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La vie c'est comme une moumoute, certains jours elle fait illusion, et d'autres elle te ridiculise.[Anonyme]
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L'affaire Homer : Chapitre 4

Chapitre 4 : La conférence de presse

 

Il y avait maintenant des milliers de personnes rassemblés devant le Lincoln Memorial, là ou le président aller rendre hommage à l'un des plus grand homme que la Terre aie portée : Martin Luther King. Pour des raisons de sécurité, il n'y aurait que les journalistes et les personnalités invités qui s'approcheraient du président. Des policiers s'occupaient de les fouiller, pour ne pas mettre la vie du président en danger.

Non loin de là, un fourgon noir roulait à petite vitesse, comme si ses quatre occupants étaient à la recherche de quelque chose, ou de quelqu'un :

- Daniel ! On va tourner longtemps comme ça ? demanda Cameron, occupé à démonter son arme pour la dixième fois depuis une heure.

- Je ne sais pas, cela va dépendre de l'endroit où il a caché sa voiture. S'il l'a garé dans un parking souterrain …

- … on n'est pas prêt de revenir à la base.

Daniel lui, lisait un ouvrage sur le "Métier de citoyen dans la Rome républicaine". Ils étaient tous les deux à l'arrière du fourgon. Comme il n'y avait pas de vitres, ils s'occupaient comme ils pouvaient.

Cameron, lassé, jeta son arme, puis se tourna vers Daniel qui était absorbé par la lecture de son ouvrage :

- Docteur Jackson, ça vous dirait que je vous apprenne à faire des avions en papier ?

L'archéologue leva les yeux de son livre, ses lunettes avaient glissés, sur le bout de son nez, ce qui lui donnait un air méditatif, mais circonspect :

- Euh, je ne pense pas que cela soit vital …

- Allez, quoi, amusez-vous un peu !!!

Cameron en sortit un de son sac et le tendit à Daniel :

- Il n'est pas beau celui là ? On dirait un F302.

Jackson en laissa tomber son livre :

- Ben… heu…

Il fut sauvé par l'intervention de Carter :

- je crois qu'on a trouvé la voiture, sur le parking d'un grand hôtel, juste devant.

Cameron rangea son avion dans sa poche puis répondit :

- Dites à Teal'c de se garer deux cents mètres plus loin. Je ne veux pas que notre oiseau s'envole avant qu'on lui ait coupé les ailes …

 

*

 

 

A deux pas du Lincoln Memorial, un portier habillé d'un smoking faisait descendre un homme corpulent d'une voiture. Il avait la charge de recevoir les huiles de ce pays, ceux qui souhaitaient assister à la conférence de presse du président en l'honneur de Martin Luther King. Il avait hâte que la conférence de presse soit finie, il pourrait partir en congé. Personne à part lui-même et sa femme irascible ne le commanderait pendant deux semaines. Il se fit réprimander pour la dixième fois cette soirée :

- Faites-y attention je vous prie, puis il secoua son index boudiné devant le nez du portier :

- Je ne veux pas une rayure à ma Rolls où je vous en tiendrais pour personnellement responsable.

- Bien monsieur.

Après s'être occupé de cette personne aussi grosse qu'autoritaire et ridicule, il n'y eut plus d'arrivées pendant près d'un quart d'heure. Il pensait être maintenant tranquille, lorsqu'il vit arrivé une voiture grise, rouillée, cahotante, dont le pot d'échappement crachait une fumée noire, qui stoppa juste devant lui.

- Vous ne pouvez pas vous arrêter là monsieur. Il faut que vous fassiez demi-tour. A moins que vous cherchiez quelque chose ?

Un homme commença à abaisser la vitre qui tomba brusquement à l'intérieur de la portière, faisant découvrir un Jack O'Neill furibond :

- Elle part en morceaux ta voiture Hary !

- T'aurais préféré qu'on reprenne l'autre peut-être ? lui répondit Maybourne.

