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the more we forget, the less we know
the less we know, the less we forget.
so, why study?
Imagine

Accession au Trône : Chapitre 2

 
 
            Une semaine auparavant, planète baptisée « Eden » (Voir fic précédente) :
 
            SG-1 est sous l’influence de Caïn qui les pousse à se comporter de façon très étrange. Aris semble être le seul membre de l’équipe à résister à la manipulation. Après avoir empêché Jonas Quinn et le Capitaine O’Neill de s’entretuer, Boch part à la recherche de ses deux autres partenaires :
 

Au moins, Romanov et Whitman ne s’étaient pas séparés, les traces le confirmaient. Ce qui ne le rassura qu’à moitié. Allait-il trouver un cadavre ?

Aris marcha sur quelque chose. Se baissant, il récupéra une veste militaire estampillée SG-1. La taille du Major lui semblait-il. Accroché à un arbre juste devant lui, un harnachement militaire avec le AKS de la Russe. Il s’attendait presque à trouver l’équivalant anglais du fusil d’assaut russe.

Ce fut le cas un peu plus loin. Traînant sur le sol, l’arme de Whitman était accompagné de sa veste. Le membre de SG-1 se souvint de l’assaut au couteau de O’Neill et non pas avec son P-90. Si ces deux là avaient les mêmes pulsions, le combat risquait de promettre. Quand il avait assisté aux entraînements, le Major et le Capitaine s’étaient révélés des combattants de haut niveau, de force égale. Il accéléra autant que sa jambe et ses côtes blessées le lui permettaient.

Et la foret laissa place à une plage de galet et de sable blanc ou les vagues d’une vaste étendu d’eau s’échouaient. Il devait s’agir d’un grand lac ou d’une petite mer. Déstabiliser brièvement par la beauté du lieu, Aris ne remarqua qu’après quelque instant que juste devant lui se trouvait un t-shirt vert, déchiré qui plus est. Cela le rassura qu’en partie

Aris s’attendait à trouver du sang ou un corps, ce qui aurais été "normal" vu la situation. Il était perplexe. A quoi ces deux là jouaient-ils ? Quel genre de combat, de corps à corps, ces deux là…

 

-         Oh bon sang !!! S’écria Aris en voyant ses deux équipiers.

 

Les vagues s’échouaient sur leurs peaux dénudées.

Leurs corps enlacés, caresses et baisers s’échangeaient dans une passion inassouvie.

Leurs yeux plongés dans ceux de l’autre, dans une communication silencieuse.

Leurs soupirs étouffés par le roulis des vagues.

            Ils étaient seuls au monde.

            Il fallut quelques secondes à l’alien pour se reprendre. Son premier réflexe fut de se retirer discrètement, ne voulant pas gêner les deux amants. Bien que se livrer à de telles pratiques lors d’une mission lui sembla déplacé, en particulier pour deux officiers aussi professionnels que le Capitaine et le Major. Sans doute, le cadre idyllique avait servi de facteur de désinhibition au couple. Au couple ? Mais n’était-il pas interdit à deux militaires de devenir un couple, précisément ? Le Capitaine O’Neill lui avait raconté, maintes et maintes fois, les péripéties que ses parents avaient vécues avant de devenir un couple, justement. Et le capitaine Whitman n’avait-il pas une compagne en la personne de Patricia ? Même si Aris ne maîtrisait pas encore totalement les mœurs terriennes, à sa connaissance, la polygamie n’en faisait pas partie.

            L’extraterrestre se frappa le crâne, maudissant sa stupidité. Jonas Quinn et Rachel O’Neill manquaient de s’entretuer, quant à Natalia Romanov et Derek Whitman, ils faisaient… ça. Aris arrêta de tergiverser. Il dégaina son zat tout en regrettant de ne pas être arrivé avant et se dirigea vers le couple pour mettre fin à leurs ébats.

 
 

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            Retour à l’époque présente :
 

-         Nous, nous avons couché ensemble, nuance ! S’exclama Whitman. Je fais l’amour à ma femme ! Vous… Vous êtes…

-         Je suis quoi ?! Faites attention à ce que vous dites !

-         Une erreur !

-         Une erreur ? S’exclama Natalia.

-         Même pas ! Un accident ! Ce… cette "chose" n’aurait jamais dû avoir lieu, alors pourquoi en reparler ?

-         Parce que cette "chose", comme vous vous plaisez à l’appeler, a eu lieu justement !

