-Ouverture non programmée de la porte, le sergent hurlait, il tapait sur son ordinateur, en vain. Aucune commande ne fonctionnait.
-Fermez l’iris cria le général.
-Impossible mon général, les commandes sont bloquées !
-Nous y voilà pensa Hammond.
-Major et l’autodestruction ? On peut le faire sans les ordinateurs ?
-Non, mon général, c’est impossible.
-A t-on le temps de préparer une bombe major.
-Il nous faut une heure mon général.
-la prochaine fois, il faudra le prévoir, si on a une prochaine fois pensa–t-il amèrement.
Le vortex s’ouvrit, la flaque bleutée, jetait des leurs froides dans la pénombre de la salle d’embarquement. Ils attendaient …
-Parle moi de la terre
-Que veux-tu savoir ?
O’Neill avait appris à ne jamais la prendre de front. Il faisait toujours semblant d’accéder à ses demandes.
Il regrettait beaucoup de n’avoir pas la culture de Daniel. Il aurait pu lui parler pendant des heures de la ruée vers l’or ou de la deuxième guerre mondiale.
-Je veux tout savoir sur le premier monde. Parle-moi de ton pays.
Elle était curieuse de tout, du moindre détail concernant la vie quotidienne des terriens. Elle était extrêmement intelligente et cultivée, et ne se lassait pas de l’écouter. Parfois elle l’interrompait pour faire un commentaire sur la faiblesse des tauris, leurs bêtises, leur naïveté. Elle se moquait des sentiments humains qu’elle prenait pour de la faiblesse.
-Et toi ? Je veux tout savoir sur toi.
Il était très mal à l’aise, elle l’obligeait à parler, et lui ne voulait rien dire de ce qui faisait sa vie. Il craignait d’en dire trop. Car elle était extrêmement attentive à tout ce qu’il disait. Elle cherchait à lui soutirer des renseignements.
Leurs conversations à bâtons rompus comme elle disait, c’était pour les bons jours. Car il y avait aussi beaucoup de mauvais jours, quand ses affaires ne marchaient pas bien. Car elle était toujours occupée à asseoir son pouvoir dans la galaxie. Il avait compris en la voyant agir, que rien n’était jamais acquis.
Elle lui racontait qu‘Osiris avait détruit son palais, qu’elle avait échappé de justesse à la mort, elle lui parla aussi de Bastet, avec qui elle s’était alliée, contre la tauri.
Ce qui effrayait le colonel, c’est qu’elle lui faisait des confidences.
-Elle me parle, car elle ne me relâchera pas, elle a l’intention de me tuer, pensait-il.
C’était très dur à supporter, car elle n’était pas pressée.
Les mauvais jours, c’est quand elle lui parlait de ses défaites, Osiris, était source de haine et de fureur. Elle parlait de vengeance, de destruction, de mort…
Elle arpentait la pièce, à grands pas nerveux. Elle se repaissait de sa propre colère et l’alimentait par des paroles de haine.
Dans ces moments là, il était très tendu. Il pesait chacun de ses mots. Il lui fallait abonder dans son sens, mais pas trop, afin de ne pas recevoir dans le dos un coup du terrible rayon. Contrairement à certains goa’ulds qu’il avait connu, elle était originale dans sa haine. Les tortures qu’elle lui infligeait étaient variées, il ne savait jamais à quoi s’attendre. Mais rares étaient les jours sans souffrance. Il se demandait s’il tiendrait encore longtemps.
-Et dans ta base, vos systèmes informatiques sont si faciles à piéger !
Son cœur rata un battement. On y était.
-Quels systèmes utilisez-vous déjà ?
Il resta muet, et la fixa de son regard tranquille.
-Tu peux me le dire, je suis au courant.
Il ne répondit pas.
-Et l’iris, il est en quoi ?
Toujours pas de réponse.
Elle se leva, l’obligea à s’agenouiller devant elle.
-Reste comme ça, tu es plus grand que moi, et je n’aime pas ça.
