Ils étaient tous réunis autour d’un feu au pied de la porte des étoiles, discutant de la première mission sur Abydos et de tout ce qui avait changé dans leur vie durant l’année qui venait de s’écouler. Ska’ra s’approcha de Jack et lui tendit un récipient.
Sk : tenez buvez.
O (méfiant) : qu’est ce que c’est ?
Sk : buvez !
O (regardant les autres) : goûtons ça, … cuvée spéciale Ska’ra. (sentant ce qu’il a devant lui) Oh ! c’est un pousse au crime.
Sk : un quoi ?
O : un pousse au crime, mais qu’est ce que vous leur apprenez à ces gosses Daniel ! ? !
Et là, vous revoyez tous la scène, … Jack, de plus en plus méfiant goûte du bout des lèvres et manque de peu de s’étouffer, tellement le breuvage est fort.
Tout le monde se met à rire.
K : nos petits soldats ont bien grandis mon général.
O (reprenant son souffle) : je vois ça …
Puis il tendit le récipient à Sam qui contrairement à lui ne semble pas dérangée par ce genre de boisson.
S (pensant que personne ne l’écoutait) : oh mon père en faisait un dans le même genre avant.
Tout le monde la regarda étonné.
S (les yeux grands ouverts) : quoi ?
Daniel repris la parole en relevant ses lunettes sur son nez.
D : donc, comme je le disais je ne pense pas que vos allien soient partis d’ici.
S : comment ça ?
D : ce que je veux dire c’est qu’ils pouvaient très bien venir d’une autre porte.
O (se tournant vers Sam) : c’est possible ça ?
S : théoriquement oui,… je n’ai pas eu le temps d’étudier si d’autres combinaisons de symboles fonctionnaient, j’ai été éloignée du projet trop tôt pour cela, mais il serait logique que d’autres portes soient disséminés dans toute la galaxie.
Sk (arrivant en courrant) : Daniel ! la tempête est finie.
D : ce serait plus simple que je vous montre. Sha’re ? tu nous accompagnes ?
Sh : oui, pourquoi pas. Ska’ra ?
Sk : non, je vais rester ici, il me reste encore beaucoup de choses à faire.
O (s’approchant de lui et lui chuchotant à l’oreille) : elle s’appelle comment ?
Sk (lui souriant et fixant un jeune fille dans le fond de la salle) : Néféret.
O (suivant son regard) : oh je vois, (souriant) bonne chance.
Ils sortirent du temple, et découvrirent un immense désert de sable fin.
S : c’est magnifique !
O (mettant ses lunettes de soleil) : c’est endroit m’a pas manqué.
K et F : comme vous dites.
Ils marchèrent pendant une vingtaine de minutes dans le sable brûlant, et entrèrent dans un temple recouvert par les sables.
O (regardant tout autour de lui) : Daniel ? qu’est ce que c’est ?
K : des hiéroglyphes mon général ?
O : merci Charly, vous savez quoi, là tout de suite vous me faites penser à Sammuels.
F (du tac au tac) : ah je me disais bien que tu me faisais penser à quelqu’un.
Tout le monde se mit à rire, sauf l’intéressé qui lança des regards noirs à tout le monde.
D : non sérieusement, je pense que c’est une carte, je vous explique chaque symbole est …
O (sentant un mal de tête arrivé) : … ahhh ! Daniel, au fait ! … s’il vous plait ?
D (perplexe) : euh … c’est une carte des étoiles.
S : excusez moi, mais là je ne vous suis plus.
D (heureux que quelqu’un s’intéresse à ce qu’il dit) : oui, pour faire court, je pense que c’est une carte nous indiquant un vaste réseau de porte disséminées dans toute la galaxie. J’ai essayé plusieurs combinaisons en vain, mais on peut imaginé que les portes soient condamnées ou détruites. Ou alors, je ne suis pas un expert mais toutes planètes dérivent lentement, ce qui fait que cette carte n’est plus d’actualité.
S : à moins de réactualiser la machine.
O (là il a rien compris) : Sam ?