- Très drôle, tu n'es vraiment qu'un …

Le portier toussota alors :

- Heum, heum, vous …

O'Neill s'excusa :

- Pardon, je suis général, et il lui tendit ses papiers.

- Vous êtes général et vous conduisez ça ?

- Et oui, vous n'êtes pas au courant, on fait veux de pauvreté quand on rentre à l'armée.

- Et votre ami ?

- Lui il a fait veux de célibat.

Le portier ne savait pas trop quoi faire : s'il fallait rire où rester sérieux, ce qui le rendit particulièrement ridicule, la bouche ouverte, l'air ahuri :

- Non … je veux dire … qui est-ce ?

- Mon secrétaire particulier.

- Il va falloir qu'on vous fouille.

- D'accord allez y.

Dix minutes plus tard, après s'être fait fouillés et qu'on ait vérifié leurs identités ils passèrent le barrage de policiers et se rendirent directement là où les journalistes s'étaient assemblés.

- Comment cela se fait qu'ils t'aient laissé passer Hary ? Tu n'es plus recherché par la moitié du pays ?

- Moi si. Heureusement que je n'ai pas donné mes vrais papiers.

O'Neill pâlit :

- tu es fou, on aura l'air malin s'ils nous arrêtent. Adieu Homer.

- T'inquiètes pas, c'est des faux papiers très convenables. Il leur faudra plus d'une heure pour s'en apercevoir. D'ici là j'espère qu'on aura trouvé ce foutu journaliste.

- Et sinon ?

- Je fais diversion en faisant sauter la voiture.

O'Neill devint rouge de colère :

- Quoi, tu te moques de moi, je croyais que …

- Je rigole Jack, je te promets, il n'y a pas d'explosifs dans ma voiture.

- J'espère vraiment, pour ton intégrité physique. Il ne nous reste plus qu'à trouver Georges Hamilton, notre paparazzi tueur.

- Il travaille pour la C.N.N.. On devrait pouvoir le retrouver facilement, grâce à son badge.

Mais ils n'avaient pas pensé qu'il était très difficile de lire un badge sans attirer l'attention de son propriétaire. Ils cherchaient pourtant un homme avec une cravate, mais hélas les trois quarts des journalistes en avait une. Ils firent le tour des journalistes sans trouver leur homme. Jack se sentait impuissant :

- Nous ne le retrouverons jamais comme ça. Rien ne ressemble plus à un journaliste avec un appareil photo et une cravate, qu'un autre journaliste avec un appareil photo et une cravate. C'est mission impossible. T'aurais mieux fait de demander Tom Cruise, pas moi.

- Ne soit pas si pessimiste Jack …

- Si pessimiste ? Qu'est ce qu'il te faut ? On va tous mourir ici, et le président avec. Et un goa'uld risque de prendre les rennes du pouvoir. Et il faudrait que je reste optimiste ?

- Doucement Jack …

- Non Maybourne, tu ne me diras pas …

- Chut … Quelqu'un approche.

En effet un journaliste, l'air nerveux s'approchait d'eux. Il avait une cigarette non allumée prise entre ses lèvres. Il les salua puis leur demanda la main tremblante :

- Excusez moi, vous n'auriez pas du feu ?

Hary sourit :

- Non, désolé, ils m'ont pris mon briquet à l'entrée.

- Personne n'a donc de feu ici !!

Le journaliste jeta alors sa cigarette à terre, puis reparti s'installer au milieu des journalistes.

- Quelle belle cravate bordeaux, remarqua alors O'Neill, ils ont du goût les journalistes de nos jours.

