Promesse ou menace ? partie 2

Auteur : Cilou

Genre : Romance, Shweir

Note de l’auteur : J’ai reçu plusieurs commentaires me demandant une suite…je me suis exécutée ! Lol en espérant que ça vous plaise

Bonne Lecture.

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Quand Elisabeth s’éloigna, elle se sentait comme une adolescente qui vient de recevoir son premier baiser. Sauf qu’elle ne l’avait pas embrassé…enfin pas vraiment. Mais l’impression était la même, l’excitation, le sang qui circule plus vite dans les veines, la poussée d’adrénaline…Elle avait posé ses mains sur lui, son torse musclé, ses larges épaules…Liz avait senti le frisson le parcourir, ressentant la même chose. Les mains lui enserrant la taille et la rapprochant de lui, l’avaient électrisée et troublée au plus haut point. Leur corps lui avaient semblé faits l’un pour l’autre, chacun trouvant sa place, leur proximité créant une harmonie parfaite…

Plus Elisabeth y repensait, plus la chaleur au creux de ses reins augmentait et le besoin de le sentir à nouveau contre elle se faisait plus pressant. Tout cela alors qu’ils ne s’étaient même pas embrassés ! Sa réaction démesurée face à cette étreinte l’énervait car elle ne se contrôlait plus. Et Elisabeth Weir ne pouvait pas se le permettre.

Depuis son réveil, John restait bêtement planté devant sa glace. Il regardait la marque dans son cou repensant à cette soirée. Beckett avait analysé la substance, et il n’y avait aucun danger mortel…Elisabeth avait seulement appliqué le proverbe, « mieux vaut prévenir que guérir ». Guérir… l’image de Liz en tenue d’infirmière, son infirmière, s’insinua doucement dans son esprit. Il se passa la tête sous l’eau dans l’espoir de ne plus y penser. Puis sa main redessina distraitement le contour de la marque, un sourire rêveur flottant sur ses lèvres. Il trouverait le moyen de lui faire tenir sa promesse.

Lors du briefing suivant, personne n’aborda le sujet pourtant la scène était présente dans tous les esprits. McKay et Ford les observaient suspicieux cherchant à déterminer leur relation exacte. Mais c’était l’attitude de Sheppard qui perturbait le plus Elisabeth, il la regardait intensément comme s’il voulait la sonder. Son cou était parfaitement visible car il ne portait pas sa veste et la marque sombre ressortait sur sa peau bronzée. Cependant son regard était différent, une lueur de malice et de défi plus forte brillait à présent dans ses yeux.

Alors que son équipe avait déjà quitté la salle, John se retourna vers elle avec un mystérieux sourire.

-         Major ?

-         Je trouverais le moyen de vous faire tenir votre promesse Liz ! dit il en effleurant son cou.

Son sourire s’agrandit quand il la vit rougir. Puis il partit sans se retourner la laissant dans une totale confusion.

         Les jours qui suivirent son attitude ne changea pas. Il l’observait longuement à la dérobée, détaillant attentivement les traits fins de son visage. Après tout c’était elle qui avait commencé et John comptait bien la prendre au mot. Elisabeth avait de plus en plus de mal à conserver le contrôle de ses émotions. Elle sentait son regard sur elle, et toutes ses résolutions fondaient comme neige au soleil. Mais à quoi jouait il ! Chaque briefing devenait un supplice pour sa concentration, souhaitant que cela se termine au plus vite. Puis l’inquiétude prenait place lorsqu’il était en mission, John Sheppard l’obsédait. Même la nuit elle se prenait à rêver de lui, à revivre cette étreinte sur le balcon et enfin lorsqu’elle avait prononcé cette phrase… Cette situation ne pouvait durer d’avantage ou elle finirait par avoir raison de ses nerfs.

Elle décida de prendre l’air et machinalement Elisabeth se rendit sur le balcon. Un soupir de frustration s’échappa de ses lèvres alors que les événements de la semaine lui revenait une fois de plus en mémoire. Mais soudain une voix la sortit de ses pensées.

-         Qu’est ce qui vous ennuie Liz ?

-         John ?

-         John ? répéta t’il amusé. Il n’était pas rare qu’elle utilise son prénom lorsqu’ils étaient tous les deux, mais cette dernière semaine elle avait plutôt évité.

-         C’est bien votre prénom ! répliqua t’elle agacée de s’être trahie. Puis elle se tourna à nouveau vers l’horizon pour fuir son regard inquisiteur.

Il s’accouda à la balustrade en souriant. Un silence s’installa, chacun appréciant l’instant et savourant la présence de l’autre à ses côtés. Le même sentiment de plénitude les envahit comme lors de la fameuse soirée. Finalement Sheppard brisa le silence.

-         Vous allez avoir un gage !

-         Pardon ? Puis elle croisa son regard malicieux. Mais je n’ai pas donné de limite de temps John !

Amusée elle l’observa froncer légèrement les sourcils puis adopter la mine boudeuse qui le rendait si craquant. Inconsciemment elle se mordilla la lèvre inférieure, ce qui n’échappa pas à Sheppard.

-         Et quel serait mon gage ? Si on considère que je n’ai pas tenu ma promesse. Voyant un sourire triomphant apparaître sur son visage. J’ai bien dit SI Sheppard !

Evidemment qu’elle ne pouvait pas rendre les armes aussi facilement. Maintenant c’était à lui de la convaincre que le gage serait plus intéressant que la promesse…

-         Bien…Si vous ne tenez pas notre pacte…vous devrez …poser vos lèvres ailleurs que dans mon cou pour un temps que je déciderais !

Brusquement Elisabeth sentit une vague de chaleur se répandre en elle et le rouge lui monter aux joues. Son cœur avait raté un battement au « ailleurs »…se rendait il compte de ses sous entendus…

Visiblement non, il était détendu et attendait sa réponse le plus naturellement du monde. John était fier de son coup, il arborait un sourire satisfait.

-         D’accord, j’accepte…

Les battements de son cœur s’accélérèrent tout à coup. Il allait enfin pouvoir l’embrasser. Lentement il se rapprocha d’elle. Mais il la vit saisir sa main, un frisson les parcourut tous les deux à ce contact. Puis Elisabeth la porta à ses lèvres, il sentit son souffle chaud caresser sa paume. Et enfin elle y déposa un baiser. Les yeux clos, John et Elisabeth savouraient cet instant. Sheppard fit glisser ses doigts sur sa joue et il la sentit sourire. Elle n’évitait pas le contact. Finalement leur regard s’accrochèrent et elle s’éloigna peu à peu de lui.

-         J’ai rempli ma part du contrat John. Bonne nuit. dit elle en souriant.

A nouveau Elisabeth Weir disparut dans l’obscurité de la cité. Sheppard resta figé pendant quelques instants. Il venait de se faire avoir…

Liz était une experte en négociations, il aurait dû se douter que pour qu’elle accepte aussi facilement il avait oublié quelque chose… Malgré le nouveau sommet que venait d’atteindre sa frustration, il sourit. Tout n’était pas encore perdu !

De son côté Elisabeth n’en revenait pas. La sensation était si agréable, ses doigts fins glissant sur sa peau et la paume rendue rude par le maniement des armes. Elle secoua la tête pour chasser ces images. Cependant elle savait qu’elle n’était pas tirée d’affaire, d’ailleurs le voulait elle vraiment ? Le major Sheppard n’était pas homme à se laisser faire. Elle venait de gagner une bataille mais pas la guerre…

La revanche de Shep était à craindre !

A suivre...