S (lui faisant un magnifique sourire) : selon la théorie de l’expansion de l’univers, toutes planètes se trouvent en perpétuel mouvement, ce qui fait que toutes les coordonnées ont changé, mais une civilisation capable de construire un tel engin est tout à fait capable de compenser 40 000 années de dérive galactique.
O : mais comment on a fait pour venir ici alors.
S : Abydos est peu être la planète la plus proche de la terre dans ce réseau, plus deux planètes sont proches plus les différences liées à l’espace temps mettent du temps à se faire ressentir, mais dans quelques milliers d’années cette porte là ne fonctionnera pas non plus. Mais je pense pouvoir créer un programme capable de calculer tout ça, il nous sortira environ deux ou trois destinations par mois.
K : excusez moi de vous demander pardon, mais en quoi ça nous aide pour notre problème actuel ?
D : euh … en rien.
F : je le savais, on est mal.
O : Ferretti ! on va trouver une solution. (se tournant vers Sam et Daniel) : n’est ce pas ?
S et D : euhh …
O : d’accord on rentre au campement, (voyant que Sam allait rétorquer pour rester), ne vous inquiétez pas, on enverra une équipe si le président est d’accord pour faire vos relevés Sam.
Elle se contenta de lui sourire et allait rajouter quelque chose lorsque qu’un enfant accouru dans la salle pour demander du secours.
Durant ce temps à la porte des étoiles.
Toutes les personnes encore présentent autour du feu s’étaient cachées en entendant la porte des étoiles s’enclencher. Le vortex se stabilisa et quatre personnes en sortirent, les mêmes qui avaient attaqué le complexe terrien quelques heures plus tôt. Ils avancèrent dans le temple, les abydossiens affolés pointèrent leurs armes mais ils furent vite contenus par les trois hommes en armures protégeant leur chef. Une fois tout danger écarté pour ce dernier, il s’approcha de Néféret, qui était paralysé dans un coin de la pièce, il la souleva du sol en la tenant par la gorge.
L’homme au tatouage doré ouvrit le haut de son armure et regarda la scène avec une lueur de dégoût dans les yeux, cela faisait trop longtemps qu’il voyait de telles horreurs.
Sk (criant) : non, laissez là ! !
Mais l’homme au tatouage le retint, il ne voulait pas qu’il y ait d’autres morts.
Sk (l’implorant) : aidez moi, je vous en supplie ! !
L’intéressé regarda alors tout autour de lui, il ne pouvait plus rester sans rien faire, trop de personnes avaient souffert sans qu’il ne réagisse. Il regarda alors le jeune homme dans les yeux et acquiesça de la tête, sans bruit il arma son arme et se retourna vivement abatant les deux garde qui l’accompagnaient.
L’homme a l’armure dorée, réagit vite, il lâcha la fille et actionna un bouclier pour se protéger. Puis en touchant une pierre bleue sur le bijoux de sa main il ouvrit le vortex de la porte des étoiles. Il se dirigea vers celui ci, toujours tenu en joue par celui qu’il considérait comme son homme le plus fidèle.
Avant de passer la porte il fit briller ses yeux et dit : Teal’c, insolent, ta rébellion ne restera pas impunie sholva ! !
Et il traversa la porte qui se referma au moment où le général O’Neill arriva en trombe, suivit de près par Kowalski et Ferretti, armes aux points.
Ska’ra se précipita vers Néféret et la pris dans ses bras pour la calmer et sécher ses larmes.
Teal’c avait posé son arme à terre, voyant que les hommes qui venaient d’arriver le tenaient en joue.
O : mais qu’est ce qui ce passe ici ?
Sk : c’était Râ Jack ! ils nous a attaqué.
O : Râ ? mais il est mort ! Daniel ! il est mort n’est ce pas ?
D : euh … oui, enfin la bombe, … il ne peut être que mort …
T (droit comme un piquet) : ce n’était pas Râ, mais Apophis.
O (le toisant) : et vous qui êtes vous ?
T : je suis Teal’c.
O : Teal’c ? et qu’est ce que vous faites là exactement ?
Sk : il nous a sauvé la vie Jack, les dieux voulaient prendre Néféret et ils nous a tous sauvé.
O (baissant son arme) : merci.
Pour toute réponse Teal’c inclina la tête en avant.
O : des blessés Ska’ra ?