Hary se tourna vers O'Neill, un sourire naissant aux commissures des ses lèvres, l'air triomphant :

- Je n'ai pas fait attention à la cravate, j'ai surtout regardé son badge : G. Hamilton C.N.N. …

 

**

Alan Doyle, passait maintenant son temps à la fenêtre qu'il avait ouverte pour mieux observer à l'aide de ses jumelles le journaliste, qui trois cents mètres plus loin, semblait nerveux. Son comportement paraissait plutôt normal, vu qu'il vivait les derniers instants de sa vie et qu'en plus il en était parfaitement conscient. Il alluma la radio portative qu'il avait emmené avec lui, pour savoir quand le président arriverait. Il ne devrait pas tarder à apparaître pour donner la dernière conférence de presse de sa carrière. Et puis, après tout, il resterait dans l'histoire, comme Kennedy, assassiné avant lui.

Il en était là de ses réflexions lorsqu'il entendit frappé à sa porte :

- "Groom service" !

Il ne manquait plus que ça. Il n'avait rien commandé, il faudrait être très vigilant. Il rangea sa télécommande dans sa poche, il se rendit à la porte, l'entrouvrit en laissant la chaîne de telle façon que personne ne pouvait rentrer.

Il vit devant lui un homme, habillé en blanc, un plateau à la main.

- Vous désirez monsieur ?

- Qu'on me fiche la paix !!!

Puis il claqua la porte. Il comprit qu'il c'était énervé pour rien, le "groom service" n'était pas un piège. Il s'assit, se détendit la tête, en la faisant rouler autour de son coup, puis saisit ses jumelles. Il ne lui fallu que trente secondes pour retrouver le photographe. Il n'y avait vraiment pas de quoi s'énerver. Le président n'était toujours pas présent. Lorsqu'il serait là, il l'entendrait parler à la radio. Tout avait été prévu depuis si longtemps. Il ne serait pas le maillon faible de bande. S'il fallait il était prêt à donner sa vie pour "la Confrérie".

Tout d'un coup il sentit une présence dans son dos, il n'eut pas le temps de se retourner. Il sentit son corps tout entier qui le brûlait, comme s'il avait pris la foudre, puis il perdit connaissance.

Teal'c referma alors son Zat, fière de lui. Il partit ensuite ouvrir la porte et fit signe à Cameron qui attendait au bout du couloir, toujours habillé en "groom service". Mitchell alla frapper à la porte voisine de celle de la taupe. Sam et Daniel en sortirent. Ils se rendirent tous dans la chambre où Teal'c tenait à la main une télécommande.

- Nous l'avons. Dit-il, laconique.

- Bien joué Teal'c, le félicita Cameron. Bonne idée que vous avez eut de faire diversion pendant que, de la chambre d'à côté, vous passiez du balcon à la fenêtre ouverte de notre amis. Vous vous êtes caché où après ?

Teal'c semblait content de lui :

- Je me suis caché dans la salle de bain.

- Méchant Jaffa, va ! plaisanta Mitchell en lui donnant une grande tape amicale dans le dos.

Daniel, lui semblait toujours autant morose :

- Je voudrais vous rappeler qu'il y a toujours une bombe en bas, prête à tuer le président. Il faut maintenant faire signe à Jack.

- Mais comment ? demanda Carter, on ne peux pas prendre le risque d'utiliser le téléphone, pour ne pas se faire repérer.

Cameron marcha de long en large dans l'appartement, pendant que les autres discutait d'un plan pour communiquer avec le général.

Carter, au bout d'un moment, parvint à une évidence :

- Il n'y a aucun moyen de communiquer avec eux sans se faire repérer. C'est fichu.

Daniel sourit :

- On ne pourra pas dire qu'on n'aura pas tout essayé. Pour sauver le président maintenant, il faudrait un miracle. Et cette fois, pas un seul X-302 pour sauver la terre.

Cameron s'arrêta de marcher, se tourna vers son équipe et s'exclama, incrédule :

- Je sais ! Approchons nous le plus possible du Lincoln Mémorial, j'ai un message à faire passer !

