Citations du moment :
Les chevaux sont tous des ongulés. Mais ce n'est pas une raison pour les prendre pour des cons.
[Pierre Desproges]
Imagine

Promesse ou menace : Chapitre 3

Promesse ou menace ? partie 3

 

 

Auteur : Cilou

 

Genre : Romance, Shweir

 

Bonne Lecture.

 

Ne pas publier sans mon autorisation

 

Le lendemain John se présenta de bonne heure dans le bureau d’Elisabeth. La cité s’éveillait à peine et elle était déjà en train de travailler. Elle donna l’autorisation d’entrer sans relever la tête de son dossier. Avant même qu’il parle, elle sut que c’était lui. Elle ne ressentait des picotements dans la nuque qu’en sa présence ou quand il la regardait. Prenant le temps de se recomposer un visage, elle leva la tête vers lui et remarqua immédiatement une lueur inquiétante dans son regard.

-         Major, qu’est ce que je peux faire pour vous ?

-         Beaucoup…Hier soir, nous n’avons pas fini notre…discussion Elisabeth. Dit il en souriant

Elle se leva et contourna le bureau.

-         Je croyais pourtant que c’était le cas !

-         Vous n’avez pas dû bien écouter…notre pacte

-         Que voulez vous dire Sheppard ?

Il se contenta de sourire. La scène défila dans sa tête et la proposition de John lui revint en mémoire « Vous devrez poser vos lèvres ailleurs que dans mon cou pour un temps que je déciderais… » . Elle s’était focalisée sur le « ailleurs » mais finalement elle s’était faite coincer. John observait toutes les émotions passer sur son visage, jusqu’à l’aboutissement de sa réflexion. Pouvait elle plaider le harcèlement sexuel ? Devant qui et pourquoi ! La majorité du personnel féminin d’Atlantis rêvait d’avoir l’occasion d’approcher le major, alors l’embrasser ! D’ailleurs elle-même faisait partie de cette majorité, mais Liz refusait…elle ne pouvait se le permettre.

Pendant ce temps, Elisabeth n’avait pas remarqué que Sheppard s’était approché d’elle. Elle ne le réalisa que lorsqu’elle sentit son souffle dans son cou.

-         Vous voulez encore négocier Liz ?

Sa voix grave glissa sur elle comme une caresse. Négocier ? A chaque fois elle s’enfonçait encore plus.

-         Je vous laisse réfléchir. A plus tard !

Il s’écarta lentement d’elle, savourant l’opportunité de sentir son parfum et son souffle sur son torse. Puis il disparut aussi rapidement qu’il était arrivé, la laissant sous le choc de sa proposition. Elisabeth se rassit à son bureau la tête dans les mains. Elle avait vraiment besoin de réfléchir.

En s’éloignant John pensa qu’il la poussait dans ses retranchements. Elisabeth n’était pas une femme facile à impressionner mais il en était dingue. L’idée de lui faire faire le premier pas ne lui déplaisait pas. Il devait la séduire et faire tomber ses défenses. Le docteur Weir faiblissait face à son charme, mais il en était de même pour lui. Sheppard en avait assez de jouer.

Malheureusement Elisabeth n’avait pas le temps de s’isoler pour faire le point. Les scientifiques la dérangeaient sans cesse pour des broutilles et sa patience atteignait ses limites.

Elle s’élança dans les couloirs à la recherche d’un coin tranquille où personne ne viendrait la chercher. La bibliothèque…personne n’y allait pendant la journée, elle venait de trouver son refuge. Ils l’avaient installée dans la tour nord, une idée de Sheppard pour faire découvrir aux Athosiens la culture terrienne. La salle était éclairée par l’immense baie vitrée, le silence régnait, elle s’assit mais se releva rapidement en rangeant brusquement la chaise. Elisabeth avait besoin de se défouler sur quelque chose, elle devait évacuer son stress. Soudain elle entendit un bruit et se retourna brusquement. Le docteur avança dans les rayons et ce qu’elle vit la stupéfia. Sheppard était là face à elle, ou plutôt dos à elle, tentant vainement de garder son équilibre précaire en se rattrapant à l’étagère devant lui. Mais malheureusement ce ne fut pas suffisant pour empêcher sa chute. Il s’étala de tout son long par terre, entraînant avec lui tous les livres du rayon. Son cri la ramena à la réalité. Elle se précipita vers John déblayant au passage les différents livres qui lui étaient tombés dessus.

