Citations du moment :
Pour l'instant le monde humain appartient à ceux qui se demandent "pourquoi". Mais l'avenir appartient forcément à ceux qui se demandent "comment".
[Bernard Werber]
Imagine

Et si : Chapitre 3

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Le lendemain de la soirée chez le général, tout le monde se retrouva en salle de briefing à 3pm précise. Ils attendaient tous l’arrivée des deux généraux qui étaient enfermés dans le bureau depuis maintenant plus de quatre heures. A leur entrée, Sammuels, Kowalski et Ferretti se levèrent, tandis que nos quatre civils attendaient, impatients, le résultat de leur discussion avec le président.

O : asseyez vous. Général, je vous laisse la parole.

H : merci, comme vous le savez tous, nous venons de nous entretenir avec le président, et nous avons décidé qu’il serait créé pour commencer quatre équipes d’explorations.

Sa (je peux toujours pas l’encadrer alors je vais faire en sorte qu’il sorte des conneries et qu’il se fasse engueuler ou qu’il passe pour un abruti fini à l’huile de foie de morue périmée) : vous ne comptez tout de même pas repasser par ce truc ?

O (il est comme moi il l’aime pas) : ce truc ? est-ce que vous savez au moins de quoi vous parlez ? il s’agit là du rêve de chaque homme de cette planète de voyager dans les étoiles et ça nous est accessible dans la pièce d’à coté et vous, vous l’appelez un truc !

Sa (pas fier) : ce que je veux dire mon général c’est que je ne vois pas l’intérêt de repartir.

C : vous plaisantez j’espère, la porte des étoiles est une source de savoir scientifique et humain inépuisable, nous pouvons tout apprendre de ce que nous ramènerons des autres mondes.

Sa (profitant qu’elle ne soit plus militaire pour s’énerver) : c’est justement ce que vous ramènerez qui me fait peur !

O (pas content du tout) : le président n’est pourtant pas de votre avis Sammuels, et jusqu’à nouvel ordre vous n’avez pas été bombardé président des USA durant la nuit, alors vous n’avez rien à dire ! !

H (toujours aussi calme) : donc comme je le disais, nous allons créer quatre équipes pour commencer. L’équipe du général O’Neill composé du professeur Carter, de Teal’c et du docteur Jackson, si vous êtes d’accord bien évidemment.

C (souriant à Jack) : je marche.

T (comme d’hab., il incline légèrement la tête en avant sans aucune expressions sur son visage) : je suis honoré de la confiance que votre peuple me porte, et je vous fais le serment de me battre à vos côtés jusqu’à la mort.

O : merci mon ami. Et vous petit scarabée ?

D : ouha, je … bien sûr que j’en suis, c’est une occasion inespérée de pouvoir étudier des civilisation et …

O (sentant un mal de crane arrivé) : Daniel ! syou plait.

H (amusé) : bien votre équipe répondra donc au nom de SG1. Colonel Kowalski vous dirigerez SG2, et vous colonel Ferretti SG3.

Sa (avec la voix plein d’espoir) : et SG4 monsieur ?

O (avec un sourire machiavélique) : le colonel Rodchestter n’est pas encore arrivé, c’est lui qui dirigera cette équipe. (puis se tournant vers les autres) Bien notre première mission sera de nous rendre sur la planète dont Teal’c nous a donné les coordonnées et de faire de notre mieux pour récupérer l’officier enlevé par Apophis. Des questions ? départ dans deux heures, rompez !

Tout le monde sortit de la pièce pour se mettre à jour dans leur travail, tout le monde ? non … mon meilleur ami à encore quelque chose à dire … (ou l’hypocrite ! ! !)

Sa : mon général ? puis je vous parler monsieur ?

H et O : lequel ?

Voyant qu’il ne savait pas quoi répondre.

H et O : on vous écoute.

Sa : je me demandais si il était sage de faire confiance à ce … Teal’c, après tout il a été au service d’Apophis et nous ne sommes pas sûr qu’il nous sera loyal.

O (se tournant vers Hammond) : je peux ? (Georges l’invita d’un geste de la main, un sourire sur le visage) Merci. Alors écoutez moi bien Sammuels, je vais vous dire une chose, j’ai une totale confiance en Teal’c, il a risqué sa vie pour sauver des personnes qui m’ont sauvé moi et mes hommes lors de la première mission. Ces même personnes que vous vouliez éliminer à coup de bombe MAC5 il y a de cela à peine deux jours. Je lui confierais ma vie, j’ai confiance en lui, en vous par contre…

Notre chère major Sammuels (vous avez remarqué qu’il est le seul à ne pas avoir pris du galon, faute de pouvoir le dégrader) n’en menait vraiment pas large et se retira de la salle de briefing sous le regard des deux généraux qui contenaient difficilement leur fou rire.

H : vous l’avez bien eu là Jack !

O (se retenant de rire) : il m’énerve ! ! bon je vous laisse, je vais vous laisser vous installer dans le bureau.

