Ils furent réveillés par des rires, Greg et Ally étaient penchés sur eux
Greg : Juste amis, hein ?
Ally : Drôle de position pour un supérieur et son second !
Sam : Ca va tous les deux, je vous signale, que si nous sommes sortis c’est parce que vous étiez trop occupés dans mon canapé
Jack : En plus, pas très discret
Ally (rouge) : Excusez-nous, je pensais que vous étiez partis
Greg : Moi aussi, je pensais même, que toi et Sam…
Jack (sérieux): Ca suffit Greg !
Sam (se levant): J’ai plus qu’à brûler mon canapé…
Ally : Et la table, le tapis…
Sam : Pas de détails s’il te plait, je n’ai pas déjeuné
Jack : On peut rentrer, vous n’allez pas remettre ça
Greg : Non t’inquiète, mais si vous voulez, on peut vous laisser seuls à votre tour
Sam ((le regard sombre): Les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures dit elle en rentrant chez elle
Ils prirent un déjeuner ensemble, Ally et Greg trouvèrent Jack et Sam trop calmes et pas d’humeur joyeuse. Ally alla voir Sam dans la cuisine
Ally : Je vais partir, Greg voudrait qu’on passe la journée à deux
Sam : Tu as l’air bien avec lui ?
Ally : Jamais j’aurais imaginé ça
Sam (triste) : Profites-en !
Ally (la prenant dans ses bras) : Merci de nous avoir présentés.
Sam (reculant) : Je n’y suis pour rien
Ally : Sam, tu n’as pas l’air d’avoir le moral ?
Sam : Mais si, ça va Dit elle retenant des larmes
Ally (la prenant à nouveau dans ses bras) : Je vois bien que non !
Sam (laissant échapper quelques larmes) : T’inquiètes, c’est juste un coup de cafard, tu me connais
Ally tenant Sam contre elle, vit que Jack les observait, elle le regarda et comprit
Ally : Tu veux que je reste avec toi aujourd’hui ?
Sam : Non, sors, ça va passer, je vais prendre un bon bain et ça ira mieux. Les lendemains de fêtes sont parfois durs
Ally : On va dire ça (la lâchant et lui essuyant les yeux) La vie est courte Sam, ne t’imposes pas des choses inutiles
Sam : J’aimerais que tout soit si simple, allez va rejoindre ton Greg, on se voit samedi au mariage
Ally : N’hésites pas à m’appeler si tu as besoin, à samedi
En sortant de la pièce, elle jeta un regard en soupirant sur Jack, elle hocha négativement la tête et partit. Sam était toujours de dos, appuyée sur le plan de travail, les yeux fermés, essayant de se reprendre. Jack savait que la conversation qu’ils avaient cette nuit, les avait secoués.
Jack : Ca va ?
Sam (avec maigre sourire) : Oui, je suis juste…
Jack : Je sais, moi aussi
Sam : J’ai besoin d’être un peu seule Jack, si cela ne vous dérange pas
Jack : Je m’en vais
Sam : Je vous accompagne à la porte
Jack : Merci pour tout
Sam : A demain à la Base Mon Colonel
Jack : A demain Major dit il tristement en partant.
Sam passa une journée cafardeuse, repensant à tout ce qu’ils s’étaient enfin avoués et qu’il fallait continuer d’ignorer.
C’est de mauvaise humeur que le lundi elle arriva à la Base.
Ils étaient sur une planète alliés avec d’autres équipes SG et l’équipe médicale. Sam travaillait avec deux hommes sur un générateur, pour offrir de l’énergie au peuple.
Sam (en colère): Mais enfin, Harris, ça fait déjà trois fois que je vous dis, le fil blanc avec le bleu, le jaune avec le vert et ainsi de suite, qu’est ce que vous ne comprenez pas ?
Harris : Désolé, Major
Sam (sur le même ton) : Et vous Jefferson, c’est pour aujourd’hui ou pour demain, nous n’allons pas y passer la nuit !
Jefferson : Je fais de mon mieux Major
Sam : Faites en plus !
Jack (arrivant) : Un problème ?
Sam : Oui, mon Colonel, j’avancerai sûrement plus vite sans eux, ils font n’importe quoi
Harris : Major, cela fait trois heures que nous travaillons la dessus et..
Sam (le coupant sèchement) : Et ça fait trois heures, que vous n’avez pas avancés
Jack : Calmez-vous, Major, ils vont y arriver
Sam : Bien, vous d’eux aller travailler loin de moi, au moins si vous faites une erreur, vous exploserez seuls
Jefferson (vexé) : A vos ordres Major !
Harris (s’éloignant) : Les anglais ont du débarquer
Jack (ayant entendu) : Gardez vos réflexions Sergent, si vous ne voulez pas d’ennuis supplémentaires
Sam : Désolée mon Colonel, je suis un peu sur les nerfs
Jack : Ce n’est pas grave, vous devriez faire une pause
Sam : Peut être, je vais aller boire un café, vous venez ?
Jack : Je vous rejoins, je dois aller voir quelques chose avant
Sam alla s’installer avec Janet qui était assise seule, dans la tente qui servait de cantine
Janet : Alors Sam, vous avez l’air fatiguée ?
Sam : Un peu
Janet : Un problème ?
Sam : Non
Janet : Le Colonel n’est pas de très bonne humeur non plus, il se passe quelque chose, vous vous êtes disputés ?