-Le code c’est quoi déjà ? Un algorithme ?
Pas de réponse.
Elle commença à s’énerver.
-Tu aimes mon arme de poing dans ton dos ?
Il ne dit rien.
-Pourquoi tu ne parles pas ?
-Pour rester en vie.
-Je ne comprends pas, explique :
-Si je parle, tu me tues, je ne te servirai plus à rien.
-C’est bien raisonné, tu es assez intelligent pour un tauri, reconnut-elle. Finalement je vais te laisser pour ce soir.
Elle caressa son visage :
-Viens plus près.
Le soir, il était obligé de veiller très tard, car elle ne se couchait que lorsque la nuit était bien avancée et que déjà les premières lueurs de l’aube apparaissaient aux fenêtres du palais. Il ne s’allongeait que quelques heures, où il dormait d’un sommeil lourd, si lourd que le matin il avait du mal à assurer son service.
C’était une maîtresse exigeante, tout devait être parfait. Il le savait.
Le vortex restait ouvert, et rien ne se passa. Les ordinateurs étaient toujours muets.
-Major, votre dispositif est en place ?
-Non, mon général, tout est déconnecté, il ne fonctionne que grâce à l’ordinateur.
Les ordinateurs se mirent à crépiter.
Jack apparut sur tous les écrans de la base.
Il était debout dans une grande pièce et on voyait derrière lui Kali et la lueur très faible de son arme de poing, comme une menace. Elle avait un petit sourire et attendait qu’il parle.
-Bon, ben c’est moi, je vais bien, mais j’ai un message pour vous, l’attaque de la Terre est imminente. Elle m’a expliqué que ces images passeraient sur tous les ordinateurs de la base. Elle a les moyens de détruire la terre, elle dit qu’elle a trouvé le code de l’iris et qu’elle sait le faire fonctionner. D’ailleurs si j’ai bien compris en ce moment vous avez une panne générale et le vortex est ouvert.
-Vous m’entendez, colonel ?
-Oui mon général, je vous entends très bien. Mais il ne faut pas me poser de questions, je ne peux rien dire.
-Comment allez vous Jack, dit Hammond inquiet.
-Ça va, j’ai connu pire mentit-il.
-Mon colonel , dit Sam
-Major, il eut un petit sourire, vous me manquez…
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, le terrible rayon le cueillit dans le dos. Cruellement Kali, ne coupa pas la communication, et chacun put voir avec horreur comment elle traitait le colonel. Elle fit durer le plaisir très longtemps les obligeant à assister à ce spectacle. Pas un cri ne s’échappa des lèvres serrées de Jack. Elle le lâcha et les affronta du regard
-Vous voyez, ici tout va bien. Je n’arrive pas encore à le dresser, mais ça ne saurait tarder.
-Je veux lui parler dit Hammond
Elle haussa les épaules :
-Quelle sensiblerie ! Vous êtes un peuple faible, pétri de bons sentiments, elle cracha ces mots. Par contre votre planète est belle ! Je l’aurai. Et vous vous n’aurez que le sort que vous méritez !
Tout s’éteignit.
Les ordinateurs se rallumèrent, le vortex se referma. Tout rentra dans l’ordre en quelques secondes.
-Major, pouvez vous trouver d’où venait la communication ?
Sam avait du mal à se remettre de la scène pénible à laquelle ils venaient d’assister.
-Non mon général, je ne peux pas, dit-elle d’une voix faible.
-Nous allons étudier les enregistrements, je regrette major, dit-il en voyant pâlir Sam, mais c’est notre seule chance de pouvoir localiser le colonel.
Sam se mit au travail immédiatement
-Ce n’est pas simple mon général, il faut chercher loin dans les entrailles des machines, mais je pense y arriver. Mais il me faut quelques heures.
Le lendemain dans la salle de conférence, tous les gradés étaient regroupés auprès de Hammond.
L’enregistrement avait été récupéré par Sam et était diffusé sur l’écran de la salle de conférence.
