Citations du moment :
«Un malade a besoin du plus grand calme, et non d’une parade incessante de faux culs venus s’extasier devant sa bonne mine !»
[ Woody Allen ]
Imagine

Pourquoi : Chapitre 4

Quand Sam ouvrit les yeux le lendemain, elle sentit les bras de Jack autour d’elle, sa première impression fut qu’elle était de nouveau bien. La deuxième fut qu’elle avait cette sensation que de nouveau elle perdait pieds. Sa raison s’était réveillée, elle n’aurait jamais du. Elle retira doucement le bras de Jack et se leva, quand il remua, elle lui caressa le visage, d’une manière qu’elle savait apaisante pour lui, ainsi il ne se réveillerait pas. Elle s’habilla en vitesse le regarda une dernière fois et parti. Elle alla directement à l’infirmerie voir William.

 Infirmerie

Sam arriva et embrassa son fils qui dormait toujours paisiblement, Janet se montra  peu après.

Janet : Salut

Sam : Salut, comment va t’il ?

Janet : Bien, il a ouvert les yeux vers 4h ce matin mais s’est rendormit 2 minutes après

Sam : Tant mieux, tu encore là toi ?

Janet : Je viens de finir ma garde, j’allais m’en aller je voulais le voir avant.

Sam : Merci de t’occuper si bien de lui

Janet : C’est normal. Et toi comment te sens-tu, tu as l’air ailleurs, et pas très joyeuse ?

Sam : Si, si ça va

Janet : Pas à moi…

Sam : J’ai fait une bêtise

Janet : Ok, viens dans mon bureau prendre un café, on va discuter.

Bureau Janet :

Janet : Alors, c’est quoi cette bêtise ?

Sam : Hier je suis allée discuter avec Jack, pour le remercier et….j’ai passé la nuit avec lui

Janet : Jusque la, je te suis, qu’est ce que t’as fait alors comme bêtise ?

Sam : Janet, enfin je viens de te le dire, j’ai fait l’amour avec Jack !

Janet : C’est ça ta bêtise, tu plaisantes ?

Sam : Non

Janet : Attends, d’abord laisse moi te poser une question, c’était comment ?

Sam : Janet !

Janet : Je ne te demande pas de détails, je me demande juste si le blocage dont tu me parlais avec Peter était toujours d’actualité

Sam (rougissant): Pas vraiment, au contraire

Janet : Donc, toutes les sensations oubliées sont encore là, tu bloquais juste avec ton ex mari

Sam : Sans doute, mais le problème reste le même

Janet : Moi je ne trouve pas que cela soit une erreur, fie-toi à ton instinct, n’écoute pas ta raison

Sam : Pas facile maintenant, je ne sais plus quoi penser

Janet : Qu’est ce que tu as ressentis juste après ?

Sam : Pardon ?

Janet : Tu sais, en général, il y a un truc qui nous vient à l’esprit. Toi c’était plutôt, oh zut j’ai oublié d’acheter du lait, ou Waouhhh !!!, ou encore c’est pas trop tôt, il a fini dit elle en riant

Sam : Janet, tu devrais avoir honte ria t’elle

Janet : Alors ?

Sam : Vivante !

Janet :???

Sam : Je ne me suis pas sentie aussi vivante depuis très longtemps, depuis Jack à vrai dire

Janet : Je vois pas le souci alors, tu l’aimes, tu es bien avec lui et il ressent la même chose pour toi

Sam : Je peux pas, j’ai pas envie de revivre ça, tu comprends avec Jack j’ai l’impression de perdre le contrôle, je ne réfléchi plus normalement, j’ai l’impression d’être dans un état d’euphorie et je vis au jour le jour. Je ne dois pas encore recommencer. La première fois il a tout eu de moi et je sais que cela serait pareil, et cette fois je ne crois pas que j’arriverais à supporter encore un échec, toute cette douleur…et il y a William comment pourrait t’on faire si Jack et moi on devait se séparer encore

Janet : Tu réfléchis de trop. Ton problème, c’est la peur, tu l’aimes à point que tu dois accepter de prendre encore des risques. Que tu le veuilles ou non, Jack et toi c’est comme ça, il y a toujours eu quelque chose qui vous pousse l’un vers l’autre. N’hésite pas, il peut te rendre heureuse et tu le rendras heureux.  Accepte de ne pas pouvoir contrôler ta vie, tes sentiments. Sam tu dis que tu ne t’en remettrais pas cette fois, mais en fait tu ne t’en es jamais remis, votre histoire ne s’est jamais achevée. Tu ne pourras pas être heureuse si tu continue de rejeter ton amour pour lui, et William en souffrira aussi

Sam : Tu comprends pas, j’ai perdu cette confiance que j’avais en lui, jamais un homme n’a eu de moi ce que lui a eu, jamais je n’avais prit autant de risque et je te parle uniquement au niveau sentimental pour l’instant. Alors oui j’ai peur, peur de me perdre à nouveau

Janet : Calme-toi, que lui as-tu dis au réveil ?

Sam : Je suis partie avant qu’il n’ouvre les yeux

Janet : Sam, ce n’est pas sérieux tu devrais lui parler

Sam : Je peux pas, nous n’aurions jamais du…

Janet : N’agis pas sur un coup de tête prends le temps, tu verras que tu n’as commis aucune erreur, c’était peut-être encore trop tôt pour vous mais ça devait finir comme ça. Ne le repousse pas, explique-lui que tu as besoin de temps, il comprendra.

Jack s’était réveillé, il ne vit pas Sam à côté de lui mais il pensait qu’elle voulait voir William. Il se leva et se prépara. Une demi-heure après il était à l’infirmerie. Il n’y vit personne, il embrassa son fils et appela pour qu’on lui donne des nouvelles.

Jack : Y’a quelqu’un ?

Sam (paniquant) : Janet, je t’en prie ne lui dit pas que je suis là

Janet : Sors par là alors, mais je pense que tu as tort

Sam : Merci Janet dit elle en sortant

Janet (à Jack) J’arrive

Jack (de bonne humeur) : Salut Doc !

Janet : Bonjour Colonel

Jack : Comment va t’il ?

Janet : Très bien, il dort à poings fermés. Il s’est réveillé une fois et il allait bien.

Jack : J’en suis heureux. Vous avez vu Sam ?

Janet : Elle est venue le voir, vous venez de la manquer

Jack : Ok merci

Janet : Je vous laisse, mon service est fini et je meurs de fatigue

Jack : Bonne nuit Doc

Jack se dirigea vers les quartiers de Sam afin de voir si elle s’y trouvait, mais non. Il la chercha toute la matinée, à chaque fois on lui disait qu’elle venait juste de partir. Il retourna donc auprès de William, il savait que Sam passerait obligatoirement le voir. Quand il arriva à l’infirmerie, elle y était en effet. Il s’avança doucement.

Jack : Bouh !

Sam (sursautant) : Jack !

Jack : Lui-même, je te cherche depuis ce matin dit il en voulant l’embrasser

Sam (reculant) : J’ai pas arrêté de la matinée, il faut que j’y retourne d’ailleurs, à plus dit elle en partant.

Jack commençait à comprendre, elle l’évitait simplement, lui qui pensait que tout était finalement arrangé. Il resta un moment à réfléchir en tenant la main de son fils, puis il décida d’aller parler à Sam. De nouveau il dû la chercher un long moment. Il la trouva finalement au mess avec SG1, Janet et Nat en train de boire un café.

Jack : Salut tout le monde

Tous : Salut

Jack : Je peux te parler Sam ?

Sam : Maintenant, j’expliquais à Nat le fonctionnement du vortex

Jack : Maintenant

Sam (gênée): Ca ne peut pas attendre ?

Jack (s’impatientant): Je peux en parler là je suppose, moi ça ne me dérange pas

Sam (se levant): Ok, j’arrive

Daniel : Qu’est ce qu’il se passe encore ?

Janet : Je crois qu’il va y avoir un problème

Teal’c : O’Neill à l’air contrarié

Nat : Janet, vous avez l’air au courant ?

Janet : Un peu

Daniel : Dites-nous !

Janet : Désolée, je ne peux pas

Teal’c : Je vais voir s’il n’y a pas de problèmes

Daniel : Vous jouez les curieux maintenant ?