Sam : Non, et nous venons de nous parler, il ne m’a pas semblé de mauvaise humeur
Janet : Alors, c’est seulement avec vous qu’il est aimable, tous le monde s’en est prit plein la tête, même Teal’c
Sam : Je vois
Janet : Qu’est ce qu’il y a alors, ça vous concerne tous les deux ?
Sam : En effet, mais ce n’est pas grave
Janet : Dites-moi tout, cela restera entre nous
Sam (hésitant) : Nous avons eu l’occasion de parler lui et moi à propos de…enfin vous voyez
Janet : De vos sentiments respectifs ?
Sam : Oui, jusque là nous avions tout refoulé et n’en discutions jamais, si bien que je croyais que pour lui il n’y avait plus rien.
Janet : Et ce n’est pas le cas
Sam : Finalement, je préférais ne pas savoir, au moins je pouvais imaginer que c’était une illusion, un jeu…
Janet : Mais c’est réciproque entre vous, n’est ce pas ?
Sam : Oui, et de le savoir me fais encore plus mal aujourd’hui. Nous savons lui et moi ce que nous ressentons et n’avons pas le droit d’être ensemble
Janet : J’aimerais pouvoir vous aider, (voyant Jack arriver) Je vous laisse
Jack (ayant entendu une partie de la conversation) : Merci Doc
Sam : Un café, mon Colonel ?
Jack : Oui, merci dit il s’asseyant
Sam : Alors le travail avance ?
Jack : Ca va. Sam, je suis désolé, je ne voulais pas compliquer les choses entre nous
Sam : Elles l’étaient déjà. Ne vous en faites pas, je vais bien. Je dois retourner auprès de mon générateur voir si Harris et Jefferson ont eu un éclair de génie. A plus tard mon Colonel
Jack n’en voulait pas à Sam de fuir cette discussion, il comprenait que trop bien ce qu’elle pouvait ressentir. Ainsi ils ne se parlèrent que très peu, les jours suivants évitant de se faire souffrir inutilement.
Deux jours après, Sam travaillait avec Janet quand elle se souvint avoir oublié quelque chose aux archives, il s’y dirigea agacé par son manque de concentration. En passant devant le bureau de Daniel, Jack la vit, elle avait l’air ailleurs. Quelques minutes plus tard, il vit Harrington passer également. Il s’excusa auprès de Daniel, lui empruntant un objet et sortit.
Sam cherchait désespérément un document tellement perdue dans ses pensées qu’elle n’entendit pas la personne derrière elle. D’un coup une main vint se poser sur sa bouche pendant qu’une autre la maintenait
Harrington : Comme on se retrouve tous les deux !
Sam (se débattant) :…
Harrington : J’adore que tu me résistes
Sam : (le mordant) : Lâchez-moi
Harrington : Sale garce ! dit il en essayant de la frapper
Sam (évitant le coup) : Laissez-moi tranquille Colonel !
Harrington : Inutile de reculer, je t’aurais, allez viens, ne fais pas ta sainte, je suis sur qu’avec Jack tu es moins sauvage
Sam : Je vous l’ai déjà dit, il n’y a rien entre lui et moi
Harrington : Ce n’est pas ce qu’il raconte dans les vestiaires, il dit que tu es un sacrée coup et vous vous amusez bien ensemble
Sam : Vous mentez !
Harrington : Non, c’est la vérité, Jack dit que tu sais ce qu’un homme désir dit en s’approchant dangereusement
Sam (reculant jusqu’au mur) : Ne me touchez pas, dit elle en le frappant
Harrington (la frappant): Tu vas me payer ça, et tes amis aussi
Sam : Laissez les tranquille, ou je vous jure…
Harrington : Si tu fais ce que je te demande, il n’y aura aucun problème pour eux, je veux juste ce que Jack à le droit de te faire dit il en lui caressant le visage avec un sourire pervers
Sam (le frappant) : Lui et moi nous sommes amis, je vous l’ai déjà dit
Harrington : Je fabriquerais des preuves contraires si tu n’es pas gentille avec moi
Il l’attrapa et la gifla, Sam perdit l’équilibre et tomba la tête contre une étagère et fut assommée. Harrington rit et se pencha sur elle, quand il se sentit attiré vers l’arrière violemment. Jack le frappa en plein dans la mâchoire et Harrington se retrouva à terre. Jack l’empoigna, appela deux soldats.
Jack : Emmenez-le en cellule, c’est un ordre !
Soldats : A vos ordres
Jack (retournant près de Sam) : Sam, ouvrez les yeux, il est parti
Sam (reculant vivement)…
Jack : Doucement c’est moi Jack !
Sam (rassurée) : J’ai mal à la tête
Jack : Vous avez pris un coup
Sam (prenant peur) : Il a …dit elle en vérifiant s’il elle était encore vêtue
Jack : Non, ne vous inquiétez pas
Sam : Que s’est il passé ?
Jack : Je vous emmène à l’infirmerie, je vous expliquerai après
Janet : Rien de bien grave, Sam, avec un peu de repos ça ira
Sam : Merci Janet
Janet : Je vous laisse.
Hammond (arrivant) : Colonel, Major que s’est il passé et pourquoi avoir fait arrêter le Colonel Harrington ?
Jack : Il s’en est prit à Carter, cela fait quelque temps qu’il la harcèle
Hammond : Pourquoi n’avoir rien dit, Major ?