Ils le passèrent plusieurs fois, quand Daniel fut alerté par un détail insignifiant.
-Regardez le visage de Jack, juste après qu’il ait dit « major, vous me manquez », regardez, vous pouvez le passer au ralenti dit–il à Sam ?
On vit la main de Kali se lever et le rayon jaillir de sa paume, mais juste avant on vit très nettement le colonel remuer les lèvres.
-Il dit quelque chose là. On le voit articuler.
-Il faut faire venir un spécialiste des sourds et muets, capable de lire sur les lèvres, fit le général.
Le lendemain, le passage extrait de l’enregistrement fut diffusé en boucle.
Le Docteur Radgrave étudia longuement le passage, il prenait des notes.
Finalement il rendit son verdict.
-Ce n’est pas un mot, plutôt une succession de lettres et de chiffres.
Il y a plusieurs possibilités le premier signe est un P ou un B le deuxième est incompréhensible, le troisième est un V, et ensuite je peux lire 285 ou 295.
-Bien, est ce que ça peut vous aider si je vous dis que le deuxième signe est probablement un chiffre ?
-Bien sûr , si c’est un chiffre c’est un 8.
-Et pour la première lettre vous ne pouvez pas faire de différences entre le P ou le B.
Je suis désolé dit le docteur Radgrave, mais la façon de prononcer ces deux phonèmes est identique. En lecture labiale c’est impossible de faire la différence.
Hammond sourit en voyant les mines de SG1, ils avaient un air affairé qu’il leur connaissait bien. C’était le visage de l’action. Enfin on tenait une piste.
-Merci docteur Radgrave, je vais vous faire reconduire.
-Alors major, dit –il, dès que le médecin fut parti ?
-Nous avons 4 possibilités P8V 285, B8V285, P8V295, B8V295 ?
-Je suppose Sam que vous n’avez plus en mémoire la liste des planètes que nous avait donnée les Asgards ?
-Mais si Daniel, justement, heureusement j’avais fait beaucoup de sauvegardes. Nous avons perdu énormément de choses, mais pas tout.
Ils retrouvèrent deux planètes qui correspondaient à ces codes. L’une avait une porte, l’autre pas. Où du moins sa porte n’était pas répertoriée.
-Il faut contacter les Tok’ra tout de suite.
-Ouverture non programmée de la porte.
-C’est la Tok’ra mon général.
-Ouvrez l’iris.
Sam espérait que ce serait son père l’envoyé de la Tok’ra, elle fut un peu déçue en voyant Anise Freya.
-Quand Jack est en danger, c’est toujours elle qu’on envoie murmura Daniel dans le dos de Teal’c.
-Je me faisais justement la même remarque dit Teal’c
-On se demande pourquoi bien pourquoi ? Ajouta Daniel.
Anise considéra en silence les coordonnées trouvées. Elle pointa du doigt
P8V285. C’est une lointaine planète. Malheureusement elle ne possède pas de porte des étoiles. On ne peut s’y rendre qu’avec un vaisseau. Nous savons que c’est une des bases de Kali.
-Mais il doit bien y avoir une planète qui nous rapprocherait, suggéra Daniel.
-En effet, nous pourrons partir bientôt dit Anise. De là vous rejoindrez P8V285, avec un vaisseau tok’ra.
Elle le regardait dormir. Il s’était endormi, là sur place après leurs ébats, d’un sommeil lourd comme on tombe dans le coma.
Elle hésitait à le réveiller, il était roulé en boule et gémissait par moment.
Elle était surprise, mais il souffre ! Pensa–t-elle. Elle passa une main appuyée dans son dos là où le rayon faisait des ravages. Il cria.
Elle le secoua pour le réveiller. Il émergea des limbes comme on sort d’une noyade, épuisé, hagard. Il voulut se lever quand il s’aperçut qu’il était resté dans le lit au lieu de rejoindre sa paillasse.
-Ne bouge pas lui dit-elle, elle le regarda s’allonger à nouveau et se demanda pourquoi elle faisait ça.