Teal’c : Je m’inquiète pour eux

Nat : Il a raison, Sam avait l’air de redouter la confrontation, je vous suis Teal’c

Daniel : Ben moi aussi

Janet : Attendez, ce n’est pas une bonne idée dit elle en les suivant pour les arrêter.

Jack ouvrit la porte d’une salle où ils pourraient être seuls et ou les caméras ne fonctionnaient pas.

Jack : Qu’est ce qu’il se passe Sam ?

Sam : Je ne comprends pas

Jack : Tu m’évites depuis ce matin, tu refuses que je t’embrasse, explique-toi !

Sam : Il ne fallait pas, hier, ça n’aurait pas du arriver

Jack : Attends….(inquiet)Sam je t’ai entendu me dire non, est ce que j’ai forcée les choses….

Sam : Non, en aucun cas, je le voulais mais aujourd’hui

Jack : Aujourd’hui tu penses que c’était une erreur ?

Sam : Oui. C’est arrivé vite et nous nous sommes laisser emporter, mais il ne fallait pas. On doit oublier

Jack (élevant la voix): Oublier ? Et comment ?

Sam : C’était juste comme ça, sur le coup d’une émotion, rien de plus

Jack : Quoi, tu veux dire que tu n’as rien ressentis, que c’était purement physique, pourtant il m’a semblait…

Sam (s’énervant) : Quoi tu veux que je te rassure sur tes performances ?

Jack : Arrêtes ! Donc si je comprends bien pour toi, ce n’était rien, comment peux-tu dire ça ? Tu fais l’amour avec moi sans la moindre émotion, sans sentiments ? Je ne te crois pas

Sam : Je l’ai bien fais pendant trois ans avec mon mari !

Jack (en colère) : Super ! Je me suis vraiment trompé sur toi, regardes toi, tu te mens à toi-même

Sam : Nous avons fait une erreur c’est tout

Jack : D’accord, attends dit il en fouillant dans ses poches.

Sam : Quoi ?

Jack : Tiens, c’était parfait cette nuit, au besoin je te fais signe dit il en lui glissant un billet dans la poche de sa veste, puis sortant

Les autres ayant assisté à la scène étaient médusés, Jack n’y était pas allé par 4 chemins. Sam restait la, contemplant la porte par où Jack était sorti.

Daniel alla à la suite de Jack et Teal’c s’approcha de Sam.

Teal’c : Vous allez bien Samantha ?

Sam : Je vais voir William dit elle d’une voix blanche en sortant

Janet : Je sais que Sam a eu tort mais il y est allé un peu fort

Nat : S’il veut la faire réagir, il a raison.

Janet : J’en sais rien

Teal’c : Je vais aller la voir

Nat : Allez-y, je crois que ce n’est pas à moi d’intervenir, la dessus

Janet : Et moi, elle ne m’écoute pas

 Salle de sport

Jack s’était changé et maltraité le punching-ball. Daniel arriva

Daniel : Jack, je vous cherchais partout

Jack : Comme vous voyez, je suis là

Daniel : Vous allez bien ?

Jack : Si vous tenez à parler, tenez-moi ce truc

Daniel : Ok, dit il en tenant le sac

Jack : Tenez mieux que ça !

Daniel : Qu’est ce qui s’est passé avec Sam ?

Jack : Je crois que vous le savez

Daniel : Mais encore ?

Jack : Il n’y a rien à dire, Sam a fait un choix, j’en ai assez de marcher sur des œufs pour lui parler. Elle veut en rester là, bien dans ce cas je suis d’accord

Daniel : Sam est seulement perdue, tout va si vite entre son divorce, Peter à l’hôpital, les tentatives de meurtres, William…

Jack : Je sais tout ça mais moi aussi je suis fatigué, je ne comprends pas ce qu’elle veut de moi.

Janet (arrivant) : Elle a peur

Jack : De quoi ?

Janet : De plein de choses, Sam a beaucoup souffert de votre rupture, elle a juste peur de devoir à nouveau revivre ça. Cette fois elle veut tout contrôler, mais elle sent qu’elle n’y parviendra pas

Jack (arrêtant de frapper): Franchement, je peux comprendre mais de la, à agir ainsi. Je ne suis pas plus rassuré qu’elle, je sais très bien qu’elle ne m’a pas pardonné, je pensais juste qu’elle avait comprit que j’étais sincère avec elle

Daniel : Elle le sait

Janet : Elle vous aime et va se rendre compte de son erreur, laissez retomber la pression et reparlez-en

Jack : Je ne sais pas si j’en ai envie, cette fois je ne retournerais pas la voir pour m’excuser, c’est à elle de le faire…

Teal’c alla voir Sam mais elle ne lui parla pas, il se contenta de rester près d’elle.

William se réveilla deux jours après, Sam resta longtemps avec lui, Jack vint le voir mais la tension était palpable. Hammond décida que SG1 devait repartir en mission, Sam demanda à rester à la Base, il lui accorda et proposa à Nat de tenter l’expérience.

Sam et Jack ne se parlaient plus du tout, leurs amis ne savaient plus quoi faire, Teal’c essayait de rassurer le petit qui voyait bien que ses parents étaient fâchés.

Jacob arriva pour voir son petit-fils, il remarqua aussitôt qu’il y avait un problème, avec bien du mal il réussit à connaître les grandes lignes de l’histoire. Il ne s’en mêla pas, toutefois, il réussit à se libérer une semaine et demanda l’autorisation d’emmener William avec lui en vacance. Personne ne s’y opposa.

 Salle de sport

Jack était en train de ranger du matériel quand il entendit des bruits dans la pièce à côté. Il sortit un peu de l’espèce de placard et vit Sam avec Nat en train de se livrer un combat, il voulut sortir mais ne préféra pas se faire voir en entendant leurs voix.

Nat : Tu n’y arriveras pas comme ça Sam, la colère n’est pas bonne dit il en la faisant tomber

Sam : Je ne suis pas en colère

Nat : Allez reprends toi et défends toi !…Mieux que ça

Sam : Tu m’énerves Nathaniel

Nat : Oh, l’utilisation entière de mon prénom, elle est remontée la blondinette

Sam : J’ai besoin de me défouler

Nat : Si tu ne te calmes pas tu n’arriveras jamais à me battre

Il la poussa violemment et elle tomba lourdement sur le sol. Elle se releva rageusement et se précipita sur lui, il la fit basculer une nouvelle fois. Furieuse, elle lui fit un croche pied et il tomba. Profitant qu’il soit au sol, elle continuait de frapper. Il a fit passer en dessous de lui et l’immobilisa, les bras au-dessus de la tête et fermement maintenu sur le sol.

Nat : Qu’est ce que tu fais avec tes petits poings ?

Sam : Lâche-moi !

Nat : Doucement, calme-toi avant, respire

Sam : Lâche !

Nat la maintenait à terre, il était à cheval sur elle et attendait qu’elle se calme un peu. Il l’observait respirer de plus en plus lentement, il se pencha et l’embrassa.

Jack avait qu’une seule envie aller le frapper mais il ne bougea pas.

Nat se laissa surprendre, Sam répondait à ce baiser, il l’intensifia et elle répondait toujours. Il lâcha une des mains de la femme pour pouvoir caresser sa cuisse, elle continuait de l’embrasser mais plus sensuellement. D’un coup, il recula et se releva

Nat : Attends, Sam normalement c’est maintenant que tu es sensée me gifler

Sam (toujours à terre): Pour quoi ?

Nat : La dernière fois que je t’ai embrassée, tu as failli me casser le nez, alors avec ça

Sam : J’étais mariée

Nat :Quoi ?

Sam (se relevant): J’étais mariée avec Peter et c’est toi qui m’as embrassé à l’instant, tu veux que je te frappe, je croyais que tu voulais que je réponde ainsi à ce baiser.

Nat : Je sais que c’est moi qui t’ai embrassé, je suis désolé

Sam : Pourquoi en plus je suis divorcée maintenant ?

Nat : Tu te rappelles la fois ou je t’ai volé ce baiser et que tu m’as frappé ? (la voyant affirmer) Bien tu te souviens de ce que je t’ai dis ensuite ?

Sam : Pas vraiment

Nat : J’ai dit, que je ne me serais jamais permis ça, si je pensais que tu étais réellement mariée

Sam : Je l’étais

Nat : Pas là ! répondit il en lui désignant son cœur

Sam :???

Nat : Aujourd’hui, j’ai l’impression que tu es plus mariée qu’avant

Sam :C’est ridicule.