Sam : Il m’a menacé de s’en prendre à mes amis
Jack : Mon Général, j’ai pris sur moi d’enregistrer ce qu’il s’est passé
Hammond : Bien, j’écouterais, sachez qu’il vous accuse de l’avoir frappé lors d’une crise de jalousie, il prétend que vous et le Major avait une liaison
Sam : Il ment, mon Général
Jack : Quand vous aurez écouté la cassette vous saurez la vérité !
Hammond : Bien, j’y vais de ce pas
Jack : Je suis désolé, je ne suis pas intervenu tout de suite pour pouvoir enregistrer une preuve
Sam : Vous avez bien fait et puis il n’a pas pu continuer
Jack : Je vous l’avais promis
Sam : Merci
Jack : Autre chose, jamais je n’ai parlé de vous en ces termes dans les vestiaires, je vous respecte, je ne me permettrais pas…
Sam (le coupant) : Je sais, pas besoin de vous justifier, nous savons tous les deux à quoi nous en tenir…
Jack : C’est vrai.
A cause de cet incident avec Harrington, Jack se rendit compte qu’il ne pourrait pas supporter l’idée que quelqu’un d’autre que lui, touche Sam. Il se demandait comment ils allaient faire. Sam n’avait pas tort, s’ils ne s’étaient pas avoués leurs sentiments, cela aurait été plus facile à ignorer.
Le Général mis en congé SG1 jusqu’au mardi suivant. Jack alla voir Sam chez elle, en arrivant il vit un livreur sortir sans fermer la porte, il entra et se dirigea vers la voix de Sam.
Celle ci était grimpé sur un escabeau et discutait au téléphone en même temps qu’elle lavait le plafond. Sam était vêtue d’un short court taillé dans un vieux Jean’s , d’un débardeur et était pieds nus. Ne le voyant pas, elle parlait avec une amie, Jack attendait qu’elle raccroche
Sam : Le livreur vient d’apporter la robe que je dois porter à ton mariage…oui….mais tu ne trouves pas cela un peu trop décolleté et fendue….très drôle. Le pire c’est les accessoires….oui, mais tu sais le temps que cela va me prendre…t’as de la chance d’être mon amie sinon tu pourrais toujours courir.
Tu m’entends mieux là….Non je nettoie mon plafond….non, il n’y a pas des trace de pieds au plafond idiote….Ouais…..Non écoutes si je ressemble à un bonbon rose, quand le curé demandera s’il y a quelqu’un qui connais une raison d’arrêter le mariage, je hurle « elle n’est pas vierge !!!»…Moi pas capable, voyons tu me connais….N’oublie pas au fait, pas de bêtise avant la noce, on ne joue pas au docteur avec Steve….Moi jouer au docteur ?….Les hommes ne me réussissent pas en ce moment alors pas de risques…..Me marier ?…oh non !….Mais oui un jour…mais non….Ok, si cela te rassure le prochain célibataire bien que je croise je lui tombe dans les bras….A samedi bye.
Sam jeta le téléphone sur un fauteuil avec un geste de victoire quand il atteint le bon objectif. Puis avec un pied elle allume la radio, continuant à nettoyer le plafond elle danse et chante. Jack l’observe encore trente seconde et se décide à se manifester
Jack : Je ne vous dérange pas ?
Sam surprise se trouve déstabilisée et tombe, de justesse Jack la rattrape dans ses bras. Tous deux se regardent dans les yeux sans dire un mot pendant un instant
Sam : Mon Colonel, que faites-vous là, et comment êtes vous entré ?
Jack (l’ayant toujours dans les bras): Le livreur n’a pas fermé la porte, je suis désolé, je ne voulais pas vous faire peur et vous faire tomber
Sam (gênée): Vous voulez dire que vous êtes là depuis qu’il est parti ? Vous m’avez entendu au téléphone ?
Jack : Oui, je n’ai pas osé vous interrompre.
Sam : Vous savez avec tout ce que vous avez appris sur moi ces derniers temps, il va falloir que je vous tue
Jack (riant) : Pitié, je ne dirais rien.
Sam : Vous avez intérêt
Jack : Comme ça vous tombez dans les bras du premier célibataire, on peut dire que c’est le cas
Sam : Au sens propre même, d’ailleurs, vous pouvez me reposer à terre maintenant
Jack : Oui, pardon
Sam (éteignant la musique) : Merci de m’avoir rattrapé
Jack : Vous n’éteignez pas avec le pied cette fois
Sam : Vous êtes hilarant
Jack : Que faisiez vous la haut ?
Sam : Il y avait une tâche, je nettoyais
Jack : Maniaque en plus !
Sam : Je suppose que vous n’êtes pas venu pour me voir nettoyer
Jack : Non (remarquant son T-Shirt) croquez-moi !
Sam (rouge): Pardon?Jack (rouge): C’est ce qu’il y a d’écrit sur vous
Sam (riant) : Oui, c’est un vieux…alors pourquoi vouliez vous me voir ?
Jack : J’ai reçu une invitation pour le mariage de votre amie, elle ne plaisantait pas l’autre soir ?
Sam : C’est tout Anne ça. Vous allez venir ?
JAck : Je venais vous demander quoi faire ?
Sam : A moi pourquoi ?
Jack : Dois-je y aller ?
Sam : Anne serait sûrement déçue du contraire, sinon elle ne vous aurait pas invité.