Elle le regardait avec attention et le trouva beau. Une colère la prit :
-Mais ce n’est qu’un esclave ! Allez ! Oust ! Dehors ! Un coup de rayon entre les omoplates le fit tomber comme il sortait du lit en titubant. Il chuta lourdement, et ne bougea plus.
-Jaffa ! Kri !
-Enferme-le dans la prison, attache–le à la muraille, qu’il ne puisse plus bouger !
Elle s’enferma dans sa chambre tandis qu’on emmenait O’Neill.
Elle faisait les cent pas de long en large. Ses esclaves avaient déserté la pièce de peur de s’attirer son courroux. Elle constata avec horreur qu’elle était amoureuse de cet homme, cet esclave insolent, un faible terrien, un misérable déchet, qui devait regretter d’avoir vu le jour à l’heure actuelle.
Elle n’avait plus qu’une solution, le tuer. Elle devait l’extirper de son cœur, seule sa mort l’en délivrerait. En aucun cas elle ne devait se laisser distraire de sa tâche. Conquérir la Terre restait sa priorité. Elle était sur le point de réussir. Elle connaissait tout de la base, elle pouvait contrôler l’iris, elle n’avait plus qu’à passer à l’action. Elle se demanda ce qui la retenait encore. Lui, peut-être ? Elle laissa son esprit divaguer et s’endormit.
Elle se réveilla brusquement, il faisait à peine jour, son réflexe fut de l’appeler. Elle éprouva comme un regret. Il lui manquait, elle l’avait mis au cachot.
A travers le palais encore désert elle se rendit à la prison. Il était debout enchaîné à la muraille bras et jambes écartées, comme crucifié. Sa tête était penchée, ses yeux fermés.
Elle toucha sa poitrine et entendit son cœur battre. Ses lèvres se posèrent sur les siennes, adieu mon amour, murmura t-elle, je vais te tuer, mais avant je te ferai souffrir mille tourments, je te mettrai dans un tel état que tu ne pourras plus m’inspirer aucun amour.
-Jaffa ! Appela–t-elle
-Conduis-le dans mes appartements, laisse-lui les chaînes.
Il était maintenant réveillé.
-Je suis obligé de te tuer,
-Je sais, je t’ai entendu, tu as parlé tout haut.
-Et tu as compris quoi ? Dit-elle.
-Que tu vas me tuer, il eut la présence d’esprit de ne rien ajouter. Se savoir aimé d’une telle femme était une chose impensable.
-Fais vite s’il te plait. De toute façon, ça doit finir comme ça, mais avant détache-moi.
-Pourquoi ? Dit-elle avec hauteur
-Parce je veux mourir debout.
Elle en fut impressionnée.
Il la regardait sans qu’elle puisse rien lire dans son regard.
-Tu es las de la vie ? Ajouta t-elle.
-Oui
-Je peux te tuer et te rendre la vie grâce au sarcophage, tu sais ?
-Oui, tu le peux.
-Tu reconnais que je suis la plus puissante ?
-Oui.
-Avant que je te tue, aimes-moi encore. Je te veux, j’ai eu dans tes bras ce que je n’ai jamais eu avant.
-Je n’ai plus de forces. Je ne peux pas.
-Et avec ça tu pourras. Elle lui fit boire une gorgée d’un liquide qu’elle prit dans une fiole.
-Je refuse
-Mais pourquoi ? Ca te plait à toi aussi, je le sens.
-Je ne peux pas.
Il était fatigué de tout. Il n’aspirait plus qu’à la mort. Elle lui apparaissait comme l’ultime recours. Il savait qu’il n’avait plus rien à espérer de ses amis là-bas sur Terre. Ils n’avaient sans doute pas compris le message qu’il avait essayé de leur envoyer. Tout était terminé.
-J’aimerais leur parler une dernière fois avant de mourir.
-Non, c’est impossible, ils pourraient te localiser, tu me prends pour une idiote. Sa colère se rallumait, il fallait qu’on en finisse.
