Après un briefing relativement court, il fut décidé qu'Elizabeth, accompagné de John, irait sur la planète P4M-627, pour négocier une alliance entre eux et les gens de cette planète. Une fois sur place, les négociations commencèrent, au début tout ce passait bien jusqu'à ce qu'ils découvrirent que les gens de cette planète tuait les criminels.
John : Tous les criminels ?
Commandant : Oui, tous, les voleurs comme les meurtriers, c'est pour ça que notre taux de criminalité est si bas.
Elizabeth : C'est horrible !
John : Ecoutons, au moins ce que ce monsieur a, à nous dire avant de porter des jugements.
Elizabeth : Comment peut on justifier de tuer les gens ?
Commandant : Ce sont des criminels !
Elizabeth : Ce sont des êtres humains !
John : Du calme, Elizabeth, il ne faut pas oublier tout les bénéfices que cette alliance nous apporterai.
Elizabeth : Je me fiche des bénéfices, c'est immorale et jamais je ne cautionnerai ca, c'est fini, on s'en va !
Commandant : Vous le regretterez.
Elizabeth : Sûrement pas !
Elizabeth et John partirent laissant le Commandant seul, ils arrivaient près de la porte des étoiles quand ils furent attaqués, les balles fusaient de tout les côtés, les ennemis étaient trop nombreux, ils durent fuir, ils coururent sans s'arrêter pendant au moins une demi-heure.
Elizabeth : C'est bon, ils ne nous suivent plus.
John s'arrêta, ils étaient au bord d'un lac, près d'un bois.
John : On devrais rester là quand les autres verront qu'on ne rentre pas, ils viendront nous chercher. Tu es blessée.
Elizabeth : J'ai connu pire.
Elizabeth avait été touché au ventre et avait une immense tâche rouge sur son maillot blanc, pour une fois qu'elle changeait de tenue, il fallait que ca lui arrive.
John : Laisse moi voir.
Il s'approcha d'elle et souleva son t-shirt, la proximité de leur corps, les mains de John sur son ventre, lui faisait tourné la tête, elle voulait rester insensible mais ca lui était impossible, son parfum, sa peau si proche de la sienne, s'il restait encore là elle ne pourrait plus tenir.
John : La balle t'a frôler, c'est pas trop grave.
Il redescendit son t-shirt et il la regarda, ce qu'il aurait aimé qu'elle lui souri.
John : Il doit y avoir des fruits dans le bois, j'ai des barres énergétiques, ca nous permettra de tenir, je vais faire du feu, la nuit commence à tomber.
Un heure plus tard, Elizabeth revînt avec quelque fruits cueillit dans la forêt et s'assit près du feu à côté de John.
Il faisait déjà nuit, on pouvait voir des milliard d'étoiles dans le ciel, la lune se reflétait sur l'eau du lac.
John : C'est magnifique, n'es ce pas ?
Elizabeth : Oui, vraiment magnifique.
John : Es ce que ca va ?
Elizabeth : Oui.
John : L'autre jour, tu est partie sans qu'on est fini notre conversation.
Elizabeth : C'est parce que j'avais pas envie de la finir.
John : Je comprend que…
Elizabeth : Pitié non, je veux pas reparler de ça, je veux plus jamais repensé à tout ça.
John : Mais je suis sûre que tu n'y arrive pas.
Elizabeth : Ca me hante. Les cauchemars que je faisait au début, je le fait toujours. Je n'arrive pas chasser tout ça des mes pensées, c'est ancré en moi, pour toujours.
John : J'ai tout fait pour te sauver, je suis rester auprès de toi tout le temps et…
Elizabeth ( criant ) : J'AVAIS CONFIANCE EN TOI ET TU MA ABANDONNER !!!
Les larmes coulaient sur ses joues, il s'en voulait, il la faisait pleurer, encore.
John : C'est toi qui voulait que je parte.
Elizabeth ( la voix tremblante ) : J'ai dut attendre six mois pour que tu viennes me chercher, six mois ! Et quand j'avais le plus besoin de toi, tu m'a laissé toute seule, j'avais tellement mal, et j'avais personne à qui me raccrocher parce que tu n'était pas là !
John : J'ai fait tout ce que j'ai put pour toi et c'est quand je suis partie tu t'es remise à vivre, c'était dur de rester auprès de toi, de te voir dépérir de jour en jour mais j'ai jamais abandonné parce que je t'aime trop et quand j'ai cru que te laissé était la meilleure façon pour toi de reprendre ta vie, je suis partie, même si ca me faisait mal je suis partie ! Qu'es ce que tu croit que ca m'a fait de voir que tu te portais beaucoup mieux sans moi !