Jack : La question est : Est-ce que vous voulez que je vienne ?
Sam (souriant) : Je comprends mieux. Il n’y a aucun problèmes pour moi et puis comme ça, il n’y aura pas Hubert en face de moi
Jack : Je me ferais une joie de vous servir de cavalier
Sam : Vous savez c’est assez loin d’ici, nous devons partir vendredi et nous serons logés la bas deux nuits
Jack : Votre amie me l’a écrit oui, je sais, il n’y a pas de problèmes.
Sam : Dans ce cas, tout est arrangé, votre ami Greg sera là avec Ally
Jack : D’après ce que je sais, ils ne se quittent plus
Sam : Ally m’a raconté, oui.
Jack : Je passerais vous chercher alors
Sam : D’accord.
Jack : Je vais vous laisser
Sam : Jack ?
Jack : Oui ?
Sam : Vous voulez boire un verre ?
Jack : Pourquoi pas !
Ils discutèrent quelques heures de tout et de rien, gardant une distance entre eux. Puis Jack préféra partir, sentant qu’il ne pourrait pas contrôler l’envie de l’embrasser encore longtemps.
Jack alla la chercher comme convenu, ils arrivèrent dans la maison de Marie l’amie de Sam ou deux chambres les attendaient.
Sam passa son samedi matin chez le coiffeur, les accessoires fournies avec la robe étant des fleurs et des rubans à mettre dans les cheveux, Sam dû aller se faire des rajouts.
Quand, Jack frappa à sa porte, il l’entendit lui crier d’entrer, ce qu’il fit. Il regardait par la fenêtre quand il l’entendit derrière lui, il se retourna et vit une apparition.
Sam portait une robe d’un rose pâle avec un décolleté pigeonnant. Le bas était fendue jusqu'à mi-cuisse. La robe mettait en valeur un corps parfait, soulignant joliment ses courbes. Sam avait de longs cheveux frisés parsemés de fleurs et de rubans. Sa chevelure retombait en cascade sur ses épaules et lui donnait l’air d’un ange selon Jack. Il la regardait ébahi sans dire quoi que ce soit.
Sam : Jack ?
Jack (reprenant ses esprits) : Vous êtes….divine
Sam (rouge) : C’est gentil, le costume vous va bien aussi, ça change de l’uniforme dit elle en ajustant sa cravate
Jack (admiratif) : Vous allez faire de l’ombre à la mariée
Sam : Dites pas de bêtises, c’est elle qui a choisi la robe
Jack : Vos cheveux ont poussé cette nuit ?
Sam (riant) : Non, Anne tient à ce que sa demoiselle d’honneur porte ces fleurs dans les cheveux, il a fallu que je passe 4 heures chez le coiffeur pour ça
Jack : Elle a bon goût votre ami, allons y nous allons être en retard
Jack lui ouvrait les porte et les refermait, se conduisant en vrai gentleman. Sam trouvait ça très agréable, Jack ne cessait de la regarder tellement il la trouvait belle.
La cérémonie religieuse se passa bien, la mariée et Sam échangeant un regard en riant quand le curé demanda s’il y avait une objection au mariage. Sam remonta en voiture avec Jack en direction de la demeure de la famille où se passait le repas et la fête.
Jack : C’était une belle cérémonie, dites moi on dirait que la famille est riche ?
Sam : Celle de Anne, extrêmement, quand vous verrez leur maison, on pourrait y mettre la mienne rien que dans l’entrée
Jack : A ce point ?
Sam : Oui. Je préfère vous dire aussi, que je ne suis pas la bienvenue pour la plupart des personnes la bas, vous le constaterez rapidement
Jack : Pourquoi ?
Sam : Les familles de Anne et de mes autres amies seront là, et elles ne m’ont jamais apprécié. Soi disant que j’aurais une mauvaise influence sur leurs filles. Je n’ai jamais fait partie de leur milieu de snob cela doit être pour ça.
Jack : Je vois, plein de fric et ne se mélangeant pas à n’importe qui
Sam : Tout juste, heureusement mes amies ont toujours su qui j’étais sans être influencées par leurs parents. Si je suis là, c’est pour les mariés sinon croyez-moi, je préfère les éviter.
Jack : On arrive, waouh la maison !!! Enfin on dirait plutôt un château ! Je plains ceux qui font le ménage
Sam : (avec un sourire) : Cela ne doit pas être facile à chauffer n’est ce pas ?
Ils entrèrent et se mélangèrent aux invités rejoignant les amies de Sam, et Greg.
Ally : Sam, tu es resplendissante, Anne à bien choisi la robe.
Sam : Merci, alors toi et Greg toujours le grand amour ?
Ally : Toujours
Marie : Attention les filles, pétasse à trois heures, je crois qu’elle vient te parler Sam
… : Samantha Carter, mais ou étais-tu passée ?
Sam : Beverley, je croyais ne jamais te revoir
Beverley : Tu es venue seule ?
Ally : Non, elle est accompagnée
Beverley : Tu me présentes Samantha ?
Sam : Jack, voici Beverley Show, Beverley voici Jack O’Neill
Beverley (lui tendant la main): Ravie, je suis une amie de Samantha
Sam : Une connaissance serait plus juste
Jack : Madame.Deb : Méfiez-vous Jack, Beverley risque de vous sauter dessus
Beverley : Ne l’écoutez pas, Jack, elle est jalouse. Sam tu as toujours autant de goût pour les hommes.