Sk : non O’Neill, aucun.
C (se mettant à la hauteur de Jack) : je pense qu’il faudrait rentrer sur Terre, il y a pas mal de travail, enfin j’ai pas mal de travail.
O : vous avez raison (se tournant vers Daniel) et cette fois ci vous rentrez avec nous Daniel.
D : quoi ? mais non je …
O : Daniel ! c’est une condition que le Président à posé, il veut que vous reveniez, … (le stoppant d’un geste de la main le voyant ouvrir la bouche) ne vous inquiétez pas, je lui est parlé et il est ravie d’accueillir Sha’re et Ska’ra si ils sont d’accord.
Sh : c’est une bonne idée mon époux, j’aimerai voir ton monde d’origine, tu m’en as tellement parlé que j’aimerais le visiter et même peut être y vivre.
D (lui prenant la main) : tu es sûre ?
Sh (souriante) : oui.
Daniel encadra de ses mains le visage de sa femme et lui donna un doux baiser, celle ci lui rendit volontiers et l’intensifia comme pour lui prouver tout son amour.
O (un sourire sur les lèvres) : et toi Ska’ra ? qu’est ce que tu en penses ?
Sk (regardant sa sœur heureuse) : je crois que je vais rester, (souriant à Néféret qui lui répondit) ma vie ne fait que commencer ici.
O (observant leur petit jeu) : O ! K ! (se tournant vers Teal’c) et vous mon ami, que comptez vous faire ?
T : je ne le sais pas, je n’ai nul part où aller.
O : venez avec moi, je peux vous emmenez d’où je viens, si vous êtes d’accord.
Teal’c inclina encore une fois la tête comme seule réponse.
O : bien ! alors c’est parti les enfants. (offrant son plus beau sourire à …) Sam ? pouvez vous composer les coordonnées ?
C (lui rendant volontiers son sourire) : avec plaisir Jack.
Ils repassèrent donc la porte en direction de la Terre avec trois personnes en plus à leur bord. Une fois arrivés, ils furent rejoint sur la passerelle par le général Hammond suivi comme son ombre par le major Sammuels (désolée mais j’ai toujours eu envie de lui coller des claques à celui là … et encore je restes polie).
H (surpris de voir autant de monde) : je vois que vous nous avez ramenez du monde Jack.
S (ne laissant pas le temps à Jack d’en placer une) : mais savez vous de qui il s’agit ?
O (agacé) : oui, je sais qui c’est Sammuels, ça vous pose un problème MAJOR ? (c’est vrai quoi on parle pas de cette manière à un important général de la grande, belle et respectée USAF … excusez moi il faut que j’aille au supermarché, j’ai plus de cirage).
S (se faisant tout petit … de toute façon il est pas grand) : non mon général.
O : bien ! (tout calmé maintenant) : Georges, je vous présente Teal’c, je suis sûr que le président sera d’accord avec moi pour qu’il puisse rester sur Terre. Voici Daniel Jackson et sa femme Sha’re.
H : soyez tous les bienvenues sur Terre.
O : Georges, je sais que vous souhaiteriez tout savoir de ce qui c’est passé, mais je propose que le briefing n’ai lieu que demain après midi, après que l’on ai tous les deux parler au Président.
H : je suis d’accord.
O : parfait, (puis se rapprochant de Hammond pour lui parler à voix basse) dites moi, ça vous gène si je vous laisse la base jusqu’à demain ?
H (souriant et parlant de la même manière) : pourquoi ? vous avez des projets Jack ?
O (amusé) ça ce pourrait bien.
H : sauvez vous, je garde le fort.
O : merci mon général.
H : mais de rien mon général.
O (plus fort) : Kowalski, Ferretti ? quartier libre jusqu’à demain 3pm.
K et F : à vos ordres.
O : rompez !
Les deux intéressés sortirent de la salle d’embarquement suivis de Sammuels et du général Hammond.
C : bon et bien je vais aller au labo pour …
O : hors de question professeur, je vous invite tous à la maison pour l’arrivée de Teal’c, Daniel et Sha’re sur Terre.
C : mais …
O : vous contestez un ordre direct professeur ?
