Chapter 6
When I say I love you
- Dites moi colonel, commença Sam, nous allons faire quoi de notre après-midi ?
- Appelez moi Jack, arrêtez de me vouvoyer et oubliez le colonel major.
- Bien Jack, mais appelle moi Sam, et oublie le major.
Je lui souris. Elle rougit.
- Pour en revenir à notre après-midi, je pensais aller pêcher.
- Mon col.. Jack ! s’exclama t’elle.
Nous mangions ma pizza aux fromages et aux jambons. Je regardais Sam. C’était vraiment la plus belle femme que je n’avais jamais vu.
- Ok, ok Sam. De toute façon, le frigo est vide.. Il faut que j’aille faire les courses. Vous.. euh.. tu veux m’accompagner ?
- Bien sur ! Je ne vais pas rester seule ici toute l’après-midi !
Je finis ma part de pizza. Ne la quittant toujours pas des yeux, je mis l’assiette et les couverts dans le lave-vaisselle. Elle imita mon geste, et très vite, la table fut rangé.
- Bon, on y va faire ses courses ! demandais-je en me frottant les mains.
- Oui, je vais chercher ma veste et je suis prête.
- Je vous… je t’attend dans la voiture.
Elle me sourit, et disparut dans sa chambre.
Dans la voiture. J’attend Sam. Franchement, il faut que je lui dise que je l’aime ! … Non, tout compte fait, je n’en ai pas le courage. Et dire que j’ai fait des missions suicides. J’ai tué des goa’ulds et autres. J’ai été torturé et je n’ai rien dit. Pourquoi est-ce qu’il faut que l’amour soit autant cruel. Il me met à sa merci. Je suis un lâche. C’est vrai quoi ? Je devrais être capable de dire a quelqu’un que je l’aime ! je suis pas normal.. Avouer son amour est plus compliquer que faire exploser une étoile ? oui… Bon, quand elle va entrer dans la voiture, je vais lui dire. Voilà.
- Oui, récitais-je, et je vais te dire que je t’aime Sam et…
Soudain, Sam ouvre la portière droite, et entre dans la voiture. Je me tu. Elle n’avais rien entendu.. Heureusement. Bon, à trois, je lui dit. « …1… » Elle s’installe confortablement, « …2… » et se tourne vers moi. Elle me fixe des ces magnifique yeux bleu azur. Je déglutis. J’en était à combien déjà ? 1 ? 2 ?
- Oh.. euh.. ben on y va…
- Oui colon… Jack.
J’attend, comme sa. Mes yeux n’arrivent pas à quitter Sam. Et les mots me manque. Je ne peux dire le trois de l’amour. Je ne peux pas…
- Jack, pour qu’une voiture avance, il faut d’abord mettre la clef dans le contact. Puis il faut..
- Je sais comment faire pour conduire Sam, la coupais-je.
- Pourquoi vous.. tu ! ne le fais pas alors ? me demande t’elle.
C’est là que je remarque que j’ai les clefs dans les mains.
- Oh.. euh
Je rougis.
- c’est vous qui me troublé Sam.. avouais-je.
Elle me fixe de ses yeux bleu. Elle sourit. « Sam… ».
- Je peux descendre aussi si tu veux.
- Non !! Reste. Je ne sais pas ce que mange les femmes.
Elle rigole.
- Alors démarre. Sinon, on n’arrivera pas au magasin avant quelque temps.
Pour toute réponse, je tourna la clef dans le contact. Le moteur mugit, et la voiture démarra.
Le voyage se fit très silencieux. Aucun de nous deux ne voulait parler. Peut être parce qu’il n’y avait rien à dire. Vingt minutes après, nous arrivâmes au supermarché. Sam prit un caddie, et nous nous avançâmes dans les rayons.
- D’abord la bière, m’écriais-je.
- OK Jack, je vais aux légumes.
- Aux légumes ?
- Oui.
- Vou…tu vas cuisiner ?
- Je compte bien essayer !
- Alors, Ok, je te laisse choisir les légumes, je vais prendre les boissons et les desserts.. je vais te faire un gâteau au chocolat délicieux, tu vas voir.
Et on se sépara à grand regret. Je pris une tablette de chocolat pâtissier. Ce sera parfait pour mon gâteau. Je me dirige vers les boissons. Je prend un pack de bière et une bouteille d’ice tea, et je rejoins Sam aux rayons nourriture pour lapin, alias rayons de légumes. Sam hésitait entre un sac de carotte, et au poids.
- Alors, on est face à un dilemme ?
Elle tourna la tête vers moi, et me sourie.
- Oh.. col.. Jack. Non, ça va.
Elle prit le sac plein et le fourra avec les autres victuailles dans le chariot.
- Voilà, j’ai finit.