Elizabeth : J'allais pas mieux ! Je me sentais mourir, il fallait que je remonte si je voulais pas être perdue à jamais, je voulais que tu sois auprès de moi, j'avais besoin de toi et tu aurais dut le savoir ! Tu aurais dut savoir que sans toi, je ne pouvais pas être heureuse, que je ne pouvais pas m'en sortir. Pour tout te dire, je vais très mal, je me souviens toujours du temps où on été heureux, je me souvient toujours du temps où je subissait des atrocités, je me souvient toujours du sentiment d'abandon le jour tu es m'a laissé et le pire dans tout ca, c'est que je n'arrive pas oublier et à vivre parce que quoi que je fasse je pense à toi et quoi que je fasse, j'arrive pas à arrêter de t'aimer!
Elle le fixait, les larmes se succédaient sur ses joues sans s'arrêter.
Elizabeth : Comment veut tu que je te pardonne ça !?
John avait le souffle coupé, il ne savait pas quoi répondre, ces aveux était si troublant, il n'eut pas le souvenir qu'elle est été aussi belle qu'en cette instant, la lune se reflétant sur sa peau clair, son visage de reproche et de tristesse.
John : Quelque part je voulais pas que tu te rétablisses, je voulais que tu me dise de revenir, que tu me dise que tu avais besoin de moi, et ca m'a fait mal de te voir aller mieux, sans moi, je croyais vraiment que c'était de ma faute si tu était malheureuse.
Elizabeth : Alors c'est que tu ne me connais pas. Si tu as réussit à croire au mensonge que j'inventais pour sauver les apparences, c'est que tu ne sais pas vraiment qui je suis.
John : Il faudrait que tu me laisse essayer pour ça, si tu me laissait faire.
Elizabeth : Je peux pas, je ne pourrais jamais avoir confiance en toi, à nouveau. J'y arriverais pas.
John : Je comprend.
Elizabeth éclata en sanglot, la voix emplie de douleur, entre deux crises de larmes, elle ajouta :
Elizabeth ( criant ) : Mais qui est tu ?? Pourquoi tu abandonne aussi facilement ?? C'est que je n'en vaut pas la peine ?? Où est le John Sheppard que j'aimais ???
John : Il est mort le jour où tu as cessé de l'aimer.
Elizabeth : Mais je n'est jamais cessé de t'aimer, durant tout ce temps, pas une seul seconde je n'est put oublier que je t'aimais !
Un silence s'installa, le temps qu'Elizabeth puisse empêcher ses larmes de couler et que John trouve quoi répondre.
Quelques minutes plus tard, un Jumper arriva, Teyla, Ronon et Rodney venait les secourir, ils repartirent sur Atlantis dans le plus grand calme.
Rodney : Qu'es ce que vous avez fait pendant tout ce temps ?
John regarda Elizabeth puis après un moment :
John : On a parlé.
Une fois arrivé sur Atlantis, ils passèrent la visite médicale, Elizabeth fut soigner, mais dut rester en observation à l'infirmerie, tous partirent se coucher sauf John qui resta avec elle dans l'infirmerie déserte.
John : Pourquoi sa nous arrive à nous ? Pourquoi on peut pas être heureux comme avant ?
Elizabeth : Je crois que dans certains cas s'aimer ne suffit pas.
John : Je ne veux pas oublier notre histoire, je ne veux pas t'oublier.
Elizabeth : C'était peut-être notre destin, si on se retrouve pas dans cette vie là, on se retrouvera dans l'autre.
John : C'était notre destin, à ton avis, de nous retrouver pour nous perdre encore ?
Elizabeth : Je sais pas.
John : Si tu savais comme tu me manques.
Elizabeth : A moi aussi, mon amour, tu me manques…plus que tout.
John la pris dans ses bras, elle pleurait encore, il ne put retenir, lui aussi, quelques larmes.
La tension qui s 'était installé entre eux disparu. Ils restèrent tout de même amis, ne pouvant se passer de la compagnie de l'autre même si tout deux n'arrivait pas se contenter de ca.
Elle n'avait plus confiance en lui, il ne pouvait pas continuer à se mentir, elle avait raison, depuis le début, le "comme avant" été définitivement mort.
Ils avaient tout les deux des tords, pourquoi n'arrivait elle pas à pardonner ? Pourquoi ne pouvait elle pas lui donner une seconde chance ? Elle en avait envie, tellement envie mais elle avait été blessée au plus profond de son cœur et on ne se remet jamais vraiment de se genre de choses.
Ils s'étaient confiés l'un à l'autre, avoués leur amour mais cela suffisait ils à réparer toutes les erreurs du passé ?
THE END