 

***

 

Cela faisait plus d'une heure qu'ils attendaient, le président était en retard, mais il n'allait pas tarder, ses gardes du corps s'étaient avancés sur la tribune où il allait s'exprimer dans un moment.

O'Neill s'impatientait :

- Qu'est-ce qu'ils fichent ! Ils devraient l'avoir neutralisé maintenant.

- Calme toi Jack, le président n'est pas encore là.

A ce moment précis, le président apparu, les mains levées, pour être acclamé par la foule. O'Neill fut sarcastique :

- Tu disais Hary ?

- Non rien. Je crois que ton pessimisme est contagieux.

Le président des Etats-Unis allait mourir, maintenant c'était certain. Il n'y avait aucun moyen d'intervenir. Sans signe de la part de SG-1, une épée de Damoclès était au dessus de leurs têtes à tous.

O'Neill leva la tête vers le ciel, en quête d'un miracle. Et, à son grand étonnement, il se produisit ! jack vit passer deux mètres au-dessus de lui, sur sa droite, un avion en papier qui avait étrangement la forme d'un X-302. C'était Cameron, pas de doute là-dessus ! Il pouvait intervenir …

 

****

 

Le président était en retard, mais il s'en fichait. Ce n'était pas entièrement de sa faute, la circulation avait été dense, à cause de la foule qui s'amassait pour cette conférence de presse. Heureusement son secrétaire respirait la compétence, comment aurait-il bien pu faire sans lui.

- Monsieur le président, nous avons beaucoup de retard. Passez au maquillage pendant que vos gardes du corps prennent place sur la tribune.

Pendant qu'il se faisait maquiller, il révisa son discours. Il avait beaucoup de chance d'être là ce soir. Martin Luther King avait été son modèle. Se battre contre tous pour une idée que l'on croit juste, lutter contre les discriminations c'était aussi ce en quoi il croyait. Il allait enfin pouvoir lui rendre l'hommage qu'il méritait.

Il entra enfin sur la tribune sous les hourras de la foule rassemblée. Des photos fusaient de part et d'autre, faisant scintiller la tribune sur laquelle il se tenait. Il resta un moment les mains levées pendant qu'on l'acclamait. Il était très populaire. Il demanda enfin à la foule de se calmer. Après quelques secondes de brouhaha, il put débuter son discours :

- Nous sommes réunis ce soir pour rendre hommage à un grand homme. Martin Luther King nous a enseigné le respect de …

Alors qu'il parlait, un photographe s'écroula, sans connaissance. Il y eut du remue-ménage parmi les journalistes, mais le président ne s'interrompit pas pour autant. Personne ne pourrait l'empêcher de finir son discours. Lorsqu'il eut terminé, il fut copieusement acclamé. Il sortit tel une rock star. Son secrétaire fut le premier à le féliciter :

- Bravo monsieur le président, beau discours.

- Merci, mais je ne pouvais pas être mauvais ce soir avec un sujet comme celui là. Q'en ait-il du photographe qui s'est évanouit ?

- Il a été accompagné à l'hôpital monsieur. Apparemment on lui a volé son appareil photo.

- si ce n'est pas malheureux ! Envoyez-lui un mot pour lui souhaiter bon rétablissement.

Le lendemain,  le président apprenait, par le biais du général Landry, qu'il venait d'échapper de justesse à un attentat contre sa personne. Qu'en à l'homme à qui il avait envoyé généreusement un mot lui souhaitant bon rétablissement, c'était lui qui avait essayé de le tuer. SG-1 et le général O'Neill lui avaient sauvé la vie. Il faudrait penser à leur envoyer un mot les remerciant, avant de les décorer bien entendu …

 

Epilogue :

 

Cela faisait maintenant deux heures que SG-1 et les généraux O'Neill et Landry étaient en salle de débriefing. Les traits étaient tirés par la fatigue. La journée avait été longue et il était tard dans la nuit. Heureusement le débriefing était bientôt fini, O'Neill racontait comment il avait neutralisé le journaliste :