Sam : Et toi toujours aussi directe
Ally : Alors Beverley, comment trouves-tu Sam, n’est ce pas qu’elle est jolie ?
Beverley : Pour une fois qu’elle ressemble à une femme, je dois dire que j’ai toujours eu des doutes sur le fait qu’elle en soit une vrai ?
Sam (souriant) : Demande à ton mari, lui il sait depuis longtemps que je suis une femme !
Beverley (s’énervant) : Qu’est ce que tu insinues ?
Marie : D’après toi Beverley ?
Beverley : C’est n’importe quoi
Sam : Comme la tâche de naissance qu’il a dans le bas du dos ?
Beverley : Espèce de…dit elle en partant furieuse
Ally (tapant dans la main de Sam) : Premier round pour Sam !
Jack : Vous et son mari. ?
Sam : Non, c’est juste pour l’agacer
Deb : Beverley Show a toujours récupéré les miettes de Sam, alors pourquoi pas lui
Sam : De toute façon, ils ne se gênent pas tous les deux pour se tromper mutuellement.
Greg : C’est un couple libre ?
Marie : On peut dire ça…
Ally : Faites attention Jack, elle a toujours dragué nos petits amis, si elle croit que vous et Sam…
Jack : Je serais prudent, Greg toi aussi
Greg : Elle m’a déjà abordé tout à l’heure
Jack : Et ?
Greg : Rien, je lui ai dit d’aller prendre une douche froide
Comme lui avait dit Sam, Jack remarqua que beaucoup de personne ne semblait pas heureuse de la voir. Mais Sam restait de marbre, répondant avec classe à chaque insultes dissimulées. Des mains vinrent se poser sur les yeux de Jack
… : Devinez qui je suis
Jack (se dégageant) : Madame Show, je crois
Beverley : Appelez-moi Beverley, Samantha vous laisse tout seul déjà ?
Jack : Elle va revenir
Beverley : Vous savez Samantha ne reste jamais bien longtemps avec un homme
Jack : Cela fait 7 ans que nous nous connaissons Sam et moi
Beverley (surprise) : Elle ne m’a jamais parlé de vous
Jack : Je ne crois pas que vous fassiez partie de ses amies
Beverley (se collant à lui) : Je pourrais vous faire découvrir beaucoup de chose Jack, je suis sûre que Samantha n’est pas aussi douée que moi
Jack (la repoussant) : Vous n’arrivez pas à la cheville de Sam, et sur ce plan là j’en suis certain
Beverly: Essayez!Jack : Vous êtes mariée et je suis bien avec Sam
Beverley (la main sur son torse): Ils n’en sauront rien
Jack (la repoussant encore) :: Vous faites ce que vous voulez avec votre mari, moi j’aime Sam, si vous saviez ce que c’est d’aimer et d’être aimé vous comprendriez. De toute façon, les nympho c’est pas mon genre ! dit il en partant
La femme le suivait des yeux furieuse, Jack s’approcha de Sam et l’entoura des ses bras en déposant un baiser sur sa joue. Beverley fulminait
Sam (surprise) : Qu’est ce que vous faites ?
Jack : Je viens de me faire sauter de dessus par cette Beverley
Sam : (souriant) : Je comprends mieux, que vous a t’elle dit ?
Jack : Elle m’a proposé une visite privée
Sam : Et que lui avez vous répondu ?
Jack : Que je n’aimais pas les nympho !
Sam : Elle vous fait peur ?
Jack (souriant) : Peur ? Non mais j’ai horreur de ce genre de femmes
Sam : Je vous protègerais
Ally (arrivant) : De qui ?
Greg : De Beverley, j’ai vu et entendu la scène dit il en regardant Jack avec un grand sourire
Jack (gêné) : Euh, oui enfin c’est fini…
Greg : Alors comme ça, cela fait 7 ans que toi et Sam…
Sam (ne comprenant pas) : Qu’est ce que vous voulez dire ?
Greg : Jack lui a dit que cela faisait 7 ans que vous étiez ensemble
Jack : Non, j’ai dit que cela faisait 7 ans que nous nous connaissions, elle en a tiré les conclusions toute seule
Greg : Et le reste ?
Sam : Quoi encore ?
Jack : Greg, tais-toi, occupe toi de ta copine
Sam (à Ally) : Tu y comprends quelque chose ?
Ally : Non, mais je saurais, t’inquiètes. Allé, Greg on les laisse, y’a Hubert qui s’approche
Sam : Pas lui, je me sauve
Hubert : Samantha….
Sam (avec une grimace) : Hubert, je ne vous avais pas vu
Hubert (les yeux dans son décolleté): Je suis heureux de vous revoir Sam
Sam (lui remontant la tête) : Vous ne me voyez pas mieux ainsi !
Hubert : Pardon, aurais-je la chance d’être assis avec vous encore ?
Sam (agrippant Jack) : Désolée, je suis accompagnée
Jack (lui tendant la main) : Bonjour monsieur, je suis Jack O’Neill
Hubert (déçu) : Hubert De Arbrouck, enchanté. Comme ça vous êtes l’ami de Samantha
Sam : Oui Hubert c’est exact
Hubert : Monsieur O’Neill, vous avez beaucoup de chance, Samantha est la plus jolie femme de la soirée.
