homme charmant que je n’hésiterais pas à démembrer s’il te faisait mal Cassandra.

Cassy : J’y crois pas dit elle en laissant tomber sa tête contre la table

Jack : Bien dit Teal’c

Teal’c Merci O’Neill, je ferais de même avec vous si vous deviez faire souffrir le Major Carter

Tout le monde éclata de rire, sauf Jack qui avait l’air inquiet.

Ils déjeunèrent tous ensembles, Sam et Jack sans trop entrer dans les détails racontèrent qu’ils avaient décidé de vivre ensemble. Leurs amis étaient ravis pour eux.

Les jours qui suivirent furent merveilleux pour Sam et Jack, ils passaient chaque minutes ensembles, se découvrant mutuellement. Sam voyait un Jack attentionné, tendre, un amant doux et prévenant. Jack fut surpris de la voir si peu sérieuse, décontractée et très féminine, il découvrit aussi une maîtresse, coquine, sensuelle, câline. Jusqu’au retour de Carla ils vivaient quasiment d’amour et d’eau fraîche.

Aujourd’hui Carla devait rentrer, Jack alla la chercher seul pour lui faire une surprise. En arrivant au car, il eu un accueil assez froid de la fillette mais l’ignora et la ramena chez lui.

En ouvrant la porte, Carla sentit une bonne odeur de cuisine

Carla : Je croyais que Rosy ne faisait pas la cuisine ?

Jack : C’est vrai

Carla : Cassy est là ?

Jack : Non

Sam (arrivant) : Bonjour ma puce dit elle tout bas

Carla (se retournant) : Sam ?

Sam : C’est moi dit elle en s’approchant

Carla (lui sautant dans les bras) : Je suis si contente…vous êtes plus fâchés…on va se revoir comme avant…hein ?

Jack : Doucement Carla, une chose à la fois.

Carla : Pardon. On va pouvoir faire comme avant ou pas ?

Sam : D’abord oui nous sommes réconciliés et on va se voir souvent…mais pas comme avant

Carla (soupirant): C’était trop beau

Jack : Sam va venir habiter avec nous

Carla (surprise): Ici, avec toi et moi ?

Sam : Oui, si tu es d’accord

Carla : Oui (réfléchissant) Attendez, dois-je en conclure que la chambre d’amis va être occupée ou que Jack te réchauffera les pieds ? demanda t’elle espiègle

Sam (souriante): La deuxième solution dit elle en rougissant

Carla (bondissant sur Jack) : Super !!! Je suis si contente, j’étais tellement triste…et là…waouhhh !! Je suis heureuse pour vous

Sam : Merci

Carla était très heureuse de ce changement, elle raconta aussi ses vacances et à trois ils passèrent un merveilleux week-end.

Cependant il fallait rentrer à la Base, Sam et Jack allaient être consignés pour trois semaines, Carla viendrait que de temps en temps, elle passerait les nuits soit chez Cassandra ou chez Daniel.

Sam était très nerveuse en faisant son sac pour partir travailler.

Jack : Ca va aller, détends-toi, c’est pas la mort d’être consignés

Sam : Ca ne m’inquiète pas, c’est la réaction du Général quand on lui dira qui me préoccupe

Jack : Ca ira, il risque d’être un peu furieux mais ça ira au pire nous sommes en retraite d’ici quelques heures

Sam : Ouais, tu as raison, allons-y !

Jack : Attends, je voulais te donner quelque chose

Sam : C’est quoi ?

Jack : Regarde dit il en lui donnant une petite boite en bois.

Sam : Un coffret à bijoux, merci il est très joli

Jack : Regarde dedans

Sam (ouvrant) : C’est…

Jack : Une bague…elle appartenait à ma mère qui la tenait de sa mère etc…je veux que tu l’ais

Sam : Jack, c’est gentil mais

Jack : Pas de mais, elle est pour toi et puis elle doit revenir à la fiancée de l’aîné de la famille dit il en lui glissant au doigt

Sam : Je ne sais pas quoi dire, j’aime beaucoup et je suis très touchée, (réalisant) fiancée ?

Jack (timide): Enfin, si tu veux, je sais que c’est encore tôt mais les longues fiançailles c’est courant non ?

Sam (lui sautant au cou): Bien sur que je veux

Jack (l’embrassant): Elle te va à ravir, oncle Joe avait raison elle est faite pour toi

Sam : Merci Jack…mais ça me fait bizarre de porter une bague

Jack : Ayant appartenu à ma mère ?