-         D’accord ! Ç’a eu lieu. Et maintenant ?! Que voulez-vous faire ? Allez en parler à ma femme, histoire de détruire mon couple pour des raisons que vous seule comprenez ?!

-         Ne soyez pas stupide ! Je ne dirai rien à Patricia, je la respecte trop pour ça. Et vous aussi.

-         Alors !! Que voulez-vous ?! S’écria Whitman

-         Comprendre !! Répondre la Russe sur le même ton.

-         Comprendre quoi ?!

-         Le pourquoi de la chose, pardi !

 

L’Anglais se passa la main sur le visage :

 

-         Si vous pouviez être plus claire.

-         Pourquoi Jonas et Rachel ont manqué de s’entretuer alors que nous, nous avons fait… "la chose".

-         Parce que Caïn les a manipulés, comme nous.

-         Je ne crois pas que le terme "manipulés" ne soit pas le plus juste. "Influencés" voire "désinhibés" sont plus proche de la vérité.

-         Hmm ?

-         J’ai parlé de tout ça avec Rachel…

-         Vous avez parlé de nous à O’Neill ?!

-         Mais non ! Je lui ai parlé de la mission en elle-même. Enfin, bref, comme vous le savez, elle n’aime pas particulièrement les hommes.

-         Oui, mais quel rapport ? Interrogea Derek.

-         Et bien, il semble que Caïn lui ait, en fait, décuplé son androphobie. Pour Jonas, c’est son malaise et sa sensation de ne pas appartenir à l’équipe et à la Terre qui se sont transformés en une paranoïa meurtrière.

 

Le Capitaine fut pris d’un doute :

 

-         Et… ?

 

Elle soupira :

 

-         Il se peut… Il y a de fortes chances que ce qui nous est arrivé ne soit pas du à un hasard ou une idée implanté par Caïn…

 

Silence.

 

-         Ecoutez. Commença Whitman. Je vous aime bien, je vous adore, j’ai même un respect sans bornes pour vous. Mais là, vous insinuez que j’aurais une attirance pour vous. Si vous éprouvez quelque chose pour moi, j’en suis flatté mais moi je suis marié.

-         Bien sûr. Se moqua le Major. C’est la jeune femme qui tombe amoureuse du bôôôô et vaillant militaire. Mais l’inverse, c’est "évidemment" impossible.

-         Et à quel moment, je vous prie, j’aurai laissé apparaître une quelconque attirance ou le moindre intérêt  pour vous ?

-         Et bien, puisque vous le demandez…

 
 

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            Il y a plusieurs mois, en Angleterre (Voir fic « Devine qui vient dîner ce soir ?) :
 
            Un vaisseau Goa’uld s’est écrasé dans le sud de l’Angleterre. SG-1 s’associe à aux armées britannique et française pour neutraliser les occupants de l’engin. Au cours de la mission, le Capitaine Natalia Romanov, alors enceinte de quelques mois, est blessée et fait une fausse couche.
 

            Infirmerie de fortune :

 

            Natalia émergea lentement des ténèbres :

 

-         K’lyn… ? Murmura t-elle.

-         Heu… non. Il est allé… heu. Enfin, il y est allé. Je suis le Capitaine Whitman. Vous vous souvenez de moi ? Non ? Pas grave. J’étais là pour… En fait, je ne sais pas trop pourquoi je suis là… Je vais chercher votre ami ou le médecin… ou les deux.

-         Attendez. Demanda la Russe d’une faible voix. Combien de temps… ?

-         Vous êtes restée inconsciente ? Quelques heures. D’après ce que je sais, ils attendaient que vous vous sentiez mieux pour vous rapatrier chez vous.

-         Mon… bébé ?

-         Heu… Je vais appeler votre docteur.

 

Natalia attrapa le poignet de Derek.

 

-         Je l’ai perdu, n’est-ce pas ?

 

Il ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit. Des larmes inondèrent le visage de la malade.

 

-         Je suis désolé.

-         C’est ma faute. Sanglota Natalia.

 

Derek s’assit sur une chaise et lui prit la main :

 

-         Non… Non… Vous n’y êtes pour rien. C’est… C’est la nature. Votre corps n’était pas prêt pour…

-         On m’a tiré dessus. Ça n’a rien de naturel. C’est ma faute.