Jack : Je le sais
Hubert (la matant) : J’ignorais que vous aviez un fiancé Samantha
Jack (passant son bras autour de Sam) : Vous le savez maintenant et je vous saurais gré de la regarder dans les yeux quand vous lui parlez et pas ailleurs dit il menaçant
Hubert (prenant peur) : Je crois qu’on m’appelle la bas dit il en partant
Sam (riant) : Merci, je crois que vous l’avez effrayé
Jack : C’était le but, vous me protégez de Beverley et moi de Hubert
Sam : Avec plaisir. Venez, je vais vous faire voir leur jardin, il est magnifique en cette saison. dit elle en lui prenant la main
Ils se promenèrent dans de magnifiques jardins, main dans la main profitant d’être seuls loin des invités.
Sam : Jack, je vous remercie de tout ce que vous avez fait pour moi au sujet de Harrington et aussi pour cette soirée qui ne fait que commencer
Jack : Ne me remerciez pas, jamais je n’aurais permis que Harrington vous fasse du mal. Et pour aujourd’hui et ce soir, c’est une manière de vous avoir rien qu’a moi égoïstement et aussi peut-être par jalousie.
Sam (lui tournant le dos) : Regardez, d’ici nous avons une vue sur le soleil qui se couche c’est magnifique
Jack (posant les mains sur ses épaules) : Pas autant que vous !
Sam inclina la tête pour poser sa joue sur la main de Jack. Il entoura alors la taille de Sam et la garda serré contre lui, admirant le coucher de soleil. Ils n’étaient plus Le Major Carter et le Colonel O’Neill, juste Sam et Jack, amoureux.
Ils se décidèrent à rejoindre les invités, bras dessus bras dessous, ils prenaient leur temps pour y parvenir. Jack réfléchissait et prit une décision, il se sentit mieux d’un coup, il ne fallait pas qu’il passe à côté d’elle et tant pis pour le reste. Il s’arrêta de marcher. Sam l’interrogea des yeux. Il lui caressa le visage, la fixa avec un sourire aimant et l’embrassa. Sam ne résista pas, passant ses bras autour de lui et intensifiant le baiser. Ils se séparèrent en se souriant, ils rentrèrent rejoindre leurs amis à table.
Assis l’un en face de l’autre ils ne se quittaient quasiment pas des yeux. Leurs pieds se frôlaient sous la table et ils s’amusaient tous deux de cet échange secret.
Leurs amis les entendaient se parler et voyaient tout l’amour qu’il y avait entre eux, cela sautait aux yeux, personne n’était dupe.
Greg : Dites moi vous deux, vous n’avez rien à nous dire ?
Sam : Non quoi ?
Ally : C’est à nous que tu parles Sam, tu crois qu’on ne voit pas votre manège à toi et Jack ?
Jack : Quel manège ?
Deb : Juste amis, c’est ça, à d’autre !
Jack : Pour Hubert nous sommes fiancés, nous jouons le jeu
Marie : Drôlement bien d’ailleurs
Sam (souriant) : Nous n’avons aucun compte à vous rendre
Ally : Tu as raison, nous sommes juste contents pour vous
Jack : Tant mieux. Si on dansait Sam
Sam : J’adorerais dit elle en se levant.
Ils dansaient joue contre joue, l’un contre l’autre, écoutant leur respiration, humant leurs parfums…Les regards échangés étaient des caresses, les sourires des mots tendres. Plus personne n’existait autour d’eux. Un autre couple les regardait en souriant
Greg : A qui ils vont faire croire qu’il n’y a rien entre eux ?
Ally : Je n’en sais rien, regarde-les, ils feraient fondre un iceberg tellement c’est chaud entre eux
Greg : J’avais jamais vu Jack comme ça, lui qui est si distant et peu démonstratif, je dois dire que c’est surprenant
Ally : Je vois ce que tu veux dire, en général Sam est pareille, sûrement des habitudes de militaires. En tout cas, ça crève les yeux ils sont faits l’un pour l’autre, je suis contente pour Sam, elle était si triste la dernière fois
Greg : Jack et elle se sont enfin trouvés.
Jack et Sam profitaient de cette soirée, plus proches de minutes en minutes, ne se cachant pas, ils s’embrassaient, s’étreignaient savourant chaque contact.
Les mariés quittèrent la réception, Sam assise sur les genoux de Jack, la tête contre la sienne, s’endormait. Il posa un petit baiser dans son cou pour qu’elle ouvre les yeux.
Jack : Je vais te raccompagner, tu pourras aller te coucher
Sam : Merci, je suis fatiguée
Après avoir saluer leurs amis, Jack la ramena, jusqu'à la porte de sa chambre.
Jack : Bonne nuit, dors bien
Sam : Bonne nuit
Jack se dirigea vers sa chambre et fit demi-tour pour l’embrasser une dernière fois. Séduite par cette attention, elle l’embrassa à son tour quand il voulut repartir. Le baiser se fit plus passionné, Sam sentit son corps frissonner, emprunt d’un désir Jack n’arrivait pas à s’en séparer.
Sam sans arrêter le baiser, ouvrit sa porte entrant à reculons, elle l’entraîna avec elle, refermant la porte toujours sans le quittés des lèvres.