Sam : Non, que tu as offert…  dit elle sans finir tête baissée

Jack : A Sara ?

Sam: Oui murmura t’elle

Jack : Sara ne l’a jamais porté, et ne l’a jamais vu. C’est mon oncle qui l’avait, il savait qu’elle reviendrait à ma future femme mais apparemment Sara ne l’a pas convaincu, toi si. Il me l’a rendu avec le reste de ses affaires. Il m’a expliqué qu’elle était pour toi, parce que nous étions destinés l’un à l’autre

Sam (les larmes aux yeux) : Je suis fière de la porter Jack. Joe a su lire en moi si facilement, je t’aime tellement

Jack :Moi aussi je t’aime mon ange dit il en l’embrassant tendrement…

A regret, ils durent se séparer pour aller au SGC, pendant le trajet Sam regardait sa main pensive. Non, elle ne rêvait pas, Jack et elle était fiancés, ils allaient être heureux ensemble. Elle se mit à sourire, le visage rayonnant. Jack qui l’observait du coin de l’œil, lui saisit la main et déposa un baiser dessus, il garda leurs doigts entrelacés jusqu’à la Base.

Avant d’aller voir le Général, ils allèrent directement à l’infirmerie comme il était de coutume en revenant de vacances. En entrant, ils stoppèrent en voyant le Lieutenant Andrew Kyles, équipé pour partir en mission, embrassant Cassandra. Ils restèrent silencieux.

Cassy : Je t’en prie fais attention à toi

Andy : C’est qu’une mission de routine, tu verras, tu n’auras pas le temps de voir que je suis absent

Cassy (les larmes aux yeux): Je sais que c’est ta première sortie off world et que tu es content, mais moi j’ai peur, il se passe tellement de chose de l’autre côté

Andy : Je serais prudent dit il en la serrant dans ses bras

C’est à cet instant qu’il vit Sam et Jack, il s’écarta de Cassandra en rougissant et se mit au garde à vous. Jack lui fit un signe de repos et fit mine de s’intéresser à autre chose avec Sam. Oh, qu’ils sont beaux ses nouveaux draps blancs…

Le lieutenant fit un petit clin d’œil à Cassandra lui mimant un baiser discret et sorti en saluant Sam et Jack.

Sam : Ca va Cassy ?

Cassy : J’ai peur pour lui

Jack : Ne t’inquiète pas ça va bien se passer, il est dans la meilleure équipe…après SG1 bien entendu

Cassy : Je sais mais c’est plus fort que moi, tant qu’il n’était pas en équipe SG, je ne me faisais pas de soucis mais là c’est différent

Sam : C’est pas facile mais il va vite revenir tu verras

Cassy : Tu ne peux rien me promettre et tu le sais. Comment vous faites tous les deux pour supporter le danger de la personne que vous aimez ?

Jack : S’il n’y avait que moi Sam serait enfermée à double tour dans la chambre…Ce que je veux dire c’est que ce n’est pas évident à gérer, mais j’ai confiance et même si nous avons parfois peur, nous nous protégeons mutuellement

Sam : Il a raison, j’ai une appréhension à chaque fois que l’on passe la Porte des Etoiles mais j’essai de l’oublier si je veux vivre. L’avantage que l’on a, c’est que nous sommes tous les deux, on veille l’un sur l’autre et même sur Daniel et Teal’c. Calme-toi, ne pense pas sans cesse au danger sinon tu vas devenir folle

Cassy : Je sais que tu as raison, mais je n’y peux rien maman ne partait pas souvent et elle est morte de l’autre côté

Sam : Je sais

Cassy : Je crois que je préfèrerais qu’Andy fasse parti de SG1

Jack : On peut toujours essayer de l’échanger contre Daniel

Cassy (souriant) : Tu t’ennuierais

Jack : Certainement pas

Sam : C’est ça

Cassy : SG3 va rentrer, il faut que je prépare le matériel pour leurs examens

Sam : D’accord, ça te plait ce travail ?

Cassy : Tu sais, je me contente de prendre la température, la tension, quelques petits pansements… mais j’adore ça

Jack : Tant mieux moi du moment que tu ne me fais pas de piqûres…

Cassy (souriant): Pas encore, j’y vais à tout à l’heure dit elle en partant

Sam : Elle est très amoureuse

Jack : J’ai vu, c’est la première fois que je ne la vois plus comme une petite fille de 12 ans

Sam : C’est une jeune femme maintenant, Janet serait fière d’elle.