- Vous.. Tu es rapide dis donc, j’ai juste eu le temps de prendre deux bouteilles et une tablette de chocolat que tu as déjà finit !
- Oh ! Non, il reste encore des choses.
Je soupira, et elle me traîna dans les autres rayons avec force.
Deux heures après, le chariot était plein à craquer. Je le poussais jusqu’à la caissière. Les dix minutes suivantes, j’étais avec Sam devant la voiture que nous venions de chargé. Sam a rapporté le chariot et est revenue vers moi.
- Jack, pourquoi vous.. tu n’es pas dans la voiture ? me demanda t’elle.
Je la scruta de mes yeux noirs. Je la vis rougire et frissonner.
- J’ai quelque chose à faire, et dans la voiture, sa en sera pas pratique.
- Mais de quoi tu par…
Je m’approchai d’elle et lui saisis un bras pour la tirer vers moi. Elle se sera tout contre ma poitrine. Je posai mes lèvres sur les siennes. Elle entrouvrit la bouche. Je sentis un courant électrique me traverser. Je me sentais tellement mieux. Cela faisait si longtemps… Je m’éloignai un peu, et caressa son visage d’un geste distrait.
- Je t’aime Sam.
Elle me sourit, et m’embrassa à nouveau. « …3… »
Nous rentrâmes que vers vingt-trois heures. Ca était une longue journée. Nous sommes partit faire des courses, et j’ai acheté à Sam deux ou trois tee-shirt. Après, on est allé dans un restaurant italien. « La porta dei sogni », La porte des Rêves. On a mangé des spaghettis, et on a beaucoup rit. Ensuite, nous sommes allé au cinéma. Sam ma forcé à regarder « Love Actually ». Moi qui d’habitude regardais que des film de « zizipanpan-tu-es-mort », j’ai du subir cette comédie romantique. Je dois dire que sa ma fait beaucoup rire. Après, nous avons repris la route pour rentrer chez moi.
La clef tourna dans la serrure qui émit un petit grincement en s’ouvrant. J’allumai la lumière et rentrai dans le hall de mon chalet. Je posai mon manteau. Sam me suivait de près et posa à son tour sa veste. Bien que nous étions juste au début de l’été, j’avais chaud. Très chaud. Le regard de Sam. Les baisers de Sam. La peau de Sam. Tout cela m’enflammais.
- J’ai adoré ce film, rigola t’elle, surtout avec le premier ministre quand il est découvert sur la scène avec sa copine…
Je me dirigeai vers la cuisine et ouvrit deux bières pendant que Sam me relatait un passage qui l’avait fait beaucoup rire. Je portai la bière à ma bouche, et sentis le liquide glacé me couler dans la gorge.
- Enfin, il faut dire que les Anglais sont très pudiques et coincés, conclu t’elle.
- Et nous, les Américains, sommes nous… pudiques ?
- Euh… beaucoup moins, je le pense du moins.
Je le regardai et posai ma bière sur la table tout en me rapprochant d’elle.
- Alors, murmurais-je, vous ne serez pas choquée si je fais…. Sa !
Joignant le geste et la parole, j’attrapai Sam et la collai à moi. Ma bouche rencontra celle de Sam qui s’entrouvrit aussitôt. C’était un baiser sauvage et pas du tout « pudique ». Je rompus le baiser pour la prendre dans mes bras. Elle rigola quelque instant. Je la portai jusque dans ma chambre. Je l’allongeai délicatement sur mon lit. C’est là qu’elle remarqua où elle était. Sam frissonna.
- Tu es sur.. ?
- Oh que oui… susurrais-je avant de ré-attraper ses lèvres.
La nuit fut longue. Le soleil montra ses horribles rayons vers 13h30. Du moins, je les vis qu’à cette heure si. La chambre baignait dans la lumière chaude de l’après-midi. Je sentais que j’avais une jambe à l’air. Enfin, pas sous les couvertures. Mes yeux s’ouvrèrent. J’étais nu. Comme un ver. Je me remis bien sous les draps. Pourtant, jusqu’à il y a très longtemps, je dormais en pyjama. Là, je n’avais rien sur moi. Etrange. J’entendis un soupire étouffé venant de dessous un oreiller. Je tournai doucement la tête. Soudain, je me souviens de ma longue nuit. Un sourire s’installa sur mes lèvres, tandis que je rougissais légerment en me remémorant mes galipettes. Je levai lentement l’oreiller, et découvrit une chevelure blonde. Un grognement sortit de sa bouche. Je m’approchai d’elle et lui murmurai quelques mots à l’oreille :
- Sam.. debout…
Un autre grognement me répondit.
- SAMMM !!!! hurlais-je.
Cette fois, ce fût plus efficace. Sam bondit hors de lit à une vitesse grand V.
- Quoi ?? Qu’est-ce qui se passe ?? cria t’elle une fois debout.
- Et bien, je t’ai réveillé.