H (lui serrant la main) : merci.

Jack lui fit un petit sourire en coin, et s’éloigna pour se rendre dans le laboratoire du professeur Carter.

 

 

GENERIQUE : tan tan, tan tan tan tan tan, … (oui, je sais je chante bien, hmhm)

 

Deux heures plus tard, SG1, 2 et 3 étaient rassemblés devant la porte des étoiles, les chevrons s’enclenchaient progressivement pour laissé place à une vague gigantesque à l’aspect aqueux.

H (au micro) : SG1, 2 et 3, vous avez quarante huit heures, passé ce délai j’enverrai la sonde pour une communication, bonne chance.

O : allez les enfants, c’est parti.

Il laissa tout le monde passé, puis quand ce fut le tour de Sam, elle se retourna vers lui et lui tendit la main. Jack lui sourit, prit sa main et ils traversèrent le vortex ensemble.

 

L’arrivée sur Chulak fut mouvementée, ils se retrouvèrent tous à terre sans comprendre comment.

K : la vache ! y pèle ici ! mon général on fait quoi maintenant ? … mon général ?

Devant le manque de réponse, ils se retournèrent et ils furent tous témoin d’une scène peu militaire. En effet, à la sortie du vortex, Sam et Jack furent expulsés sur le coté, Jack était à présent allongé de tout son long sur Sam, leurs regards s’étaient accrochés et ils ne semblaient pas vouloir se détourner. Lentement les mains de Jack se posèrent sur les joues de Sam, qui elle plaça ses bras autour de son coup. A ce moment là rien n’aurait pu les séparer, doucement leurs lèvres se frôlèrent, leur baiser devint de plus en plus insistant, à cette vue les autres se sentirent en trop, sauf Daniel qui réfléchissait déjà au moyen de les déranger.

D (avec un petit sourire sadique) : GUARDE A VOUS ! FIXE !

Les deux intéressés sursautèrent et lancèrent un regard noir à Daniel qui maintenant devait se tenir les côtes tellement il riait, vite suivit des autres personnes présentent.

O : très drôle. (se relevant et aidant Sam à se lever) Bon on s’éternise pas ici, Ferretti minez moi cette colline, les autres rassemblez le matériel … et arrêtez de rigoler ! allez oups !

Tous : à vos ordres !

Quelques minutes plus tard les mines étaient en places et tout le monde était prêt à partir.

F : j’ai disposé des mines à dix mètres d’intervalle sur cette collines.

O : parfait, essayez de ne pas sauter Kowalski.

K : on va essayer.

O : Daniel ? vous avez les symboles pour rentrer ?

D : oui regardez, celui là c’est …

O : parfait, donnez les à Kowalski, allez en route ne perdons pas de temps.

 

Pendant ce temps dans le palais d’Apophis.

Ce dernier était du genre plutôt en colère depuis la trahison de Teal’c, il se vengeait sur les Jaffas qui avaient le malheur de croiser sa route. L’heure de la vengeance allait bientôt arrivée, mais pour l’instant il devait choisir sa nouvelle reine. Les hôtes qu’il avait choisi sur les différentes planètes étaient magnifiques, mais ce n’était pas lui qui choisirait en fin de compte, Amonhet le fera, et il le savait elle avait un goût sûr, qu’il appréciait.

Il entra dans la salle d’implantation, là se trouvait déjà le jaffa qui portait sa reine, assise sur un siège, derrière un rideau de mousseline vaporeuse qui ondulait au grès des courants d’air de la pièce.

Apophis fit entrer son nouveau primat, et lui dit d’aller chercher la première ‘’candidate’’, quelques seconde plus tard il revint accompagné d’une femme qu’il déshabilla et présenta à son maître. Celui ci pour la calmer appliqua une lumière orangée sur son front et d’un geste de la main la fit s’allonger sur la table devant lui.

Le jaffa s’approcha et retira la partie de son vêtement qui recouvrait son ventre, laissant apparaître une entaille d’où sorti un serpent visqueux, celui ci s’approcha de la jeune femme mais fit vite demi tour faisant comprendre que ce n’était pas l’élue.

Ce schéma ce répéta plusieurs fois, laissant à chaque fois un cadavre de plus dans la salle.

Le sergent de l’armée de l’air, kidnappée plusieurs jours plus tôt subit le même sort, elle tomba morte aux pieds d’Apophis, sans rien d’autre sur elle que ses plaques d’identification.

A : va en chercher une autre !

Primat : oui mon seigneur.

 

 

Dans la forêt notre petit groupe d’aventuriers cherchait un coin pour établir le campement.

K (regardant autour de lui) : ça me parait bien, on va installer le camp ici.

O : très bien, Ferretti vous restez aussi.

F : à vos ordres.

O : si dans quarante huit heures on est pas revenu…

K : … on vient vous chercher par la peau des fesses.

O : négatifs, vous rentrez, ça ne sert à rien de tous rester coincé ici.

