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La parole est d'argent mais le silence endort.
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10 ans ça se fête ! : Chapitre 4

Chapitre 4 : Après la pluie, le beau temps……

     Mary n’en pouvait plus, trois mois……..Trois mois que le Général était d’un tempérament de feux ! L’homme sympathique avait disparu, seul restait le militaire rude et intransigeant. Elle allait craquer ! Et encore, il est moins déplaisant avec elle qu’avec les autres. Trois mois, cela correspondait précisément à la date de son retour. Mais que c’était-il passé ? Elle avait pourtant bien essayé de le faire parler : mais rien. Il lui avait même rétorqué : "  Ma vie privée ne vous regarde pas ! Mêlez –vous de vos affaires ! Les psys, j’en ai ma claque ! "  

     De jours en jours, Mary le regardait s’enfoncer dans sa solitude et construire autour de lui des murs infranchissables. Cet homme respecté et admiré de tous, perdait peu à peu de sa superbe.

      Ce matin de juillet le soleil était au beau fixe, la secrétaire était déjà à son bureau. Elle triait le courrier. Elle s’arrêta sur une enveloppe faisant apparaître une croix sur le haut à droite. Mauvais présage dit-elle ! Elle ne l’ouvrit pas et alla l’apporter directement à son destinataire. Ce dernier était arrivé lui aussi. D’ailleurs ces derniers temps, elle se demandait si il rentrait chez lui.

Toc, Toc,

Entrez !

Mary dépassa sa tête : Monsieur ?

J : Oui, qu’est ce qu’il y a ?

Mary s’avançant : Vous avez reçu ceci au courrier.

Elle lui donna l’enveloppe. Il la pris, s’arrêta quelques secondes et la décacheta. Il pâlit.

Mary attendait toujours : Ca va Monsieur ? Une mauvaise nouvelle ?

J : Ma femme est morte ! Tuée dans un accident de voiture, il y a trois jours.

M : Votre femme ? Mais..........….

J : Enfin mon ex femme, enfin pas vraiment……Nous sommes séparés depuis 10 ans, mais nous n ‘avons pas divorcé.

M : Ah ! Puis-je faire quelque chose ?

J : Laissez-moi quelques minutes. Puis, revenez j’aurai des courriers à vous faire taper et des coups de fils à vous faire passer. Merci, Mary.

Ils échangèrent un sourire et elle sortie.

Sarah était morte, une page de la vie du Général O’Neill se tournait. Les obsèques avaient lieu dans deux jours, dans cette même ville.

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    Le militaire était en train de peaufiner les derniers détails pour le prochain briefing, quand Mary demanda :

M : Mon Général, qui vous accompagne aux obsèques ?

J : Personne.

Mary désireuse de l’aider : Vous ne devriez pas y aller tout de seul, cela va être dur .

J : J’ai l’habitude, vous savez !

M : Oui, mais là se n’est pas la même chose, c’est votre femme.

J : Mon ex femme, Mary, mon ex femme !

M : Ok, mais cette nouvelle vous a secoué. Vous l’aimiez encore ?

J : Aimer, n’est pas le mot approprié. Elle correspondait à une partie importante de ma vie. Avec son décès, il ne me reste plus rien de ce passé. Vous comprenez ? Il l’a fixa.

M : Oui, Monsieur, je comprends. Raison de plus, pour vous faire accompagner.

J : Il n’y a personne, il n’y a plus personne………………

Il resta alors muet, perdu dans ses pensées. La jeune femme se retira.

Après une demie heure de réflexion assise à son bureau, elle ouvra sa boîte postale et écrivit le message suivant :

Docteur Jackson,

 

   Je suis la collaboratrice de votre ami le Général Jack O’Neill. Hier matin, il a reçu……..

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Cimetière de la Pitié : Washington, 9h du matin.

      Le cortège s’avançait doucement vers un trou creusé la vielle. Celui-ci allait être la dernière demeure de feu Sarah O’Neill. Toute sa famille était réunie et ses amis aussi. Jack se tenait à l’écart. Quand il passa les grilles, il reconnu à 200 mètres les formes familières de deux silhouettes d’hommes. Le plus jeune et le plus fin des deux, s’approcha de lui.

Jack surprit : Mais, comment saviez-vous ?

D : Votre secrétaire nous a prévenu hier par mail. Jack, je suis désolé !

Teal’c venant les rejoindre  : Moi, aussi O’Neill. Je sais que c’est pour vous un jour de grande tristesse.

Jack les regarda hébété : Merci !

D : Il ne faut pas nous remercier, les amis sont là pour ça.

Les deux hommes se saluèrent par une accolade fraternelle. Tout était dit.

J : Bon, je crois que nous devrions y aller.

    Les trois hommes s’avancèrent vers le cercueil. On entendit alors s’élever dans un silence absolu " Le Seigneur est mon berger………….. ".

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     Ils restèrent ensemble durant les deux jours qui suivirent, comme si aucun incident ne s’était jamais déroulé. L’effet " SG1 ", sûrement. Personne, ne parla de Sam, ni ne prononça son prénom, cela était encore trop tôt. Mais au moment de se quitter……..

     Ils restèrent ensemble durant les deux jours qui suivirent, comme si aucun incident ne s’était jamais déroulé. L’effet " SG1 ", sûrement. Personne, ne parla de Sam, ni ne prononça son prénom, cela était encore trop tôt. Mais au moment de se quitter……..

D : Bon, on vous revois quand Jack à Colorado Springs ?

J : Je pense qu’il serait préférable que vous vous déplaciez. Vous revenez quand vous voulez, ma porte vous est grande ouverte ! J’espère simplement que la prochaine fois, ce sera juste pour une visite de courtoisie !

D : Mais, il faudra bien revenir un jour. ELLE vous attend, vous savez.............

J : Je ne crois pas, non !

D : Jack, vous n’allez pas recommencer. Si elle n’est pas là avec nous, c’est qu’elle a pensé…..

J : Daniel, non ! Je vous remercie de ce que vous essayait de faire, mais ce n’est pas la peine ! Je suis aller trop loin pour faire demi tour ! C’est comme cela, personne n’y peut rien !

D : Je pense que vous vous trompez, rien n’est fini. Mais peut être qu’il est encore trop tôt. Pour l’instant vous avez d’autres cicatrices à soigner.

J : Peut être………, On verra..........

     Ils se séparèrent en se promettant de se téléphoner régulièrement.

    La vie reprie le dessus et la personnalité du Général revint progressivement à la normale. Complètement ? Non ! Une " certaine étincelle " dans son regard s’était éteinte définitivement.

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