Elle cligna des yeux, et sourit. Puis, très vite rougit quand elle vit qu’elle était elle aussi nue. Elle se remit avec force dans le lit et se blottit contre mon puissant torse. Nous restâmes un moment comme sa. Silencieux. Puis, elle se tourna vers moi et m’embrassa tendrement.
- Je trouve sa bien que tu vois un psy. Ca va te faire du bien. Ca ne peut que t’aider. Nous aider. C’est quand que tu as rendez-vous avec en parlant? me demanda t ‘elle en souriant.
- Oh.. euh.. 14 heures.
- Et il est ?
- 13h55.
Il me fallut une seconde pour percuter. Je jurai et me levai du lit. Je m’habillai rapidement sous le regard amusé de Sam.
- Quoi ? demandais-je.
- Je viens de me rendre compte que tu est vachement sexy.
Je rougis sous le compliment.
- Tu vas faire quoi de ton après-midi ?
- Je vais aller à l’Université. J’ai quelques trucks à faire là-bas. Je peux prendre ta voiture ?
- Oui…
Je sortis de la chambre et me servis un café bien serré. Sam descendu une minute après, et à mon grand regret, habillée. Elle prit vite fait une tasse de café, la bu très très vite, et m’embrassa.
- Bonne chance pour ton psy ! me souhaita t’elle en plaisantant.
Et elle me prit les clefs de voiture. Deux minutes après, j’entendis les pneus crisser sur les gravillons. La voiture ne fut très vite plus en vue.
14 heures pile. J’ai eu le temps de prendre une douche vite fait. J’attendais la psy avec impatience. Soudain, j’entendis une douce sonnerie. Je me dirigeai vers la porte et l’ouvrit. Une jeune femme apparut dans l’encadrement de la porte. Elle avait une longue chevelure noire qui lui tombait jusqu’aux reins et de beau yeux bleu azur. Comme ma Sam. Elle portait un tee-shirt beige qui dévoilait sa peau légèrement halé et un jeans noir.
- Bonjour, je suis le docteur Laya Luchetta. C’est moi qui vous ai téléphoné hier.
- Ah oui. Bonjour. Colonel Jack O’Neill, me présentais-je.
- Puis-je ? demanda t’elle en désignant la porte.
- Bien sur.
Je m’effaçai et le docteur Luchetta put entrer dans ma modeste demeure. Je lui montrai mon canapé et mon fauteuil. J’avais vu assez de film où les psy était assis sur des fauteuils de cuir, et les patients étaient allongés sur un divan et racontaient leurs vies. Elle s’assit en souriant et sortit un calepin avec un stylo de son sac qu’elle portait en bandoulière. Le docteur me fit signe de m’allonger. Je le fit avec un mouvement de recule.
- Vous faites un peu jeune pour être docteur.
- Vous trouvez ?
- Ouais. Je dirais que vous avez 25, à 30 ans.
- Merci. Mais j’ai 45 ans.
Je me tournai vers elle et fit une sorte de grimace.
- Ah oui ? Vous ne les faites pas.
- Merci colonel.
Il eut un blanc. Je m’agitai un peu sur mon sofa.
- Alors, comment se passe votre travail à la base ?
Je lui racontais. Tout sur mon travail. Sa m’a prit au moins cinquante minutes. Elle hochait la tête, et semblait captivé par le récit de mes missions. Puis, j’arrivai à la planète P6S-501. La planète où je fût capturé par Anubis, et torturé. Je sentis que mon récit devenait moins fluide. Je me tendis sur mon canapé. Quelques frissons m’envahirent. Mon estomac se noua aux souvenirs de la torture. Je me tus.
- Bien, aimez-vous quelqu’un? Me demanda t’elle pour changer de sujet voyant que celui-ci n’était porteur.
- Et ben… oui…
- Ah ?
- Vous êtes bien tenu par le secret médical ? lui demandais-je.
Elle approuva d’un signe de tête.
- Alors… bon… j’aime… le major Samantha Carter , avouais-je.
- Je vois. Depuis combien de temps ?
- Depuis que je l’ai vu, murmurais-je en me remémorant notre première rencontre.
- Et c’était il y a…
- Sept ans, murmurais-je.
Elle inscrit quelque chose sur son carnet.
- Hum, c’est long.
- Oh oui.
- Je crois me souvenir qu’il existe une loi de non fraternisation, s’étonna t’elle.
- Oui… gémis-je doucement.
- Vous avez… franchi l’interdit ? me questionna t’elle.
Je me retournai et la fixai de mes yeux noir. Elle y lu la réponse. Soudain, sa montre bipa.
- Oh ! C’est déjà la fin. J’ai d’autres rendez-vous.
On se leva et je la raccompagnai jusqu’à la porte.
- Au revoir colonel. A demain après-midi, même heure.