 Bureau du Général

Jack et Sam étaient assis devant le Général, celui ci les fixait l’air sévère.

Hammond : Bon, j’espère que vous avez enfin réussi à vous calmer tous les deux ?

Sam/Jack : Oui monsieur

Hammond : Comment d’aussi bons éléments que vous peuvent se mettre dans une telle situation, surtout vous Major, le Colonel me surprend peu mais vous…enfin, faites vous oublier de moi pendant quelques temps

Jack : Nous sommes désolés Général, cela ne se reproduira plus, le Major est moi avons mis les choses au point

Hammond : Tant mieux parce que SG1 se met suffisamment dans de sales draps sans que vous vous y mettiez. J’espère que vous allez éviter les problèmes maintenant

Jack : Ben, c’est à dire

Hammond : Quoi encore ?

Jack : Sam et moi on voulait vous dire

Hammond : Sam ?

Sam : Ce que le Colonel essai de vous dire, c’est qu’en nous réconciliant

Jack : Regardez dit il en faisant voir la main de Sam

Hammond : C’est ce que je crois ?

Jack : Qu’est  ce que vous croyez ?

Hammond : Colonel !

Sam : Mon Général, Jack et moi nous voulons être ensembles,

Hammond : C’est donc ce que je crois,

Jack : Oui

Hammond : Vous vous rendez compte ! Décidément vous n’en loupez pas une tous les deux

Sam : Nous voulions juste vous informer et vous demander votre avis

Jack : Nous connaissons le règlement, nous sommes prêts à démissionner

Hammond : Le pire c’est que je ne suis pas surpris. J’ai toujours su que vous étiez plus proches que de simples amis. Quand vous avez disparu Jack, j’ai vu la réaction de Sam et pour moi il n’y avait pas de doutes. Quand vous êtes revenu et que j’ai vu que vous étiez encore plus proches qu’avant, je me suis inquiété mais j’ai laissé faire après tout vous n’enfreigniez aucunes règles et j’avais pas de preuve…Mais ce n’était qu’une question de temps, avec cette histoire de bagarre, je savais que tout aller se jouer.

Jack : Que doit on faire selon vous ?

Hammond : votre relation est interdite par le règlement de l’armée. L’un de vous devrait démissionner

Sam : Je comprends mais ce n’est pas l’un ou l’autre, c’est nous ou rien monsieur

Hammond : Si vous me laissiez finir. Major, vous vous souvenez de ce papier que vous avez signé concernant  le tutorat puis l’adoption de Carla ?

Sam : Oui bien sur

Hammond : Vous vous souvenez aussi d’avoir changer un petit mot pour devenir sa tutrice

Sam : Oui, je ne voulais pas que Jack perde ses droits sur elle, j’ai fait la même chose pour l’adoption, j’ai dû insister car en étant mort, il ne pouvait pas adopter

Hammond : C’est exact, je me suis renseigné, vous êtes les parents officiels de Carla et jusque là cela n’a posé aucuns problèmes

Jack : Ses parents officiels, donc nous sommes reconnus en tant que couple ?

Hammond : C’est exact, le Président a accordé l’adoption, il ne voyait pas la moindre objection, puisqu’il vous croyait mort.

Sam : Il peut changer d’avis

Hammond : Je ne crois pas, pas sans se discréditer, pour éviter les problèmes on a fait en sorte que l’adoption se passe comme si Jack était en vie donc…

Jack : Donc, nous pouvons vivre ensembles, nous marier, faire des enfants, avoir un chien et tout et tout

Hammond : Ca vous voyez avec votre fiancée Colonel mais je crois que rien ne s’y oppose

Sam : Merci Général, merci beaucoup

Hammond : Mais j’y suis pour rien si vous n’aviez pas changé ce petit mot dans les papiers pour Carla cela serait différent

Jack : C’est génial

Hammond : Il va sans dire qu’à la Base, je veux de la discrétion

Jack : C’est mon second prénom

Hammond : Je crains le pire alors. Bien vous pouvez disposer

Sam : A vos ordres et encore merci

Jack (sérieux) : Oui merci pour tout Général

Hammond : Je vous en prie (souriant) Au fait, n’oubliez pas que vous êtes consignés et que les visites dans les quartiers sont interdites Colonel

Jack : Quoi ? Mais c’est pas juste

Sam : Arrête de râler, viens sortons à plus tard Général

Jack se laissa entraîner vers la sortie en râlant, le Général souriait, il savait qu’il allait sans doute encore avoir du fil à retordre avec ces deux là mais il était heureux pour eux.