C (entrant dans son jeu) : mais je ne suis plus dans l’armée général.
O (en s’éloignant) : raison de plus.
C (regardant les autres) : quoi ?
Ils ne répondirent pas mais leurs sourires voulaient dire : là il vous a eu.
O (au loin) : bon alors vous venez ?
Après avoir trouvé des vêtements plus ‘’discrets’’ (je défie quiconque de se balader avec une armure serpent en plein Paris ou autre sans se faire remarquer) et se dirigèrent chez Jack dans la voiture de ce dernier.
Une fois arrivés, ils s’installèrent dans le jardin derrière la maison pour profiter des dernières lueurs du soleil, et discuter entre eux.
Ce fut Teal’c qui leur raconta qui il était, ils furent tous ou fascinés par le symbiote ou alors au contraire dégoûté, mais ils durent faire avec. Il leur raconta aussi qui était le pseudo dieu qu’il servait, et ce qu’il comptait faire, ainsi que les coordonnées du monde où il se trouvait.
Puis vint le tour de Daniel et de Sha’re, leur vie heureuse pendant un an, les grandes découvertes de l’archéologues et leur souhait d’avoir un enfant.
A cette évocation une lueur de tristesse apparue dans les yeux de Jack, qui fut immédiatement perçue par Sam, ce qui l’intrigua, elle ressentait quelque chose de fort pour cet homme qu’elle connaissait à peine, et souffrait de le voir triste.
Mais il se reprit vite et ce fut le tour de Sam de raconter sa vie : sa ‘’mise à l’écart polie de l’armée’’ à cause de théories qui ne plaisaient pas au politiciens mais qui s’avérèrent exactes un an plus tard ; son retour difficile à la vie civile ; son métier de prof à l’université et enfin le désastre de sa vie sentimentale.
La consommation de bière depuis le début de la soirée aidant (non ils ne sont pas saoul mais juste détendus pour faciliter les confidences), Jack enchaîna sur le départ de sa femme (je vous dis même pas comme Sam était heureuse), sa promotion au grade de général et la direction de la base. Ils parlèrent comme ça pendant plusieurs heures, de tout, de rien, de leurs vies, chacun y allant de sa confidence.
A la fin de la soirée, Jack et Daniel se disputaient comme des enfants dans une cour de récréation, sous le regard amusé des trois autres.
O : si !
D : je vous dis que non !
O : et moi je vous dis que si !
D ; non !
O : si !
D : non !
…
O : Daniel !
D : Jack ?
O : pardon ?
D : pardon ?
C (qui commençait à saturer) : s’il vous plait messieurs !
O : quoi ?
D : quoi ?
C (soupirant) : j’abandonne !
Sh (se penchant vers Sam) : je crois qu’il n’y a qu’un seul moyen de les calmer.
Elle posa sa main sur l’épaule de Daniel, qui continuait de se chamailler avec Jack, le fit se retourné et avant qu’il n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit elle l’embrassa aussi passionnément que possible.
Sam se mis a rougir et esquissa un sourire.
O (les regardant en souriant) : vous avez raison Daniel, c’est pas la pêche le meilleur passe-temps.
D (toujours occupé avec sa femme) : hmm, hmm.
T : je voudrais vous remercier encore une fois de m’accueillir dans votre monde.
O : ne vous en faites pas Teal’c, c’est un plaisir. Au fait j’ai deux chambres d’ami, je voudrais que vous restiez ici cette nuit, ce sera plus simple pour retourner à la base demain, comme tout le monde d’ailleurs.
C : je ne voudrais pas abuser …
O (plongeant ses yeux chocolat dans ceux de Sam) : j’insiste.
C (ne pouvant décoller son regard du sien) : dans ce cas merci.
O : Daniel je vous pose pas la question ?
D (qui continuait d’embrasser Sha’re) : hmm, hmm.
O : d’accord alors vous prendrez la grande chambre.
T : cela vous dérange t il si je vais me reposer ?
O : non, bien sûr, venez, je vous accompagne à votre chambre.
T (inclinant la tête en avant) : merci.
Quelques minutes plus tard, Jack redescendit seul et en arrivant dans le jardin il constata que Sha’re et Daniel ne s’étaient toujou