Nat : Ecoute Sam, je t’aime et tu le sais, mais je ne suis pas Peter

Sam : Que veux-tu dire ?

Nat : Tout simplement que je ne veux pas une moitié de femme, s’il doit y avoir quelque chose entre nous, je te veux en entier. Peter t’aimait et il s’est contenté de ça mais pas moi, je ne pourrais pas rester à tes côtés, alors que tu aimes encore Jack.

Sam : Tu compliques tout

Nat : Non. Si j’avais continué, qu’est ce qu’il se serait passé, nous aurions fait l’amour ici ?

Sam : J’en sais rien

Nat : Je peux pas,

Sam (avec de grands yeux): Tu peux pas ?

 Nat (souriant) : Enfin je suis équipé pour, t’en fait pas. (sérieux) mais je ne veux pas

Sam : Ecoute, c’était juste un baiser s’il y avait dû avoir plus et ben cela serait arrivé

Nat : Tu crois que je pourrais coucher avec toi comme ça sachant très bien que c’est à lui que tu penses ? Bon d’accord, je pourrais me sacrifier mais bon

Sam (lui donnant une tape) : Sois sérieux ! Il ne s’est rien passé

Nat : Je te demande d’être honnête avec moi comme je le suis avec toi, je n’ai pas envie de jouer à ça ou de servir de substitut. Tu ne l’oublieras pas ainsi

Sam : Pardonne-moi, je ne voulais pas te blesser

Nat : Je sais. Sam, tu dois faire quelque chose avec Jack, je vois bien que tu lui as pardonné l’essentiel mais je vois aussi qu’il y a autre chose qui t’empêche de lui pardonner complètement.

Sam : J’en sais rien

Nat : Trouve ce que c’est, sans ça tu n’avanceras jamais. Ensuite met les choses au clair avec lui, il y a deux solutions, la première, tu lui pardonnes et tu tournes la page, votre histoire s’arrête la et vous passer enfin à autre chose. La deuxième, tu lui pardonnes et vous vous remettez ensemble. Je sais très bien que tu l’aimes mais maintenant il est temps de faire un choix. Tu restes avec lui ou tu décides qu’il n’y aura plus rien.

Sam : Ce n’est pas si facile

Nat : Je sais.

Sam : Toi tu me pardonnes ? demanda t’elle en se blottissant contre lui

Nat : Tu sais très bien que oui, ma belle. Si tu tires un trait sur Jack, et si tu le désires, je serais là.

Sam : Je sais

Nat : Si tu te remets avec lui, sois heureuse. Et puis le jour ou tu verras que mes baisers et mes spaghettis bolognaises sont mieux que les siens, tu peux venir me voir aussi dit il en souriant

Sam (riant): Idiot ! Merci Nat

Nat : De quoi de ne pas avoir profiter de la situation ?

Sam : Aussi

Nat : C’est toi en entier ou rien Sam, je ne suis pas partageur

Sam : Merci encore, je vais aller prendre une douche dit elle en s’éloignant

Nat (la retenant par la main): Sam ?

Sam (se tournant vers lui) : Oui ?

Nat : S’il n’y avait pas Jack ?

Sam (lui caressant le visage) : S’il n’y avait pas Jack, ça serait toi, tu le sais et je le pense vraiment

Nat : J’avais besoin de l’entendre. Quoi que tu fasses je te soutiens

Sam déposa un baiser papillon sur les lèvres de Nat et le laissa. Nat soupira

Nat (parlant seul à voix haute) : Bon, je vais voir un psy moi, je viens de pousser Samantha Carter dans les bras d’un autre. (regardant l’heure) Il est temps que j’aille me pendre dans les douche. (avançant) Comment j’ai fait pour résister moi… ?

Jack attendit que Nat sorte et quitta la salle. Il devait avouer qu’il n’avait vraiment apprécié de voir Sam embrasser un autre, mais finalement c’était bénéfique. Il était plutôt satisfait que ce soit Nat en plus, c’était un homme bien. Jack l’appréciait beaucoup et il devinait le courage du Colonel Sherridan pour résister à Sam, surtout qu’il l’aimait réellement.

Il retourna donc dans ses quartiers et s’allongea en réfléchissant.

***Jack

Quelle est cette chose que Sam n’arrive pas à me pardonner, apparemment elle a réussi à passer l’éponge sur le fait que je l’ai poussé vers Peter. Elle sait même que je l’aime…alors quoi ?…..Bon sang, comment je n’ai pas deviné, quel con !…Elle ne me pardonnera jamais la perte de notre enfant, du jumeau de William. Elle a raison, c’est entièrement ma faute….Je comprends maintenant, Sam je connais déjà ton choix, jamais tu reviendras vers moi, j’ai encore tué un de mes enfants…Tout comme Sarah, jamais tu ne pourras me pardonner***

La journée du lendemain fut encore plus morose, Jack ne parla à personne ou presque. Sam elle resta enfermée dans son labo, elle se sentait coupable d’avoir eu de tels agissements avec Jack, elle aurait dû suivre les conseils de Janet. Sam se sentait aussi coupable de son comportement avec Nat, il avait raison, elle l’avait laissé faire dans l’espoir d’oublier Jack et elle s’en mordait les doigts, parce qu’elle tenait vraiment beaucoup à Nat.

Nat en civil se dirigeait vers les ascenseurs quand il croisa Jack, il le salua et prirent la même direction. Un peu plus loin, ils virent Sam, elle aussi en civile, elle portait une jupe longue noire et un petit pull blanc prêt du corps, à la main elle avait son manteau et divers papiers. Elle fut bousculée vivement par le Lieutenant Graham Simmons.

Deux soldats du couloir ainsi que le Lieutenant se précipitèrent pour ramasser les documents au sol. Elle leur fit un sourire de remerciement et parla un peu avec Graham. Un peu plus loin, Nat et Jack regardaient la scène, ils s’étaient arrêtés de marcher.

Nat : Vous croyez qu’elle s’en rend compte ?

Jack : De quoi ?

Nat : De ce pouvoir qu’elle a sur les hommes

Jack (souriant) : Non, je ne crois pas

Nat : Regardez le Lieutenant, il tout nerveux de parler avec elle

Jack : Graham est en adoration devant elle depuis qu’il la vue la première fois

Nat : Rassurez-moi, nous n’avons pas le même visage stupide quand on la regarde ?

Jack (moqueur): Moi non mais vous…

Nat : Votre humour me fera toujours rire…Mon Dieu, elle me rend complètement fou cette fille, elle peut me faire faire quasiment n’importe quoi, c’est désespérant

Jack : Je crois qu’elle tient beaucoup à vous malgré ce que vous avez l’air de penser

Nat : Oui, mais pas comme je le voudrais.

Jack : Vous sortiez ?

Nat : Oui, besoin urgent d’air

Jack : Je rentrais chez moi, ça vous dit une bière devant un match

Nat : Pourquoi pas !

Jack : Allons-y !

 Chez Jack

Les deux hommes regardaient la télé une bière à la main. Ils avaient à vrai dire bu beaucoup de bière, chacun pour oublier quelques choses. Pendant que Jack allait en chercher d’autres, Nat prit un portrait de Sam et Jack

Jack : Nous avons prit cette photo quelques jours après que l’on se soit mis ensemble

Nat : Je ne l’ai jamais vu aussi heureuse, est ce ça le sourire que tout le SGC appelle « le spécial Jack » ?

Jack : C’est vrai. Je peux poser une question ?

Nat : Allez-y, vous me connaissez, je dis tout franchement en plus avec l’alcool, c’est pire…

Jack : Il s’est déjà passé quelque chose avec Sam, un baiser, une nuit ?

Nat : Vous aimez vous faire mal….J’ai embrassé Sam une première fois, un an après notre rencontre. Elle m’a frappé si fort, que mon nez pissait le sang

Jack : Je la reconnais bien là

Nat ; Elle était furieuse, elle ne m’a pas adressé la parole pendant plusieurs jours. Ensuite, nous avons eu l’occasion de discuter plus calmement

Jack : De discuter de votre relation…Ne faites pas cet air, je sais que Sam ressent quelque chose pour vous

Nat : Nous en avons en effet discuté

 Flashback

Nat venait de sonner à la porte de la maison de Sam et Peter, Sam l’avait invité à dîner pour s’excuser de l’avoir frapper si fort.