K : à vos ordres.

O : amusez vous bien.

K et F : ramenez nous un t-shirt.

 

Laissant sg2 et 3 derrière eux, la petite troupe composée de Jack, Sam et Daniel suivie Teal’c sur le chemin de terre menant à la petite ville.

C : dites moi Daniel, comment avez vous rencontré Sha’re ?

O : c’était un cadeau.

C : pardon ?

D : oui, elle m’a été offerte par les anciens d’Abydos lors de notre première mission, comme cadeau de bienvenue.

C : et vous avez accepté ?

D : et bien pas au début, mais je suis vite tombé amoureux, et ça on ne peut rien y faire, n’est ce pas Jack ?

O (qui regardait Sam avec tendresse) : comme vous dites.

Jack et Sam se firent un petit sourire timide et continuèrent à marcher en silence pendant encore une heure. Teal’c s’arrêta au sommet d’une colline.

T : nous y sommes, voici Chulak.

D : mais c’est mignon tout plein.

O : y parait que c’est plus coquet au printemps.

C : c’est très intéressant les garçons mais comment on fait maintenant ?

T : je propose que l’on entre dans le palais d’Apophis et que l’on délivre les prisonniers.

O : très bonne idée.

Les quatre amis (non pas les Quat’s amis) se dirigèrent donc vers l’entrée de la ville, la chance voulue qu’ils tombèrent sur une patrouille de quatre jaffas, ils les assommèrent facilement et leur piquèrent leurs armures pour se fondre plus facilement dans le paysage.

D : Jack je sais pas si je pourrait tenir, ce truc est vraiment lourd.

O : vous n’allez pas commencer Daniel, et puis de toute façon vous n’avez pas le choix.

T : silence, une patrouille approche.

Ils continuèrent à avancer en silence, traversant toute la cité sans se faire remarquer, ils arrivèrent devant une immense porte.

T : nous sommes arrivés au palais, je pense qu’Apophis se trouve en se moment en salle d’implantation.

Tous : implantation ? ?

T : sa reine Amonhet est arrivée à maturation, il doit absolument trouver un hôte, sinon elle mourra.

Sans plus d’explication il poussa les grands battant de la porte et entra dans le palais. Les autres le suivirent, n’étant pas rassuré par ce que le grand jaffa venait de dire.

Mais tout d’un coup ce qui devait arrivé arriva.

? : AAAATTCCCHHHHOOOOUUUUMMMM ! ! ! !

O : Daniel !

D : allergies.

T (se retournant) : nous sommes découverts O’Neill.

O : non sans blagues ? tout le monde à couvert.

D : qu’est ce qu’on fait Jack ?

O : à votre avis, (lui tendant un automatique) tenez, vous savez vous en servir.

D : heu oui, mais j’aime pas ça.

C : c’est pas le moment Daniel.

 

A : jaffas kri ! ! que ce passe-t-il ?

? : des intrus mon maître.

A : tuez les ! kri !

? : oui mon seigneur.

 

O : génial !

T : je crois que nous pouvons ôter nos armures pour plus de mobilité.

O : bonne idée.

Une fois tous en tenue de camouflage ils suivirent Teal’c dans les couloirs. Jack, entendant un bruit suspect dans la pièce derrière lui, se retourna et se retrouva face à face avec un jaffa. Tous les deux armés et prêts à tirer, ils furent arrêtés par Teal’c qui s’interposa.

T : kelnok Brata’c

B : Teal’c, mon ami, la nouvelle de ta rébellion fut un bonheur pour mon vieux cœur.

O : heu … Teal’c ? qui est-ce ?

T : mon maître Brata’c, ancien primat d’Apophis.

O : enchanté, je suis le général Jack O’Neill, voici le professeur Samantha Carter et le docteur Daniel Jackson.

B (regardant Sam) : une femme ?

T : c’est aussi un grand soldat sur sa planète, nous sommes ici pour porter secours à une autre femme soldat de la Terre.

B : je le sais, mais elle n’a heureusement pas survécue au rituel d’implantation.

O : heureusement ?

B : sinon elle serait un Goaul’d à l’heure qu’il est.

O : évidemment.

C : reste-t-il beaucoup de personnes prisonnières ?

O : Sam ? ?

C : on ne peut pas les laisser là sans rien faire.

B : votre amie a raison, il reste encore une cinquantaine de personne prisonnières dans les cachots du palais. Mais Apophis est au courrant de votre présence, il vous faudra être prudent.

T : merci.

B : prend soin de toi mon fils. Je vais retarder les recherches le plus possible pour vous laisser le champs libre.

O : bonne chance.

Le vieil homme inclina la tête et sorti de la pièce comme si de rien était.

O : je l’aime bien, il est sympa.

T : nous devrions y aller O’Neill.

O : on vous suit.

D : il va falloir se battre Jack ?

O : j’en ai bien peur Dany.

C : vous inquiétez pas, tout va bien ce passer.

... 

 
 
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