- … après avoir vu l'avion j'ai de suite pris les choses en main. J'ai donné un grand coup dans la nuque du journaliste, qui s'est effondré. J'ai ensuite fait semblant de m'occuper de lui, en lui enlevant sa cravate prétextant qu'elle l'empêchait de respirer. Je l'ai ensuite passée à Hary. J'ai pris son appareil photo, qui devait forcément commander la bombe, en prétextant qu'il allait lui gêner durant son transfert à l'hôpital. Je l'ai aussi donné à Hary qui était derrière moi. Lorsque je me suis retourné pour quitter les lieux, Hary n'était plus là. Il s'est d'ailleurs enfuit avec son épave. Fin de l'histoire.

Le général Landry pris alors la parole :

- Je tiens d'abord à vous informer que notre ami le photographe n'est plus à l'hôpital. Il a pris une pension complète avec notre autre ami électricien dans un de nos établissements pénitenciers. Quand à Maybourne, on a retrouvé sa voiture en feu sur le bord d'une route. La police en a conclue que son occupant était mort carbonisé. Mais nous n'avons pas retrouvé le vaisseau Teltak à l'endroit que vous nous avez indiqué. Ma conclusion est donc qu'il s'est sauvé.

O'Neill s'énerva soudain :

- Ce charlatan m'avait promis qu'il n'avait pas piégé la voiture ! Si je le retrouve, je …

Landry cru bon d'intervenir :

- Jack, vous nous avez dit qu'il était parti avec la cravate et l'appareil photo. Il aurait donc très bien pu faire sauter la voiture avec.

O'Neill eut l'air peu convaincu :

- Admettons. N'empêche si je le retrouve je lui fais bouffer son …

Le général Landry se tapa dans les mains :

- Voila, je crois qu'on en a fini. Laissez moi vous féliciter. Très bon boulot. Vous avez bien mérités un peu de repos. Disposez.

Tout le monde se leva alors et se rendit à ses quartiers. Cameron, précédé par un F302 en papier, Carter et Daniel en discutant ensemble et Teal'c … toujours aussi impassible. O'Neill, quant à lui, resta discuter avec Landry.

- Je crois, Jack, que vous devez accepter que Maybourne a fait du très bon travail aujourd'hui. Sans Hary, je crois bien que nous n'aurions plus de président.

O'Neill fut bien obligé d'acquiescer :

- C'est vrai, mais pourquoi m'appeler moi ?

- Parce que je crois que vous êtes la seule personne en qui il ait confiance.

Jack hocha la tête, comme s'il regrettait ce qu'il avait fait subir à Maybourne toute la journée, puis soudain il se ressaisit :

- C'est gentil de sa part, mais moi je n'aurais jamais confiance en lui. Il est menteur, avare, c'est une crapule et en plus il a déjà essayé de me tuer !

- Il était sous l'emprise de plantes hallucinogènes, Jack.

- n'empêche il a essayé de me tuer ! Je ne vous parle même pas des explosifs qu'il avait mis dans sa voiture sans m'en parler !

Sur ce le général O'Neill quitta la salle, bougonnant, laissant un Landry, pensif. Jack et Hary faisaient une très bonne équipe, même si Jack refusait de l'entendre.

Il se leva pour se rendre à son bureau, préparer l'entretient avec le président concernant la tentative d'assassinat. Ça avait été une journée sacrément éprouvante pour le général. D'abord la disparition de SG-1 et du général O'Neill, puis il avait appris à son grand dam que le président allait être victime d'une tentative d'assassinat de la part de "la Confrérie". Lui aussi méritait un peu de repos …

Un bruit de pas se fit soudain entendre derrière lui, ce qui le fit sortir de ses pensées. Jack était de retour, tout penaud :

- Landry ! Vous pourriez m'appeler un taxi s'il vous plait, je viens de me rappeler que je n'avais plus de quartier ici …

 
 
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