Jack délaissa la bouche de Sam, pour son cou, puis son épaule. Sam se faisait plus lascive, retirant la veste puis la cravate de Jack. Celui passa la main dans les cheveux blonds de la femme, puis ses lèvres reprirent leurs parcours, descendant jusqu’au décolleté de Sam. Elle ouvrit sa chemise pour embrasser le torse chaud de Jack. Lentement, il se recula, l’interrogeant du regard afin de savoir s’il elle désirait continuer. Pour seule réponse, Sam fit tomber sa robe en bas de ses pieds, Jack lui sourit et l’emporta vers le lit.
Tout se fit dans une douceur et une tendresse infinie.
Quelques heures plus tard, Sam s’éveilla, sentant les doigts de Jack parcourir son dos nu.
Sam : Bonjour vous
Jack (souriant): Bonjour, bien dormi ?
Sam : J’ai fait un merveilleux rêve
Jack : J’ai fait le même. Dit il en l’embrassant
Ils restaient face à face s’observant, cherchant dans les yeux de l’autre les mots qui leur manquaient. Pendant quelques secondes Jack y vit de la tristesse chez Sam. Il voulu lui poser une question, savoir si elle regrettait, mais elle se dressa et s’installa à cheval sur lui. Elle se fit entreprenante, la tendresse de la nuit laissant place à une envie moins timide, plus passionnée, d’un amour plus brûlant. Jack répondit sans problème à cette nouvelle exigence, découvrant une Sam maîtresse à la fois provocante et à l’écoute de son amant.
Ils restèrent au lit longtemps, appréciant la présence l’un de l’autre. Puis ils préparèrent leurs bagages et dirent au revoir à leur amis venus pour l’occasion.
Ally : On se revoit bientôt, j’ai demandé ma mutation dans le Colorado, pour être plus près de Greg, j’ai déjà trouvé un appartement
Sam : Tu ne vas pas vivre avec lui ?
Ally : J’ai déjà demandé à me rapprocher, cela ne fait qu’une semaine, alors nous verrons ensuite…
Sam : T’as raison, bonne chance
Ally : A toi aussi, je suis sûre que toi et Jack seraient heureux
Sam (tristement) : Sans doute
Ally (voulant comprendre) : Pourquoi…
Greg (la coupant) : Laisse la partir, sinon, ils ne sont pas près d’être chez eux, vous vous verrez bientôt
Sam : C’est vrai, à bientôt les filles, vous embrassez les mariés de ma part quand ils rentreront de Venise
Marie : Bien sur
Jack : Greg, téléphone quand tu rentres, les filles, j’espère vous revoir vite. Salut
Le trajet de retour se fit assez silencieux, Sam paraissait loin. Jack posa la main sur sa cuisse comme une question, elle lui caressa et lui sourit. Malgré ce sourire, Jack sentit encore la même tristesse que le matin au réveil.
Vers 20H30, ils arrivèrent devant chez Sam, il descendit de voiture et lui porta son sac. En arrivant devant la porte, elle le regarda et l’embrassa, puis le fit reculer.
Sam : Il vaut mieux que tu ne rentres pas, sinon nous….et je ne pourrais pas te dire …
Jack (inquiet) : Me dire quoi?
Sam : Nous avons passé deux jours formidables mais tu sais aussi bien que moi qu’il faut arrêter tout, nous n’avons pas le droit
Jack (la coupant) : Ne me demande pas ça …
Sam : Il le faut, je ne me suis jamais sentie autant à ma place que dans tes bras mais, nous devons redevenir le Colonel O’Neill et le Major Carter
Jack : Sam, tu ne peux pas te résigner de cette façon sans te battre, pas après ce que nous avons vécu, ces deux derniers jours
Sam : Je suis désolée, nous aurions du nous rencontrer ailleurs et autrement. On se voit mardi à la Base, Bonne nuit Mon Colonel ! dit elle en fermant la porte.
Jack voulu entrer mais entendit Sam glisser derrière la porte et pleurer. Il comprit alors pourquoi il avait vu de la tristesse dans ses yeux. En se réveillant le matin, Sam avait déjà pris sa décision avant même de refaire l’amour avec lui.
Jack : Je ne laisserais pas tomber Sam, Je t’aime lui avoua t’il à travers le mur qui les séparait.
Sam était allongée sur son canapé quand le téléphone se remit à sonner. C’était sûrement Jack, il lui avait déjà laissé plusieurs messages. Elle se leva et débrancha le téléphone. Quand son portable sonna, elle l’éteignit à son tour, se laissant tomber dans le fauteuil.
En entendant, le téléphone sonner occuper, Jack su qu’elle avait débranché. Rageusement, il donna un coup de poing dans le mur. Comment pourrait-il faire à présent pour travailler avec elle comme si de rien n’était ! Son téléphone sonna, avec espoir il décrocha
… : Jack ?
Jack : Oui, je vous écoute
… : Bonjour, c’est Ally, Sam est là ?
Jack : Non, désolé, un problème ?
Ally : Non, je voulais lui parler, j’ai téléphoné sur son portable mais c’était la messagerie, j’ai pensé qu’elle était chez vous
Jack : Non, Sam ne répond pas au téléphone, c’est tout
Ally : C’est bien ce que je pensais, il y a un problème
Jack : Ou voulez-vous en venir ?