Jack (boudeur): Sam, trois semaines, tu te rends comptes ?!

Sam : Oui, je sais

Jack : Comment tu fais pour rester aussi calme, déjà qu’on doit se conduire en pro toute la journée, que je ne peux pas m’approcher trop de toi si en plus je ne peux pas venir te rendre une petite visite dans tes quartiers

Sam : C’est pas grave

Jack : Non mais trois semaines c’est dur comme punition. Trois semaines à jouer au Colonel et son fidèle second, c’est de la torture. Et toi ça te fait ni chaud ni froid ?

Sam : Mon Colonel, le Général a dit que les visites étaient interdites dans les quartiers moi je connais d’autres endroits dans la Base sans caméras et ou l’on peut être tranquille

Jack (faussement choqué) : Major, oseriez vous outrepasser les consignes de discrétions ?

Sam (espiègle): Non, nous serons discrets c’est tout

Jack : Vous êtes une diablesse Major, moi qui vous prenez pour une jeune femme sage  et vertueuse

Sam (riant): Mais bien sur…

Pendant trois semaines de consignes, Sam et Jack se voyaient en cachette dans des endroits plus ou moins saugrenue. Tout cela les amusait beaucoup et avait un côté excitant. Bien sur le reste de la journée et pendant les missions ils étaient très professionnels comme toujours.

Dès la fin de la sanction, ils rentrèrent chez eux et Sam s’y installa vraiment, faisant venir presque toutes ses affaires. Elle ne se sépara pas de sa maison mais la laissa pour Teal’c qui avait reçu l’autorisation de vivre en ville.

Carla avait enfin une vie de famille normale avec l’image d’un couple heureux et s’aimant malgré quelques petites chamailleries sans importance. Son père avait était condamné à 20 ans de prison et elle était soulagée.

Pendant que Daniel gardait Carla, durant la consigne de ses amis, il rencontra l’institutrice de celle ci, une certaine Valérie Fontaine, une française passionnée d’histoire…Ils se fréquentaient depuis ce temps là.

Andy le petit ami de Cassandra, rentra sans dommage au grand soulagement de la jeune fille. Bien sur il repartirait en mission mais elle avait décidé de vivre au jour le jour à ce sujet. Cassy continuait ses études et revenait maintenant le plus souvent possible pour le voir, ils étaient devenus inséparables. Il avait même eu le droit a un dîner « familiale » avec SG1, ce qui l’avait rendu nerveux mais tout c’était très bien passé, il avait été accepté facilement.

Sam et Jack avaient décidé de se marier l’année suivante, un mariage simple en petit comité. Mark le frère de Sam allait venir, il en voulait encore un peu à sa sœur pour Peter mais après un appel de Jack, il avait décidé de reprendre contact avec elle. Jacob ne donnait toujours pas de nouvelles, chacun espérait qu’il serait là au mariage.

Nick et Sam se revirent moins souvent mais de temps en temps, ils discutaient plutôt par téléphone ou par mail. Il était content que Sam soit enfin heureuse, lui-même venait de rencontrer une infirmière celle qui l’avait soigné après que Jack l’ai frappé.

Les Eschrans allaient bientôt donner de leurs nouvelles et le SGC allait avoir un précieux alliés.

Personne ne savait de quoi l’avenir était fait, mais une chose était sûre, ils étaient tous très heureux à présents.

Epilogue :

Sam : Jack, tu as oublié la poubelle ! cria t’elle à son mari tandis qu’elle donnait le biberon à leur fils

Jack (souriant) : Tu sais que je t’aime toi dit il en l’embrassant

Et en sifflotant, il sortit mettre la poubelle dehors. Oui, c’était ça leur vie. Ils vivaient un grand bonheur.

Fin

Encore une fois c’était long, j’espère que ça vous a plu. Ca n’a rien à voir avec l’histoire que je voulais au départ mais tant pis.  Ce n’est sûrement pas ce que j’ai fait de mieux mais j’ai pris plaisir à le faire.

Merci de me lire et laissez-moi un commentaire s’il vous plait.

 
 
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