Citations du moment :
Le savoir-vivre est la somme des interdits qui jalonnent la vie d'un être civilisé, c'est à dire coincé entre les règles du savoir-naître et celles du savoir-mourir.
[Pierre Desproges]
Imagine

Un passé qui ressurgit : Chapitre 3

Quelques secondes après sa traversée de la porte, elle arriva dans la base de Cheyenne Montain aux Etats-Unis. Elle fut accueillie là bas par le général O’neill qui lui souhaita la bienvenue sur la Terre. Après quelques heures dans la base du Colorado et un débriefing avec le général sur la vie dans la cité d’Atlantis, Elizabeth se rendit chez elle pour prendre quelques affaires. Sa maison aujourd’hui lui semblait bien vide. En effet, Simon était parti depuis plusieurs fois maintenant. Il avait décidé de terminer son histoire avec Elizabeth. Celle-ci eu un choc quand elle appris cette nouvelle mais d’un autre côté, elle ne souffrait pas. A vrai dire, elle était plutôt soulagée. Elle savait au fond d’elle que cette histoire ne pourrait pas durer même si elle ne voulait pas se l’avouer avant.

 

Après avoir prit quelques affaires et son passeport, le docteur Weir se rendit dans l’aéroport le plus proche pour prendre un billet en destination de Paris. Quand elle arriva elle se rendit compte qu’aucun avion pour Paris ne décollait avant la fin de l’après midi alors elle acheta son billet puis elle s’asseya à la cafétéria de l’aéroport puis elle ressortit les papiers que le général O’neill lui avait fait passer via le major Hailey.

 

En relisant ceux-ci pour une énième fois, elle repensa à son passé, a cet événement qui avait bouleversé toute sa vie et qui la boulevsera encore peut être mais cela elle ne voulait pas y penser. Elle avait tant attendu ce moment. Elle avait rendez vous avez l’homme qui s’occupait de son affaire depuis maintenant 10 ans. En effet dés le début de ses études à l’université, elle avait commencé les recherches, recherches qu’elle payait avec des petits boulots qu’elle faisait les cours puis elle avait décidé de continuer ses recherches après la fin de ses études. Celle-ci avançait très peu mais Elizabeth gardait toujours espoir que ses recherches pour retrouver cette personne aboutiraient.

Et aujourd’hui, l’homme qu’elle avait engagé pour continuer ses recherches avait trouvé une piste très sérieuse et il avait voulu faire prévenir le docteur Weir et c’est pour cela qu’il avait prévenu O’neill. Depuis son départ sur Atlantis, Elizabeth avait perdu espoir mais maintenant elle en retrouvait un peu depuis qu’elle avait reçu cette enveloppe. Elle s’en voulait pourtant d’avoir abandonner Atlantis aux mains d’une inconnue. De plus elle se demandait si celle-ci arriverait à se faire respecter des Atlantes. Elle-même avait eu beaucoup de mal à se faire respecter des scientifiques mais surtout des militaires de la cité. De nombreuses altercations, elle avait eu avec les militaires et surtout le major Sheppard au début de l’expédition mais maintenant tout cela était fini. Le major respectait les décisions que Elizabeth prenait et souvent ils les prenaient ensemble.

L’heure du départ arriva assez vite pour Elizabeth qui entendit une annonce au haut parleur qui disait que les voyageurs en destination de Paris étaient invités à embarquer dans l’avion.

Elle se rendit en salle d’embarcation et quelques minutes plus tard elle était dans l’avion et attendait que celui-ci décolle.

 

Pendant ce temps sur Atlantis, tout le monde essayait de se remettre du départ précipité du docteur Weir et ils redoutaient tous l’arrivée de la remplaçante de celle-ci. En effet, ils savaient tous que personne ne pourrait remplacer Elizabeth sur Atlantis. Le major était l’un des plus affectés par son départ. Il n’avait pas eu le temps de lui dire tout ce qu’il aurait voulut lui dire mais il en aurait peut être pas eu non plus le courage devant elle. En effet depuis quelques semaines, maintenant il ressentait quelque chose qui était plus que de l’amitié pour le docteur Weir mais il avait tout gardé pour lui de peur que cela ne soit pas réciproque et de plus il avait peur que cela interfère avec leur travail dans la cité. Il se disait qu’il faudrait qu’il lui parle dés qu’elle reviendrait. Il espérait que ce retour se ferait très bientôt.