 Quand il arriva, il vit Peter prêt à partir travailler, Emily sa collègue était aussi présente. Peter s’excusa de ne pouvoir rester et embrassa sa femme avant de partir. Nat en frissonna.

Quand Peter fut parti, Nat s’installa dans le salon avec Sam

Nat : Sam aurais-tu perdu ton intuition ou la vue ?

Sam : De quoi parles-tu ?

Nat : Peter et Emily, je sais que je ne suis pas objectif mais

Sam (le coupant) : Je sais qu’il couche avec elle

Nat : Et tu trouves ça normal ?

Sam : Non

Nat : J’aimerai comprendre, tu restes avec lui ? Sam quitte-le !

Sam : Je peux pas

Nat : Ecoute, si c’est pour un problème de logement, viens t’installer chez moi avec William

Sam : Chez toi ?demanda t’elle d’un air de dire je te vois venir

Nat : C’est une proposition honnête, il y a de la place chez moi et je ne t’ennuierai pas, j’ai comprit la dernière fois

Sam : Ca n’a rien à voir avec le logement. Merci à toi, mais c’est plus compliqué, et William adore Peter.

Nat : Mais toi tu ne l’aimes pas

Sam : Si, comme un ami

Nat : Quand je pense, que tu as été choquée que je t’embrasse et que lui te trompe !

Sam : C’est différent

Nat : D’accord je ne suis pas ton genre, tu ne veux plus de militaire dans ta vie, j’ai bien capté

Sam : C’est pas ça. Si j’ai cogné si fort, c’est justement parce que

Nat : Parce que ?

Sam : Je ne suis pas si insensible que j’en ai l’air, je tiens beaucoup à toi, trop …

Nat : Trop ?

Sam : J’ai frappé parce que je savais que je risquais de succomber Nat.  Je suis une femme fidèle et je ne peux pas faire ça

Nat : Tu plaisantes ! Sam tu me dis que tu ressens quelques chose pour moi, ton mari te trompe et tu refuses de le quitter. Je pourrais te rendre heureuse

Sam : Je ne peux pas te faire ça, Nathan,

Nat : Me faire quoi ?

Sam : Tu ne comprendrais pas

Nat : Un rapport avec le père de William ?

Sam : Pourquoi tu demandes ça ?

Nat : Parce que je vois bien que lorsque qu’on aborde le sujet, tu n’es pas à l’aise, ton visage devient si triste…

Sam : S’il te plait

Nat : Je hais vraiment ton mari

Sam : Si ma grossesse n’avait pas été si dure, nous nous serions rencontré avant que je n’épouse Peter, et je suis certaine que je ne l’aurais pas fait

Nat : Pourquoi ?

Sam (souriant) : Parce que tu m’aurais persuadé du contraire et que, je me serais laisser charmer.

Nat : J’aurais aimé que cela se passe ainsi. Mais tu sais aussi, que contrairement à Peter, même si j’acceptais le bébé, jamais je n’aurais accepté les conditions, que tu y mettais. J’aurais voulu être le père de William et t’épouser sur le champs

Sam : Je sais, tout comme je sais que ma vie avec toi aurait été bien. Je t’aime beaucoup Nathan mais pas autant que tu le désires, même si je quittais Peter, cela ne serait pas vraiment différent, peut-être avec le temps….Comme je te l’ai dis, à toi je ne peux pas faire ça….

 Fin Flashback

Nat : Je crois que j’ai détesté Peter encore plus après ça

Jack : Je comprends

Nat : Je n’ai pas comprit ce qu’elle à voulu dire à l’époque, quand elle a dit « je ne peux pas te faire ça ». J’ai comprit quand je suis venu ici.

Jack : C’est à dire ?

Nat : Sam n’arrivait pas à vous oublier. Elle était mariée à l’autre mais c’est vous qu’elle voulait. Je pense qu’elle ne voulait pas que je subisse ça, parce que même si elle a de l’affection pour moi, elle pense à un autre.

Jack : Je ne suis pas aussi catégorique, Sam ne me pardonnera jamais

Nat : Vous savez quand je voyais dans quel état ça mettait Sam quand on lui parlait du père de son fils, je me disais que cet homme était méprisable, que je pourrais lui mettre mon poing dans la figure. En vous rencontrant, j’ai su que vous aussi vous aviez besoin d’elle.

Jack : Ah oui ?

Nat : Il suffit de voir la manière dont vous la regardez, ou comment vous lui parlez. J’ai comprit qu’elle vous aimait toujours quand je l’ai vu avec vous. Je crois que même dans vos disputes, on voit tout cet amour entre vous ?

Jack : Si j’avais cru parler de ça avec vous

Nat : J’imagine, je crois que le nombre de bière que vous avez bu, aide

Jack : Sans doute.

Nat : A Sam dit il en levant sa canette

Jack : A Sam, à nous.

Ils continuèrent la soirée à parler de tout et de rien puis ils finirent par s’endormirent emporté par l’alcool et la fatigue.

Le lendemain, ils eurent une migraine effroyable mais ils en rigolaient, ils étaient devenus vraiment amis, se tutoyant à présent.

Jack savait qu’il fallait qu’il parle à Sam mais ne s’en sentait pas le courage, il avait passé la semaine à l’éviter et elle aussi. Cependant, leur fils aller rentrer le lendemain, il faudrait calmer les choses.

Il se dirigeait vers ses quartiers, il venait à l’instant de revenir de mission avec une envie aller se coucher. Il croisa Sam devant sa porte, elle aussi semblait regagner ses quartiers. Il ne l’évita pas.

Jack : Bonsoir, tu travaillais encore à cette heure ?

Sam : Bonsoir, oui, j’avais des trucs à finir

Jack/Sam : Sam, Jack dirent ils en même temps

Jack : Je t’écoute

Sam : Excuse-moi, j’aurais du parler avec toi après l’autre nuit, c’est juste que…

Jack (la coupant) : Je sais, j’ai compris. Tu ne pourras jamais me pardonner certaines choses

Sam : Hein ?

Jack : Sam, par ma faute, tu as perdu notre enfant et…

Sam (le coupant) : De quoi tu parles ?

Jack : Peter nous a racontés pour ta fausse couche, ta grossesse et ton accouchement

Sam (blanche) : C’est pas vrai, il faut que l’on parle maintenant, viens entrons dans tes quartiers, cette fois il faut que l’on s’explique vraiment.

 Quartiers de Jack

Jack : Tu sais, je comprends

Sam : J’ignorais que Peter vous avez parlé de ça, si j’avais su, je t’aurais expliqué. Je n’avais pas envie de le faire parce que c’est une période douloureuse pour moi

Jack : Je sais, et c’est ma faute

Sam : Tu n’es pas responsable de cette fausse couche

Jack : Bien sur que si, si je n’avais pas agi comme je l’ai fait, tu ne serais pas partie si bouleversée

Sam : Tu vas m’écouter sans m’interrompre

Jack (s’asseyant) : Si tu veux

Sam : Bien. Quand on m’a annoncé qu’il y avait 2 bébés et que je venais d’en perdre 1, comme toi je me suis sentie coupable. Je me disais que si je n’étais pas partie aussi vite, si j’avais roulé moins vite, si j’avais dit à Peter que j’avais mal avant de prendre l’avion, si je n’avais pas attendu plusieurs heures avant de faire quelques chose…

Jack : Je m’en veux tellement

Sam : Le médecin est venu me voir le lendemain, il a compris ce que je ressentais et m’a expliqué. Si j’ai perdu ce bébé, c’est dû à une malformation, je ne sais plus quoi exactement. Bref, cet enfant n’était pas destiné à vivre, je l’aurais perdu de toute façon. Mon état émotionnel, à précipité les choses, c’est vrai, mais il s’avère que c’était le mieux qui pouvait arriver. Jack si tout s’était passé normalement, j’aurais perdu notre bébé vers le quatrième mois et William n’y aurait pas survécu non plus. En le perdant si tôt, ça a sauvé la vie de notre fils. Bien sur, que j’ai pleuré ce bébé, mais William est là et c’est le plus beau de tout ce que tu m’as apporté.

Jack : J’aurais dû être à tes côtés à chaque secondes jusqu'à l’accouchement, j’ai failli te perdre ce jour là et Will aussi

Sam : Tu m’as manqué à tous les instants mais tu me connais, je suis si butée, je refusais de te revoir.

Jack : C’est normal après ce que je t’ai fait.