Ally : Quand vous êtes partis hier, Sam m’a semblait perturbé par quelque chose, c’est pour ça que j’appelais, je voulais savoir ce qui n’allait pas
Jack : Le Major Carter vous appellera sûrement
Ally : Le Major Carter ? Ouille, c’est bien ce que je pensais alors, elle a…
Jack : En effet, je pense que sa carrière est plus importante à ses yeux
Ally : Ne dites pas de bêtises, vous la connaissais aussi bien que moi, si ce n’est mieux
Jack : C’est ce que je pensais, mais je me suis trompé.
Ally : J’ai parlé avec elle, la semaine dernière, après votre nuit dans le jardin. Sam s’en fous royalement de sa carrière, c’est pour vous qu’elle s’inquiète, elle sait très bien qu’elle peut trouver un autre travail, mais elle sait aussi que pour vous l’Armée est très importante.
Jack : Pas tant que ça
Ally : Je m’en doute, mais elle non. De plus, elle m’a dit qu’il y avait des choses en jeux plus importante que vos carrières, et qu’il serait égoïste de faire passer vos sentiments avant. Elle a refusé de m’en expliquer davantage sur ses choses. Je pense que vous savez de quoi elle parle
Jack : Oui, mais c’est stupide, je le sais maintenant
Ally : Pas elle, j’ai eu beau lui dire qu’il fallait savoir penser à soi de temps en temps…
Jack : Je comprends, merci
Ally : Parlez-lui, je suis sûre qu’elle changera d’avis, je ne l’avais jamais vu aussi amoureuse
Jack : Merci encore, je vais essayer. Passez le bonjour à Greg, au revoir.
Jack resta quelques minutes à réfléchir.
Sam, était toujours dans son salon, elle se leva décidée à prendre une douche, peut-être que sa migraine passerait enfin. Ce fut une erreur, celle ci augmenta même. Elle chercha, de quoi la calmer mais l’armoire à pharmacie était vide. Elle s’habilla, descendit les escaliers décidée à aller à la pharmacie. Prenant un verre de lait, elle se dit qu’il fallait aussi faire des courses, cela lui changerais les idées, et prendre l’air lui ferait du bien.
Elle était de très mauvaise humeur, klaxonnant et hurlant sur les voitures qui n’avançaient pas. Arrivée à l’officine, une queue d’une dizaine de personne ne calma pas son humeur mais elle réussie tout de même à obtenir de l’aspirine, elle absorba deux comprimés sur-le-champ et se dirigea au supermarché voisin.
Elle incendia un vendeur qui essayait de lui vendre un abonnement à elle ne sait trop quel opérateur téléphonique et bouscula quelques personnes qui discutaient en plein milieu d’une allée. C’est encore plus furieuse, qu’elle arriva en caisse, ou la pauvre caissière se fit réprimander parce qu’elle ne trouvait pas un code barre. Sam emballa ses achats et sortit en râlant quand on la percuta faisant tomber ses courses.
Sam (en colère) : Mais c’est pas vrai, quelle journée, vous ne pouvez pas faire attention dit elle ramassant ses provisions
… : Pardons mademoiselle, je ne vous avais pas vu
Sam : Regardez devant…dit elle en observant l’homme près d’elle
Homme : Je vais vous aider
Sam….
Homme : Accepteriez vous un verre, pour me faire pardonner ?
Sam : Un verre, je ne sais pas si…
Homme (la coupant): S’il vous plait, juste un dîner
Sam : Je croyais que c’était juste un verre ?
Homme : Un dîner serait mieux, j’aurais tout le loisir de vous connaître
Sam : Vous abordez souvent les femmes de cette façon ?
Homme : Non, c’est la première fois, mais vous m’avez plu tout de suite, vous êtes très jolie même en colère
Sam : …
Homme : Excusez-moi, je manque à tous mes devoirs, je ne me suis pas présenté. Je m’appelle Jack O’Neill, et vous ? dit il en lui tendant la main
Sam (soupirant) : Samantha Carter dit elle jouant le jeu
Jack : Puis-je déjà vous accompagner jusqu'à votre véhicule ?
Sam : Si vous voulez, mais vous savez, ce n’est pas une bonne idée ce dîner
Jack (insistant) : Je sais que c’est peu conventionnel comme rencontre, mais nous aurions pu nous connaître dans des circonstances moins avantageuses
Sam (comprenant ou il voulait en venir) : C’est vrai mais quel votre métier Monsieur O’Neill ? dit elle essayant de le coincer la dessus
Jack (souriant) : Appelez-moi Jack. Je suis pêcheur
Sam (ne pouvant s’empêcher de sourire) : Pêcheur ? Dans le sens du poisson ou biblique ?
Jack (ravi) : Je pourrais dire les deux, en fait.
Sam : Je vois. dit elle en rangeant ses courses dans son coffre
Jack : Alors vous acceptez ?
Sam : A quoi cela nous mènerait ?
Jack : Au bonheur.
Sam (souriant) : C’est une promesse ?
Jack : Une certitude !
Sam : Jack, c’est ridicule, tu es un idiot
Jack (déçu) : Il fallait que j’essais dit il partant
Sam (criant): Jack, tu es un idiot…
Jack : Tu l’as déjà dis ça !
Sam (criant toujours): Oui, mais je t’aime quand même.
Jack (se rapprochant d’elle): Tu veux dire…
Sam (le coupant): Tais-toi cinq minutes ! dit elle en l’embrassant passionnément.
Qui a dit que l’on ne pouvait pas rencontrer le grand amour en allant faire ses courses ?
FIN