-         John !! hurla t’elle en le secouant

Il ne répondit pas, assommé par sa chute douloureuse. Elisabeth commença à paniquer et à parler toute seule.

-         C’est pas vrai !! John réveillez vous !

Cependant deux livres attirèrent son attention, La Belle au Bois Dormant et Blanche Neige et les Sept Nains. Des contes pour enfants, allait il grandir un jour ? Son regard alla des livres à John puis de John aux livres. Elle se sermonna

Elisabeth !!! Ce sont des histoires pour enfants…ça ne marche pas dans la réalité !!

Malgré la situation un sourire apparut sur ses lèvres, alors qu’elle prenait sa décision. Appeler Beckett ou l’embrasser ?...

-         A nous deux John !! Vous allez revenir et plus vite que ça !!

 

DEBUT DE PASSAGE NC17 !

 

Elle se pencha vers lui et l’embrassa, d’abord la lèvre supérieure puis l’inférieure avec une lenteur extrême. Liz savourait ce contact qu’elle attendait depuis si longtemps, ses lèvres étaient si douces. Malgré elle le baiser se transforma, au début si timide il devint passionné. Elle l’embrassait avec toute sa frustration et ses sentiments pour lui. Alors qu’elle allait quitter ses lèvres, une main se posa sur sa nuque approfondissant le baiser. L’autre lui encerclant la taille pour l’empêcher de partir. Puis elle sentit sa langue s’introduire dans sa bouche, entamant un ballet sensuel avec la sienne. Elisabeth s’abandonna totalement aux sensations que faisait naître ce baiser en elle. Et bientôt elle se retrouva à califourchon sur John, leurs lèvres toujours scellées dans une étreinte sauvage. Ils se séparèrent par manque d’air haletant. Leur regard se croisèrent pour ne plus se lâcher. Elle paraissait bouleversée mais une flamme qu’il ne connaissait pas s’était allumée dans ses yeux.

John sentit que son corps réagissait déjà aux sensations et leur position ne l’aidait pas à se concentrer. Il voulut bouger pour reprendre le contrôle mais au contraire il se cala au mieux entre ses cuisses. Son sexe déjà tendu effleurant la féminité d’Elisabeth. Elle frémit au contact puis rougit. Mais son regard lui coupa le souffle. La situation leur échappait, aucun des deux n’osait bouger de peur de briser l’intensité du moment ou de déraper totalement. Cependant Elisabeth se sentit fondre, elle voulait autant que lui évacuer cette frustration qu’ils accumulaient depuis des semaines. Finalement Liz se pencha vers ses lèvres et les effleura doucement. Un même gémissement leur échappa, elle venait de lui donner le feu vert. John emprisonna alors son visage entre ses mains, remettant une mèche rebelle derrière son oreille. Ils s’embrassèrent à nouveau puis la passion les submergea. Approfondissant le baiser, ses mains descendirent en une douce caresse pour se poser fermement sur ses hanches. John voulait sentir son corps contre le sien, s’assurer que tout était réel et que sa chute ne lui donnait pas des hallucinations.

-         Est-ce que je rêve ? demanda t’il d’une voix rauque tout en redessinant sa pommette.

Un sourire vint étirer ses lèvres fines, puis Elisabeth l’embrassa comme elle ne l’avait jamais fait.

-         C’est assez réel pour toi ?

Elisabeth ne l’avait jamais vu sourire autant. D’un coup de rein il se retrouva sur elle, ajustant sa position. Un gémissement de plaisir s’échappa des lèvres d’Elisabeth. Soudain elle le vit hésiter, mais avant qu’aucun mot ne soit prononcé, John la déposait sur les coussins du coin de lecture. Puis ses mains se glissèrent sous son tee-shirt pour remonter jusqu’à ses seins, où il exerça une douce pression sur sa poitrine déjà durcie par les prémices du plaisir. Elle fut rapidement débarrassée de son haut par des mains expertes, et enfin Sheppard put admirer son corps qu’il découvrait pour la première fois. John quitta ses lèvres pour déposer des baisers brûlants dans son cou. Liz enfouit ses doigts dans ses cheveux tout en lui offrant sa gorge dénudée. Elle se cambra lorsqu’il descendit à la naissance de sa poitrine, dont il paraissait apprécier le soutien gorge.