Sam : Normal, non ! Je t’ai privé de ton fils pendant longtemps, même si nous étions séparés, je devais te le dire, j’en étais incapable.

Jack : Je ne t’en veux plus pour ça

Sam : Te revoir a été très difficile pour moi, je pensais avoir réussi à tout oublier mais ma colère était toujours là. Quand tu es venu me parler et que tu m’as dit que tu m’aimais, j’ai eu encore plus mal. Mais tu avais raison je me suis sentie moins abusée. Et petit à petit, j’ai commencé à pardonner

Jack : Pourtant, je sens toujours de la colère chez toi, si ce n’est pas mon absence, notre rupture, explique moi ce que tu n’arrive pas à oublier

Sam : Je t’ai dit que Peter m’avait demandé en mariage deux heures environs après que tu m’es dit qu’il fallait se séparer. Je t’ai dit aussi qu’il m’avait laissé du temps pour réfléchir…Pendant ce temps, j’ai repensé à tout et je me suis dit que toi et moi, devions discuter. J’ai pris ma voiture et je suis allée chez toi. Et je l’ai vu dit elle tristement

Jack : Quoi ?

Sam : Cette femme…elle sortait de ta maison, portant uniquement un T-shirt. Elle ramassait le journal du matin

Jack (surpris): Une femme ?

Sam : Oui une femme, je savais que tu ne m’avais pas été infidèle, nous étions quasiment toujours ensemble, mais tu m’avais déjà remplacé. Alors je suis partie et j’ai dit oui à Peter et j’ai demandé ma mutation

Jack : Attends, je ne vois pas de qui tu parles, je n’ai pas eu d’aventure avec une autre femme à ce moment là, en plus si vite, tu te trompes

Sam : Tu l’as déjà oublié. Une petite rousse avec un tatouage à la cheville

Jack (se souvenant): Mon Dieu, j’avais oublié

Sam (les larmes aux yeux): Tu vois

Jack : Non, ce n’est pas ce que tu crois. Si tu étais rentrée, tu aurais vu le mari de cette rousse. Janice est la femme d’un ancien collègue, ils étaient venus pour une réunion d’anciens et quelques semaines avant je leur avais proposé l’hospitalité, de toute façon j’étais toujours chez toi… Sam il n’y a jamais rien eu avec cette femme.

Sam (pâle): J’ai cru…c’est pas vrai…

Jack : Je suis désolé

Sam (des larmes coulant): Je t’en voulais tellement, pour tout ça. Et j’étais furieuse parce que tu me donnais une occasion de te détester, si tu savais ce que j’ai pu souffrir de ça.  De devoir toujours lutter entre l’amour et la haine que je ressentais pour toi.

Jack : Je t’ai cherché partout, quand le général nous a dits que tu n’étais plus là, j’ai su que sans toi, ça ne valait pas la peine. J’ai remué ciel et terre pour toi. Mais recherches ont cessé quand j’ai su que tu t’étais mariée.

Sam : Si je n’avais pas menti, nous aurions pu peut-être rattraper les choses, c’est de ma faute

Jack : Nous sommes tous les deux coupables, moi le premier

Sam : Tu te rappelles, quand tu as su que j’avais intégré les Blacks Ops, tu m’as demandé comment je pouvais me regarder dans un miroir. La vérité, c’est que si je ne peux pas me regarder c’est parce que j’ai épousé un homme que je n’aimais pas, que j’ai agi comme tu l’as sous-entendu en me donnant ce billet. Je passais mes nuits avec un homme sans rien ressentir. Uniquement la honte d’être ce que je suis. Il m’apportait la stabilité, une présence mais rien de plus et lui m’aimait tellement, que je me sentais de plus en plus sale.

Jack : C’est moi qui t’ai poussé vers lui

Sam : Tu ne m’as pas dit de l’épouser, je l’ai fait par défi, par orgueil.

Jack : Et aujourd’hui, où en en sommes nous, tous les deux ?

Sam : J’en sais rien, j’ai peur de ce que je ressens toujours pour toi. Je n’ai pas envie de me perdre encore, tu as ce pouvoir de me rendre dans un état de bien être mais la chute en est encore plus haute et grave.

Jack : Je n’ai pas l’intention de te faire mal

Sam : Je le sais mais c’est ainsi, je ne sais plus vraiment où j’en suis

Jack : Je voudrais te donner quelque chose (prenant un objet dans un tiroir) Tiens prends ça dit il

Jack ouvrit un écrin contenant une bague, celle ci portait un S et un J entrelacés et sertis de petites pierres en diamants. Sam regardait sans mot dire

Sam : Jack, je ne

Jack : Chut, tais toi laisse moi t’expliquer. J’ai commandé cette bague quand nous étions ensemble, je savais ce que je voulais, pas besoin d’attendre une éternité pour savoir que je désirais passer ma vie avec toi. Quand je l’ai reçu, les choses avaient changé, tu venais de partir. Pendant tout le temps où je t’ai cherché, j’avais cette bague dans ma poche, je m’étais dit que si je te retrouvais, je te demanderais de m’épouser…

Sam : Pourquoi m’avoir quitté si tu voulais être avec moi ?

Jack : J’ai paniqué en voyant Mike et Rachel. Comment une femme comme toi pourrait choisir d’abandonner une carrière prometteuse pour un vieux soldat comme moi ? Et notre couple était récent, j’avais peur tout simplement, peur que tu me ries au nez. Peur que tu accepte de m’épouser et de tout quitter et qu’un jour tu m’en fasses le reproche

Sam : Jamais, j’avais déjà parlé de démission avec George

Jack : Je l’ai su en même temps qu j’ai appris ton départ.(pause) J’aimerai que tu prennes cette bague

Sam : Jack

Jack : Attends, je ne te demande pas en mariage si ce qui t’effraie. Je veux que tu la prennes c’est une proposition de 2 ème chance pour nous. Garde la dans sa boite, prends tout le temps qu’il te faut pour réfléchir et si tu penses que nous pouvons retenter quelque chose et vivre ensemble avec notre fils porte là tout simplement, je comprendrais.

Sam : Une proposition pour essayer de former une famille ?

Jack : Oui, je t’aime et je crois toujours en nous, je te laisse tout le temps dont tu as besoin.

Sam : Je ne sais pas quoi dire…d’accord je vais réfléchir très sérieusement.

Jack : C’est tout ce que je te demande, je ne veux plus que l’on se dispute et que l’on se fasse mal, j’accepterais ta décision. Par contre ne m’en veut pas si je continue à veiller sur toi à être gentil et si je continue de te regarder de la même manière. Tu resteras toujours ma puce quoique tu décides.

Sam : Merci d’être toi Jack

Jack : Excuse-moi aussi pour le billet

Sam : C’est déjà fait…..Jack ?

Jack : Oui ?

Sam : Il faut que tu saches quelque chose, l’autre nuit, celle que j’ai passé avec toi…

Jack : Je sais, tu regrettes

Sam : Non, je veux te dire que tu avais raison, il y a toujours cette magie entre nous. J’étais bien avec toi et j’ai aimé m’endormir  et me réveiller dans tes bras. Je n’avais pas ressentis ça depuis très longtemps, je me suis sentie revivre, je crois que c’est ce qui m’a fait peur. Je n’étais pas prête et j’ai encore besoin de temps. Je suis navrée, j’aurais du te dire ça au lieu de te fuir.

Jack : J’ai ressentis la même chose, tu m’avais manqué Sam et je ne parle pas simplement de sexe, c’est un tout, de t’avoir près de moi, de sentir encore cette magie et cette complicité entre nous

Sam (petit sourire): Je crois que la cascade Carter revient dit elle en essuyant ses yeux

Jack : Ne change pas, j’aime ce que tu es dit il en la prenant dans ses bras.

Ils restèrent un moment dans les bras l’un de l’autre, ils se sentaient mieux après cette conversation. Ils s’allongèrent, côte à côte et regardèrent le plafond, ils avaient juste besoin de se reprendre avant de se séparer.  Ils avaient déjà fait un grand pas, retrouver une entente et leur amitié.

Sam : Demain William rentre, je crois qu’il sera content de voir que l’on se parle à nouveau

Jack : Je crois oui, il faudra remercier ton père de l’avoir éloigné un peu de nous

Sam : Oui, c’est mieux.

Jack : Sam, et Nat ?

Sam : Quoi Nat ?