-         Mais vous avez sauvé des vies. Toutes les nôtres, celles de ce pays peut-être même. C’était un geste très courageux et plein d’altruisme. Vous êtes une merveilleuse femme. J’en connais peu qui aurait pris autant de risques, enceinte ou pas, surtout pour des inconnus.

-         Pour ce que ça m’a apporté…

-         Ecoutez, je sais que ça va paraître ridicule, mais dans un certain sens vous avez de la chance…

-         De la chance ?

-         Vous pouvez avoir des enfants, vous. Vous en avez perdu un, mais un jour vous pourrez en avoir un autre… Moi, pas.

-         Quoi ?

-         Je ne peux pas avoir d’enfant.

-         Je…

-         Ma douce fleur ? Appela une nouvelle voix.

-         K’lyn ? Natalia sourit timidement à son amant qui venait de rentrer.

 

Le Capitaine Whitman lâcha la main de son homologue russe.

 

-         Hum, je vais vous laisser.

 

Il se leva.

 

-         Merci… Murmura Natalia.

-         Mais… de rien.

 

Il sortit sous le regard noir de K’lyn.

 
 

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            Retour à l’époque présente :

 

-         Et ? Demanda Derek.

-         Faut-il que je vous répète ce que vous m’aviez dit à ce moment là.

-         Avec le respect dû à votre grade : Vous vous faites des films, Major. Je n’ai eu que le comportement d’une personne compatissante et reconnaissante vis-à-vis de quelqu’un qui était dans votre situation.

 

Nalalia leva les yeux au ciel.

 

-         Si vous voulez. Un autre exemple ?

-         Si ça vous amuse. Lança Whitman blasé.

-         Peu avant la formation de notre équipe après l’attaque d’Osiris.

-         Ah non, vous n'allez pas remettre ça avec l’histoire des douches. Franchement pour moi, ça fait scène de films de série Z.

-         X, vous voulez dire ?

-         Ce n’était qu’un accident dû à un concours de circonstance. Et puis, j’arrivais juste quand je vous suis tombé dessus.

 

Mais Derek Whitman ne disait pas entièrement la vérité…

 
 

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            Il y a quelques mois, au SG-C (Voir fic "Génération") :
 
            L’alliance des forces terriennes a permis de défaire Osiris dernier Goa’uld suffisamment puissant pour menacer la planète. Après cette victoire SG-1, soit Jack, Sam Teal’C et Daniel se dissout, laissant place à une autre équipe qui n’a pas encore eu son baptême du feu.
 
Quelques heures avant la première mission, un des vestiaires du SG-C :
 
Trop nerveux pour dormir, quelques heures seulement avant sa première mission, Derek Whitman avait découvert les joies d’une des salles de sport du SG-C. Après avoir sué sang et eau à l’entraînement, il se rendait aux douches, bien décidé à se reposer quelques temps avant la première mission. Mais pour ceux qui comme lui ne la connaissent pas, la base peut réserver quelques surprises.
Derek bailla en rentrant dans les vestiaires. S’il avait été plus attentif et moins fatigué, peut-être aurait-il remarqué l’erreur qu’il faisait en entrant dans ce lieu. A sa grande surprise, les douches coulaient déjà. Visiblement, il n’était pas seul à ne pas dormir. Ses muscles tirèrent quant il commença à se déshabiller. Quelque chose attira son attention : on chantonnait. Whitman leva un sourcil. Il aurait juré que… Le Capitaine se pencha et regarda qui s’y trouvait. Et il réalisa que "on" était en fait "elle".
Il ne la voyait que de dos, mais quelle "elle" ! « My God ! ».
C’était incorrect.
Ses jambes…
C’était mal.
Ses fesses…
C’était très mal…
Son dos…(Il imagina sa poitrine).
C’était immoral.
Sa nuque.
C’était amoral.
Ses cheveux ruisselants.
C’était…Patatras !!!! A force de se pencher et à cause du sol mouillé additionné aux lois de la gravité, Derek s’étala de tout son long. Sa "nymphe des douches" sursauta et se retourna, oubliant son absence de tenue.
 
-         Capitaine Whitman !! Mais que faites-vous dans le vestiaire des femmes ?!! S’écria le Major Romanov
-         Heu… Je… heu… Balbutia l’Anglais.
 
La Russe réalisa dans quel état vestimentaire elle était et sa colère augmenta. Elle tenta de dissimuler sa nudité avec ses mains.
 
-         Dehors !!!
-         Heu… Je… Heu…
 
A quatre pattes, Derek sortit du champ de vue de Natalia.
 