 

L’avion d’Elizabeth avait décollé depuis un peu plus d’une heure maintenant. Celle-ci regardait les nuages par le hublot de l’avion. Elle avait hâte que le voyage se termine. Elle n’avait jamais trop aimé les voyages en avion depuis son enfance. Très vite, Elizabeth s’endormit sur son siége.

 

Quand Elizabeth se réveilla, elle se rendit compte que le voyage allait prendre fin très bientôt. En effet elle avait été réveillée par une nouvelle annonce qui annonçait l’atterrissage de l’avion. Elizabeth attacha sa ceinture et l’avion se posa tranquillement sur une des nombreuses pistes de l’aéroport de Charles de Gaulle. Une heure plus tard, Elizabeth avait récupéré ses valises et elle était dans un taxi en destination d’un petit hôtel en France.

 

 

Durant ce temps tout le monde sur Atlantis était rassemblé dans la salle d’embarquement pour accueillir la nouvelle dirigeante d’Atlantis. Personne n’était très heureux de l’arrivée de celle ci à part Kavanagh qui n’avait jamais aimé le docteur Weir et qui ne faisait que la critiqué. A ce moment là, ce devait être la seule personne sur Atlantis qui devait avoir le sourire.

 

Le moment tant attendu arriva, la porte s’activa et quelques minutes après une jeune femme en sortit. Elle était assez grande, blonde, plutôt jolie. La jeune femme se présenta dés son arrivée :

 

-         Bonjour, je suis le docteur Erika Caine. Je suis la remplaçante du docteur Weir.

 

Rodney souria en voyant la jeune femme. Elle était plutôt à son goût mais il perdit très vite son sourire en repensant à Elizabeth qui avait quitté la cité si vite et sans leur donner de raison précise. Le major joua son rôle de militaire le plus gradé, il s’avança et dit au docteur Caine d’une voix assez froide :

 

-         Je suis le major Sheppard !

 

Erika lui répondit avec un grand sourire :

 

-         Ravie de vous rencontrer major !

 

Le major ne répondit pas toute suite, il n’aimait pas cette femme qui allait maintenant remplacer le docteur Weir même s’il ne la connaissait pas depuis quelques temps. En fait, il ne la connaissait que depuis quelques minutes, mais il ne l’aimait pas, il ne savait pas pourquoi mais il ne l’aimait pas. Quelques minutes plus tard, le major dit à Erika :

 

-         Je suis désolé, j’ai du travail

 

Puis celui-ci quitta la salle d’embarquement précipitamment pour se rendre en salle d’entraînement. Là bas il y retrouva Teyla qui était venue juste après s’être présentée par politesse à la nouvelle dirigeante d’Atlantis.

Teyla avait remarqué que John n’était pas bien depuis le départ d’Elizabeth comme tout le monde dans la cité mais celui-ci semblait plus particulièrement affecté par ce départ.

 

Durant ce temps Elizabeth était arrivée à l’hôtel et elle attendait un coup de téléphone de l’homme qui faisait ses recherches. Quelques heures plus tard, le téléphone sonna :

 

-         Bonjour docteur Weir

 

-         Bonjour Peter ! Alors avez-vous des nouvelles ?

 

-         Oui depuis quelques temps je suis sur une piste très importante. Cela fait quelques temps que j’essayais de vous joindre mais cela a été très difficile pour moi ! A croire que vous ne viviez plus sur cette planète…

 

-         J’ai juste beaucoup de travail en ce moment mais bon vous avez arrivez à me joindre alors ?

 

-         Je pense qu’il serait préférable que l’on se rencontre.

 

-         -Ok ! Que diriez vous de demain matin ?

 

-         Oui pas de problèmes !

 

-         D’accord alors 9 heures au restaurant de l’hôtel

 

-         D’accord j’y serais !

 

Elizabeth raccrocha le téléphone. Elle ne savait pas si elle pourrait attendre le lendemain pour avoir des nouvelles sur ses recherches. Elle ouvrit son sac pour retrouver le morceau de papier qu’elle avait prit la dernière fois sous son lit mais après plusieurs minutes de recherches, elle se rendit compte qu’elle ne l’avait pas sur elle. Elizabeth avait du sûrement l’oublier dans ses quartiers privés dans son départ précipité.

 

Elle espérait que personne ne retrouverait ce petit papier qui représentait son passé. De plus si quelqu’un le retrouvait, il pourrait savoir quel était le plus grand secret d’Elizabeth Weir, célèbre diplomate qui semblait n’avoir aucune ombre au tableau dans sa petite vie.

Elle s’en voulait d’avoir oublié ce papier, elle ne le quittait jamais depuis 10 ans….

 

 

 
 
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