- Au revoir.
Elle entra dans sa voiture bleu cendré, qui disparut vite à l’horizon.
Quinze heure dix. Qu’est-ce que je fais faire de mon après-midi. Pas de voiture, et surtout, pas de Sam. Une idée me traversa l’esprit. Poissons. Je pris mon matériel de pêche. Dix minutes après, j’étais devant mon lac, une bouteille de bière dans une main, la canne à pêche dans l’autre. Le temps passa.
Vingt-trois heures. Toujours pas de trace de Sam. J’ai rangé mon matériel de pêche il y a au moins deux heures… pêcher dans la nuit, sa perd de son charme… Puis je me suis planté devant les Simspons avec une bouteille de bière. Même sa, ça ne me divertit plus. Sam me manque trop. Comment ais-je pu vivre sans elle ? Comment faisais-je sans elle ? Soudain, j’entendis les doubles de la clefs tourner dans la serrure qui grinça. Le bruit de la veste posée sur le comptoir me parvint aux oreilles. Et Sam apparut dans l’encadrement de la porte. Elle s’appuya légerment contre l’embrasure et me sourit étonné.
- Je pensais que tu aurais mangé.
- Et bien non, dis-je en me levant, non, j’ai regardé… les Simspons.
Elle me sourit une nouvelle fois.
- Merci.. murmura t’elle.
Je la serrai dans mes bras.
- J’ai eu peur pour toi, dis-je sur le même ton.
Elle frissonna.
- J’ai faim Jack.
Je la lâchai pour prendre sa main, et la tirai doucement vers la cuisine.
- Je ne suis pas pro en cuisine, mais je pense qu’il est un peu tard pour mijoter un petit plat, rigolais-je.
- En effet.
- Alors, que veux tu manger ?
- Hum.. je ne sais pas Jack, mais j’ai faim.. alors un truck rapide.
- Mmmm… Ma célèbre omelette à la bière ? demandais-je.
Elle rigola et acquisa. Je sortis les œufs, le lait, le râpé et l’ingrédient indispensable : la bière.
- Comment sa s’est passé avec la psy ?
- Oh, plutôt pas mal. Elle est très gentille.
- Janet m’avait demandé à ce que tu téléphones quand tu l’aura vu.
- Ah bon ?
- Ouais…
- Je le ferais après, la rassurais-je en souriant.
Je finis mon omelette et la mis dans mon assiette. Je la découpai en deux et donnai une partit à Sam.
- Voilà, bon appé…
La sonnerie d’un téléphone retentit dans ma cuisine.
- Ouch.. ché le mien.. dis Sam la bouche pleine.
Elle avala rapidement la bouché et décrocha.
- Allô ? … Janet ?…. me parler ? mais de quoi ?… oui, il est là…. Ah, attend.
Elle me dit un signe, et s’éloigna. Qu’est-ce que voulait le docteur maintenant ? Je commença mon omelette. Manquait un peu de bière. Tant pis. Très vite Sam revint. Elle avait les yeux en larme.
- Qu’est-ce qui se passe ? Daniel ? Teal’c ? Ils ont eu un accident ? la pressais-je.
- Non Jack. C’est toi.
Je la fixais sans comprendre. Je me portais très bien…
- Tu n’as pas téléphoné au psy.
- Mais si ! enfin, c’est elle qui m’a téléphoné ! m’indignais-je.
- Non ! Arrête de mentir ! je savais que tu n’aimais pas les psys, mais je pensais que au moins tu aurais oublier ta fierté pour toi. Pour nous…
Sa voix mourut dans sa gorge. Je la pris par le bras.
- Sam, je te jure qu’à deux heures, le docteur Laya Luchetta, l’ancienne psy de la base, est venue et on a discuté.
Ces yeux exprimèrent l’incompréhension.
- Janet a téléphone au psy. Elle ne t’a pas joint. Tu mens. Et puis, l’ancienne psy ne s’appelle pas Laya Luchetta… mais Audrée Laforgue !
Mon bras retomba mollement le long de mon corps.
- Quoi ? mais.. mais.. elle m’a dit que… fis-je confus.
Je me levai rapidement et me précipitai sur l’ordinateur portable de Sam.
- Qu’est-ce que tu fais Jack ? me cria t’elle en me suivant.
J’allumai l’ordinateur et allai sur le site de recherche des personnes de l’armée. J’entrai mon code et tapai : « Laya Luchetta psychiatre armée ». La recherche fut brève. Le résultat s’afficha, implacable.
- Non.. Sam.. se n’est pas possible… Je… Sam… dit moi que se n’est pas vrai ? gémis-je., ce n’est pas possible.. je te jure qu’elle est venue aujourd’hui…
Mais Sam ne m’écoutait pas, elle avait les yeux fixés sur le message clignotant :
« Personne non existante ».