Elle se demandait ce qu’elle lui ferait subir, sans doute dans l’état où il était ce ne serait pas long. Son arme de poing suffirait, elle savait doser la douleur, pour ça dure le plus longtemps possible.
Il était debout, l’épaule appuyée au mur et avait du mal à garder les yeux ouverts. Elle lui envoya un coup de rayon dans le dos. Elle le regarda tomber, elle l’écouta crier. Elle le tint longtemps sous son pouvoir, mais elle n’en éprouvait pas le plaisir habituel. Il l’avait changée. Dégoûtée elle s’arrêta. Jack ne bougeait plus. Elle lui ôta ses chaînes. Il agonisait.
-Ne meurs pas lui dit-elle près de son oreille. Il s’accrochait à elle,
-Alors arrête de me torturer, lui murmura t-il, ça t’avance à quoi ? Je ferai ce que tu diras. Tu le sais, je t’obéis toujours. Mais si tu veux que je t’aime il faut arrêter tout ça.
-Tu as dit que tu pourrais m’aimer ?
-Oui, dit-il dans un souffle.
-Mais que veux-tu être d’autre, qu’un esclave ?
-Quelqu’un de ta suite, ton amant, ton conseiller, ton ami.
-Mon ami ? Tu es fou ! Je ne peux pas être ami avec toi.
-Si tu le peux. Soigne-moi, oublie ton arme de poing, et tu verras
Kali était tentée, jamais personne ne lui avait parlé de cette façon.
Il continuait d’une voix rendue rauque par la douleur,
-Jamais tu ne le regretteras, je peux être un compagnon agréable, il paraît que je faisais même rire souvent mes amis. Mais là, je vais mourir, c’est ça ce que tu veux ?
Il s’épuisait à parler.
-C’est d’accord je vais te guérir dans le sarcophage.
-Non pas ça, il avait le souvenir de Daniel devenu fou par une accoutumance.
-Comment veux-tu que je te soigne alors ?
-Laisse moi me reposer, dormir.
Elle le coucha et il s’endormit.
Il dormit pendant plusieurs jours, tellement son organisme était affaibli. Elle le soignait, mais ne savait pas toujours comment faire, le faisait boire, le lavait.
Son tempérament violent et cruel refaisait parfois surface, alors elle l’insultait.
Dans sa main la pierre de guérison brillait doucement. Il sentait la douleur refluer. Elle le guérissait. Elle ne comprenait plus, elle était prête à tout pour le sauver.
Il reprenait des forces grâce à une robuste constitution, maintenant qu’il était installé beaucoup plus confortablement, tout allait mieux.
Restaient encore les drogues qu’elle utilisait et qui l’empoisonnaient peu à peu.
Un soir elle voulut lui faire boire quelques gouttes tirées d’une fiole qu’elle portait toujours sur elle.
-Non lui dit-il en retenant son bras, ce n’est pas la peine.
-Mais, c’est beaucoup mieux ainsi.
-Tu en prends toi des drogues ?
-Non, je n’en ai pas besoin, mon tempérament me suffit.
-Alors à moi aussi ça suffira.
Il le lui prouva.
Tout était calme dans la base.
Chacun avait sa tâche, et l’accomplissait. Il fallait attendre qu’un vaisseau de la Tok’ra fut disponible dans le secteur. C’était une planète si éloignée qu’il fallait plusieurs jours de voyage dans l’hyper espace depuis la dernière planète disposant d’une porte.
Les missions avaient repris pour les autres équipes SG. Sam, Daniel et Teal’c restaient pour continuer à renforcer les défenses de la base. Le rayon inthar de Sam avait été perfectionné, et pour le moment aucune intrusion n’avait été signalée. Mais la méfiance restait de rigueur. Au niveau du système informatique il y avait souvent des petites pannes, des fichiers qui s’effaçaient apparemment sans intervention extérieure. Sam essayait de purger le système mais cela ne faisait rien.