Jack : Ce n’est peut-être par le moment mais toi et Nat, est ce qu’il fait parti des raisons qui te demande du temps. En bref, que ressens-tu pour lui ?

Sam : Je vais être franche, je suis attachée à lui, j’espère qu’il va rester au SGC. Je ne vais pas te dire que je suis insensible à lui, il est gentil, drôle, patient…tant de chose encore. Tu sais, il me fait penser à toi, sauf peut-être avec sa manie de dire toujours ce qu’il pense

Jack : C’est sur, la dessus on est aux Antipodes.

Sam : Oui Nat m’attire, mais je ne suis pas amoureuse de lui. Pourtant il serait facile pour moi de l’être, mais ce n’est pas le cas. Qui sait, s’il n’y avait pas eu Peter, peut-être qu’il y aurait eu quelque chose, que je me serais laisser aller à tomber amoureuse. Mais ce n’est pas le cas, il y a toi et c’est ce qui m’empêche de l’aimer, tout comme c’est ce qui m’a empêché de voir plus qu’un ami en Peter.

Jack : Si tu avais eu le choix entre Nat et Peter, tu aurais choisi Nat

Sam : Oui. Mais encore une fois je ne suis pas amoureuse de lui.

Jack : Excuse-moi de ma curiosité, je voulais savoir

Sam : Je comprends.

Jack : J’espère aussi qu’il restera au SGC, je le trouve bien ce type

Sam : Il t’apprécie aussi

Tous les deux s’étaient enfin libéré d’un poids, ils allaient enfin pouvoir avancer un peu. Quand William rentra le lendemain, Sam et Jack l’accueillir tous les deux en souriant. L’enfant était soulagé. Sam expliqua à son père sans rentrer dans les détails, la situation avec Jack. Jacob confia à sa fille qu’il adorait Jack et le considérait comme un fils.

SG1 plus Nat revenaient d’une mission particulièrement éprouvante, ils avaient encore rencontré un goa’uld qui avait prit plaisir à les torturer, heureusement, grâce à un Tok’ra infiltré, ils avaient réussi à s’échapper.

 Salle de briefing

Hammond : Cette mission c’est heureusement bien fini. Colonel Sherridan, je suis navré, je pensais que c’était une mission de routine

Jack : Il est très bien préparer mon Général

Hammond : Je m’en doute

Daniel : J’espère que cela ne penchera pas dans la balance du contre pour rester ici

Nat : Non, pas du tout, j’ai adoré, je ne sais pas si c’est l’affreux jojo avec des ampoules dans les yeux, les tortures ou la courses poursuite dans les bois après mettre fait Zatter mais j’ai beaucoup aimé.

Sam : Et encore tu n’as pas vu leurs jolis symbiotes

Daniel : Général, finalement je me dis que ce n’est pas une bonne idée. Nat à un humour similaire à Jack et je sens que je vais encore devoir tout subir. En plus Sam continue de rire à leurs âneries

Hammond (souriant) : J’ai cru remarquer. Je vous laisse. Rompez !

Nat : Ne vous inquiétez pas Daniel, j’ai toujours eu de la pitié pour les mecs à lunettes

Jack : Tu dis ça parce que tu ne l’as pas encore vu trifouiller les cailloux

Nat : C’est pas pire que Sam et ses théories quand même ?

Sam : Merci les gars

Nat : Remarque même si je ne t’écoute pas je peux t’admirer ce qui n’est pas le cas avec Daniel !

Daniel : La prochaine fois je demanderais à Sandy de vous raconter les découvertes archéologiques

Nat : Ah oui, j’aime bien cette petite, elle est agréable à regarder aussi.

Sam : En parlant de ça, Teal’c comment ça va avec Cathy ?

Jack : Cathy, c’est vrai que vous avez dansé avec elle à nouvel an, alors ?

Teal’c : Nous nous entendons très bien

Daniel : Mais encore

Teal’c : Nous sortons de temps en temps, elle me fait découvrir la région

Nat : Juste la région, pas d’autres découvertes plus intéressantes

Sam : Nat, pervers !

Jack: En tout cas je comprends mieux pourquoi vous demandez plus souvent à sortir.

Sam : J’aime beaucoup Cathy, elle est très gentille

Daniel : C’est vrai, mais ça ne doit pas être facile, tous les deux aussi timide

Sam : A votre place je me tairais Daniel, ça fait combien de temps que vous tournez autour de Janet et que vous vous contentez des petits dîner ou cinéma

Daniel (rouge) : C’est différent

Jack : Non en quoi, croyez-moi, si vous attendez de trop, un autre va vous la piquer.

Nat : C’est vrai, j’ai vu le Docteur Fish lui tourner autour

Daniel : Fish, ce type, cette espèce de coureur

Sam : Il est très mignon dit elle moqueuse

Daniel : Je dois vous laisser, à plus tard dit il en sortant

Nat : Combien tu paris qu’il va voir Janet ?

Sam : J’en suis certaine

Jack : Moi aussi

Teal’c : Idem ici

Tout était revenu à la normal, William se faisait une joie de voir ses parents s’entendre ainsi, ils passaient du temps à trois comme promis et l’enfant espéré qu’un jour tous les 3 seraient réunis.

Sam réfléchissait à son avenir avec Jack, côté sentiments pas de doute elle l’aimait, mais elle avait encore cette peur de se laisser aller à nouveau.

Parfois, Jack surprenait Sam en train de l’observer, il savait ce à quoi elle devait penser et lui souriait. Cela faisait quelques semaines qu’ils avaient eu cette conversation et Jack s’impatientait un peu mais il lui avait laissé tout le temps. Ce qui était dur, c’était de ne pas pouvoir la prendre dans ses bras.

 Labo de Sam

Sam ne travaillait pas, une fois encore, elle était perdue dans ses pensées quand Nat entra

Nat : Coucou

Sam (sursautant) : Nat ? Tu m’as fait peur

Nat : Tu avais l’air à mille lieues d’ici

Sam : Tu voulais me parler ?

Nat : J’ai accepté la proposition du Général, je reste au SGC et je fais parfois des missions pour les Blacks Ops

Sam : Super dit elle en le prenant dans ses bras

Nat : C’est vrai, t’es contente, il va falloir partager ton poste avec moi. SG1 va avoir un Colonel en plus dans ses rangs

Sam : Tu pourrais avoir ta propre équipe

Nat : Je sais, mais pas pour l’instant. J’ai demandé au Général un peu de temps pour avoir mon équipe, juste le temps de bien coordonner mes deux boulots.

Sam : Tant mieux

Nat : Et toi à quoi pensais-tu quand je suis arrivé ?

Sam : Des tas de choses.

Nat : Jack ?

Sam : Entre autres

Nat : Ca va mieux avec lui ?

Sam : Oui, nous avons longuement discuté

Nat : Et ?

Sam : Rien pour l’instant, je ne sais pas encore

Nat : Tu sauras au moment venu

Sam (tête basse): Jack m’a demandé ce que je ressentais pour toi

Nat : Que lui as-tu dis ?

Sam : La vérité. …Que j’avais beaucoup d’affection pour toi, que je n’étais pas insensible à ton charme…

Nat : Mais ?

Sam : Que…je ne suis pas….. (voyant qu’il voulait qu’elle parle) je ne suis pas amoureuse de toi

Nat (se passa la main dans les cheveux nerveusement) : Je crois que je le sais depuis longtemps, j’ai juste espéré un peu

Sam : Je suis vraiment désolée

Nat : Ne soit pas désolée de ne pas m’aimer, ça ne se commande pas

Sam : C’est si facile de t’aimer Nat, j’ai tout fait pour ne pas trop m’intéresser à toi, mais tu n’es pas facile à garder à distance. Ce que je veux dire, c’est si ma vie n’était pas ainsi faite, je suis sûre que je serais tomber follement amoureuse de toi.

Nat : Mais il y a Jack

Sam Il y a Jack. Je ne sais pas encore ce que je vais faire avec lui, mais je ne veux pas te faire attendre, c’est ridicule.

Nat : Ouais, tu l’aimes à ce point ?

Sam : A en crever et c’est effrayant.

Nat : Je crois que même si nous nous étions connus avant que tu connaisses Jack, tu m’aurais quitté pour lui. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai l’impression que quoique vous fassiez vous serez toujours l’un avec l’autre, comme une évidence. Quand tu auras compris ça, tu n’auras plus peur.