Elle avait finalement bien fait de faire cette folie avant de quitter la Terre pensa t’elle. Souvent ces dernières semaines Liz avait imaginé la scène mais la réalité dépassait de loin son rêve. John était attentif au moindre de ses gémissements, anticipant ses attentes, accentuant aux points sensibles. Son action sur ses seins en était le parfait exemple. Il s’était bien vite débarrassé du bout de tissu gênant libérant sa poitrine aux tétons durcis. Les caresses de ses mains avaient été remplacées par sa bouche. John les mordillait et les excitait augmentant sa pression lorsqu’il l’entendait gémir de plus belle. Bientôt Elisabeth fut incapable d’émettre une pensée cohérente. La seule chose qui l’intéressait était le corps puissant collé au sien, dont elle sentait le désir contre son entre jambe. Et le souffle brûlant entre ses seins lui donnait l’impression de se consumer. Mais Liz voulait à nouveau toucher son torse viril et musclé qu’elle avait entrevu sur le balcon. Elle glissa ses mains sous son tee-shirt, redessinant les muscles contractés de son dos et ses abdominaux. Il geignit au contact enfouissant sa tête dans sa poitrine. Elle lui ôta son haut et enfin Elisabeth put détailler son torse et les nombreuses cicatrices qui s’y trouvaient.

Elle repassa sur lui, retraçant les traits de son visage de ses doigts fins puis par ses lèvres. John l’observa, le désir la rendait encore plus belle. Les cheveux en bataille, les yeux brillants, elle accomplissait sa tâche avec sérieux. Finalement il captura ses lèvres dans un long baiser langoureux, laissant dériver ses mains sur son corps. Petit à petit elle commença sa descente sur son torse en suivant les cicatrices, puis glissa vers le bas ventre toujours à l’écoute de ses plaintes langoureuses.

Quand elle défit sa ceinture, il voulut reprendre le contrôle mais elle ne lui en laissa pas le temps. Le pantalon, les chaussettes, les rangers volèrent dans la pièce et il se retrouva bientôt en boxer devant Liz. Celui-ci ne cachant rien de son envie d’elle. Elisabeth se mordit la lèvre inférieure, ne pouvant détourner les yeux de la bosse si subjective qu’elle voyait. Mais bientôt elle se retrouva à nouveau plaquée contre les coussins et ses vêtements subirent le même traitement. Tous les deux n’aspiraient plus qu’à une chose, Liz était prête à l’accueillir, elle n’attendait plus que lui. Il la pénétra lentement et leurs gémissements emplirent la pièce. John resta immobile le temps qu’elle s’habitue à sa présence puis il commença à se mouvoir en elle, rythmant leur étreinte. Chaque pénétration toujours plus profonde les portait vers la jouissance.

Elle cria son prénom en atteignant l’orgasme où il la rejoignit quelques secondes plus tard dans un râle de plaisir. John resta sur elle le temps de refaire surface, la tête nichée dans son cou. Finalement il bascula sur le côté et Liz se blottit le corps encore tremblant contre lui, enfin paisible dans l’étreinte si rassurante de ses bras.

 

FIN DU NC 17

 

-         Je crois que c’est bien ce que j’imaginais comme retrouvailles entre Aurore et son prince.

-         John ! C’est un conte pour enfants ! dit elle en se redressant sur le coude.

-         Et alors…tu n’as jamais pensé à ce qui a pu se passer entre eux une fois qu’elle s’était réveillée ?

-         Pervers ! !

-         Non…je suis un grand enfant, j’ai droit aux versions pour adultes ! répondit il avec un clin d’œil avant de lui voler un baiser.

-         Enfin tu le reconnais !…John ?

-         Oui ?

-         Il va falloir que tu trouves un cheval blanc pour aller avec ton nouveau rôle ! rajouta t’elle avec un grand sourire.

-         Aucun problème Liz ! J’ai un joli jumper pour t’enlever !

-         Et tu tires plus vite que ton ombre aussi ! Cow boy !

-         Attention docteur ! ! !

Le rire cristallin d’Elisabeth résonna dans la salle. Elle était détendue et heureuse, c’était tout ce qui lui importait. John resserra son étreinte, la calant confortablement dans les coussins. Liz nicha sa tête dans son cou, s’abandonnant à la douce quiétude de l’instant. Elle était en sécurité et elle n’était plus seule.

Finalement elle ne regrettait pas la renégociation…

 

FIN

 

 
 
Conçu par Océan spécialement pour Imagine.
[ Me contacter ]