 
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Retour à l’époque présente :

 
Natalia sourit avec provocation :
 
-         Et vous croyez vraiment que je vous ai cru quand vous m’avez dit que vous arriviez juste ?
-         Bien sûr. Qu’est-ce qui vous fait croire que… ?
-         La bosse sous votre caleçon.
-         Heu…
-         A moins que vous gardiez votre flingue même sous la douche, ce genre de "protubérance" n’apparaît pas comme ça.
 
Elle claqua des doigts.
 
-         Heu…. Humm, je… Derek toussa visiblement gêné. C’est une réaction humaine.
-         Je ne le nie pas. Mais il n’empêche que m’avez regardée pendant que je prenais ma douche.
-         D’accord, d’accord, j’ai eu un moment de faiblesse, je l’avoue !
-         Bien, c’est un bon début.
-         C’est tout ce que ça vous fait ? S’étonna Whitman. Normalement vous devriez être…
-         En colère ? Je l’étais sur le coup. Mais avec le temps…
-         Oui ?
-         J’ai trouvé cela flatteur.
-         Flatteur ?
-         Pour la plupart des hommes, je suis simplement un officier russe. Pas vraiment un exemple de la féminité a priori. Généralement, je fais peur aux hommes. Là, vous m’avez regardée… comme une femme.
-         Une très belle femme. Ne put s’empêcher de rajouter Whitman.
-         Merci.
-         Ecoutez… Je veux bien l’avouer. Vous êtes une femme magnifique et pleine de charme. Peut-être que si la situation avait été différente… Comprenez qu’en plus je suis marié.

-         Vous ne seriez pas le premier à passer outre ce genre de considérations. Murmura-t-elle.

 

Derek la regarda.

 

-         Désolée, je n’aurais pas dû dire cela. S’excusa le Major.

-         Il y a quelques années, j’ai failli….

-         Vous ?

-         Oui, moi. Avec une collègue de travail, à l’époque où j’étais au MI-6. Elle s’appelait Mindy. Ce n’est pas une excuse mais nous étions en mission ensemble depuis plus d’un mois. Nous étions seuls, désespérés.

-         Et vous avez couché avec elle ?

-         Non, mais seulement parce que nous avons été dérangés. J’ai quitté les services secrets britannique juste après ça. Pour tout le monde, c’est parce que j’avais été traumatisé par une mission pénible. En fait, c’est que faire équipe avec elle m’était devenu impossible.

-         La culpabilité ?

-         La tentation. Je me suis marié très jeune. J’avais dix-huit ans, Patsy aussi. Contre les avis parentaux. Je n’ai jamais connu d’autre femme. Et quand vous voyez Mindy…

-         Je n’ai connu qu’un homme. Avoua Natalia. Il est mort devant mes yeux après nous avoir trahis.

-         On m’en a parlé, je suis désolé, sincèrement.

-         Je sais, merci.

 

Elle soupira.

 

-         Je… Commença Whitman. Hésitant à continuer.

-         Oui ?

-         Et bien, nous parlons de moi, mais et vous ? S’il y a eu consentement mutuel lors de "la chose"… Cela signifie que vous…heu. Il la désigna et se désigna lui-même du doigt plusieurs fois. Et tout à l’heure vous avez dit que…

 

Natalia rougit légèrement et détourna la tête.

 

-         Vous souvenez de P7X402 ?

-         Oh oui…

 
 

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            Lors de la première mission de SG-1, nouvelle formule (Entre Fic "Génération" et "Exemplaire Multiple") :
 
            Une peuplade gentille a priori, mais pas très évoluée, moyenâgeuse en fait. Ce serait une excellente description des habitants de P7X402. Malheureusement, comme toute civilisation archaïque, celle-ci avait ses croyances et ses superstitions. Et très vite SG-1 fut assimilé aux dites croyances. Le Major Romanov, en particulier, dont la couleur de cheveux tendant au roux l’assimilait à une quelconque divinité maléfique, devait être brûler vive. Les membres de l’équipe avaient dû mettre en pratique tous leurs talents et connaissances pour réussir à fausser compagnie aux autochtones.
 

-         Plus vite, Major ! Lança Whitman

 

Ils couraient tous les deux à travers une forêt.

 

-         J’espère que les autres arriveront sans encombre à la Porte !

-         J’ai confiance !

 

Il s’arrêta pour reprendre son souffle, elle fit de même.