Sam : Nathan, tu es quelqu’un d’exceptionnel

Nat : Pas assez malheureusement, t’inquiète, je vais m’en remettre, c’est dur mais ça va aller. Je vais sortir prendre l’air, merci de ta franchise

Sam : Merci d’être mon ami dit elle en le prenant dans les bras.

Ils restèrent quelques minutes ainsi, Nat entourant de ses grands bras Sam qui paraissait petite tant il était grand. Elle avait toujours aimé ça, cela la rassurait. Comme avec Jack se mit elle à penser. Non, encore plus avec Jack réalisa t’elle. Nat la laissa ensuite et sorti de la Base.

Quelques jours s’écoulèrent encore, las vacances de Pâques arrivaient, Will devait passer une semaine chez son père et l’autre chez sa mère. SG1 bénéficiant, d’un congé. Sam était toujours aussi perturbée, elle ne savait vraiment plus quoi faire, Janet à qui elle s’était confiée, lui reprochait de trop réfléchir. 

En attendant, elle était en voiture avec William, et se dirigeait chez Jack pour lui amener leur fils pour sa première semaine de vacances. Elle se gara dans l’allée

Will : Regarde Man, papa il a mit une barrière à sa maison, il est en train de la peindre

Sam : Une barrière, Jack déteste ça dit elle en détachant son fils du siège.

A peine au sol l’enfant se précipita vers son père, Sam le suivit.

Will : Papa !!!

Jack : Salut Champion, fais attention la peinture est fraîche. Salut Sam

Sam : Salut

Will : Pourquoi tu fais une barrière maman dit que t’aime pas ça

Jack : Ta mère a raison mais c’est pour Oz

Sam/Will : Oz ?

Jack: Oui, regarde la bas dit il en montrant une petite boule de poil blanche en train de grignoter une chaussure

Will : Un chien ?

Jack : Il est pour toi

Will : Maman, c’est vrai dit ?

Sam (souriant): Si papa le dit, tu sais c’est une règle O’Neillienne, chaque enfant doit avoir un chien

Will : Super cria t’il en embrassant ses parents. Puis il alla voir le chien

Jack : Ca ne te dérange pas ?

Sam : Pas du tout, tant qu’il ne fait pas trop de bêtise, sinon tu auras de mes nouvelles

Jack : Ne laisse pas traîner tes chaussures alors…

Sam : Ok, je reviens, je vais chercher le sac de Will

Jack : Laisse j’y vais

Sam : Non, occupe-toi de ta peinture, dit elle en retournant à sa voiture.

Sam ouvrit son coffre puis tourna la tête en entendant le rire de William. Elle observa le tout. Elle sourit au cliché de la scène. Une maison avec une barrière blanche, un enfant jouant avec un chien, Jack bricolant…Elle aimait cette image mais tout lui paraissait irréel. Sam referma le coffre et se dirigea vers Jack.

Il la regardait revenir, elle avançait vers lui semblant ne pas le voir. Elle s’arrêta à son niveau et Jack se releva. Il vit les yeux de la jeune femme s’embuer, elle baissa la tête puis la releva pour l’embrasser. Jack sentit alors que Sam lui donnait un objet. Il s’écarta et regarda dans sa main, elle venait de lui redonnait la bague. Il la vit en train de pleurer, et comprit le message.

Jack (triste): D’accord, je ne t’ennuierais plus

Sam (murmurant): Je veux juste que ce soit toi qui me la passe au doigt

Jack : Que je

Sam : S’il te plait…

Jack n’arrivait pas à croire ce qu’il venait d’entendre, il était sur qu’elle ne voulait pas faire une autre tentative.  En tremblant nerveusement, il ouvrit l’écrin et prit le bijou. Il lui fit un magnifique sourire par lequel elle répondit par un autre sourire, malgré qu’elle continuait de pleurer.

Jack : Tu es sûre ?

Sam (le serrant):Plus que jamais (murmurant à son oreille) Je t’aime

Jack l’embrassa avec passion, il rêvait de l’entendre dire ça depuis très longtemps. Il l’écarta, lui essuya les yeux et déposa un baiser sur son nez.

Jack : Tu fais de moi le plus heureux des hommes, tu m’as tellement manqué, c’est une torture de t’avoir près de moi sans te toucher, t’embrasser, te tenir contre moi…Je te promets que nous serons heureux, plus jamais je te laisserais partir. Je t’aime ma puce Dit il en la faisant tournoyer

Sam l’embrassa encore plus passionnément encore, ils en oublièrent William et le chien.

Will : Ben dit donc maman t’as l’air super contente d’avoir un chien dit il en regardant ses parents s’embrasser

Sam (s’écartant de Jack) : Oui, très dit elle en riant

Jack (riant aussi) : Je savais que le chien était une bonne idée

Sam (portant son fils) : Will, est ce que ça te plairait de rester ici

Will : Ici ?

Jack : Oui, tout le temps, avec maman et moi

Will : Tous les trois ?

Sam : Tous les trois

Will : C’est pas une blague

Jack/Sam : Non, alors ?

Will : Youpiiii !!!! cria il en faisant un câlin à ses parents

Jack : Ca veut dire que tu es d’accord pour partager ta maman avec moi ?

Will : Oui, je suis super content

Sam : Nous aussi

Will : C’est quand que tu viens habiter ici maman ?

Sam : Je ne sais pas

Will : C’est les vacances on peut dire tout de suite

Sam : Doucement, laisse-nous le temps de tout préparer.

Will : D’accord mais pas trop longtemps alors dit il en courant vers le chien

Jack : Il est heureux

Sam : Oui. Tu m’aimes suffisamment pour me laisser envahir ta maison

Jack : Pas de réacteur ?

Sam : Non, la seule chose que j’étudierai, c’est toi

Jack : Will n’a pas tort, tu t’installes maintenant, alors !

Ils étaient installés tous les deux dans la balancelle du jardin, William jouait avec le chien un peu plus loin. Du coin de l’œil, ils le surveillaient mais en profitaient pour discuter et s’embrasser.

Jack : Quand tu m’as rendu la bague en pleurant, j’ai cru….

Sam : Je voulais que ce soit toi qui me la glisse au doigt, c’est tout, un peu pour savoir si tu étais toujours d’accord

Jack : Pourquoi pleurer alors ?

Sam : Tu sais très bien qu’en ce moment, c’est les grandes eaux chez moi, j’ignore pourquoi mais c’est ainsi. Et puis j’ai réalisé tout le temps qu’on a perdu tous les deux

Jack : Je sais, pas seulement ces quatre dernières années mais aussi tout le temps qu’il nous a fallu pour admettre nos sentiments

Sam : Il faut regarder devant nous maintenant, c’est ce que j’ai compris. Tu sais que j’ai enfin réussi à me décider en te voyant repeindre cette barrière et en voyant William jouer avec le chien.

Jack (souriant): Le cliché parfait

Sam/Jack : Tout ce que je déteste dirent ils en riant

Sam : C’est vrai, je me suis dit c’est ça ma vie, eux deux, parce que vous êtes ce qui compte le plus pour moi et tant pis si ce n’est pas parfait, si nous sommes différents, on s’aime tous les trois, c’est le principal.

Jack (l’embrassant) : Je ressens la même chose, vous êtes ma famille.

Sam : Il ne faut pas oublier Oz, d’ailleurs pourquoi Oz ?

Jack : Parce que tu es ma Dorothée depuis que l’on se connaît

Alors qu’ils s’embrassaient tendrement, un raclement de gorge se fit entendre.

… : On ne dérange pas

Sam/Jack : Daniel ?

Daniel : C’est moi ! Et Janet, et Teal’c et Nat, le Général et Jacob vont arriver en fin de journée

Jack : Bon sang que faîtes vous là ?

Janet : On nous a appelés en disant que vous aviez besoin d’aide pour déménager

Sam (cherchant dans sa poche) : J’ai compris….William Jonathan O’Neill, ici !

Will (les mais dans les poches): Ca sent les ennuis, bonjour tout le monde

Jack : C’est toi qui les as appelés

Will : Ben oui, Je vous ai demandé la permission mais comme vous vous embrassiez vous avez pas fait attention

Sam (rouge) : D’accord, laisse tomber.

