Quand il arriva sur Terre, il se rendit directement dans le bureau du général O’neil. Il interrogea celui-ci pour savoir où Elizabeth était partie et pour quelle raison. Le général ne put répondre à toutes ses questions car le docteur Weir lui avait demandé de rien dire. En revanche, elle ne lui avait pas dit de ne pas dire où elle partait alors Jack répondit au major :
-Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’elle est en France !
John souria puis il remercia le général puis il quitta la base comme un fou pour se rendre à l’aéroport et ainsi prendre un avion pour Paris. Le lendemain matin, John était à l’aéroport Charles de Gaulle mais maintenant il se rendait compte qu’il ne savait pas comment trouver Elizabeth. En effet, il savait qu’elle était en France mais où ?
Durant ce temps où John faisait des recherches pour trouver Elizabeth ; celle-ci apprenait à connaître sa fille. Elle lui ressemblait beaucoup. Koraly était brune, les cheveux mi long avec de grands yeux bleus. Elle avait toujours le sourire et elle croquait la vie à pleine dent. Durant les longues conversations qu’elles avaient eu toutes les deux, elle avait appris que Koraly faisait de la danse depuis son enfance et qu’après son bac, elle voulait devenir archéologue.
Cela fit sourire Elizabeth quand elle appris, elle se disait que peut être un jour sa petite fille deviendrait une grande archéologue et qu’elle viendrait travailler au SGC ou sur Atlantis. En tout cas, elle savait qu’elle en avait le potentiel. En effet, on pouvait lire une certaine détermination dans les yeux de Koraly quand elle parlait de son avenir et de sa vie future. Elizabeth était heureuse mais d’un autre côté elle était attristée que Koraly ne sache pas qu’Elizabeth était sa mère
Au bout d’une semaine, John avait enfin arrivé à savoir où était Elizabeth. Elle était dans une petite ville dans le nord de la France. Mais que faisait elle la bas ?
Qu’est qu’il l’a amené à quitter Atlantis, a nous quitter sans explication ? Pourquoi nous a-t-elle fait croire qu’elle reviendrait bientôt ?
Tant de questions sans réponses !
Il était 19h quand il arriva dans le petit hôtel où Elizabeth vivait depuis quelques temps. Il demanda à l’accueil la chambre d’Elizabeth Weir. On lui répondit qu’elle était partie pour le l’instant. Quand il allait s’apprêter à ressortir de l’hôtel en pensant :
« Je reviendrais demain à la première heure ! »
Une femme poussa la porte de l’hôtel et regarda le major surprise. Elle ne s’attendait pas à le voir ici. Comment il l’avait retrouvé, elle n’en avait aucune idée. C’était impossible. Le major qui venait de reconnaître la femme qui venait d’entrer lui dit :
-Bonjour Elizabeth
Elizabeth le regarda étonnée, aucun mot ne sortait de sa bouche. Après quelques minutes face à face, Elizabeth arriva à articuler :
-Que faites vous là ?
Le major lui souria puis il lui répondit :
-Je suis venu vous chercher.
-Me chercher ?
-Je vous ramène sur Atlantis…
-C’est impossible ! Je ne peux pas !
-Pourquoi ?
-Je suis désolée, ce sont mes affaires !
John perdit son sourire en entendant la réponse du docteur Weir, elle avait dites ces paroles d’un ton très sec. Mais le major n’allait pas abandonner comme ça.
Alors quand Elizabeth monta les escaliers de l’hôtel pour se rendre dans sa chambre, il la suivit. Alors qu’elle allait fermer la porte de sa chambre celui-ci coinça son pied dans la porte pour pouvoir entrer. Elizabeth ne pouvait rien faire si elle continuait elle allait vraiment lui faire mal en tentant de fermer la porte. Et cela elle ne le voulait pas. Elle aimait trop pour le voir souffrir donc avec beaucoup de regrets, elle le laissa entrer dans sa chambre. Elle s’asseya sur son lit et elle resta silencieuse. John entra dans la piéce puis il alla s’asseoir à côté du docteur Weir et il lui demanda :
-Pourquoi nous avoir mentit ?
Elizabeth lui répondit :
-Je ne savais pas comment vous dire adieux !
John curieux lui demanda en la tutoyant :
-Tu peux tout me dire, tu le sais !
Elizabeth lui répondit avec les larmes aux yeux :
-C’est une longue histoire !
John lui souria puis il lui répondit :
-On a tout notre temps ce soir…
Elizabeth commença alors son récit. Elle espérait que de parler de son histoire à quelqu’un pourrait la soulager. De plus elle avait confiance en John et elle savait qu’il pourrait l’aider.
-Tout à commencer au lycée. J’étais une ado normale qui avait de bon résultat au lycée mais le problème c’était mes parents. Il ne me laissait pas sortir. Je ne devais qu’étudier et être la première dans toutes les matières et donc pour eux il était inconcevable que je m’amuse ou que j’aille à des fêtes. Mais voilà un jour j’en ai eu marre…Et je leur ai désobéi… J’ai fais la plus grande erreur de ma vie…
Des larmes coulaient le long des joues d’Elizabeth. John avait décidé de ne pas l’interrompre car il savait que ce qu’elle lui racontait était très difficile.
Quelques minutes plus tard, elle reprit son récit :
-Je suis allée à une fête et je ne sais pas comment j’en suis arrivée là mais le lendemain matin, je me suis réveillé en ne me rappelant de rien. J’étais dans une chambre chez quelqu’un que je ne connaissais pas. J’ai pris peur… Je n’avais plus de souvenir… Je suis rentrais chez moi et je n’ai rien dit à personne… Mes parents étaient partis pour le week end donc j’étais toute seule à la maison. Les semaines passèrent après cette fête et j’essayais d’oublier mais 2 mois après celle-ci je me suis rendu compte que j’étais enceinte… A 17 ans, j’attendais un enfant… Un enfant dont je ne connaissais pas le pére… Un enfant que je ne me rappelais pas d’avoir conçu… Et puis il a fallut que je l’annonce à mes parents. Quand ils l’ont su, ils ont voulut toute suite que j’avorte mais c’était inconcevable pour moi. Mes parents m’ont insultés de tous les noms et que de toute façon je n’étais qu’une traînée mais je ne pouvais rien faire car je n’étais pas majeur.
Elizabeth s’arrêta de nouveau quelque instant et elle reprit difficilement son récit sous l’œil attentif du major.
-Ils ont décidés que je n’irais plus au lycée mais que je suivrais des cours à la maison et que si je ne voulais pas avorter. On ferait adopter l’enfant. Et je n’ai pas eu le choix, on m’a retiré mon en enfant à la naissance… Je ne l’ai même pas vu…
Elizabeth ne put retenir ses sanglots plus longtemps. John s’approcha puis il la prit dans ses bras puis il lui dit d’une voix très douce :
-Chut, c’est fini maintenant. Je suis désolée…
Elizabeth pleurait toujours dans les bras de John. Cela lui avait fait du bien d’en parler a quelqu’un. Elle essaya tant bien que mal de continuer :
-Cela fait 10 ans que je recherche mon enfant et aujourd’hui je l’ai enfin retrouvée… Mais elle ne sait pas que je suis sa mére… C’est une fille tellement extraordinaire.
John souria puis il lui répondit :
-Elle ne pouvait qu’être extraordinaire… C’est votre fille.
Elizabeth esquiva un petit sourire puis elle lui dit :
-Je dois lui dire demain que je suis sa mère mais je ne sais pas… J’ai peur
John resserra son étreinte puis il lui répondit :
- Si vous voulez je viendrais avec vous…