 

-         Par où ? Demanda t-il.

-         Par-là, je crois. Sans boussole, c’est pas facile de se repérer.

-         Nous aurions dû tenter de récupérer nos armes.

-         Trop dangereux. Argumenta le Major. Nous avons eu de la chance de pouvoir récupérer un G.D.O.

-         Attention ! S’écria Whitman.

 

Trop tard. Un carreau d’arbalète vint se planter dans la jambe droite de Natalia. Elle cria avant de tomber à terre.

 

-         Major !

-         Mort au démon !!! S’écria un homme en les chargeant, épée en main.

 

Whitman intercepta facilement l’attaque de l’homme et lui prit son arme. Il se servit de son agresseur comme bouclier vivant. Le pauvre bougre reçu cinq projectiles dans le corps.

Le Capitaine lâcha sa "protection" qui s’effondra.

 

-         Capitaine, foutez le camp ! Ordonna Natalia qui essayait, tant bien que mal de se relever.

-         Pas question !

 

Cinq habitants de P7X402 apparurent à travers les arbres et leur foncèrent dessus.

Le premier tenta d’embrocher Derek avec sa lance. Non seulement celui-ci évita l’attaque mais en plus porta un coup sur l’arme de son assaillant et la brisa. Avant que son adversaire ne réagisse, il lui porta un coup mortel au thorax.

Whitman esquiva de justesse l’attaquant qui tentait de le frapper dans le dos. Il le terrassa d’une feinte.

Les adversaires s’enchaînaient par groupe de deux ou de trois parfois. Le Capitaine Whitman résistait vaillamment tout en protégeant le Major de ceux qui tentaient de tuer "la créature démoniaque". Au bout d’un certain temps, une éternité pour le Major, les attaques s’arrêtèrent faute d’attaquants. Toute la zone était remplie des corps des morts ou des mourants. Seul l’halètement de Whitman troublait le silence de mort de ces bois. Il se tourna vers le Major et lui tendit la main. Elle le regarda, éberlué.
 

-         Vous pourrez marcher, Major ?

 

Après un instant d’hésitation :

 

-         Avec de l’aide, je crois. Vous êtes blessé ?

-         Des estafilades, rien de grave.

-         Alors allons-y.

 
 

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            Retour au présent :
 

-         Je l’aurais fait pour n’importe qui. Expliqua Derek.

-         Peut-être, mais vous l’avez fait pour moi et c’est tout ce qui comptait. Cela m’avait… je ne sais pas ce que ça m’avait fait… Mais où avez-vous appris à vous battre comme cela ? Tenta t-elle de changer de sujet.

-         Cours d’escrime au collège plus pas mal de films de cape et d’épée.

-         J’adore les films de cape et d’épée. Surtout ceux où un beau et fort chevalier sauve une princesse en détresse. Je rêve… Je rêvais que cela m’arrive depuis toute petite.

 

Il rit. Natalia pas.

 

-         Eh ? Ça ne va pas ? S’inquiéta l’officier en second de SG-1

-         Vous avez raison de rire, je suis ridicule.

-         Quoi ? Mais pourquoi dites-vous cela ?

-         Je cherche des raisons pour expliquer notre… passade. Une soi-disant attirance refoulée… Il n’y a en fait que mon imagination et mes fantasmes…

-         Maj… Natalia…

-         Regardez-moi… Au lieu de chercher un moyen de sortir d’ici, je vous ennuie avec des questions stupides sur une soi-disant relation qui nous unit. Pathétique.

-         Non, vous avez raison.

-         Oh, je vous en prie, Derek, je me suis assez ridiculisée.

-         Ce n’est pas une relation d’un couple ou d’amants mais c’est une relation quand même. Venez là.

 

Il passa son bras autour de son cou. Elle posa sa tête sur son épaule. Natalia étouffa ses larmes. Derek Soupira.

 

-         Heu… Je dérange ?

 

Le couple se sépara très rapidement.

 

-         Jonas ? Le Capitaine aida le Major à se relever.

-         Heu… Je… Nous… Balbutia Natalia.

-         Nous avons retrouvé le Général O’Neill. Annonça le Kelownan sans tenir compte des hésitations de son chef d’équipe. Il va bien. Mais il a été blessé par des éboulis. Chekov est avec lui, par là.

-         Comment êtes-vous arrivé ici ? Questionna Whitman.

-         Nous avons trouvé des cristaux Tok’ra…

 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
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