Janet : T’imagine notre surprise, je suis contente pour vous deux

Daniel : Moi aussi, j’ai apporté le champagne

Jack : Bonne idée Danny Boy

Teal’c : Félicitation

Sam/Jack : Merci

Un peu en retrait, Nat observait en silence, il était heureux pour eux mais sentait comme un pincement au cœur. Jack fit un signe discret à Sam pour qu’elle aille lui parler et il emmena les autres dans la maison.

Nat : Félicitation

Sam : Merci. Je suis désolée, j’aurais aimé t’en parler en premier. Dit elle en baissant la tête

Nat (lui relevant le menton): C’est mieux ainsi, ça évite de chercher les mots justes pour expliquer. Et puis tu as été claire la dernière fois, j’avais compris.

Sam : Je sais mais

Nat (la coupant) : Mais rien. Regarde-toi, tu es resplendissante, tu as cette étincelle dans les yeux et te voir sourire de cette façon est un bonheur. Je ne vais pas te dire que ça ne me fait rien, j’aimerais être à sa place mais tu as fait le bon choix

Sam : J’espère que tu m’as vraiment pardonné pour l’autre jour dans la salle de sport ?

Nat : Oui je te l’ai dit. (Souriant)Et puis c’est un excellent souvenir, je peux dire que j’ai goûté aux baisers du Colonel Samantha Carter. Certain tuerait pour ça. Ne t’en fait pas, ça va aller pour moi.

Sam : Je sais. Tu viens, on va rejoindre les autres ?

Nat : Je ne reste pas longtemps, laisse-moi le temps de m’y faire. Et puis demain je pars en mission pour l’unité spéciale, je quitte la ville pour quelques jours

Sam : Promets-moi de faire attention et de revenir vite

Nat : Promis, allez allons boire ce verre, Jack va se demander ce que tu fais avec moi…

Une fois revenus dans la maison, Jack alla servir  un verre à Nat, Sam alla discuter avec son fils.

Jack : Tiens Nat, profites en c’est le petit scarabée qui rince

Nat : Merci. (plus bas à Jack) Je vous souhaite d’être heureux tous les deux

Jack : Merci, venant de toi, c’est très sympa

Nat : J’espère que tu te rends comptes de la chance que tu as ?

Jack : Oh oui

Nat : Fais attention à elle

Jack : Compte sur moi

Daniel : Qu’est ce que vous racontez messieurs, on attend tous d’être resservis

Jack : Doucement, vous ne tenez pas l’alcool

Daniel : C’est pour fêter un autre événement

Sam : Lequel ?

Janet (lui montra sa main) : Regarde

Sam (souriant): C’est vrai ? Félicitation ! dit elle en prenant Janet dans ses bras

Jack : Daniel, auriez vous eu le courage de demander la main de notre bon Docteur ?

Daniel : Ben oui

Nat : Pourtant vous sembliez faire traîner les choses ?

Daniel : Je sais mais je n’ai pas envie qu’un autre me la vole

Sam (le serrant ) Daniel, je suis contente pour vous.

Jack : Comment avez vous pu dire oui Doc ?

Janet : Il a de très bons arguments dit elle en riant

Teal’c : Félicitation, à vous deux alors

Will : Et toi maman tu va te marier avec papa ?

Sam : Pas si vite mon ange, laisse nous habiter ensemble déjà

Jack (faisant un clin d’œil à Will) : Ne t’inquiète pas

Un portable se mit à sonner, tout le monde regarda Teal’c bizarrement

Jack : Depuis quand avez vous un portable ?

Teal’c : Depuis peu (décrochant) Euh oui….Bien…(gêné) d’accord, si tu veux…Je suis chez O’Neill….Non tu ne déranges pas…merci à tout à l’heure.

Sam (souriant) : Alors Teal’c, ?

Teal’c : Oui Samantha ?

Daniel : Pourquoi aviez vous l’air si gêné, qui était-ce au bout du fil ?

Teal’c : Je ne vois pas de fil dit il en jetant un coup d’œil complice à Sam

Daniel : C’est une expression

Sam : C’était Cathy, n’est ce pas ?

Jack : Fallait lui dire de venir

Teal’c : Je ne voulais pas déranger

Janet : Vous rigolez plus on est de fou…

Nat : En plus je dois m’en aller, elle prendra ma place

Jack : Tu pars déjà ?

Nat : J’ai du travail, merci pour tout. On se voit dans une quinzaine dit il en saluant tout le monde

Pendant ce temps là, Teal’c avait appelé Cathy pour qu’elle les rejoigne, il n’avait pas fallu lui dire deux fois. En souriant, Sam le regardait, quand elle sentit Jack l’entourer de ses bras.

Jack : Comment Nat a prit tout ça ?

Sam : Bien, il est formidable. Merci de n’avoir pas été trop démonstratif en sa présence.

Jack : Je sais très bien ce qu’il peut ressentir. Laissons-lui le temps.

Sam : Ouais. Will a eu une bonne idée finalement, il y a Janet et Daniel, Teal’c et Cathy et nous

Will (le téléphone en main) : Il répond pas

Sam : Qui ça mon ange ?

Will : Peter, je voulais lui dire qu’on déménageait

Sam (raccrochant vite) : Je préfère que tu ne lui en parle pas. Je le ferais moi-même mais pas tout de suite

Will ! Pourquoi ?

Jack : Parce que…C’est à maman de lui dire

Will : Parce qu’il va être triste, tu crois ?

Jack : Peut-être

Peu après, Cathy arriva timidement mais fut accueillie très bien par tout le monde. Elle félicita Daniel et Janet ainsi que Jack et Sam. Elle leur raconta aussi, que Nat était revenu à la Base pour prendre ses affaires et que Sandy l’avait accompagné à l’aéroport. Sam était contente, elle espérait qu’un jour Nat et Sandy se mettraient peut –être ensemble, sachant que cette dernière s’intéressait à Nat.

Dans la soirée, Hammond et Jacob arrivèrent, Sam eu le droit aux félicitations de son père et du Général. Jacob était ravi de voir que tout allait mieux. En plus il savait à quel point Jack aimait sa fille et qu’il veillerait toujours sur elle et leur fils.

Sam et Jack s’éclipsèrent un peu, Jack l’emmena sur le toit pour voir les étoiles. Il déposa une couverture sur leurs épaules et restèrent enlacés, profitant de ce moment de solitude.

Jack : Si Nat intègre SG1 totalement, je crois que je vais rester sur Terre plus souvent

Sam : C’est vrai ?

Jack : Oui, je veux m’occuper de toi et William le plus souvent possible.

Sam : Je t’avoue que je suis surprise mais aussi heureuse, l’idée de te savoir en danger si souvent m’effraie. Donc nous ne partirons quasiment plus tous les deux

Jack : Exact, on le fera sûrement comme tu le fais actuellement

Sam : Tu sais, tu risques de bientôt passer Général, il se peut que tu ne partes plus du tout

Jack : Je sais, c’est très bien ainsi et toi ?

Sam : Moi, je ne partirais plus que sur des missions scientifiques je crois.

Jack : Tant mieux. Murmura t’il en l’embrassant

Sam (se blottissant encore plus contre lui): C’est une nouvelle vie alors ?

Jack (lui embrassant les cheveux): Oui, ….oh regarde une étoile filante

Sam : J’ai pas vu dit elle en se mettant face à lui pour l’embrasser

Jack (souriant): Tu ne verras pas si tu n’observes pas le ciel

Sam (malicieuse): Ca dépend (sensuellement à son oreille) Fais moi voir des étoiles Jack demanda t’elle en l’embrassant voluptueusement.

Il ne se le fit pas dire deux fois et la renversa sur le toit…

Pendant ce temps là dans la maison

Will : Y sont papa et maman ?

Daniel : Je crois qu’ils sont sur le toit

Will : J’y vais, il faut que je leur demande quelque chose

Jacob : Quoi donc ?

Will : S’ils veulent bien que j’ai un frère ou une sœur

Janet : Question importante en effet ria t’elle

Teal’c (retenant l’enfant) : Je crois qu’ils sont en train d’en discuter, tu devrais les laisser

Tout le monde se regarda et se mit à rire alors qu’au-dessus de leurs têtes, sur le toit, Jack et Sam découvraient une autre galaxie…

FIN

Merci à tous ceux qui sont arrivaient là, j’espère que cela vous a plu. Je sais c’est encore à l’eau de rose mais j’aime ça, j’adore les happy end …même si n’est absolument pas réaliste, mais c’est le but des fics, imaginer l’inimaginable, non ?

 
 
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